Cela me fascine et m'épouvante quand je vois des vidéos de vols en plaine, comme ça, avec les pieds qui frottent les oreilles des taupes ou des écureuils, et réciproquement.
Pauvres bêtes !
Ma pratique (jusqu'ici) exclusivement en montagne fait que je n'ai ce genre de sensation qu'au moment de poser, à part de temps en temps un petit soaring au col des Frêtes, mais avec 1100m de gaz si je dégage de la pente, par ailleurs forte.
Bref vous me foutez les jetons, plaineux impénitents, et j'en suis à me demander s'il ne faut pas "en avoir" vraiment des grosses pour voler dans ces conditions, occurrence dans laquelle je suis notoirement très démunie, je me demande toujours pourquoi vu que j'ai toujours eu une audace frisant la témérité.
Ce qui me valut quelques fractures, hospitalisations diverses et longues périodes sur béquilles.
On ne se refait pas, si j'ose dire (et j'ose).
Avec ça il fait un froid à peler un ours et Mme POB, malgré une bonne couche de gras comme les susmentionnés plantigrades, liée à une tendance identique à l'hibernation, se tâte toujours avant de mettre sa voile dans la voiture et de faire des bornes pour aller se dégonfler lamentablement, sous les prétextes les plus fallacieux : froid, humidité, gadoue au sol etc... Il vaudrait mieux invoquer la TROUILLE, non ?
Bah, dans moins de 3 semaines je ferai des plafonds à 3000m du côté d'Annecy, sans cocon mais en combinaison de ski + parka militaire + chaussures d'alpinisme hivernal, et je relativiserai la mollesse d'ustensiles défunts qui, au Père-Lachaise (*) depuis belle lurette, ne me poussent pas actuellement à mettre le nez dehors et à m'envoyer en l'air.
Que cela ne vous empêche pas, Parisiens indomptables, de penser à Mme POB pour un covoiturage éventuel en semaine, qui sait si, à l'occasion, la vieille peau parapentiste ne recouvrera pas une moindre parcelle de son audace d'antan ?
Salut et fraternité*
(*) C'est un symbole, j'ignore le nom du chat de l'anesthésiste allemand qui se régala des machins en question.