Bon, on est a peu près d'accord : c'est une question de terme mal choisi de ma part ... ce que je voulais dire revient à ce que tu as constaté : il y avait peu de chance de franchir cette couche vu la très faible instabilité de celle ci ...
mais on est bien d'accord que le plafond que tu as constaté vient de ça ? La T° de l'air ambiant changeant faiblement en montant (courbe verticale), ton thermique se refroidit plus vite que l'air ambiant (puisque lui suit l'adiabatique) => un plaf un peu au dessus de l'endroit ou se coupent les courbes ...
Moi je trouve qu'on est plutôt pas du tout d'accord... Enfin surtout avec la prévi qui était faite... Après on est bien d'accord pour dire que ton interprétation était sûrement bonne mais que c'est la prévi qui était erronnée.
Bon, on est a peu près d'accord : c'est une question de terme mal choisi de ma part ... ce que je voulais dire revient à ce que tu as constaté : il y avait peu de chance de franchir cette couche vu la très faible instabilité de celle ci ...
Moi ce que je voulais dire, c'est qu'il y a toute les chances de monter au nuage vu que la couche est instable et qu'il y a des thermiques à toutes altitudes. Je n'ai jamais parler d'avoir du mal à franchir cette couche. Evidemment, on est des parapentistes et on s'arrête au nuage. Mais les thermiques eux, ne s'arrêtaient pas là. D'ailleurs c'était assez complexe au niveau du plaf avec des plafs un peu à toute altitude. En début de vol, je monte au nuage puis j'arrête d'enrouler pour ne pas me laisser avaler par le nuage et j'avance au vent. Je me retrouve alors au-dessus du plaf du prochain cycle (au-dessus du nuage... ou plutôt du début du nuage car c'était très peu épais). Je me suis laissé aller au-dessus puis dedans et comme je montais avec lui, j'ai décidé de me placer juste au vent et je faisais du "soaring" sur celui-ci. (guillement sur soaring puisque j'étais en thermique et non pas en dynamique mais je me déplaçais comme si je faisais du soaring sur le nuage).
Du coup si j'en reviens à ta constatation des prévis :
si le previ sondage est bon : aucun intérêt à decoller plus haut : l'inversion est entre 1500 (et non pas 1000 finalement) et 4000m
et
Je pense que c'est le terme "inversion" qui est mal choisi. Disons que la pente de la courbe des T° était verticale et non un peu inclinée. Mais vu du parapentiste, c'est bien ce qu'on appelle une inversion non ?
Du coup si j'ai bien compris la prévi annonçait une couche bien stable entre 1500 et 4000.
Je ne sais pas à quelle altitude l'instabilité s'arrêtait ce mercredi mais en tout cas de St Hil au nuage à Chamrousse, en passant par la dent (et même le beaufortain), aucune couche stable n'était distinguable. Certes, pas une instabilité à faire peur à un papillon, mais pour moi, c'était instable. Instable avec de jolis cum qui gonflaient tout partout et des plafs intéressants au coeur du massif.
mais on est bien d'accord que le plafond que tu as constaté vient de ça ? La T° de l'air ambiant changeant faiblement en montant (courbe verticale), ton thermique se refroidit plus vite que l'air ambiant (puisque lui suit l'adiabatique) => un plaf un peu au dessus de l'endroit ou se coupent les courbes ...
Pas d'accord ou pas sûr d'avoir suivi ton raisonnement. La hauteur du nuage ne signifie pas qu'on est en haut de la couche instable. Il signifie juste qu'on arrive à saturation et que l'air ascendant condense. Mais ça pourrait très bien monter au-dessus. La quantité de vapeur d'eau nécessaire pour avoir un air saturé diminue avec la température. La masse d'air du thermique se refroidit en montant, donc son humidité augmente. Arrivé à saturation, ça condense. Avec un air sec, ça n'arrive pas à saturation et dans ce cas, comme tu le dis, les courbes se croisent et on arrive à notre plaf. Mais les jours ou il y a nuage, c'est plus compliqué. Le nuage n'est pas là où les courbes se croisent. Le nuage dépend de la température de l'air et de la quantité de vapeur d'eau qu'il contient (rapport de mélange). Donc pour déduire le plaf du jour (avec nuage), il faut utiliser le point de rosée, c'est à dire la température à laquelle l'air devient saturé en vapeur d'eau.
Par contre, une inversion est très utile les jours où il y a des nuages car elle aura pour effet de stopper le développement vertical de ces nuages.
Je continue de penser que l'émagrame prévu était donc faux. Car si j'ai bien compris, la courbe de température était plutôt stable. Ca n'aurait donc pas empêcher la formation de convection mais sur une altitude très faible puisque la bulle qui s'élève aurait été très vite à la même température que l'air environnant. Ce jour là les ascendances pouvaient être suivi sur plusieurs centaines de mètres montrant plutôt que la bulle n'arrivait pas à rattraper la température de l'air qui l'entourait... En tout cas pas avant que cette bulle sature et condense... Une fois ce phénomène arrivé, il ne faut plus regardé la même courbe. Il faut regarder l'adiabatique saturée... Mais je ne sais pas trop comment ça marche... Après tout, une fois le cum arrivé, on s'en fou un peu de savoir ce que va faire la masse d'air.