Il me semble que la sensation de descendre provienne de l'effet Bernoulli.
La différence de vitesses entre 2 fluides modifie la pression.
Si j'ai bien compris, l'aile porte moins.
Dans le topo ci-dessus, ils disent que le thermique n'est pas entouré d'une zone descendante.
Il me semble qu'il soit tout à fait possible qu'il y ait une zone descendante après, donc sous le vent, de la zone montante.
J'attends vos confirmations ou contradictions.
Plus qu'une quelconque représentation par Bernouilli, je préfère celle par les turbulences = l'aile porte moins parce qu'elle traverse des zones où l'air n'est pas calme par rempli de plein de tourbillons (*). C'est valable tout autour du thermique, sur une épaisseur qui varie en fonction de la différence (de température) entre le thermique et l'air ambiant (viscosité des deux masses d'air). La zone est aussi déformée par le vent qui """ la pousse """.
L'avantage de ces tourbillons c'est qu'ils expliquent très bien le fermeture de l'oreille qui sort de la fameuse colonne thermique : juste un peu avant la fermeture tu as la partie du tourbillon qui est entrainée vers le haut par le frottement avec la colonne. Il monte donc d'autant plus. Le stab lui est dans la partie descendante du rotor, et ferme du coup d'autant plus volontier.
Enfin, plus loin du thermique, il (le thermique) est vu comme un obstacle par le vent. D'où la possibilité de venturi (entre un thermique et une montagne par exemple) et d'où les turbulences sous le vent.
(*) il y a peut-être une démonstration à faire avant : l'aile essaye de faire un passage "laminaire" dans l'air. Chaque micro-tourbillon va influer sur la portance globale avec une moyenne tendant à un rendement moindre puisque l'angle d'attaque ne sera pas optimisé pour chacun des filets d'air.