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Forum de parapente

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Auteur Fil de discussion: SIV pas pour moi  (Lu 68401 fois)
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levautour
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« Répondre #100 le: 07 Septembre 2011 - 18:20:05 »

avec adrénaline......
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D'abord à fond, et après j'accélère :)


« Répondre #101 le: 07 Septembre 2011 - 18:58:52 »

Malheureusement tu n'y pourras pas grand chose malgré les entrainements. C'est physiologique, tu dois avoir un dérèglement de l'oreille interne.
Tout ce que tu peux faire c'est faire de grandes inspirations et expirations rapide pour ventiler et cadencer tes 3-6 de manière à casser le rythme, ça pourra peut être retarder le phénomène.
Tu devrais peut être aussi essayer la SAT, en général on supporte beaucoup mieux cette manoeuvre que les 3-6 face planete.
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« Répondre #102 le: 07 Septembre 2011 - 19:01:49 »

oui l'oreille c'est cohérent avec mes douleurs et autres accouphènes... la sat? boarf faudrait apprendre et pas envie de jouer à ça tout seul... au pire j'ai les 360 aux grandes oreilles accélérées.... ça me "fatigue" un peu mais pas de narco... donc je m'en contenterai si besoin...  Clin d'oeil
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marc
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« Répondre #103 le: 07 Septembre 2011 - 19:03:13 »

Tu devrais peut être aussi essayer la SAT, en général on supporte beaucoup mieux cette manoeuvre que les 3-6 face planete.

Une fois dedans oui... Mais quel intérêt ici ? Une sat, ça descend pas grand chose...
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« Répondre #104 le: 07 Septembre 2011 - 19:37:09 »

Sa descend et ça lui permettrait de savoir s'il supporterait mieux.
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Gand
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« Répondre #105 le: 07 Septembre 2011 - 19:45:23 »

Pour voir si c'est la descente ou les G qu'il ne supporte pas !
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... n'hésitez pas à faire appel à moi !
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« Répondre #106 le: 07 Septembre 2011 - 19:57:40 »

Pour voir si c'est la descente ou les G qu'il ne supporte pas !

ni l'un ni l'autre c'est le mouvement.... je ne saurais pas expliquer le comment du pourquoi... c'est une forme de mal de mer.... ça me le fait aussi en wing-over mais il en faut beaucoup pour que ça commence à faire effet et c'est trés léger....
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Gand
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« Répondre #107 le: 07 Septembre 2011 - 20:03:40 »

C'est tellement une notion que j'arrive pas à appréhender ...
Je n'ai pas le mal de mer ni le vertige, ni la peur du vide, j'ai beau essayer d'imaginer, je ne parviens pas à envisager ce que ça fait.
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« Répondre #108 le: 07 Septembre 2011 - 20:08:05 »

narcolepsie du mal de mer : une fatigue quasi instantannée et extreme; une molesse affreuse; puis une perte totale du tonus musculaire; puis tu sombre dans un sommeil irrésitible, tu t'éfondre comme si t'avais 10 wiskies dans le sang..... tu ça en qques secondes pour ma part en 360 engagés... et en 1h sur un bateau par mer CALME... bien plus vite (qques minutes) si mer agitées.... par contre je vomi pas.....
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Ecclésiaste74
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« Répondre #109 le: 07 Septembre 2011 - 21:00:25 »

Si tu supportes mieux quand tu fais des wing, c'est justement parce que le rythme est fractionné par les inversions des virages, contrairement à une rotation en 3-6 qui elle est continue, plus ou moins progressive et "linéraire".
ton oreille interne détecte le mouvement et se régule en conséquence, mais la fréquence et la régularité du mouvement lui rappel sa (ta) limite de tolérance.

En bâteau, tu à remarqué si ça te le faisait en gite ou en tangage ?
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« Répondre #110 le: 07 Septembre 2011 - 21:01:46 »

En bâteau, tu à remarqué si ça te le faisait en gite ou en tangage ?

heuuuuu non... pas possible... trop mal...
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Obruni
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« Répondre #111 le: 07 Septembre 2011 - 23:48:47 »

Ça peut etre pratique si tu as des troubles du sommeil!
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« Répondre #112 le: 07 Septembre 2011 - 23:49:26 »

Bon essaie déjà de faire des 3-6 en variant leur rythme et inclinaison. Ca sera pas joli, mais au moins ça permettera de voir si ça peut arranger la situation.
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« Répondre #113 le: 07 Septembre 2011 - 23:58:01 »

boarf... les autres moyens de descentes me suffisent... c'était juste upour dire à propos du sujet du fil que même si je voulais (le SIV) je pense que je ne pourrais pas... mais que de toute façon je ne veut pas vraiment.... m^me si ça me fais un peu culpabiliser.... enfin voilà quoi....

Ça peut etre pratique si tu as des troubles du sommeil!

oui de façon définitive....  mort de rire  mort de rire
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« Répondre #114 le: 08 Septembre 2011 - 09:54:44 »

Culpabiliser, il ne faut point padaouane. Connaître, accepter et exploiter utilement ses limites sont les preuves d'une grande sagesse.
Sur la voie de la raison, perdurer tu dois et Jedi un jour tu seras !
 je sors
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« Répondre #115 le: 08 Septembre 2011 - 10:05:46 »

il n'y a pas si longtemps j'ai entendu parler d'une histoire d'oreille interne qui fonctionnait mal
la femme avait des nausées et était vraiment patraque
le médecin lui a dis d'aller voir un ostéo réputé

le gars l'a fait assoir et au moment ou elle ne s'y attendait pas il lui a coller une baffe énorme sur le coté
ça lui a couté 50€ et elle n'a plus de problème


je te fais la baffe à 30€ dernier prix
 mort de rire
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Lololo
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« Répondre #116 le: 08 Septembre 2011 - 10:12:43 »

le gars l'a fait assoir et au moment ou elle ne s'y attendait pas il lui a coller une baffe énorme sur le coté
ça lui a couté 50€ et elle n'a plus de problème
Risqué, si ça marche pas le gars il perd sa baraque et son droit d'exercer...
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« Répondre #117 le: 08 Septembre 2011 - 10:15:48 »

VPPB : Vertiges Paroxystiques Positionnels Bénins
Je vous laisse googler.  

J'ai donné et c'est pas marrant, j'ai passé plusieurs mois à ne pas pouvoir marcher droit, à avoir des nausées, fatigue, etc...  Ca a fini par passer, une combinaison de simplement laisser le temps au temps et de "rééducation vestibulaire" chez un kiné spécialisé (la manoeuvre brutale évoquée ci-dessus étant ineffective chez moi).

Y'a des formes plus sévères et chroniques, comme la maladie de Mesnières.

Une bonne chose dans cette histoire: j'ai fouillé un peu pour comprendre le fonctionnement de l'oreille interne et c'est absolument fascinant de complexité mitigée par l'excellence d'un design élégant.  L'ingénieur que je suis tire son chapeau à Dame Nature.  pouce
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Il faut être fou pour sauter d'une montagne en parfait état de marche.
Paragliding old bag
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« Répondre #118 le: 08 Septembre 2011 - 12:11:26 »

Les stages SIV, c'est LE PIED et du stress en même temps.

J'avais 100 vols au compteur à la mi-juin 2009 lors de mon 1er SIV (Victor Sebe / Grands Espaces d'Annecy) et je venais d'encaisser deux vilains sketchs fin avril, il y avait urgence à apprendre des trucs un peu hors normes.
L'approche du 3-6 s'est faite en douceur et sans angoisse, par contre l'autorot... terrifiant.

Après une saison de vol en montagne, nouveau SIV mi-octobre, une seule journée. L'autorot était toujours aussi terrifiante mais je me curais carrément le nez en gérant toutes sortes de fermetures.

J'avais gagné 3 jours de SIV avec David Eyraud (Passagers du Vent / Annecy) au Raid Chamois 2009, j'ai racheté la part de Corinne et j'ai fait le stage parce qu'ayant changé de catégorie de voile cela me semblait indispensable. Quel panard mes aïeux ! J'ai appris des tas de choses, acquis beaucoup plus de précision et je suis allée au décrochage (mon 350ème vol). La veille, je m'étais dégonflée et je n'avais pas fait l'autorot, j'étais abreuvée de honte et je rasais les murs. C'est pour ça que le lendemain j'avais décidé de me botter le cul et de faire 3 tours. J'en fis 4 mais c'est toujours aussi terrifiant.

J'ai répété X fois les exercices de SIV (sauf autorot et décro) avec toutes les voiles sous lesquelles j'ai volé, notamment sous mon Awak 18. Elle envoie si fort la spirale engagée face planète que cela me fait un voile noir mais je sors normalement, sans me faire peur, avec un vieux mal de tronche et à moitié envie de dégueuler. C'est nettement moins sévère avec l'Artik.

J'aurais voulu refaire un SIV cette année pour mieux étudier le décrochage, sans passer par le barattage infernal avant d'aller chercher la marche arrière, mais fin juin, quand David m'a dit avoir une place, je partais pour l'Airtour, puis je me suis cassée en août. Ce sera pour 2012.

Ce n'est pas avec un SIV qu'on apprend à voler. Les vols sont très brefs et très intenses, ils exigent une concentration maximale et beaucoup de sang-froid, en même temps qu'une totale confiance dans l'instructeur qui donne les ordres à la radio. Cela fait beaucoup et on peut parfois atteindre ses limites, j'ai vu des stagiaires complètement épuisés le soir.
C'est également stressant parce qu'on se jette quand même dans la gueule du loup, mais en même temps le briefing du matin permet de gérer ce stress, on répète en les mimant les exercices qu'on va faire, on sait ce qui va se passer et une fois en situation la concentration est totale, on y va et on s'applique. En principe... parce que les stagiaires ont des niveaux très disparates, pour certains c'est carrément trop tôt dans leur progression.
Le psychisme compte énormément.

J'ai retrouvé avec le parapente des moments très violents pour le psychisme déjà connus en alpinisme par gros mauvais temps et dans des passages très difficiles ou très exposés, en compétition moto sur le mouillé, à skis sur des neiges ignobles dans des pentes trop raides. Dans un stage SIV, on ne risque pas sa peau ni même ses os, il est donc inutile d'avoir la trouille.
En parler et être en situation sont deux choses très différentes et, pour m'être une fois lamentablement dégonflée, je peux comprendre que certains pilotes puissent salir leur fond de culotte par l'intérieur.

On vole quand même beaucoup mieux après avoir appris en SIV des manoeuvres pour sortir de situations exotiques, bref on fait d'énormes progrès au fil de ces tout petits vols de rien du tout et très intenses.
On apprend aussi beaucoup en visionnant les vidéos, les nôtres et celles des autres, c'est très pédagogique.

A mon avis, tant qu'on n'est pas d'un niveau élevé, il est judicieux de faire un petit SIV de temps en temps - disons tous les deux ans - pour se mettre à jour et affiner la technique sous l'oeil avisé d'un expert. Pour les néophytes, un premier SIV permet de s'étalonner, c'est une sorte de passage initiatique.
Mieux connaître sa voile et mieux se connaître, c'est important pour voler en sécurité en se faisant plaisir.

Salut et fraternité*
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Van Hurlu
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« Répondre #119 le: 08 Septembre 2011 - 12:16:22 »


 hein ?
Je me suis quand même fais la réflexion qu'une fois que l'on avait vaincu la trouille, toutes ces manœuvres étaient assez faciles en air calme ( avec mon Envy2 )
Se faire une bonne asymétrique qui par en grosse autorot doit être sacrément plus difficile a récupérer si elle est due a une aérologie plus que pourrie. Car dans ce cas quand tu essaye d'en sortir il y a de forte chance que l'aérologie soit encore au moins aussi pourrie et donc que le sketch risque fort de se répéter.  Mr. Green
Comme l'histoire récente des 360 aux oreilles du vautour. C'est facile en théorie, mais le jour ou tu en a vraiment besoin, c'est une autre histoire.

mais bon, si j'ai tout compris, le truc c'est d'apprendre les bons réflexes pour essayer d'en sortir
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« Répondre #120 le: 08 Septembre 2011 - 13:13:34 »

Pour faire simple, le satge pilotage (SIV) a pour but majeur de faire acquérir des gestes reflexes qui diviennent automatiques dans la situation donnée, d'une part ; et d'éviter le surpilotage en apprenant à laisser voler sa voile d'autre part.
J'ai donné et c'est pas marrant, j'ai passé plusieurs mois à ne pas pouvoir marcher droit, à avoir des nausées, fatigue, etc...  Ca a fini par passer, une combinaison de simplement laisser le temps au temps et de "rééducation vestibulaire".
Ah la la les ravages de l'alcool. Encore maintenant tu gardes quelques séquelles, on ne dit pas vestibulaire, mais mandibulaire.
Petite leçon, quant tu apportes le goulot à la bouche, il ne faut pas attendre que la bouteille soit vide pour le retirer, tu peux le faire avant  Mr. Green
Heureusement, aujourd'hui pour te pêter le crâne, tu as le raplapente et ses figures de fousssss  clown
le gars l'a fait assoir et au moment ou elle ne s'y attendait pas il lui a coller une baffe énorme sur le coté ça lui a couté 50€E et elle n'a plus de problème
Petit proverbe analogique : si tu sais pas pourquoi ta femme en prend une, elle au moins elle le sait. Je précise, ce n'est pas de moi. canap
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Paragliding old bag
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« Répondre #121 le: 08 Septembre 2011 - 13:23:38 »

(...) si j'ai tout compris, le truc c'est d'apprendre les bons réflexes pour essayer d'en sortir

Ouaip... c'est surtout d'éduquer les réflexes pour reconnaître le sketch qui arrive et ne pas y entrer.
En voiture, on voit de loin un nid de poule et on donne un petit coup de volant, et si on s'est fait surprendre on ne va pas pour autant jardiner les bordures ni faire un toit. En l'air, on ne voit pas dans quoi on est - sinon personne ne volerait - et il faut sentir le gag arriver au moment même où il arrive, c'est une autre histoire.
Dans les deux cas, ce sont les mouvements aberrants et le sur-pilotage qui causent l'accident, alors que cela passera tout seul avec les réflexes éduqués par une formation et de la pratique... et pas trop de malchance.

Salut et fraternité*
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kaiser38
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« Répondre #122 le: 02 Novembre 2011 - 00:31:47 »

Bonjour,

Je déterre ce post, car je voulais aussi faire part des ma réflexions sur le SIV.

Je cumule désormais un peu plus de 75 vols, ce qui est encore très peu, j'en conviens, mais en l'espace de 2 saisons, j'ai pu construire une réflexion autour de ma pratique du parapente.

Cette année, j'ai eu la chance de pouvoir profiter de journées de vols encadrées à bas coût, grâce à mon club. Cela m'a permis de revoler avec des moniteurs, et c'est toujours bien d'échanger avec eux, et je reste convaincu, que même un "vieux" pilote a tout à gagner à rencontrer de temps à autres des BE parapente, car la pratique évolue, le matériel, la technique aussi... Bref c'est, je pense, toujours bénéfique.
Durant ces quelques journées, j'ai eu l'occasion d'aborder des techniques de descentes - pas vraiment - rapides, notamment les oreilles+accélérateur+wing. J'ai pu refaire aussi des manœuvres de tangage assez amplifiées afin de faire des virages dynamiques (ça tourne très serrés !).
Seulement, c'est toujours le même constat qu'à mes débuts en parapente, à savoir que je supporte vraiment pas de me faire secouer de la sorte !

Dès que ça commence en engager un peu fort, j’amortis les mouvements de l'aile pour retrouver une configuration de vol normale...

Alors, on va me dire que 75 vols c'est trop tôt pour un SIV, et qu'on s'habitue à se faire secouer. Mais les messages dans divers posts, de pilotes qui ont une grosse expérience et ne supporte pas les manœuvres de SIV, me confortent dans l'idée que ça ne vient pas forcément même avec plus de pratique.

Cela m'amène donc à porter plusieurs réflexions sur tout ça :

D'abord, depuis mes débuts, je n'ai connu que 3 fermetures lors de mes premiers vols thermiques. A chaque fois, c'était du à une absence de pilotage de ma part en sortie de thermique. La seule vraiment violente, était une fermeture dynamique, la voile était en train de faire une abattée. J'ai donc plongé de presque 1 demi tour vers le relief coté fermé. Heureusement, j'avais un peu d'altitude, et le réflexe de relever les mains. J'ai aussi eu la chance de ne pas me laisser tomber dans la sellette car j'aurai pu faire une auto-rotation et à 100m du sol, pas forcément le temps de balancer le pépin.

Cela m'a donc vacciné à l'idée de me mettre dans des conditions fortes avec un niveau de débutant (j'avais à ce moment la précisément 32 vols).

C'est donc la seule grosse frayeur que j'ai pu avoir sur des "incidents de vols".

Depuis, notamment quand j'ai rattaqué la saison cette année au printemps, j'ai appris à être très prudent sur les conditions de vols afin d'éviter d'avoir à gérer des situations que je ne maîtrise pas et j'ai aussi appris à connaître ma voile et à la piloter, au moins sur l'axe de tangage de sorte qu'elle reste un maximum au dessus de ma tête ! Plus aucune fermeture depuis, sauf des bouts d'ailes qui frisent.

Pour les conditions de vols, n'ayant pour le moment pas une capacité d'analyse fine de la météo, je m'en tient à quelques règles de base, valable là où je vole :
- J'évite vraiment de voler en thermique avec du vent, même assez faible.
- J'évite de voler en fin de matinée, notamment en face Est quand les conditions se mettent en place. C'est teigneux et pénible à mon goût.
- En pleine saison, au printemps, je privilégie les vols en face ouest et je décolle pas avant 15h. Il y a qu'à l'automne que je me permets de voler tôt l'après midi.
- Ne maîtrisant pas les manœuvres de descente vraiment rapide, j'évite évidement toute situation ou je peux me retrouver dans l'impossibilité de descendre (c'est à dire développement nuageux important). Par la même occasion, je ne vole pas, si je sais que la météo va virer, par exemple renforcement du vent prévu, alors que je peux être contraint de rester en l'air plus ou moins longtemps (cette règle ne s'applique pas en cas de plouf assuré de 5 ou 10 minutes).

Bien sur ce sont des règles très perso que je m'impose, et qui comportent surement des erreurs de jugement.

Le constat, c'est que pour le moment j'ai plus souvent bataillé pour tenir que pour descendre et je n'ai encore jamais eu besoin de faire une quelconque manœuvre de descente pour aller me poser plus vite ou fuir quelque chose.

Alors, certains dirons que ça peut toujours arriver, et qu'il faut maîtriser les techniques de 360 engagés ou autre. Mais je me dis que, si pour le moment je n'ai jamais été confronté à la nécessité de descendre vite, c'est peut-être parce que j'ai choisi les moments ou ça montait pas des briques sous un nuage. Et je pourrais continuer des années à voler comme ça, sans maîtriser le 3.6...

Ainsi, en évitant de devoir pratiquer des manœuvres de pilotage technique (360...) et en évitant de se confronter à des situations où l'incident de vol guette, je dirais que le SIV est finalement pas forcément nécessaire pour voler, même en thermique et même si l'on veut progresser et ne pas se contenter de ploufs en air calme.

Je me dis qu'en allant en SIV, je risque plus de prendre peur et de me dégouter de l'activité (j'en connais à qui s'est arrivé).

J'ai envie de dire qu'il y a deux manières de voir les choses :

- maitriser à 100% son engin, et donc n'avoir aucune hésitation à voler même en conditions "extrêmes".
- ne pas maitriser son engin hors du domaine de vol, mais il faut alors avoir une honnêteté face à son niveau et savoir choisir les moments pour voler dans des conditions ou l'on sait que son engin va rester au dessus de sa tête.

Bien sur, cumuler les deux (maîtrise + analyse), c'est l'idéal, mais personne n'est parfait, et malheureusement, on sais qu'une maitrise parfaite de son engin pousse parfois à se voiler la face devant les conditions.

En tout cas, je n'écris pas ce message pour essayer de me rassurer sur mon choix de pas faire de SIV pour le moment. C'est juste une piste de réflexion qui illustre que le SIV n'est pas nécessaire pour voler, ou qu'il faut le faire à X vols, ou encore que les techniques de pilotage apprise en SIV doivent être un passage obligé (je pense par exemple au décrochage).

Enfin je dirais aussi que dans toutes les pratiques de l'entrainement aux incidents, comme le SIV (mais je pense également aux stage pilotage en bagnole...), on est conditionné et donc très réceptif à ce qu'on fait. on arrive alors à gérer efficacement les incidents.
Pour faire le parallèle avec la voiture, il est aisé de piloter sur neige en milieu encadré. Il est facile ensuite de prendre les virages en glisse sur la neige sur route ouverte tant qu'on est concentré et qu'on roule à une allure modérée. En revanche, le jour ou on ne s'attend pas à la plaque de verglas qui n'aurait pas du être la, si la vitesse du véhicule est trop élevée  et qu'on est surpris c'est la sortie de route assurée. Et pilote ou pas pilote c'est la même chose...

Pour moi c'est la limite principale de ces stages SIV.

La conclusion, c'est que je vais rattaquer la saison prochaine, de la même manière. Si je vois que ça sent le sapin et que je me fais des frayeurs (fermetures, me retrouver piégé par du vent...), je commencerais par une profonde réflexion sur moi même avant de foncer comme certains chez David Eyraud ou d'autres spécialistes du SIV.

a+
« Dernière édition: 02 Novembre 2011 - 00:40:57 par kaiser38 » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
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« Répondre #123 le: 02 Novembre 2011 - 09:48:30 »

Salut Kaiser,

Tu as su jusqu'à présent "contrôler" tes conditions de pratique pour éviter les conditions "à risque" pour ton niveau. C'est un bon point.

Mais cela n'empêche pas qu'un jour tu croises croises tout de même un évènement plus fort que prévisible, même sans qu'il y ait eu d'erreur d'analyse. Ce que l'on appel en plongée "l'accident immérité".

Je suis comme toi pour ce qui est de mon manque de plaisir à me faire secouer. En revanche, peu à peu j'accepte les mouvements pendulaires, j'accepte de sentir ma voile vivre. Je n'en suis pas encore aux Wings et autres prémices de 360, mais je commence à prendre de l'angle en virage, à tourner un peu plus fort pour descendre...

Je pense que, comme tu l'as dit, un retour à quelques séances sous l'oeil d'un BE ne font jamais de mal, et si tu en discutes avant avec le moniteur et que celui-ci est un tant soit peu psychologue, il saura définir avec toi une progression des exercices adaptés qui te forceront à "aller un peu plus loin", sans pour autant te faire peur.... mais qui te permettra d'élargir en toute sécurité tes créneaux de vol, ET SURTOUT, le jour ou il y aura un évènement surprise, de savoir y pallier.

Il est probable que sans aide d'un moniteur, tu parviennes toi même a apprendre les comportements qui vont bien avec l'expérience. Mais là ou il t'aurais fallut 2 ans avec seulement une cinquantaine de créneaux volables seul, avec un encadrement approprié, 6 mois auraient peut-être suffit et tu aurais pus utiliser 20 ou 30% de créneaux en plus durant la même période.

Alors peut-être pas de stage SIV engagés pour toi et moi à court terme, mais pourquoi pas des séances de perfectionnement adaptés à notre niveau et nos peurs orienté "comportement en situation d'incident légers".     

Qu'en pensent les BE ?
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On va pas griller les étapes pour continuer à se faire plaisir longtemps
Parapente Samoens
Invité
« Répondre #124 le: 02 Novembre 2011 - 10:09:18 »

En réponse à Kaiser et à Gilles.

Vous faites tous les deux preuve d'une grande maturité sur l'analyse de votre pratique. Ce que décrit Kaiser devrait être le crédo de tout pilote dans son début de progression. Même si il est frustrant de faire des vols moins longs que les "fondus", au moins vous volerez longtemps. La majorité des pilotes qui arrêtent la pratique le font après une grosse frayeur mal débriefée.

Citation
Pour les conditions de vols, n'ayant pour le moment pas une capacité d'analyse fine de la météo, je m'en tient à quelques règles de base, valable là où je vole :
- J'évite vraiment de voler en thermique avec du vent, même assez faible.
- J'évite de voler en fin de matinée, notamment en face Est quand les conditions se mettent en place. C'est teigneux et pénible à mon goût.
- En pleine saison, au printemps, je privilégie les vols en face ouest et je décolle pas avant 15h. Il y a qu'à l'automne que je me permets de voler tôt l'après midi.
- Ne maîtrisant pas les manœuvres de descente vraiment rapide, j'évite évidement toute situation ou je peux me retrouver dans l'impossibilité de descendre (c'est à dire développement nuageux important). Par la même occasion, je ne vole pas, si je sais que la météo va virer, par exemple renforcement du vent prévu, alors que je peux être contraint de rester en l'air plus ou moins longtemps (cette règle ne s'applique pas en cas de plouf assuré de 5 ou 10 minutes).

Bien sur ce sont des règles très perso que je m'impose, et qui comportent surement des erreurs de jugement.

Le stage SIV est un plus si il est bien vécu. On peut sans aucun problème faire une longue carrière de pilote sans en faire, il "suffit" de respecter les règles énoncées ci dessus.

Par contre, si vous en sentez le besoin de faire un SIV (à défaut de l'envie  Clin d'oeil ), n'hésitez pas à en parler à un des BE encadrant les stages de SIV. Je suis sur qu'ils sont capables de vous faire un petit programme de mise en confiance.
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