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Forum de parapente

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Auteur Fil de discussion: SIV pas pour moi  (Lu 68679 fois)
0 Membres et 5 Invités sur ce fil de discussion.
py
Invité
« Répondre #150 le: 07 Novembre 2011 - 13:00:13 »

Moi je suis plus choqué par les écoles qui proposent des mauvais stage perf à 100€/jour et qui se résume à remonter des gars en bagnoles toujours sur le même site, avec juste la radio pour rassurer l'élève qui est déjà capable de se poser sans assistance.
  1
(d'ailleurs c'est quoi un bon stage perf?)


Ou alors, ce serait un SIV sur une journée avec un cahier des charges d'exercice qui sont pas flippant.

ce qui est flippant, c'est ce qu'on ne connait pas Sourire
moi j'ai qu'une envie, c'est de repartir en decro et autorot ... alors qu'il y a encore 2 semaines je descendais mes freins cm par cm pour garder "une marge importante" !!
j'exagere a peine  salut !


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kaiser38
Invité
« Répondre #151 le: 07 Novembre 2011 - 14:46:25 »

Citation
moi j'ai qu'une envie, c'est de repartir en decro et autorot ... alors qu'il y a encore 2 semaines je descendais mes freins cm par cm pour garder "une marge importante" !!

Ça c'est un ressenti qui est très personnel, et je ne peux pas me comparer à cela. Toi tu t'es découvert peut-être un âme d'acrobate au fond de toi même, tu n'as pas peur d'engager.

Moi je me connais par le biais de plein d'autres sports que je pratique ou que j'ai pu pratiquer et je sais très bien, que je n'irai pas faire en parapente, ce que je suis pas capable de faire ailleurs. Faut pas se mentir à soi même.

Maintenant, effectivement, le SIV peut-être un bon moyen de travailler des fondamentaux pour voler en conditions un peu forte. Fondamentaux, qui je le répète peuvent très bien s'apprendre en perf en milieu non sécurisé.

M'enfin faut garder à l'esprit que rien ne remplace l'expérience, et aussi la connaissance de son aile l'adéquation qu'on a avec elle.

Citation
(d'ailleurs c'est quoi un bon stage perf?)

Pour moi, mais c'est encore une fois un avis très personnel, le stage perf', c'est surtout un moyen de garder à l'école des élèves qui ne se sentent pas prêt à aller ploufer seul sur site connu.

Le problème c'est que suivant les personnes, certains vont trainer en stage perf pendant des années.

A mon avis, il faudrait faire une initiation renforcée, avec une dizaine de grand vols significatif. Pour ensuite, être capable de revoler seul sur site connu en air très calme. Une fois qu'on se sent suffisamment à l'aise pour décoller et poser seul, et que le niveau est atteint, il faudrait aller en stage perf.
Ce stage perf devrait être une entrée en matière du vol en ascendance. Pas forcément en "thermique" pur d'ailleurs, mais idéalement en dynamique.
Entrée en matière où l'on apprendrait à gérer ses mouvements d'aile lors de l'entrée et de la sortie de l'ascendance (principe du tangage et, apprendre à "tenir" son aile). Puis également apprendre à tourner correctement et au bon moment (principe du virage dynamique).

Ensuite, une fois cela acquis, le pilote doit être raisonnable et capable de comprendre que suivant les conditions, il ne peut pas voler.
Le pilote après son stage "ascendance" pourra voler en restit du soir, aborder des thermiques au période de l'année ou ceux ci sont doux...

Et après, le reste vient avec l'expérience.

Un pilote qui sais voler en thermique, avec une attitude non passive, le corps bien gainé, avec les coudes qui baladent pas, et qui est capable de contrer les effets de cisaillement d'un thermique (le cul qui tombe d'un coté de la sellette), est capable ensuite de contrer une petite fermeture. Et ainsi de suite...
« Dernière édition: 07 Novembre 2011 - 15:03:05 par kaiser38 » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
akira
Invité
« Répondre #152 le: 07 Novembre 2011 - 15:04:45 »

Je vois pas comment tu vas pouvoir selectionner des conditions ou tu seras certain de ne jamais partir en autorot ... a moins de ne jamais voler en thermique.
Et pour tester une autorot sans milieu securise ... Brrrrr
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kaiser38
Invité
« Répondre #153 le: 07 Novembre 2011 - 15:23:05 »

Et je ne vois pas comment tu peux être certain d'arriver à contrer ton auto-rotation, et à reprendre un régime de vol normal, qui plus est si tu es près du relief.

Si on a inventer le secours, c'est justement pour les jours ou ca veut pas...

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marc
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Aime le jus de betterave ! Plouf !


« Répondre #154 le: 07 Novembre 2011 - 15:29:59 »

Donc, comme on a des chances de toute façon s'en mettre une, essayer de savoir à quoi on s'expose et s'y préparer ne sert à rien ?

Sacré débat canap
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Lololo
Invité
« Répondre #155 le: 07 Novembre 2011 - 15:31:05 »

Ben pour avoir contrer des auto-rot en stage SIV et en vrai, je peux te dire que ça aide de l'avoir vécu avant en milieu sécurisé. On ne peut pas dire qu'on est toujours certain d'arriver à enrayer une autorot, mais pour un pilote entraîné à la manœuvre, je dirais que c'est plus que probable...
Après l'histoire du relief, bon oui, pourquoi pas, mais faire un stage SIV ne rend pas idiot. Si tu te manges une autorot des familles à 50m des arbres, c'est secours direct...
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kaiser38
Invité
« Répondre #156 le: 07 Novembre 2011 - 15:42:05 »

Donc, comme on a des chances de toute façon s'en mettre une, essayer de savoir à quoi on s'expose et s'y préparer ne sert à rien ?

Sacré débat canap

tu t'emballes tout seul. Personne n'a jamais dis que ça servait à rien !
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marc
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« Répondre #157 le: 07 Novembre 2011 - 15:50:58 »

J'ai mal compris la question qui te servait de réponse à akira alors. J'ai toujours pas compris d'ailleurs... Mais je venais juste nourrir le troll...
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Paragliding old bag
Invité
« Répondre #158 le: 07 Novembre 2011 - 15:55:35 »

Je n'irai certainement pas plus en SIV au printemps prochain, que je n'irai faire un stage nivologie cet hiver. Je continuerais à appréhender l'activité avec prudence, et en gardant une marge importante.
Pas envie d'aller me faire peur en SIV. Ou alors, ce serait un SIV sur une journée avec un cahier des charges d'exercice qui sont pas flippant.

Il y a comme ça des "alpinistes" qui se limitent à faire des voies normales derrière des guides. C'est leur droit et ils peuvent aimer ainsi la montagne, mais question alpinisme c'est quand même un peu limité.
Il y a aussi des parapentistes qui ont peur de progresser, parce qu'ils ont tout simplement peur quand ils sont en l'air. Ils entretiennent alors souvent l'illusion que faire des ploufs du matin ou du soir leur donnera de l'expérience et que, graduellement, ils décolleront chaque mois une minute plus tôt le soir, ou plus tard le matin.
C'est leur droit et du moment qu'ils se font plaisir il n'y a vraiment rien à critiquer.
Cette manière prudentissime - voire pusillanime - d'envisager la progression n'a aucun sens, pas plus que les "alpinistes" sus-mentionnés ne progresseront dans leur apprentissage de la montagne tant qu'ils se limiteront à des voies normales.

Il est naturel d'avoir peur quand on évolue dans un milieu qui n'est pas le nôtre, mais il est naturel aussi de dominer sa peur et de reculer le moment où elle apparaît.
J'ai un copain qui a toujours eu peur des femmes et qui n'est même pas homo. Il a 43ans et il est toujours puceau, cela le regarde mais quelque part on peut penser qu'il a loupé quelque chose dans sa vie.
Je ne sais pas si je me fais bien comprendre.

Je vais alors comparer le 1er SIV à la première femme. Pour beaucoup de garçons, "ce ne fut pas Waterloo mais ce ne fut pas Arcole", comme chantait Brel.
Il y a dans la communion du pilote avec son aile une relation qui n'est évidemment pas sexuelle (bien que dans les deux cas on s'envoie en l'air) mais dont les mécanismes psychologiques sont d'une nature comparable.
Le pilote qui a peur de progresser est comme le garçon amoureux qui a peur d'aller vers sa belle, les deux n'arriveront qu'à des frustrations. Il y a un moment où il faut vraiment se lancer, quitte à prendre le risque d'une "claque" si on est vraiment trop maladroit. Avoir peur ne sert à rien quand il n'y a aucun danger.

On peut aussi se prendre un gros vrac méchant par temps calme sous une voile tranquille, il ne faut pas imaginer que cela se passera toujours bien, même en faisant tout ce qu'on peut pour qu'il ne se passe jamais rien. A partir du moment où on est en l'air, il peut se passer des tas de trucs, plus ou moins probables mais jamais impossibles. Autant apprendre à les gérer pour faire reculer la peur et voler avec davantage de plaisir, sans faire de l'huile en permanence.

Il est vrai que certaines manoeuvres de SIV tirebouchonnent le mental. Personnellement je trouve toujours l'autorot terrifiante, bien que l'ayant faite 4 fois. Cela a quand même abouti à un contrôle parfait en temps réel de toutes les fermetures asymétriques qu'il m'a été donné d'encaisser, ce n'est pas à négliger. Comme tout le monde, il peut m'arriver de prendre une grosse claque, cela ne me terrifie pas.
Idem les frontales. J'en ai encaissé quelques unes et j'en encaisserai d'autres, comme tout le monde, je fais ce qu'il faut pour les éviter mais c'est parfois inévitable en périphérie d'un thermique puissant. Et alors ? C'est parce qu'on a peur de prendre une frontale qu'on va se priver du vol en thermique ? Ce serait vraiment très con.

Le décrochage est une manoeuvre un peu spéciale, nécessaire pour sortir une cravate mais les voiles de classes A et B ne cravatent pas. Si on ne vole pas avec trop de frein, on ne risque pas de décrocher. Savoir gérer cet incident peut quand même être utile, ne serait-ce que pour savoir que cela se pilote et qu'il n'est pas nécessaire de sortir le secours.
Aux niveaux A et B, le décrochage est toujours la conséquence d'un pilotage aberrant.

On peut aussi parfois, suite à un incident, encaisser une très grosse abattée. C'est terrifiant la première fois mais quand on a appris à temporiser une abattée c'est presque de la rigolade.

J'avais des crampes fessières lorsque je suis montée pour mon premier vol SIV, j'imaginais des trucs épouvantables... et en réalité c'est du pilotage comme en stage perf, mais amplifié pour approcher la limite du domaine de vol. Cela passe tout seul et on se prend vite au jeu.
Ce fut exactement la même chose pour Corinne, qui a une audace fantastique et le sang-froid qui va avec.
Cela n'a rien à voir avec de l'acro, c'est même presque banal mais on affine beaucoup toute la gestuelle et on fignole les mouvements, donc on pilote mieux.
Bon, il y a l'autorot... certains en adorent les sensations, moi pas du tout mais c'est peut-être à cause de l'âge.

Il y a toujours un briefing le matin, pour déterminer le programme de la journée, et souvent après chaque vol pour vérifier le programme du suivant. Celui qui a merdé un exercice le refera, c'est quand ce sera réussi qu'il pourra passer au suivant.
Celui qui a peur a le droit de se dégonfler - cela m'est arrivé, je me chiais dessus à l'idée de faire l'autorot et j'ai dit "non" avant d'y aller, ce qui m'a valu de faire le 360 aux grandes oreilles. Le lendemain, je me chiais toujours dessus mais je me suis botté le cul, j'y suis allée et j'ai fait 4 tours en autorot, sortie évidente mais c'était toujours aussi terrifiant.

Le départ en autorot peut arriver à n'importe quel pilote qui encaisse une fermeture et qui ne sait pas la gérer en temps utile. Comme il ne sait pas non plus en sortir, il n'y a plus qu'à sortir le secours.
Quand le départ en autorot a lieu en sortie de déco, c'est le retour au relief immédiat avec des conséquences qui peuvent être tragiques. Un coup de sellette et on a contré mais si on met aussi du frein cela peut se passer très mal.
Quand on a fait du SIV, tout ça est d'une banalité à faire pleurer un veau de 3 semaines.

Croire qu'en "volant pépère" il n'arrivera aucun incident est une illusion dangereuse, bien plus dangereuse que ce qu'on peut faire en SIV puisqu'un SIV se fait en milieu sécurisé, danger nul.

Il reste les croyances qui échappent à toute forme de rationalité, là je n'ai aucune expertise pour traiter ce genre de blocage psychologique.

Salut et fraternité*
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yeager
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just flying


« Répondre #159 le: 07 Novembre 2011 - 16:01:16 »

Je n'irai certainement pas plus en SIV au printemps prochain, que je n'irai faire un stage nivologie cet hiver. Je continuerais à appréhender l'activité avec prudence, et en gardant une marge importante.
Pas envie d'aller me faire peur en SIV. Ou alors, ce serait un SIV sur une journée avec un cahier des charges d'exercice qui sont pas flippant.

Il y a comme ça des "alpinistes" qui se limitent à faire des voies normales derrière des guides. C'est leur droit et ils peuvent aimer ainsi la montagne, mais question alpinisme c'est quand même un peu limité.
Il y a aussi des parapentistes qui ont peur de progresser, parce qu'ils ont tout simplement peur quand ils sont en l'air. Ils entretiennent alors souvent l'illusion que faire des ploufs du matin ou du soir leur donnera de l'expérience et que, graduellement, ils décolleront chaque mois une minute plus tôt le soir, ou plus tard le matin.
C'est leur droit et du moment qu'ils se font plaisir il n'y a vraiment rien à critiquer.
Cette manière prudentissime - voire pusillanime - d'envisager la progression n'a aucun sens, pas plus que les "alpinistes" sus-mentionnés ne progresseront dans leur apprentissage de la montagne tant qu'ils se limiteront à des voies normales.

Il est naturel d'avoir peur quand on évolue dans un milieu qui n'est pas le nôtre, mais il est naturel aussi de dominer sa peur et de reculer le moment où elle apparaît.
J'ai un copain qui a toujours eu peur des femmes et qui n'est même pas homo. Il a 43ans et il est toujours puceau, cela le regarde mais quelque part on peut penser qu'il a loupé quelque chose dans sa vie.
Je ne sais pas si je me fais bien comprendre.

Je vais alors comparer le 1er SIV à la première femme. Pour beaucoup de garçons, "ce ne fut pas Waterloo mais ce ne fut pas Arcole", comme chantait Brel.
Il y a dans la communion du pilote avec son aile une relation qui n'est évidemment pas sexuelle (bien que dans les deux cas on s'envoie en l'air) mais dont les mécanismes psychologiques sont d'une nature comparable.
Le pilote qui a peur de progresser est comme le garçon amoureux qui a peur d'aller vers sa belle, les deux n'arriveront qu'à des frustrations. Il y a un moment où il faut vraiment se lancer, quitte à prendre le risque d'une "claque" si on est vraiment trop maladroit. Avoir peur ne sert à rien quand il n'y a aucun danger.

On peut aussi se prendre un gros vrac méchant par temps calme sous une voile tranquille, il ne faut pas imaginer que cela se passera toujours bien, même en faisant tout ce qu'on peut pour qu'il ne se passe jamais rien. A partir du moment où on est en l'air, il peut se passer des tas de trucs, plus ou moins probables mais jamais impossibles. Autant apprendre à les gérer pour faire reculer la peur et voler avec davantage de plaisir, sans faire de l'huile en permanence.

Il est vrai que certaines manoeuvres de SIV tirebouchonnent le mental. Personnellement je trouve toujours l'autorot terrifiante, bien que l'ayant faite 4 fois. Cela a quand même abouti à un contrôle parfait en temps réel de toutes les fermetures asymétriques qu'il m'a été donné d'encaisser, ce n'est pas à négliger. Comme tout le monde, il peut m'arriver de prendre une grosse claque, cela ne me terrifie pas.
Idem les frontales. J'en ai encaissé quelques unes et j'en encaisserai d'autres, comme tout le monde, je fais ce qu'il faut pour les éviter mais c'est parfois inévitable en périphérie d'un thermique puissant. Et alors ? C'est parce qu'on a peur de prendre une frontale qu'on va se priver du vol en thermique ? Ce serait vraiment très con.

Le décrochage est une manoeuvre un peu spéciale, nécessaire pour sortir une cravate mais les voiles de classes A et B ne cravatent pas. Si on ne vole pas avec trop de frein, on ne risque pas de décrocher. Savoir gérer cet incident peut quand même être utile, ne serait-ce que pour savoir que cela se pilote et qu'il n'est pas nécessaire de sortir le secours.
Aux niveaux A et B, le décrochage est toujours la conséquence d'un pilotage aberrant.

On peut aussi parfois, suite à un incident, encaisser une très grosse abattée. C'est terrifiant la première fois mais quand on a appris à temporiser une abattée c'est presque de la rigolade.

J'avais des crampes fessières lorsque je suis montée pour mon premier vol SIV, j'imaginais des trucs épouvantables... et en réalité c'est du pilotage comme en stage perf, mais amplifié pour approcher la limite du domaine de vol. Cela passe tout seul et on se prend vite au jeu.
Ce fut exactement la même chose pour Corinne, qui a une audace fantastique et le sang-froid qui va avec.
Cela n'a rien à voir avec de l'acro, c'est même presque banal mais on affine beaucoup toute la gestuelle et on fignole les mouvements, donc on pilote mieux.
Bon, il y a l'autorot... certains en adorent les sensations, moi pas du tout mais c'est peut-être à cause de l'âge.

Il y a toujours un briefing le matin, pour déterminer le programme de la journée, et souvent après chaque vol pour vérifier le programme du suivant. Celui qui a merdé un exercice le refera, c'est quand ce sera réussi qu'il pourra passer au suivant.
Celui qui a peur a le droit de se dégonfler - cela m'est arrivé, je me chiais dessus à l'idée de faire l'autorot et j'ai dit "non" avant d'y aller, ce qui m'a valu de faire le 360 aux grandes oreilles. Le lendemain, je me chiais toujours dessus mais je me suis botté le cul, j'y suis allée et j'ai fait 4 tours en autorot, sortie évidente mais c'était toujours aussi terrifiant.

Le départ en autorot peut arriver à n'importe quel pilote qui encaisse une fermeture et qui ne sait pas la gérer en temps utile. Comme il ne sait pas non plus en sortir, il n'y a plus qu'à sortir le secours.
Quand le départ en autorot a lieu en sortie de déco, c'est le retour au relief immédiat avec des conséquences qui peuvent être tragiques. Un coup de sellette et on a contré mais si on met aussi du frein cela peut se passer très mal.
Quand on a fait du SIV, tout ça est d'une banalité à faire pleurer un veau de 3 semaines.

Croire qu'en "volant pépère" il n'arrivera aucun incident est une illusion dangereuse, bien plus dangereuse que ce qu'on peut faire en SIV puisqu'un SIV se fait en milieu sécurisé, danger nul.

Il reste les croyances qui échappent à toute forme de rationalité, là je n'ai aucune expertise pour traiter ce genre de blocage psychologique.

Salut et fraternité*

je pense que cela résume tout, entiérement d'accord avec pob
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Quand je vole, c'est comme dans un rêve sauf que ce n'est pas un rêve
py
Invité
« Répondre #160 le: 07 Novembre 2011 - 16:46:05 »

Ça c'est un ressenti qui est très personnel, et je ne peux pas me comparer à cela.
question pas piege : tu sais ou est la limite du decro sur ta voile ? tu restes a combien de cette limite approx? 

Toi tu t'es découvert peut-être un âme d'acrobate au fond de toi même, tu n'as pas peur d'engager.
non pas vraiment justement. j'aime pas perdre du gaz trop rapidement!!
c'est bien pour te dire que decro et autorot (en milieu secu bien sur) c'est bcp moins chaud que 3 tours de 3-6 face planete.
et la SAT me tente vraiment tres tres moyennement, pour pas dire pas du tout Sourire

sur le fond, je suis d'accord avec toi sur le fait de pas se faire violence inutilement. si on le sent pas, faut pas y aller.

Fondamentaux, qui je le répète peuvent très bien s'apprendre en perf en milieu non sécurisé.

hum. non justement. stages init ou perf ne donnent absolument aucune idee de ces limites du domaine de vol. meme de loin.

autre question sans piège: est ce que tu as deja essayé une parachutale aux B ?


Ce stage perf devrait être une entrée en matière du vol en ascendance. Pas forcément en "thermique" pur d'ailleurs, mais idéalement en dynamique.
1
mais dans la réalité, qui a vraiment fait du positif en perf ? (je me souviens encore des BEs qui me gueulaient dans la radio de m'eloigner du relief, alors que ca tenait super bien !!! Pas content )
du coup on te vend des stages "ascendances" encore plus cher que le perf ... !

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Parapente Samoens
Invité
« Répondre #161 le: 07 Novembre 2011 - 17:30:55 »


mais dans la réalité, qui a vraiment fait du positif en perf ? (je me souviens encore des BEs qui me gueulaient dans la radio de m'eloigner du relief, alors que ca tenait super bien !!! Pas content )
du coup on te vend des stages "ascendances" encore plus cher que le perf ... !



Merci de ne pas prendre tous les enseignants parapente pour des mercantis ! 

En tant qu’apprenti, tu n'avais peut être pas pris conscience de toutes les implications de la situation (encombrement, aérologie, risque d'évolution météo, fatigue, gestion du groupe, etc ...). Il est aussi possible que tu sois tombé sur l’exception, le mauvais gars, un mauvais jour, une fin de saison, un lendemain de bringue, un rendez-vous urgent,    ......     pas de bol !  Clin d'oeil

Un BE a comme priorité ta sécurité avant tout. Si il est possible de faire tenir un pilote sans risque un encadrant digne de ce nom ne s'en prive surement pas. Je peux citer de nombreux exemples de débutants qui avec quelques vols se sont retrouvés sous guidage largement plus haut que le décollage. Mais il faut pour cela des conditions particulières (aérologie idéale, pas d'autres voiles dans l'espace d'évolution, aptitude du pilote à résister au stress, etc). L'immense majorité des moniteurs sont avant tout des passionnés qui souhaitent partager leur plaisir avant tout.

Les élèves en perfectionnement rêvent tous de voler en thermique, de faire des heures en l'air, mais il y a des pré-requis pour faire du vol de durée. Les conditions météos ne se prêtent pas toujours à nos besoins et le niveau technique et mental de nos élèves ne correspond pas toujours à leurs objectifs. Pas toujours facile le métier de moniteur de parapente !  Clin d'oeil

Pour le prix des journées de SIV, c'est largement justifié par l'infrastructure mise en place. Je suis d'ailleurs très à l'aise pour en parler puisque nous ne proposons pas de SIV à Samoens, le lac est vraiment trop petit !  Rigole
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Van Hurlu
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WWW
« Répondre #162 le: 07 Novembre 2011 - 17:38:55 »

 +1 au karma pour POB

seul truc ou je ne suis pas d'accord, une autorot déclenchée volontairement au-dessus d'un lac
c'est de la petite bibine à coté d'un 36 un peu engagé


j'ai hâte de faire un deuxième SIV (un c'est pas suffisant) dent
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kaiser38
Invité
« Répondre #163 le: 07 Novembre 2011 - 17:53:55 »

Citation
question pas piege : tu sais ou est la limite du decro sur ta voile ? tu restes a combien de cette limite approx?  

quelle limite. Mais aux fesses sans tour de frein je parie qu'une aile comme la mienne ne décroche même pas.
Et en plus, cela ne veut rien dire : Décro dans quelles conditions  ? en vol droit, ou alors en pleine ressource quand la voile est en perte de vitesse ? Ca change un peu la donne.

C'est un exercice qui de toutes façons, ne m'avancera à rien à mon niveau de progression actuel.

Citation
autre question sans piège: est ce que tu as deja essayé une parachutale aux B ?

Oui et alors, à part arranger son aile... c'est une manœuvre que je considère pas comme un bon moyen de descendre vite, car tu ne fuis pas une zone ascendante.

Citation
du coup on te vend des stages "ascendances" encore plus cher que le perf ... !

Tout à fait. Mais le problème c'est que le stage perf suis directement l'init, sans pratique solo entre temps.
Comment faire voler un élève en ascendance en perf 1 à son 7ème vol, après 6 ploufs en init.

Clairement, il faut revoir la formation en France, pour rallonger l'init et apprendre aux élèves à plouffer seul un maximum, avant de revenir en perf.

Citation
Il y a comme ça des "alpinistes" qui se limitent à faire des voies normales derrière des guides. C'est leur droit et ils peuvent aimer ainsi la montagne, mais question alpinisme c'est quand même un peu limité.
Il y a aussi des parapentistes qui ont peur de progresser, parce qu'ils ont tout simplement peur quand ils sont en l'air. Ils entretiennent alors souvent l'illusion que faire des ploufs du matin ou du soir leur donnera de l'expérience et que, graduellement, ils décolleront chaque mois une minute plus tôt le soir, ou plus tard le matin.
C'est leur droit et du moment qu'ils se font plaisir il n'y a vraiment rien à critiquer.
Cette manière prudentissime - voire pusillanime - d'envisager la progression n'a aucun sens, pas plus que les "alpinistes" sus-mentionnés ne progresseront dans leur apprentissage de la montagne tant qu'ils se limiteront à des voies normales.

Le problème c'est que les gens ont un gros soucis avec la mesure... Entre faire des voies F à se faire trainer le cul par un guidos et réaliser des solos dans du TD, y'a quand même un tout petit écart...

Entre faire un plouf à 8h du matin et faire un cross de 6h, y'a aussi une différence. Tu peux aussi choisir de te faire plaisir à voler 1h30 en local sur un site.

Je vois pas en quoi ce serait manquer de courage que de ne pas vouloir aller faire ce qu'il y a de plus dur, et s'exposer délibérément au danger. J'ai beau avoir un niveau de ski qui me permettrait de faire des couloirs en 5.x, c'est pas pour ça que j'y vais. J'ai pas envie d'avoir une pratique de la montagne ou un faux pas te tue, à cause de l'exposition. Je préfère en profiter plus longtemps mais moins intensément. Du coup je me restreint au 4.x en ski, si possible quand la neige est bonne. J'en ai jamais ressentie une quelconque frustration pour autant...


Citation
seul truc ou je ne suis pas d'accord, une autorot déclenchée volontairement au-dessus d'un lac
c'est de la petite bibine à coté d'un 36 un peu engagé

c'est surtout qu'une autorot déclenché, c'est pas une autorot qui te prend par surprise quand tu es un fatigué et déconcentré par 2h de vols, et que tu n'as qu'une envie c'est rentrer te poser.

Plus le message avance, plus les lecteurs de ce post pensent que je suis contre le SIV, c'est pas le cas, je cherche juste à réfléchir à ma pratique, sans bêtement suivre ce qu'on impose comme étant une règle de passage obligatoire
« Dernière édition: 07 Novembre 2011 - 18:01:53 par kaiser38 » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
py
Invité
« Répondre #164 le: 07 Novembre 2011 - 18:07:27 »

Merci de ne pas prendre tous les enseignants parapente pour des mercantis ! 
qui a dit "tous" ?? Sourire

gestion du groupe
sans rentrer dans le détail de mes compétences de l'époque, c'est reellement le concept de stage "perf" dont on parle. je ne blame personne, je dis juste que c'est quasi pas possible de laisser un stagiaire se rendre compte reellement du vol en ascendance ...


Je peux citer de nombreux exemples de débutants qui avec quelques vols se sont retrouvés sous guidage largement plus haut que le décollage...  Mais il faut pour cela des conditions particulières
ok. admettons que ca monte facile et que ca ne secoue pas trop ... combien de temps tu vas laisser voler ton stagiaire ? est ce que tu vas en laisser voler plus d'un à la fois ? (tu as des groupes de combien?)


L'immense majorité des moniteurs sont avant tout des passionnés qui souhaitent partager leur plaisir avant tout.
certes. certes. je ne remets pas en cause les personnes.
effectivement en "vol a la carte", j'ai pu profiter des navettes "perf", et les BEs me tuyautaient sur les conneries à pas faire ... les points de ralliements periodiques ... etc ... du coup j'ai pu voler qq heures au dessus du bocal, pendant que la troupe finissait ses ploufs et aller se goinfrer des pizzas Sourire


Pas toujours facile le métier de moniteur de parapente !  Clin d'oeil 
oui, là j'ai aucun doute! c'est un sacerdoce  Clin d'oeil
meme si le cadre est qd meme souvent plus sympa que moniteur d'auto ecole Sourire

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py
Invité
« Répondre #165 le: 07 Novembre 2011 - 18:20:47 »

Clairement, il faut revoir la formation en France ...
est ce qu'il y a un "cursus" officiel promu par la fédé qui inclut les SIV ?


Plus le message avance, plus les lecteurs de ce post pensent que je suis contre le SIV, c'est pas le cas,
oui, le lecteur attentif (mais y en a -t-il? Sourire ) aura bien compris.
là où t'es pas completement clair c'est entre :
- j'y vais pas parce que ca me fait peur (courage ou pas c'est pas la question),
et
- j'y vais pas parce que de toutes facons meme si j'y apprends des trucs, ca sera jamais comme dans les vraies conditions (fatigue, relief, etc ... )



je cherche juste à réfléchir à ma pratique, sans bêtement suivre ce qu'on impose comme étant une règle de passage obligatoire

a ma connaissance, personne n'impose ?
moi je dis juste de ca vaut vraiment le coup. et que pour (quasi) tous les niveaux, le programme d'un SIV peut s'adapter pour etre vraiment utile -- sans pour autant etre flippant -- et aller franchement bcp plus loin qu'une paire de stage "perf".



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kaiser38
Invité
« Répondre #166 le: 07 Novembre 2011 - 18:45:12 »

Alors oui pour repréciser :

J'ai bien compris que le siv, comme tout stage d'ailleurs, était adapté a l'élève et son niveau de pilotage et sa volonté d'engager ou pas.

Je n'y vais pas pour le moment (j'ai pas dis jamais... Peut être qu'un jour le besoin s'en fera sentir) car en effet ça me semble pas être suffisamment représentatif de la réalité. Oui la fermeture est la même, oui l'autorot est la même. La manière d'en sortir aussi. Mais pour moi il y a une énorme nuance entre incident provoqué et incident subi qui remet en cause totalement l'approche SIV. Mais on peut pas enseigner autrement la fermetures qu'en tirant sur les avants...

C'est comme tirer un frein a main sur un parking et partir en suçette en courbe sur le verglas à 70 à l'heure.

Et je n'y vais pas également car je sais qu'il y a des manoeuvres auquelles je n'irai pas actuellement. Car oui il y a, plus que de la trouille, une réelle indisposition pour les manoeuvres qui bouge trop. Je suis clairement mal en l'air sur des simples wings aux oreilles accelerées. Et pourtant c'est pas faute en avoir fait plusieurs fois.
C'est d'ailleurs pas une question de trouille mais de "non plaisir" a me faire secouer. J'ai par exemple horreur des manèges : mon dernier passage a Walibi l'an passé m a valu une nuit de nausée a être réveillé tout les 1/4 d'h avec la tete qui tourne. C'était suite au "boomerang", les connaisseurs apprécieront...

++
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py
Invité
« Répondre #167 le: 07 Novembre 2011 - 19:05:35 »

Mais on peut pas enseigner autrement la fermetures qu'en tirant sur les avants...

houla, ben détrompe toi !! y a un paquet de manoeuvres qui ferment par ci par là !
sans parler des wings mal tenus,  des simples contre d'abattées en sortie de parachutale le resultat est pas joli joli  vrac
c'est sûr qu'il faut surement des gros cisaillements de la "vraie vie" pour arriver à ca, mais là encore, c'est pas mal de l'avoir vu en simul Sourire
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kaiser38
Invité
« Répondre #168 le: 07 Novembre 2011 - 19:12:15 »

Tu n'as pas compris,

Ce que je veux dire c'est pour enseigner en SIV il faut créer des incidents artificiellement. Comme par exemple tirer les avants pour fermer une demi aile.

On peut pas faire autrement.

Au pire, oui, tu fais envoyer une série de wing à moitié à contre temps au mec en attendant que ça ferme. Mais on ne fais pas comme ca en SIV, c'est trop aléatoire !


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py
Invité
« Répondre #169 le: 07 Novembre 2011 - 19:21:54 »

On peut pas faire autrement.
ben si! (j'avais bien compris)


Mais on ne fais pas comme ca en SIV, c'est trop aléatoire !
certes. let's put it this way : tu bosses les wings quand tu as deja simulé une asym et une autorot.
donc tu bosses pas les wings pour choper une asym, mais t'as effectivment une chance que ca t'arrive. comme dans la vraie vie dans une aerologie sketchy Sourire  ...
comme tu dis, c'est "aléatoire".
mais sur les vrilles et marche arriere, c'est à tous les coups et dans tous les sens Sourire
« Dernière édition: 07 Novembre 2011 - 19:27:44 par py » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
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« Répondre #170 le: 07 Novembre 2011 - 19:30:19 »

Clairement, il faut revoir la formation en France ...
est ce qu'il y a un "cursus" officiel promu par la fédé qui inclut les SIV ?
Officiellement non, mais à l'époque où j'ai passé mon BPC, si tu n'avais pas fait de SIV, tu pouvais te brosser pour l'avoir...
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« Répondre #171 le: 07 Novembre 2011 - 20:24:14 »

Salut   kaiser Sourire


je n'aime pas les siv  mais j'en fais quand même  , j'en suis à trois  . c 'est simple en deux jours de stage  je fini décomposer  par le stress lol !!

mais bon il faut ce dire une chose :  on a toujours à apprendre !!

sur un exercice simple comme le tanguage   et bien j'ai beaucoup appris  ( ex le petit  reflex qui ce met en place  et qui permet à ton aile de ne pas fermer si et seulement si tu es complétement bras haut , un filet de freins et tu te prends la voile sur le museau )

maintenant en cross  quand je chemine  je met bras haut  et mains sur le C   Clin d'oeil  ( je fais confiance à mon petit reflex )


de plus  faire confiance aux moniteurs  ( je suis allé chez flyéo et  les grands espace )   je suis toujours tombé sur des gens compétents



on apprends énormément en siv  Clin d'oeil
 je conseille vraiment
 

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kaiser38
Invité
« Répondre #172 le: 07 Novembre 2011 - 23:48:15 »

Citation
( ex le petit  reflex qui ce met en place  et qui permet à ton aile de ne pas fermer si et seulement si tu es complétement bras haut , un filet de freins et tu te prends la voile sur le museau )

Tu veux dire bras haut sans un filet de frein pour éviter le sur-pilotage et laisser revoler la voile ?

car je comprend pas ton explication la
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« Répondre #173 le: 07 Novembre 2011 - 23:57:01 »

Exactement, pour éviter la fameuse FRAF Sourire
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akira
Invité
« Répondre #174 le: 08 Novembre 2011 - 00:03:23 »

Exactement, pour éviter la fameuse FRAF Sourire

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