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Forum de parapente

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Auteur Fil de discussion: Pratique du biplace contre rémunération  (Lu 44766 fois)
0 Membres et 1 Invité sur ce fil de discussion.
fabrice
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Aile: VNH
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« Répondre #100 le: 16 Décembre 2015 - 17:55:39 »

Bonjour, diplômé BPJEPS depuis peu je me permet de réagir sans rentrer (faute de réelles compétences en la matière) dans un débat juridique

La seule qualification emport de passagers est la QBI, valable pour les pilotes lambdas et les pros… puisque cette QBI dispense de l'UC dans le cursus BPJEPS.

 prof Objection votre honneur!
la Qbi ne dispense d'aucune UC pour le BPJEPS.

La formation BPJEPS (qui dure 9 mois et non 2 ans) n'est évidemment pas exclusivement consacrée à la pratique du Biplace, loin s'en faut, nez en moins  clown cette dernière y tient une place importante et l'exigence de qualité de pilotage (particulièrement pendant les phases "critiques" atterro et déco) y est nettement plus élevée que lors de la Qbi.

D'autre part, il ne faut pas occulter le fait que la formation BPJEPS comprend une partie de mise en situation professionnelle (en entreprise pro donc) (formation en alternance) avant d'aboutir (ou non) au diplôme.
Ayant passé ma Qbi en 2010 et mon BPJEPS en 2014, j'affirme que (exceptions mises à part), la pratique du biplace pro ou amateur est foncièrement différente, essentiellement en terme de rythme, je connais très peu de biplaceurs fédéraux enchainant quotidiennement 8 à 12 vols et ce pendant plusieurs mois.

Enfin, devenir "pro" à un coût financier qui est loin d'être négligeable : la formation BPJEPS coûte environ 9000€ (hors frais annexes : logement, transports, etc...), et il faut bien sûr investir en matériel (environ 5000€ qu'il faudra en partie renouveler tous les 2 ans) contrairement au biplaceur fédéral (qui peut emprunter à son club par ex.).

À l'instar de ce qui se passe dans le milieu musical, je trouve choquant que des "amateurs" possédant par ailleurs un métier et une rémunération puissent faire concurrence aux pros qui n'ont eux à priori que leur métier pour vivre. Beaucoup trouvent ça normal, moi pas.
Il faut cesser d'enfoncer des portes ouvertes.

Le niveau général des pros n'existe que parce qu'il y a plus de pratiques, ce qui ne veut pas dire que dans les fédéraux il n'y a pas des pilotes qui puissent emmener des passagers avec autant de sécurité. Je le rappelle et re-martèle : c'est la capacité à reconnaître et rester dans son domaine de compétence qui permet d'évoluer en sécurité. Si ce n'était pas le cas les meilleurs pilotes n'auraient pas d'accident.

Une pratique en pro, avec une qualif bi,  sous-entend la sortie du système fédéral, donc avec un fonctionnement proche de celui des pro actuels, mais sans la formation "BE".

Ce qui est anormal, c'est d'avoir vu les Pros militer pour que les fédéraux aient les mêmes contraintes qu'eux.... et contester qu'ils puissent avoir les mêmes droits alors que l'obligation de résultats est quasiment la même !
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gof38
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Aile: Colt 2/25 + Orca 2/42
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« Répondre #101 le: 16 Décembre 2015 - 18:03:43 »

Du coup je ne peux pas m’empêcher de troller un coup  Cool

Ayant passé ma Qbi en 2010 et mon BPJEPS en 2014, j'affirme que (exceptions mises à part), la pratique du biplace pro ou amateur est foncièrement différente, essentiellement en terme de rythme, je connais très peu de biplaceurs fédéraux enchainant quotidiennement 8 à 12 vols et ce pendant plusieurs mois.

Les pros reconnaissants eux-même que leur volume de pratique est très supérieur à celui des fédéraux. Avec comme le rappelle Fabrice des exigences à peu près identiques.

Du coup, est-ce que ça vous parait normal que la RC moniteur ne soit "que" 2 fois supérieure à celle de la RC biplaceur, pour une exposition au risque presque 50 fois supérieure.

En fait, je m'en fous un peu, mais je suis sûr que ça va faire parler...
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py
Invité
« Répondre #102 le: 16 Décembre 2015 - 18:28:48 »

Il faut cesser d'enfoncer des portes ouvertes.
1  pouce  parapente  bravo  soleil



hein ?  ... et on commence quand ?   ange

 je sors
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stephb24
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travailler moins pour voler plus


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« Répondre #103 le: 17 Décembre 2015 - 22:51:09 »

allez, histoire de renverser la bouteille d'huile posée a coté du feu,

quid du guide de moyenne montagne dument diplômé bpjeps randonnée de moyenne montagne et possesseur de la qbi,

qui proposerais contre rémunération une prestation de guide de moyenne montagne individualisée avec possibilité de vol biplace pour passer d'un col a l'autre, ou tout simplement gagner du temps sur la descente d'un sommet.

dans les faits:
il est qualifié bpjeps moyenne montagne et inscrit comme tel au registre du commerce
il est qualifié biplaceur et par là peut prendre en charge un passager
sa prestation est bien la découverte de la moyenne montagne
le biplace est juste un média de plus a cette découverte
et non une activité sportive nécessitant encadrement et entrainement
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dans un état totalitaire,
 tout ce qui n'est pas interdit est obligatoire
Parapente Samoens
Invité
« Répondre #104 le: 17 Décembre 2015 - 23:54:22 »

Il suffit de faire le parallèle avec le speedriding pour lequel il faut maintenant les deux diplômes d'état (ski ET parapente). ps : l'enseignement du speedriding est condamné à moyen terme !

Ton gentil accompagnateur ne peut pas proposer de parapente dans le cadre de son activité professionnelle sans avoir le diplôme correspondant. Les accompagnateurs et les guides sont trop chatouilleux sur la protection de leurs prérogatives pour accepter qu'un des leurs vienne titiller les plates bandes d'autres professionnels de la montagne.
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treuze
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« Répondre #105 le: 18 Décembre 2015 - 11:26:14 »

Mais il n'y a pas de biplace en speedriding, c'est de l'enseignement, ça n'a doute rien à voir avec le fait de faire un vol biplace en hautem montagne à mon avis
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Voler comporte des risques (endettement, dépendance ...) parlez-en à votre médecin
julien38
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« Répondre #106 le: 18 Décembre 2015 - 11:33:42 »

Mais il n'y a pas de biplace en speedriding,[...]
Ah bon!
https://www.youtube.com/watch?v=7iFRDxleHwg
« Dernière édition: 18 Décembre 2015 - 11:49:29 par julien38 » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
treuze
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« Répondre #107 le: 18 Décembre 2015 - 13:33:27 »

Visiblement j'ai du retard... Mais même, on parlait bien d'enseignement
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Voler comporte des risques (endettement, dépendance ...) parlez-en à votre médecin
Parapente Samoens
Invité
« Répondre #108 le: 18 Décembre 2015 - 13:43:34 »

Mais il n'y a pas de biplace en speedriding, c'est de l'enseignement, ça n'a doute rien à voir avec le fait de faire un vol biplace en haute montagne à mon avis

Citation
MINISTÈRE DE LA VILLE, DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS
SECRETARIAT D'ETAT AUX SPORTS

Le Directeur des sports
à   
Monsieur le Directeur départemental de la cohésion sociale et de la protection des populations
DDCSPP du Haut-Rhin
Cité administrative - Bâtiment C
68026 COLMAR Cedex

Objet : Encadrement du parapente contre rémunération.

Mon attention a été attirée par plusieurs acteurs de la filière d'encadrement du vol libre (Ecole nationale des sports de montagne, Fédération française de vol libre, Syndicat national des moniteurs de vol libre), sur le non respect des conditions d'encadrement professionnel du parapente biplace, sur le site du Markstein.

Suite aux échanges entre nos services je vous précise ce qui suit :

1 / en considération de ses caractéristiques, le vol libre est doublement réglementé. Il s'agit non seulement d'une activité dont l'encadrement contre rémunération requiert une qualification, mais encore, d'une activité qui relève de l’environnement spécifique, conformément aux dispositions de l'article R. 212-7 du code du sport. Il en résulte que son encadrement ne peut être assuré que par des moniteurs titulaires d'une qualification délivrée par le ministère des sports : diplômes d'Etat ou, au titre des droits acquis, attestation de qualification et d'aptitude à l'encadrement professionnel du vol libre. Pour ce qui concerne le parapente, ces diplômes d'Etat sont les suivants : BEES, option « vol libre », spécialité « parapente » ; BP JEPS, spécialité « vol libre », mention « parapente » ; DEJEPS et DESJEPS, mention« parapente ». Un brevet fédéral ne saurait donc en aucun cas permettre l'encadrement rémunéré de cette activité.

2/ si dans le passé, la qualification du parapente en activité de transport ou en activité physique et sportive a pu faire débat, la jurisprudence a tranché cette question. Il a notamment été jugé que « […] le vol de découverte en parapente biplace constitue pour le passager une activité sportive et pour le pilote l'encadrement de cette activité, soumis comme tel aux dispositions régissant l'enseignement contre rémunération des activités physiques et sportives […] », les juges ajoutant que « […] l'application du code de l'aviation civile quant aux appareils et règles de circulation aérienne […], ne fait pas obstacle à l'application cumulative de la réglementation sportive » (Cass. Crim 05/09/1997 n°96-81315).

Il vous appartient dès lors de prendre les dispositions que vous estimeriez appropriées.

Pour le directeur des sports… Signature

Le texte n'est pas assez clair ?

Vous pouvez commenter le contenu ou le bien fondé de ce texte ministériel, mais je ne vois pas comment vous pouvez contester son existence et le fait qu'il a valeur de référence.
« Dernière édition: 18 Décembre 2015 - 13:49:20 par Patrick Samoens » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
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« Répondre #109 le: 18 Décembre 2015 - 13:54:21 »

Le texte n'est pas assez clair ?

Vous pouvez commenter le contenu ou le bien fondé de ce texte ministériel, mais je ne vois pas comment vous pouvez contester son existence et le fait qu'il a valeur de référence.
Comme le signalait fort judicieusement cheche, le texte montre une connaissance partielle du contexte (oubli de certaines jurisprudences).

D'autre part, ce ne sont pas les employés ministériels qui font la loi (et j'en sais quelque chose puisque, dans mon métier, nous savons ne pas respecter certains avis du BOFIP qui sont contraire au droit).

Je suis d'accord avec toi, ce texte a une certaine valeur de référence. Il ajoute une pierre dans une certaine mare ... mais pour autant il n'est ni loi ni jurisprudence et n'est pas une valeur de référence certaine Clin d'oeil
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Pas de support par MP. Utilisez http://www.parapentiste.info/forum/le-chant-du-vario-b53.0/
Citation de: Bernard Werber
"L'important n'est pas de convaincre, mais de donner à réfléchir"
wowo
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« Répondre #110 le: 18 Décembre 2015 - 13:56:05 »

 hein ? tu remets une pièce Patrick ? Pourquoi pas, mais faut préciser par honnêteté intellectuelle à qui prend le fil en route, qu'il est conseillé de le lire depuis la page "1" sans louper un post et après... attendre cet été au Markstein pour connaitre la fin de la saison de ce feuilleton. je sors
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Le plus beau vol ? Sûr, celui à venir !
k-yon
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« Répondre #111 le: 06 Juillet 2017 - 14:39:45 »

Salut,
Je déterre un peu ce sujet passionnant pour savoir si les choses ont évolué au niveau réglementaire ou si des jugements ont été portés qui permettraient d'alimenter le débat?
Je ne connais pas la situation au Markstein et encore moins la polémique.
Merci d'avance pour vos éclairages.
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wimric
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vols: 1000 vols
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« Répondre #112 le: 06 Juillet 2017 - 23:59:32 »

Histoire d'en rajouter une couche mais sans vouloir attiser les passions, voici le résultat, d'un point de vue strictement juridique, de mes dernières investigations sur le sujet:
Comme le précise Piwaille, ce ne sont pas les fonctionnaires des Ministères qui font les Lois ou les Jurisprudences, tant que nous serons en démocratie.
Les Lois sont votées par les députés aux parlements et les jurisprudences sont émises par la Cour de Cassation.

En ce qui concerne les Lois, il n'en existe aucune qui stipulerait qu'un diplôme d'état soit nécessaire pour effectuer un baptême biplace (vol découverte)contre rémunération.

En ce qui concerne la jurisprudence, 2 arrêts de la Cour de cassation, Chambre criminelle du 5 mars 1997, 96-81.316 et Chambre criminelle du 20 mars 2001, 00-83.286,  précisent ainsi que le vol de découverte en parapente biplace constitue pour le passager une activité sportive et pour le pilote l'encadrement de cette activité.
Néanmoins, ces 2 jurisprudences ont été prises dans le cadre de la Loi n°84-610 du 16 juillet 1984, Loi qui a été par la suite abrogée par la loi du n°2003-339 du 14 avril 2003. De ce fait, ces 2 jurisprudences semblent caduques.

Depuis l'abrogation de la Loi n°84-610 du 16 juillet 1984, une jurisprudence de la Cour de cassation, Chambre civile, 22 novembre 2005, pourvoi: 02-18584, Bulletin 2005 I N° 444 p. 371 stipule que: L'acheminement de passagers par aéronef constitue un transport aérien ; tel est le cas du baptême de l'air en deltaplane biplace.

Par ailleurs, la FFVL précise elle-même sur son site internet à l’adresse suivante : http://federation.ffvl.fr/node/2554  la définition d’un baptême de l’air : Baptême de l’air (loisir provisoire) : il s’agit d’un contrat de transport aérien entraînant la responsabilité de plein droit du pilote, (application du Code de l’Aviation Civile et de la Convention de Varsovie) si le vol est payant.

Or, dans le cadre de l'aviation civile, il n'y aucune obligation de diplôme pour effectuer un vol biplace découverte.

J'avais, à juste titre, soulevé le problème auprès de la FFVL, concernant l'ancien contrat d'assurance souscrit auprès de CATLIN, qui stipulait alors que seuls les vols biplaces d'enseignements dans le cadre du code du sport étaient couvert par la compagnie.
je constate que depuis, cette lacune a été réglé par le nouveau contrat souscrit auprès de SAAM Vesperien qui stipule dans les articles suivant:

- Article 22, (page 19): sont assurés toutes personnes qui exercent contre rémunération une activité de vol libre entrant dans le cadre de l’article L212-1 du code du sport et munies d’une carte professionnelle.
 
-Article 25, (page 20): Il est convenu que l’assureur ne pourra exiger que la garantie soit subordonnée à la délivrance aux passagers d’un titre de transport, que le vol soit rémunéré ou non.
 
-Article 28, (page 22): La pratique du biplace payant et de l’enseignement professionnel n’est garantie que sous réserve du respect des obligations de qualifications édictées par les articles L212-1 du code du sport.
 
-Article 31, (page 24): L’extension responsabilité civile admise à l’égard des passagers est limité à 115.000 EUR par personne transportée.

Commentaires
Ce nouveau contrat est en progrès par rapport à l’ancien contrat dans le sens ou l’assureur ne peut plus désormais refuser de couvrir un accident même si le passager n’a pas de titre de transport aérien (aviation civile).
Ce qui veut dire que même si le baptême de l’air payant est considéré comme un vol découverte et non pas comme un vol pédagogique, l’assureur sera tenu de payer de toute façon.
Par contre, le nouvel assureur limite désormais sa responsabilité  à 115.000 EUR par passager contre 5 millions d’EUR auparavant avec l'ancien contrat, c’est a dire le même montant que payé lors d’une promenade aérienne avec titre de transport conformément à la convention de Varsovie.

Seul les diplômés d'état peuvent bénéficier de ce nouveau contrat FFVL (article 22 et 28)
Les non-diplômés doivent s'assurer ailleurs dans le cadre de l'aviation civile.
 

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k-yon
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« Répondre #113 le: 09 Juillet 2017 - 17:47:16 »

Merci beaucoup pour ta réponse.
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