J'ai volé sans secours mes deux premières "saisons", si on peut dire parce que j'avais débuté fin août 2007 et je m'étais cassée début octobre ; en 2008, je n'avais repris les vols qu'à la mi-août et c'est finalement pour participer au Raid chamois en octobre 2008 que j'ai investi dans un secours.
Depuis, le secours est toujours resté monté sur la sellette et pour la rando / paralpinisme j'ai toujours volé sans secours.
J'ai ainsi toujours volé sans secours avec l'Ultralite 19 (sauf le Raid Chamois 2009), avec l'Awak 18 et avec la U-Turn 21, ces deux voiles très rapides n"'étant pas d'aimables brouettes comme l'Ultralite.
J'ai volé pas mal de fois sans secours avec ma Diamir, quand j'allais décoller à la Tournette ou à l'Aiguille du Midi.
Et je n'ai jamais tiré le secours en l'air, je ne l'ai fait qu'en 2013 sur le G-Force de Pierre Naville.
Voler sans secours n'est pas plus difficile qu'avec, il faut juste adapter le mental, c'est un peu comme rouler en voiture sans la bretelle. Par contre, quand on passe dans un coin bien moisi, savoir qu'en dernier recours on a la poignée à tirer aide à garder de la sérénité.
Sans secours, on est beaucoup plus sensible à ce que fait la voile et encore plus concentré sur ce qu'on fait.