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Forum de parapente

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Sondage
Question: En vol en parapente, j'ai peur en conditions thermiques et/ou en conditions ventées et/ou quand il y a des gros nuages et/ou quand c'est turbulent.  (Votes clôturés: 29 Septembre 2010 - 08:09:49)
Jamais. Je n'ai pas de peur. - 2 (1.4%)
Rarement. Faut vraiment que je sois en permanence à la limite. - 17 (12.3%)
Parfois. Dans les situations tendues. - 76 (55.1%)
Souvent. Si ça bouge trop. - 38 (27.5%)
Très souvent. Dès que ce n'est plus du plouf ou de la restit. - 4 (2.9%)
En permanence. Je vole la peur au ventre. - 1 (0.7%)
Total des votants: 111

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Auteur Fil de discussion: PEUR !  (Lu 52524 fois)
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Azaza
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Aile: Karlit
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!!!AZAZA EN MODE DZ!!!


« Répondre #75 le: 14 Septembre 2010 - 16:54:49 »

Citation
pour mes premiers ploufs en air calme j'ai eu une trouille incontrôlable   
je ne pouvais m'empêcher de regarder les maillons et d'imaginer qu'ils allaient lâcher d'un coup, de regarder les coutures de ma sellette et de penser qu'elles allaient se déchirer

Dans ce style !!! Tire la langue


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L'esprit c'est comme le parachute,quand on en a pas on s'écrase!!!
kaiser38
Invité
« Répondre #76 le: 14 Septembre 2010 - 16:58:40 »

c'est limite gore cette image  Mr. Green

du vieux matos en plus...
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Azaza
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Aile: Karlit
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!!!AZAZA EN MODE DZ!!!


« Répondre #77 le: 14 Septembre 2010 - 17:07:38 »

non d'apres Man's c'est une vielle photo !

Désolé Van Hurlu ,tu en as cauchemardé ,ils l'on fait ! Mr. Green
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L'esprit c'est comme le parachute,quand on en a pas on s'écrase!!!
Van Hurlu
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WWW
« Répondre #78 le: 14 Septembre 2010 - 17:17:46 »

petite histoire vécue fin 2008
on est 4 au col d'Ey
les 3 premiers (dont moi) décollent rapidement, les conditions sont excellentes
depuis les crêtes ont voient tous que le 4 ième (Pierre M. 72 ans) bricole sa sellette
il tarde un long moment, retourne a la voiture plusieurs fois
et fini par décoller

bizarrement il file droit vers l'attero et pose direct

après un bon vol d'une heure, on repose tous au déco et on part chercher le Pierre
on lui demande ce qui c'est passé (il n'avait pas de radio)

et là droit dans ses bottes il nous explique qu'il a changé de sellette et qu'il avait oublié ses maillons
"heureusement" il avait trouvé de la cordelette dans la voiture et il a bricolé un truc pour attacher son aile.
En l'air il s'est quand même un peu inquiété et s'est dit qu'il n'était pas prudent de voler trop longtemps.

Quand on l'a engueuler, il s'est justifié en disant que quand même, il avait fait deux tours
 effray  effray  effray  effray  effray

Pierre n'a jamais peur de rien, il est d'un optimisme a toute épreuve
il m'impressionne beaucoup
moi qui pensais que la sagesse venait avec l'âge
 la prise de t?te

sincèrement, je pense que comme lui, passé les 70 balais je n'aurait plus jamais peur  Tire la langue

« Dernière édition: 14 Septembre 2010 - 17:32:36 par van hurlu de la berlue » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
Docair
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« Répondre #79 le: 14 Septembre 2010 - 18:03:07 »

On se dit toujours en entendant les cadors se raconter à l'attero, qu'eux, ils n'ont jamais peur ; alors qu'on a encore les mains qui tremblent et le coeur à 120 de s'être fait lessiver dans les méchants thermiques de juin, thermiques qu'on n'a pas vraiment appréciés, mais à qui on attribue un instant de jouissance. P.. de fierté masculine. Or, je constate que tout le monde ou presque A PEUR. J'en déduis donc que tout le monde ou presque MENT ou SE MENT ( à l'attero).
J'ai répondu "souvent..." mais, en fait, j'ai l'impression d'avoir peur alors que ce que je ressens est la montée d'adrénaline salvatrice - celle qui fait exécuter les bons gestes - et non la peur paralysante.
La peur est le résultat des "films" sortis de notre imagination ; on se crée sa peur, on secrète sa peur. Pour voler heureux, volons lobotomisés ! prof   
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« Répondre #80 le: 14 Septembre 2010 - 18:23:12 »


effray   canap   effray
Fake, non?
Qui irait sortir son appareil photo, dans ce genre de situation?
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Il faut être fou pour sauter d'une montagne en parfait état de marche.
kaiser38
Invité
« Répondre #81 le: 14 Septembre 2010 - 18:31:35 »

il est évident en effet que le mec est encore au sol ! impossible de le savoir vu le cadrage de la photo (l'arrière plan ne prouve rien)

de toutes façons si il décolle comme ca, la traction des avant fait que soit l'élévateur se barre, soit il se met en place de lui même...
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Paragliding old bag
Invité
« Répondre #82 le: 14 Septembre 2010 - 19:49:53 »

Salut et fraternité,

(...) et là droit dans ses bottes il nous explique qu'il a changé de sellette et qu'il avait oublié ses maillons, "heureusement" il avait trouvé de la cordelette dans la voiture et il a bricolé un truc pour attacher son aile.
En l'air il s'est quand même un peu inquiété et s'est dit qu'il n'était pas prudent de voler trop longtemps.
Quand on l'a engueulé, il s'est justifié en disant que quand même, il avait fait deux tours.

Un mousqueton alu à sécurité, comme nos maillons, tient plus d'une tonne en charge. Une cordelette de montagne de 7mm tient 500kg, cela fait 1t par tour, avec 40% de perte théorique à cause du noeud. C'est jouable, et les connects des sellettes ultra-légères fonctionnent très bien, en "tenant" 2,5t.

Cette histoire me rappelle une descente depuis le col des Grandes Jorasses versant italien, en posant le dernier rappel sur des lacets de chaussures, avec un maximum de tours dans l'oeilleton du clou.
Le copain qui avait fait ça était du genre "zen" et prévoyant, il emportait toujours une paire de lacets de rechange neufs.
Moi, j'aurais sorti l'Opinel et coupé 50cm de corde...

Ugh !
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surfair
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« Répondre #83 le: 14 Septembre 2010 - 20:01:44 »

de toutes façons si il décolle comme ca, la traction des avant fait que soit l'élévateur se barre, soit il se met en place de lui même...
Pour ceux qui ne croient pas que ce soit possible, je ne veux pas me prononcer sur cette photo là précisément...
Mais je connais très bien quelqu'un à qui cette même chose est arrivée en biplace, pour le maillon à vis de liaison d'un des écarteurs avec les élévateurs !
Le vol s'est fini avec le passager cramponné sur le maillon en question pour l'empêcher de finir de glisser... Le copain a gardé le maillon, très largement déformé, en souvenir...

En aéronautique, tout ce qui peut arriver arrive !
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« Répondre #84 le: 14 Septembre 2010 - 20:12:35 »

il est évident en effet que le mec est encore au sol ! impossible de le savoir vu le cadrage de la photo (l'arrière plan ne prouve rien)

de toutes façons si il décolle comme ca, la traction des avant fait que soit l'élévateur se barre, soit il se met en place de lui même...

Non... Demande à mon pote Simon. Ce jour là aux Crêts personne n'avais jamais vu quelqu'un d'aussi blanc reposer au déco...

Le copain a gardé le maillon, très largement déformé, en souvenir...

Pareil...  Mr. Green
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surfair
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« Répondre #85 le: 14 Septembre 2010 - 20:15:43 »

Aurait-il eu peur ?
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kaiser38
Invité
« Répondre #86 le: 14 Septembre 2010 - 20:23:12 »

alors c'est proprement hallucinant !  pouce
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« Répondre #87 le: 14 Septembre 2010 - 20:40:35 »

il est évident en effet que le mec est encore au sol ! impossible de le savoir vu le cadrage de la photo (l'arrière plan ne prouve rien)

de toutes façons si il décolle comme ca, la traction des avant fait que soit l'élévateur se barre, soit il se met en place de lui même...

Non... Demande à mon pote Simon. Ce jour là aux Crêts personne n'avais jamais vu quelqu'un d'aussi blanc reposer au déco...

Le copain a gardé le maillon, très largement déformé, en souvenir...

Pareil...  Mr. Green
Il aurait pas envoyé la photo du maillon (après avoir posé, lui Clin d'oeil ) et un petit article à PMag ?
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Plus nous nous élevons et plus nous paraissons petits à ceux qui ne savent pas voler - F. Nietzsche
Obruni
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« Répondre #88 le: 14 Septembre 2010 - 21:22:09 »

Pour l'histoire du maillon, il me semble que dans une des vidéos de PWC de philippe Broers un gus raconte qu'il avait oublié de visser son maillon, que l'élévateur s'est barré et qu'il était pendu par l'accélo. Il a donc essayé de le remettre mais tirait sur les As. Après quelques fermetures (sans déc?!) il a simplement tiré son secours.
Comme quoi même aux meilleurs ça arrive... Yeux qui roulent
« Dernière édition: 14 Septembre 2010 - 21:37:12 par Obruni » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
manulemafatais
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« Répondre #89 le: 14 Septembre 2010 - 22:50:17 »


Il aurait pas envoyé la photo du maillon (après avoir posé, lui Clin d'oeil ) et un petit article à PMag ?

Alors c'est possible car j'en ai fait une photo de ce maillon.
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« Répondre #90 le: 14 Septembre 2010 - 22:55:06 »

Pour ceux qui ne croient pas que ce soit possible, je ne veux pas me prononcer sur cette photo là précisément...
Nan, mais je dis pas que merder sa prévol à ce point ce soit impossible, j'imagine bien que ça puisse arriver.  Ce que je conteste, c'est qu'on puisse avoir seulement l'idée de prendre ça en photo en vol, comme le cadrage de la photo essaie de le faire croire.

Dans cette situation, perso, j'agrippe le mousqueton et la boucle de l'élévateur de la main gauche, et je ne lâche plus l'ensemble jusqu'à l'attero, en pilotant tant bien que mal à la sellette et avec les deux freins dans la main droite (sauf peut être au tout dernier moment pour freiner symétriquement).  Et après, je vais changer de caleçon.

Peut-être, peut-être seulement, je tenterais de faire glisser la sangle vers l'intérieur du mousqueton si j'y arrive en la laissant sous tension.  Mais je ne crois pas que je risquerais une autre manoeuvre (genre provoquer une fermeture gauche avec le A pour obtenir du mou dans cet élévateur) de peur que les secousses finissent par faire riper la sangle dans le mauvais sens. quoi

Mais quoi qu'il en soit, je ne sors pas l'appareil photo.
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Il faut être fou pour sauter d'une montagne en parfait état de marche.
sangria
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« Répondre #91 le: 14 Septembre 2010 - 23:37:49 »

Pas nécessairement rationnel, la peur, en effet. J'suis un peu comme Surfair et comme d'autres, pas à mon aise quand y'a trop de cailloux sous mes pieds, pas à mon aise quand il se passe des choses et que je n'y comprends rien, pas à mon aise et même carrément peur quand c'est tout mou dans les suspentes.
Il y a quelques temps j'ai vécu une situation qui m'a vraiment flanqué la trouille : j'étais dans un thermique, pas spécialement fort mais surtout pas franc du collier, le genre de situation où on se dit que n'importe quoi peut arriver et que si tout se passe bien, ça n'aura rien à voir avec la maitrise (beaux optimistes naïfs ceux qui croient qu'avec l'expérience et la technique on peut arriver à 'tout' maitriser) mais qu'on aura eu de la chance. Et effectivement, sans que je sorte du thermique, au beau milieu du tour, j'ai senti la voile bien molle au-dessus de moi, cette sensation horrible où il n'y a plus rien dans les commandes et pourtant la voile était toujours en virage et le vario continuait à biper. C'est une des rares fois où j'ai cherché la poignée du secours. Juste au cas où...

Sinon je peux avoir peur sans raison ou avec des raisons. Y'a des jours je me fais brasser je n'hésite pas à aller chercher le thermique sous le vent, rien ne m'arrête et le lendemain, pareil, au moindre frémissement de l'aile, je me mets à gamberger, je suis pas bien il me faut juste des petites conditions. J'ai peur quand il y a du vent, même s'il ne se passe rien, sauf si je suis en plaine et que je peux partir vent de cul. J'ai appris à une époque où l'accélérateur n'existait pas, j'ai peur d'accélérer, je me dis toujours que je vais prendre la voile sur la g...
Et en même temps j'adore quand il y a du thermique qui monte fort vite et propre, je suis capable de rester quelque part à me faire brasser si le quelque part est un passage obligé pour un parcours que je veux faire (j'aime le cross).

Au bout du compte, hormis pour le vent fort et un environnement trop minéral, ma peur n'est pas forcément prévisible, pas forcément liée à une ou des situations précises, dont on pourrait tirer des caractéristiques générales, c'est une peur "interne" liée à mon état du moment, à mon ressenti de la situation, dont les caractéristiques n'ont finalement que peu d'incidence.
Et contrairement à d'autres, j'aime pas mais pas du tout cette "montée d'adrénaline". Ce we je discutais de vol de nuit avec quelqu'un qui me disait apprécier le vol de nuit parce que ça rappelait le genre de peur que tu as quand t'es gosse (la peur du noir). Et là je me suis dit que non, je n'aime pas avoir peur. Alors si la réponse au sondage c'était "j'ai peur en permanence" ben je me mettrais peut-être à la pêche à la ligne (ça fait pas peur la pêche à la ligne ?).
Voilà, juste pour témoigner...
Ki fait la synthèse des réponses ? Clin d'oeil
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Paragliding old bag
Invité
« Répondre #92 le: 15 Septembre 2010 - 00:29:45 »

Qui fait la synthèse des réponses ? Clin d'oeil

J'ai lu et relu tous les posts sur ce fil, encore merci à Surfair de l'avoir lancé.
Personne n'a cependant relevé un fait important : si nous volons, c'est aussi parce que nous sommes moins sujets à la peur que le commun des mortels.
Ce n'est pas une question d'âge, ni de sexe ni de culture.
Nous avons presque tous noté que la peur est irrationnelle, que la concentration et l'adrénaline nous permettent de la dominer même en conditions difficiles, chacun selon son niveau.
Plusieurs ont fort justement observé qu'on se sent mieux avec du gaz sous les pieds qu'en grattant le caillou ou en regardant les écureuils dans le blanc des yeux.
Peu ont évoqué le sentiment de peur qui se déclare souvent quand on se sent aspiré par un gros nuage.
Peu ont évoqué l'angoisse de devoir sortir le secours pour arriver n'importe où, sans compter que 5m/s cela fait un sacré choc, même sur l'herbe.

Le mot "peur" exprime finalement l'inquiétude, l'angoisse, le stress, bref une inadéquation momentanée entre le pilote et le milieu invisible dans lequel il évolue.
J'en arrive à une sorte de parallèle entre la peur que nous ressentons tous en vol, plus ou moins forte, avec le vertige, qui est surtout la perception d'un défaut d'équilibre dans un environnement inhabituel qu'on ne maîtrise pas.

Nous ne sommes pas égaux devant la peur. C'est une défense du cerveau archaïque qui a pour fonction de nous protéger face à un danger, elle est salutaire. On peut la faire reculer avec de l'expérience, de la maîtrise, on ne l'éliminera jamais et c'est très bien comme ça.

Ugh !
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Van Hurlu
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« Répondre #93 le: 15 Septembre 2010 - 09:00:32 »

Peu ont évoqué le sentiment de peur qui se déclare souvent quand on se sent aspiré par un gros nuage.
c'est juste un oublie de ma part
je rajoute a ma liste
  Mr. Green
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deuchiste
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« Répondre #94 le: 15 Septembre 2010 - 09:05:17 »


Peu ont évoqué l'angoisse de devoir sortir le secours pour arriver n'importe où, sans compter que 5m/s cela fait un sacré choc, même sur l'herbe.


J'ai évoqué cette "crainte" et c'est sans doute, de manière inconsciente avouons-le, que j'ai toujours volé sans pépin.
Sinon, je suis assez en phase avec ton analyse.
Juste une chose : personne n'a parlé des endorphines secrétés après un vol, et qui pourraient expliquer pourquoi malgré ces peurs à chaque fois on en redemande ; pourtant, rien à voir avec le masochisme... Rigole
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Tu t'entêtes à tout tenter, tu t'uses et tu te tues à tant t'entêter...
akira
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« Répondre #95 le: 15 Septembre 2010 - 09:25:08 »

Je comprends pas ton raisonnement. Si tu as un secours, c'est pas pour cela que tu es oblige de le tirer ...
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surfair
Invité
« Répondre #96 le: 15 Septembre 2010 - 10:20:46 »

Oui, mais s'il a un secours ça concrétise le fait qu'il peut se mettre dans des situations où il serait obligé de le tirer et tout simplement que ces situations existent et peuvent faire partie de son quotidien de pilote.
Alors que s'il n'a pas de secours, ne pouvant pas s'en servir, il nie qu'il puisse lui arriver de se mettre dans ces situations (puisque ce serait fou de s'y mettre sans secours), il se conforte dans l'idée que sa pratique l'exclut des dangers qui rendent le secours nécessaire et cet aveuglement lui permet de voler sereinement.

si nous volons, c'est aussi parce que nous sommes moins sujets à la peur que le commun des mortels.
Je ne crois pas.
Déjà dans le panel des pilotes, il semble bien que tous soient sujets à la peur. Je dis "tous" bien que quelques exceptions existent mais il s'agit tellement d'exceptions "exceptionnelles" qu'elles confinent à l'anormalité, presque une maladie quoi... Mr. Green

Comme on commence à le voir dans des études comme celles qu'avait mené Kmille
http://www.parapentiste.info/forum/les-sondages/15-jours-pour-servir-la-science-t13649.0.html
très peu de choses "nous" séparent de la population globale. Et à mon avis, certainement pas la peur.
Je crois que ce qui nous fait voler, c'est d'une part une valeur "négative" (la fuite dans un autre monde) et d'autre part une valeur "positive" (la réalisation d'un rêve), valeurs que ne partagent pas sous cette forme les non-volants.
Et comme le rêve, le vol peut très facilement et de manière parfois irrationnelle tourner au cauchemar. Le vol libre est dans tous ses aspects à l'image du rêve, en permanence fluctuant et erratique.
Une sorte de rêve éveillé (plus ou moins bien) dirigé.

Quant à la peur, si on constate que nous y sommes tous sujets, je ne crois pas qu'on puisse dire qu'on l'éprouve plus ou moins selon les individus.
Il y a la peur et il y a des personnes qui tolèrent plus ou moins facilement de continuer avec. Des personnes qui vont faire quelque chose de l'énergie qu'elle représente et des personnes qui n'arrivent pas à s'en débrouiller. Des pilotes qui arrivent à la caser en arrière-plan et d'autres pour lesquels elle reste en face. Certains qui vont pouvoir s'en accommoder sur le long terme et certains qu'elle gêne en permanence.

C'est en tout cas une de mes pistes de réflexion actuelle...
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Guig74
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« Répondre #97 le: 15 Septembre 2010 - 11:15:49 »

Hehe c'est pas pour rien que j'ai choisis ce pseudo Mr. Green
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« Répondre #98 le: 15 Septembre 2010 - 11:44:52 »

Quant à la peur, si on constate que nous y sommes tous sujets, je ne crois pas qu'on puisse dire qu'on l'éprouve plus ou moins selon les individus.Il y a la peur et il y a des personnes qui tolèrent plus ou moins facilement de continuer avec.... ...personnes qui n'arrivent pas à s'en débrouiller. Des pilotes qui arrivent à la caser en arrière-plan et d'autres pour lesquels elle reste en face. Certains qui vont pouvoir s'en accommoder sur le long terme et certains qu'elle gêne en permanence.

C'est en tout cas une de mes pistes de réflexion actuelle...

Pas tout a fait d'accord : selon les niveau d'expérience et de pilotage, certaines situation "normales" et pas du tout anxiogènes pour des pilotes expérimentés et d'un niveau correcte, peuvent (sont) apparaitre déjà tellement largement hors cadre pour un débutant et engendrer de la peur.

Je vis cela trés régulièrement en plongée sous marine ou tous les exercices de base sont à la portée physique des plus asthmatiques parmis les plus grabataires... mais dans un environnement tellement "pas naturel" pour un débutant ou quelqu'un qui n'est pas habituer à l'eau que même certains jeunes  sportifs et en bonne santé ont des regards qui en disent long sur leur niveau de peur....(un simple vidage de masque par exemple) et le plus souvent, 3 mois aprés ils réalisent l'exercice avec des difficultés supplémentaires sans plus la moindre appréhension. 

Par ailleurs tu as aussi des gens qui ont une faculté à faire totalement confiance à celui qui lui apprend  : "si  je fais exactement comme il a dit, rien ne peu m'arriver et cela me suffit pour être en confiance totale"

D'autres ont besoin de bien comprendre par eux même : "il ne suffit pas que le BE dise tu tire sur la poignée pour être sur que ça marche. Quand je tire sur la poignée qu'est-ce qui va se passer, pourquoi  ?... " et une fois l'ensemble du mécanisme assimilé, la peur va disparaitre parce que la ménique aura été intégrée.

D'autres encore, en plus d'avoir compris, ont besoin de voir, de tester, d'épprouver avant de voir disparaitre la peur :"tu as beau me dire que ça tient en l'air, qu'il ne peut rien m'arriver, m'expliquer les polaires, n'empèche que tant que je l'aurais pas vue de mes yeux et fait... "

Etc... je  crains que les mécanismes de la peur ne soient quelques choses de trés complexe, un amalgamme de plein de facteurs et de sensibilités individuelles... a tel point qu'il soit difficile d'en tirer règles valable pour une majorité.   Yeux qui roulent
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On va pas griller les étapes pour continuer à se faire plaisir longtemps
Paragliding old bag
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« Répondre #99 le: 15 Septembre 2010 - 13:37:59 »

Salut et fraternité,

J'accompagne souvent les biplaceurs des Grands Espaces, pour redescendre le minibus, et je bavarde souvent avec les gens qui regardent leurs proches décoller puis se poser. Certains sont tentés d'essayer, la plupart disent avoir trop peur.
C'est le même discours chez les touristes qui nous regardent décoller : ils trouvent ça merveilleux mais en ajoutant "pas pour moi, j'aurais trop peur", et ce dans toutes les langues que j'entends.
C'est la même réaction qu'ont les gens "normaux" face à l'alpinisme, la plongée, la voile, la moto, bref toutes les activités qui "exposent la viande".
Vous allez rigoler : j'ai horreur de l'eau, je déteste les bateaux et la seule trouille qui me bloque en SIV, quand les autres y vont à fond, c'est d'aller au jus.
Je n'ai jamais eu peur en moto, quand je courais sur circuit, mais sur route je suis très attentive et c'est angoissant sur le périphérique de Paris. Le danger vient des autres, des débiles incompétents qui font n'importe quoi sans regarder.

Quand je suis en vol, à faire de l'essuie-glace en attendant de pouvoir percer, et qu'il commence à y avoir trop de monde, c'est trop stressant pour être un plaisir, je vais poser.
J'espère que je n'aurai jamais besoin de faire secours. Le secours, c'est comme l'airbag et la bretelle d'une voiture : il ne faut pas en avoir besoin.

La peur, c'est une défense réflexe du psychisme, face à un environnement perçu comme hostile parce qu'on n'en maîtrise pas les paramètres. Quand on est éduqué à cet environnement, la peur recule mais on la retrouvera en allant plus loin.
Un excellent copain, qui a fait 15ans à la Légion, me disait récemment : "à la Légion, si tu as peur tu es mort, et après si tu survis tu te fais virer".

Nous tous qui volons en parapente, tant les débutants que les pures lumières du thermique, nous avons tous un psychisme déjà éduqué, le plus souvent par le ski, souvent par la moto et la Montagne, plus rarement par la Mer. Nous n'avons pas peur des loups la nuit en forêt, ni que les avions nous tombent sur la gueule, ni qu'il y ait une bombe sous le bébé dans la poussette d'une fatma.

Ugh !


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