Bonjour,
En speed riding (mini voile 7/13m2) en ski on fuit les compressions et bosses; en effet quant on passe à Mach 12 dessus la voile monte comme un bouchon de champagne avec une grosse réduction voir annulation totale de la vitesse horizontale. On a la crainte de prendre la voile sur la gueule.
Dans ce cas j’augmente l’incidence mais d’autre disent de rester bras haut.
Des idées? Pas la peine de regarder dans le manuel du vol libre ou autres il n’y a pas la réponse à cause de la composante saut en ski en plus.
Bonne fin d’année.
Si je peux espérer un minimum de mansuétude de ta part (et de celles des autres) Je veux bien donner ma vision de parapentiste ayant goûté à la mini-voile (Zakospeed en 16 m² pour un PTV de ~110 Kg) Alors ce n'était pas du speed-riding mais ça volait vite déjà et surtout il me semble qu'il n'y a pas de raisons que la mecavol diffère.
Perso dans le cas où ma "
voile monte comme un bouchon de champagne avec une grosse réduction voir annulation totale de la vitesse horizontale". Ma crainte première est de la voir décrocher par sur-incidence et justement décrochement des filets d'air sur son profil et perte de portance.
Mon souci premier est alors de la laisser retrouver sa vitesse-air dont elle a besoin pour voler. Donc ma première action serait de faire bras haut pour qu'elle cherche à retrouver son régime de vol pour lequel elle est calée/prévue par conception.
Forcément cela suppose une abattée de sa part qu'il faudra gérer/temporiser pour ne pas la voir passer en sous-incidence et fermer, (et me l'à manger)
Alors si ça c'est vrai en parapente même mini mais surtout suffisamment éloigné du relief, il est évident que la problématique n'est pas tout à fait la même au ras du terrain, histoire de ne pas l'impacter dans l'abattée et surtout phase d'accélération qui suit.
Du coup, je pense (en tout les cas dans l'éventail de mes compétences et pratiques) la solution à cette situation que tu décris. Elle n'est pas dans l'action "bras hauts" vs "mise de volets" mais plutôt dans la prévention de cette situation en évitant de s'y retrouver avec une lecture du terrain et un choix de plan de vol différent.
Sans doute qu'un speed-rider expérimenté peut apporter une autre vision tant en mecavol à considérer, que'en technique de pilotage à utiliser.
