Non non, je ne l'ai pas pris pour une attaque, plus pour une réflexion personnelle sur l'évolution en général de cette discussion à propos de cette histoire de V-air/V-sol. désolé si j'ai pu paraitre agressif en retour, cela n'était pas l'intention.
Dans l'exemple que tu avance, le vent de face qui de 36 km/h (pour l'ex.) qui anhile la vitesse-air sur trajectoire de mon aile bras haut (tjr pour l'ex.) ne me ferait pas descendre verticalement à 36 km/h (10 m/s) mais uniquement à la vitesse verticale de la somme du taux de chute de mon aile + la vitesse verticale de la masse d'air
As tu essayer d'appliquer ton exemple au cas d'un vent de face uniquement ?
Si on l'applique à un vent de cul cela ne change rien à la vitesse verticale. Elle sera toujours égale à la somme du taux de chute de mon aile + la vitesse verticale de la masse d'air. La seule chose qui changera, c'est qu'au lieu de faire du sur-place rapport au sol tel un colibri, je filerai à ~72 km/h sur trajectoire et avec une finesse-sol top (mais toujours avec les fesses bien serrées)
J'ai l'impression que ce tu disais est representé sur la première ligne de mon dessin.
Si au contraire on considère une ascendance plus faible que le taux de chute de laile et qui nous donne toujours encore une pente descrndante mais plus faible que la précédente et de celle en l'absence de toute Vz (hypothèse non écrite mais qui est implicite) On va parcourir la même distance-air dans le même temps (postulat de la même vitesse-air) Alors la projection au sol va être plus longue et donc, on aura parcouru une plus grande distance au sol
Je pense que si on pousse ce raisonnement en prenant comme hypothese :
"Si au contraire on considère vent de face plus faible que la vitesse de l'aile"
on en déduirait alors en regardant ce dessin (2e ligne) que cela accélère la vitesse verticale, jusqu'a atteindre un maximum lorsque le vent de face est égal à la vitesse horizontale de l'aile. (et on pourrait meme déduire qu'on commence à monter lorsque le vent de face est plus de 2fois surpérieur à la vitesse horizontale du parapente)
Ben non... D'une part car à moins d'être capable de faire prendre une trajectoire verticale et droite au parapente en le mettant face planête ce que tu dis n'est pas possible. On reste quand même dans l'hypothése que notre voile reste au-dessus de notre tête dans toutes ces "expérimentation". Et donc la vitesse de descente vers le sol est toujours que la somme du tx de chute de l'aile et de la vitesse descendante de la masse d'air dans laquelle on évolue.
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Mais je pense que c'est faux. J'en déduirais donc que ce modèle pour représenter les variations de vitesses en fonction des ascendances est faux. Ce modèle est juste une autre façon de résoudre le théorème de Pythagore (de même que le fichier excel).
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Donc je n'ai pas réussi à me convaincre en te lisant.
(((@))) Laurentgdm,
Allez une autre approche, (qui du coup te donne raison)
On admet quand même j’espère, que dans la vie réelle et qu'importe la journée d'été. Que l'on peut raisonner à partir de l'idée que l'on a un certain dénivelé non-infini à consommer avant d'avoir les pieds définitivement de nouveau au sol... Ok ?
On vole dans une masse d'air totalement calme verticalement et horizontalement à une une vitesse-air sur trajectoire y (et une finesse-air liée) qui se décompose en une vitesse-air horizontale et une vitesse-air verticale. Donc ici, vitesses-air et vitesses-sol se confondent... Ok ?
Cette finesse-air qui du coup nous donne la finesse-sol va nous permettre de parcourir une distance sol donnée et cela dans un temps donné par notre notre altitude à consommer divisé par notre vitesse-verticale, distance-sol qui sera égale ici à la vitesse-air horizontale (rappel ; ici égale à vitesse-sol) multiplié par le temps de vol... Ok ?
Si maintenant notre masse d'air immobile jusqu'ici se décide à accélérer vers le sol, inévitablement notre temps de vol va diminuer et la même vitesse-air qui est toujours encore notre même vitesse-sol ne va plus nous permettre que de parcourir une distance moindre avant l’arrêt complet au sol (on suppose que l'on parle de voler et non pas de courir) Jusqu’à ce moment notre vitesse sol n'aura pas été impacté par la vitesse verticale de la masse d'air.
Si maintenant notre masse d'air immobile jusqu'ici se décide à accélérer vers haut, inévitablement notre temps de vol va augmenter et la même vitesse-air qui est toujours encore notre même vitesse-sol ne va nous permettre de parcourir une distance supérieur avant l’arrêt complet au sol (on suppose que l'on parle de voler et on finira bien par se poser) Jusqu’à ce moment notre vitesse sol n'aura pas été impacté par la vitesse verticale de la masse d'air.
La seule différence en plus de la distance parcourue sera le temps de vol qui aura proportionnellement augmenté.
Après entre les deux cas de figure, il y en a quand même un qui à ma préférence...
Que pense tu de cette approche là ?
Il n'en reste que les effets transitoires étant ce qu'ils sont, il est probable que l'on a tous un peu juste voire un peu faux...
Bonne fin d'après-midi.
(((@))) Limonade67