Une mort violente

[jpm31]

Hello,

Je partage, par le lien ci-dessous, une tentative d'expérimentation littéraire.

https://1drv.ms/w/s!Ar2pieDiKrtbgccxH0TmGEG9s2CJ7A

Ça se lit pas tout seul! Mais il y est question de parapente.

JPM

[samepate]

 

Ça change du retex classique !

[Flying'enclume]

Très beau texte. Certaines de tes métaphores font mouche pour moi. Celle du troupeau de gnous par exemple.

Merci pour le partage

[nairolf]

Vraiment bravo , j'aime bien le style d'écriture avec beaucoup d'originalité et certains passages sont vraiment puissants...
L'idée d'intégrer des bribes de comptes-rendus médicaux permet un décalage intéressant, mais je préfère quand ceux-ci sont très courts car plusieurs trop long cassent un peu trop le déroulé du récit à mon avis bien sur ...
Merci pour le partage.

[airsinge]

Bien tenu en haleine jusqu'à ce que tu perdes haleine !

Le titre est accrocheur mais pourrait laisser pas mal d'appétits charognards sur leur faim.

De plus ça rappelle combien l'anthropocentrisme pousse l'humain à croire qu'il a connu la violence à l'occasion d'un auto-bobo mal accepté.

Régalez-vous pour de bon : https://www.l214.com/

[plumocum]

Celle du troupeau de gnous par exemple.

À la différence que pour l'individu gnou le troupeau est une sécurité que pour bon nombre de parapentistes c'est une illusion d'appartenance sociale. C'est un peu comme tous ces motards qui se font des coucous et qui, si ça s'trouve, ne pourraient pas se blairer autour d'une table.
Quand je lis l'ambiance sur ces décos, cette concurrence cachée derrière des salamalecs, je prends conscience de mon ptit bonheur sur mes décos désertiques.

[wowo]

   ceci étant :

Il est recommandé de lire le crash en trois secondes. Pas plus. Parce que c’est le temps que ça a pris. Sans prévenir, l’aile ferme, quart de tour gauche, décrochage. Ça va taper. Freins à fond, pour essayer de limiter un peu l’impact. Encore un quart de tour à gauche, et ça tape.

Alors... 

[Buck Danny Le Retour]

  ceci étant :

Il est recommandé de lire le crash en trois secondes. Pas plus. Parce que c’est le temps que ça a pris. Sans prévenir, l’aile ferme, quart de tour gauche, décrochage. Ça va taper. Freins à fond, pour essayer de limiter un peu l’impact. Encore un quart de tour à gauche, et ça tape.

Alors... 

surpilotage 

[piwaille]

Le titre est accrocheur mais pourrait laisser pas mal d'appétits charognards sur leur faim.

A contrario, je n'ai pas suivi le lien à cause du titre… je vais (peut-être) hésiter

[toonio]

Le titre est accrocheur mais pourrait laisser pas mal d'appétits charognards sur leur faim.

A contrario, je n'ai pas suivi le lien à cause du titre… je vais (peut-être) hésiter

Pareil, ça m'a pas trop tenté juste avec le titre. Mais les commentaires ont piqué ma curiosité et j'ai été emporté par la qualité littéraire du récit ! Chapeau JPM tu as un talent certain ! 

[jpm31]

Merci pour les retours plutôt sympas.
Pour le titre, oui, à revoir.
Pour la longueur parfois perturbante des extraits médicaux, je suis aussi d'accord. Ce texte fait partie d'un projet de recueil de nouvelles fonctionnant sur la technique de l'incise. Dans certaines de ces nouvelles, le jeu est de mettre deux textes un peu en concurrence. Ici ce n'est pas le cas, et il n'y a donc pas de raison que les extraits médicaux soient longs. Je vais les réduire un peu.
Je vais aussi réécrire le court paragraphe sur l'accident lui-même, qui ne rend pas du tout compte, tel qu'il est, de l'incompréhension quasi totale de l'incident (ses contradictions ne suffisent pas à cet égard).
Enfin, je ne sais pas ce que vous avez pensé de la contrainte (pas facile à respecter) qui consiste à n'utiliser aucun pronom personnel défini (pas de je, pas de tu, pas de il). Si personne n'a relevé, j'espère que c'est parce que ça ne choque pas.

[airsinge]

Si si, bien sûr que ça saute aux yeux cette lacune totale de pronoms personnels. Mais nous sommes magnanimes avec tes fautes de style, nous n'osions pas te mettre le nez sur la bévue...

Mais puisque tu en es conscient tu vas pouvoir corriger ça facilement, même sans forcément modifier le texte existant. Tu ajoutes juste quelques aérations sympas comme "J'étais à donf." "Je vous dis même pas le trip, tu captes le délire ?"...

(Non mais merde, je n'avais même pas repéré la contrainte stylistique alors que ça met une ambiance bien singulière. Sûr que c'est bien intégré !)

[janlui]

j'aime bien ces deux phrases particulièrement :

...parce que ce n’est pas très raisonnable de voler là dessous quand on vole si peu souvent, ce sentiment constant d’illégitimité, de ne pas être à sa place...

...Puis en cercles concentriques au-dessus de sa buvette, qui prodigue la satisfaction d’amour propre attendue avec les regards levés, admiratifs probablement,...

[jean69100]

Merci pour le partage, c'est effectivement très bien écrit.

Un passage notamment a retenu mon attention "Sera-t-il pardonné à quiconque gisant sur un lit d’hôpital de ne savoir répondre à la question ? Ces quelques instants arrachés à la violence du monde valent-ils la douleur, la douleur de rester infirme ?"

J'ai vu sur ton compte syride que tu avais repris les vols l'année suivante. Tu as donc répondu positivement à la question, on est tous pareil.

Jean

[XavDk]

Je découvre ce récit, impressionnant, joli brin de plumes (ce qui est un pléonasme pour un volant  ).
Et il est dit au dessus que tu revoles depuis 

[JMPiou]

Lu malgré le titre.
Bluffant, se lit comme un roman d'aventures aux descriptions imagées très belles, parfois poétiques et qui parlent.
Entre autres choses, très intéressé par le sentiment "d'illégitimité" décrit ici au sujet de l'aile dont on pense qu'elle est au dessus de notre niveau, mais aussi au sentiment que "l'Homme" n'est pas là à sa place :"...ce n'est pas un endroit pour un homme. Frémit de chaque fibre."
Sentiment personnellement ressenti ne serait-ce qu'en volant simplement dans l'azur, comme sachant qu'être là n'est absolument pas ordinaire et que dame Nature nous y autorise parce que nous prenons mille précautions pour ne pas nous retrouver en difficulté, sachons rester humble.
Merci en tout cas pour ce beau texte.