le fil des hommages

[Airtoysdealer]

ces derniers temps, en manif', on écoutait celle-ci

http://www.youtube.com/watch?v=ELPlMX0glwk

[papyon]

une route qui monte derrière sa tête   

  " l'étranger "

[calvat1]

 Je n'avais pas beaucoup de disques mais un 33 tour de Graeme Allwright, qu'est ce que j'ai pu l'écouter.

[piwaille]

http://www.youtube.com/watch?v=KdHDmHcVVv0

[Airtoysdealer]

il y a un message subliminal??

[MrDjo]

il y a un message subliminal??

http://www.leparisien.fr/culture-loisirs/musique/pirouette-cacahuete-l-autrice-de-la-comptine-est-morte-26-02-2020-8267793.php

[Airtoysdealer]

merci ... et salut, l'artiste, comme on dit!

[airsinge]

Oui, enfin quand-même, casser sa pipe sans avoir eu le courage d'avouer les coulisses de la trouvaille "... pirouetteu, cacahuetteu ...", c'est limite incorrect  

Reviens t'expliquer l'artiste (comme on ne dit pas souvent) !

[Mme POB]

Un dernier coup de chapeau à Michou

   

C'était en enfant de l'Assistance, élevé par des personnes déjà âgées sur la butte Montmartre, à Paris, et qui fortune faite et muni d'une notoriété internationale n'oubliait jamais les Vieux de Montmartre, leur consacrant périodiquement des soirées gratuites dans son célèbre cabaret de la rue des Martyrs.
J'avais eu le plaisir d'être invitée un soir où j'étais venue à l'improviste avec deux copains-copines, champagne et réception chaleureuse. J'avais pu jouir du spectacle, notamment un de mes copains qui était époustouflant en Rika Zaraï et en Edith Mathieu (comme l'avait surnommée Antoine dans ses élucubrations.

C'est un grand monsieur des nuits parisiennes et du Paris-coquin qui s'en est allé, je l'ai su avec un peu de retard mais mon hommage et ma tristesse sont tout ce qu'il y a de sincères.
 

[PiGi]

Un des plus grand pianiste de jazz vient de nous quitter, entre autre au sein du Jonh Coltrane Quartet, salut l'artiste.

[airsinge]

- https://www.youtube.com/watch?v=0dFtZbha29M

- https://www.youtube.com/watch?v=_eRbNkEUkkk

- Giant Steps https://www.youtube.com/watch?v=PukuQPUKfyU

[Mme POB]

Décidément, cet hiver a fait des ravages.
Notre Poupou national (Raymond Poulidor) s'en est allé, à 83ans ce qui n'est pas si mal pour un ancien coureur cycliste. Je l'ai appris par le site du Monde mais ce n'était pas de la veille.
Poupou ne porta jamais le maillot jaune, il gagna quelques grandes courses, il prit sa retraite avec un palmarès magnifique dont un nombre incalculable de 2èmes places, au point qu'il laissa son nom à ceux qui, comme lui, y furent abonnés.

Il aurait dû gagner le Tour en 63 mais dans la montée du Puy de Dôme il ne vit pas qu'Anquetil était complètement cuit, il monta à son rythme et se fit poudrer dans la descente. S'il avait planté un démarrage, Anquetil n'aurait jamais pu suivre et le Tour était gagné (avec le maillot jaune pour les deux dernières étapes).
Cette année-là, le Tour se joua à quelques secondes.

Anquetil se dopait et il mourut à 53ans.
Poupou ne se dopait pas et il eut le plaisir de bien vieillir, en bonne santé. Comme Federico Bahamontes (l'Aigle de Tolède), qui avait gagné le Tour en 59, qui a maintenant 91ans et qui pète la santé.
 

[akira]

Si on ne considère pas les amphétamines comme du dopage, alors il n'a rien pris 

[Mme POB]

Dans le Tour 1967, la mort en selle et en direct à la télé de Tom Simpson, dopé aux amphétamines, donna à réfléchir à pas mal de coureurs et révéla au Public ce dont tout le monde se doutait : les cyclistes étaient tous plus ou moins dopés.
Anquetil disait qu'il se dopait à la bonne bouffe mais en course il ne buvait pas que de l'eau claire, comme avant lui Louison Bobet.
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A l'époque, les coureurs ne se "préparaient" pas encore aux stéroïdes, ils étaient restés à la Pervitine, une métamphétamine qui fut utilisée en masse par l'armée allemande, ce qui la rendit aussi performante en 1939-1940, puis lui évita de sombrer trop vite dans l'enfer du front russe puis de la Normandie.
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Un athlète naturel comme Fausto Coppi, révélé par un exploit dans Milan-San Remo (il avait suivi la course avec son vélo de 20kg sans dérailleur puis battu tout le monde dans la descente du Poggio), finit lui aussi par prendre des amphétamines pour pouvoir supporter la charge physique lourde des grandes courses comme le Tour d'Italie et le Tour de France. Il devint fragile et mourut subitement lors d'un déplacement en Afrique.
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Poulidor était un bon paysan de la Creuse, un athlète naturel puissant. Son directeur sportif Antonin Magne avait eu son heure de gloire dans les années 30 mais c'était lui aussi un homme simple, pas assez intelligent ni retors pour imaginer une préparation physique de son "poulain" à base de médicaments.
Il se peut que Poupou se soit dopé à l'occasion lors d'épreuves très dures alors qu'il était fatigué, mais s'il s'était dopé en continu il n'aurait pas vécu jusqu'à 83ans.
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Quant à Bahamontes, il devait ses aptitudes en montagne à ce qu'il était très léger, il ne valait rien dans les descentes (il avait peur) ni contre la montre (il manquait de puissance), de même qu'un marathonien tout sec (et je pense à Abebe Bikila) ne vaut rien sur le 100m. Sa victoire dans le Tour 1959, comme celle de Charly Gaul en 1958, fut sans lendemain : les cyclistes dopés n'aimaient pas la montagne et les organisateurs conçurent des parcours plus adaptés aux "rouleurs" et aux courses d'équipe.
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Le Tour n'est plus jamais passé par Restefond ni par la Cayolle et une seule fois par l'Iseran. Maintenant c'est encore pire, le Tour shunte quasiment les Grandes Alpes avec seulement des arrivées en station (question de fric) et parfois Joux-Plane (une horreur, ma Logan doit monter en 1ère). Ce n'est plus un Tour, c'est une suite de courses à la journée autour de la France et dans les pays limitrophes.
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Il y eut pourtant un coureur fantastique, un athlète extrêmement puissant qui poudra tout le monde : Bernard Hinault. Il pouvait emmener des braquets déments, ce qui obligeait les autres à se mettre dans le rouge pour suivre, et quand il accélérait au bon moment il les laissait tous sur place. Sa puissance lui permettait de se ménager dans les étapes de plaine, il n'avait pas besoin de se doper.
 

Notes historiques
Lors de l'offensive de mars 1918, les Sturmtruppen (troupes de choc) avaient ainsi rompu le front, lors d'attaques de type "coup de poing" très rapides et très brutales.
Les fantassins allemands marchaient à un médicament qui faisait oublier la peur et qui ne s'appelait pas encore ecstasy. Les Français marchaient à la gnôle frelatée et au gros rouge, ce qui diminuait la peur mais ne rendait pas les hommes performants.
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Deux régiments d'infanterie de choc furent constitués dans les années 30 sous hitler, nommés Verfügungstruppen (troupes à disposition), baptisés "Deutschland" et "Germania". Un 3ème fut constitué après l'Anschluss avec des Autrichiens, baptisé "der Führer", et après la campagne de France ils furent réunis pour constituer la 2ème division SS : la sinistre Das Reich.
Un autre régiment d'élite, nommé Gross Deutschland, garda son statut tout au long de la guerre. Comme les Waffen SS, ses missions étaient du type "coup de poing" mais il dépendait de la Wehrmacht.
Tous ces mecs-là n'étaient pas des surhommes, ils étaient seulement très bien préparés sur le plan physique (et politique) et en opérations ils marchaient tous à la pervitine.
Les médecins militaires allemands avaient observé des effets néfastes sur les hommes et averti l'Etat-major mais sans grande efficacité. Peu importait que des malades de la pervitine mourussent à l'hôpital du moment que la plupart la supportaient et restaient performants et endurants.
Ce dopage eut des effets dramatiques chez les aviateurs, qui enchaînaient les missions sans temps de repos et qui mouraient tous au combat par épuisement ou arrêt cardiaque.
C'est plus long pour former un bon pilote de chasse que pour former un fantassin. Le dopage fut délétère.
Les As se faisaient descendre, Galland et Mölders eurent la chance d'être retirés du service pour former des jeunes, cela leur permit de survivre... et de laisser tomber la pervitine.
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C'était kif kif dans l'US Army et chez les Marines dans le Pacifique, il ne faut pas rêver, mais après un certain nombre de missions les aviateurs US étaient retirés du service, il n'était pas question de les doper... sur le long terme.
Et pendant la guerre du VietNam les "boys" ne marchèrent plus aux amphétamines mais carrément à l'héroïne, ce qui ne les dopait pas efficacement en opérations mais faisait passer le stress.

[Airtoysdealer]

I me semble me souvenir que Dee Dee Ramone raconte dans sa bio qu'il a fait sa première rencontre avec a drogue en tapant dans un vieux stock de Pervitine, alors que son père était basé en Allemagne.

Il y a eu à ce sujet de la pervitine un documentaire sur Arte, mais je ne le trouve pas sur YT ou autre, dommage car il était bien foutu.

[Airtoysdealer]

Tiens, en ces jours de désœuvrement, et puisqu'on parle de Jeanne d'Arc sur un autre fil, ça m'appelle une pensée très triste pour un écrivain que je chérissais, aussi bien pour son œuvre que pour le bonhomme, et qui vient de nous quitter le 14 février : Michel Ragon.

Je passerais sur son "best seller", les "Mouchoirs de Cholet" (que je n'ai pas lu), et ne peux que conseiller la lecture de "la Mémoire des Vaincus", un sublime fresque romancée d'un anarchiste qui traverse la fin du XIXème et le XXème siècle et côtoie toutes les figures du mouvement libertaire, "de défaite en défaite, jusqu'à la victoire finale" comme aurait dit Victor Serge (mais la victoire on l'attend encore). Ce livre est un beau clin d’œil à un autre écrivain trop méconnu, Henry Poulaille, auteur de littérature prolétarienne, au même titre que Ragon ou Bernard Clavel. Poulaille que Ragon a connu jeune et qui lui a beaucoup transmis sur le mouvement libertaire et la passion de l'écriture.

Dans un autre registre, "un amour de Jeanne", ou une autre histoire romancée basée sur des faits réels, cette fois-ci sur l'amitié entre la pucelle et Gilles de Rais, le célèbre Barbe Bleue.

"Ma soeur aux yeux d'Asie", où il évoque son père parti faire l'armée en Indochine et sa sœur morte trop tôt, foudroyée par la tuberculose, m'avait aussi beaucoup marqué.

Enfin, les "Drôles de métiers", dans lesquels il retrace tous les petits boulots qu'il a fait dans sa jeunesse, avant de devenir l'écrivain, le critique littéraire, artistique et architectural pour lequel il était reconnu de ses pairs et du grand public.

J'aurais aimé le rencontrer dans son fief de Fontenay le Comte, où il partageait des moments d'amitiés avec les jeunes anars du coin jusque dans ses vieux jours.

Je me réconforte en voyant tous ces bouquins qu'il a écrit et en me disant qu'ils ne sont pas encore tous dans ma collection, donc de bons moments en perspective.

[PiGi]

Triste réveil
le Covid19 a eu la peau de Manu Dibango.
J'adorais ce bonhomme comme saxophoniste bien sûr mais aussi pour ce qu'il était.
Un homme avec un charisme de dingue, d'une gentillesse totale (du moins l'homme public), bref je suis triste qu'il soit parti si jeune (86ans) je le croyais éternel, il nous reste sa musique.
Manu Dibango et le Soul Makossa Gang in Marciac
Salut Grand père.

[MichM]

Triste réveil
le Covid19 a eu la peau de Manu Dibango.
J'adorais ce bonhomme comme saxophoniste bien sûr mais aussi pour ce qu'il était.
Un homme avec un charisme de dingue, d'une gentillesse totale (du moins l'homme public), bref je suis triste qu'il soit parti si jeune (86ans) je le croyais éternel, il nous reste sa musique.
Manu Dibango et le Soul Makossa Gang in Marciac
Salut Grand père.

Ha m...

http://www.parapentiste.info/forum/la-vie-de-la-cite/covid19-t56059.0.html;msg721047#msg721047

[bruno3166]

 
Bon voyage à lui et son saxo.

[PiGi]

Rien à voir avec le Covid, mais Uderzo est mort lui aussi cette nuit dans son sommeil.
92 ans un bel âge pour ce dessinateur de petits mickeys Astérix.

[bruno3166]

Albert a donc rejoint René ! 

[gof38]

[MichM]

http://www.youtube.com/watch?v=5YbuEaEf5aY

[bruno3166]

Il est mort ??

[MichM]

Il est mort ??

Hélas. (était malade depuis plusieurs années)