Le mieux restant avant tout d'éviter l'autorotation, et donc de contrer avant de rentrer en spirale!
Pour aller plus loin, c'est encore mieux de l'éviter en n'allant pas se foutre en l'air un jour où ça craint, et qu'on ne sais pas gérer une fermeture asym.
En école, j'ai eu l'occasion de pratiquer la fermeture asymétrique (en air calme bien sûr) avec maintien de cap. Rien de bien sorcier, mais quand l'air est turbulent, c'est une autre paire de manches, et surtout quand ce n'est pas nous qui venons la provoquer!
L'autre jour je me suis pris une belle fermeture de presque 50% (je n'ai pas piloté une abattée, et vlan!), c'était ma 1ere fermeture (involontaire). Alors même si je n'ai pas trouvé ça si violent (par rapport à la montagne que je m'étais faite!), j'ai pris un bon 1/4 de tour avant que mon contre soit efficace et que je puisse gérer mon cap. La voile s'est rouverte d'elle même sans souci ni roulis inverse démesuré.
Pour le coup j'étais assez fier d'avoir piloté mon contre "d'instinct", d'avoir senti aussitôt quoi faire (ne pas se laisser tomber dans la sellette côté fermé, qui aurait été fatal là où je me trouvais, à la hauteur où je me trouvais). Par contre pas très fier avec cette abattée du genre : "Tiens, je sens rien dans mes commandes?? elle est où ma voile? ah tiens elle est déjà là, bien devant...
"
Il est important à mon avis d'avoir bien "visualisé mentalement" les actions à faire en cas de pépin, surtout si on n'a jamais eu l'occasion de s'entraîner sur ces manœuvres, et ceci en attendant de les pratiquer en cadre sécurisé (avec mono).
Je me répète, mais je suis bien content de "connaître" en théorie la façon de réagir en cas de décrochage, un jour je pratiquerai en SIV, mais en attendant, je suis vulnérable à cette sortie du domaine de vol. Ma seule vraie arme sera le sang froid car je m'y serai préparé mentalement le jour J (qui pourra être demain, je sais pas), et aurai au moins la possibilité d'essayer de m'en sortir avant le recours ultime du secours.