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Forum de parapente

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Auteur Fil de discussion: Covid19 VS Marx  (Lu 59572 fois)
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MichM
malpolis
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« Répondre #425 le: 21 Avril 2020 - 09:30:53 »

il aurait fallu dès l'origine que ce "désir" soit en nous.

Ben ça c'est imposé par nécessité.
Chasser le mammouth ou se défendre contre les australopithèques n'étaient pas des causes individuelles.

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Édit modo : aurait dû être 🙈🙉🙊
PiGi
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« Répondre #426 le: 21 Avril 2020 - 10:04:24 »


Oui sans doute que tu as raison en pensant ainsi mais pour que l'humanité puisse vivre comme un système collaboratif (tel les fourmis ou les abeilles par ex. en exagérant le trait) il aurait fallu dès l'origine que ce "désir" soit en nous.
Or l'humain aussi loin en arrière dans le temps que la science permet d'étudier. Cela ne fût jamais (ou si peu, si rarement, si courtement) le cas. L'organisation sociale s'est toujours tourné vers un fonctionnement avec une pyramide hiérarchique et les strates sociales qui vont avec. Avec le choix (involontaire voire inconscient) d'être ou moutons ou loup rapport aux autres.

C'est dans ce sens que j'avais précisé "que l'idée plaise ou non". Le fonctionnement de l'humanité ne me plait pas mais j'ai pris mon partie de plutôt essayer d'en vivre le mieux possible son fonctionnement plutôt que de penser nager à contre-courant.

Le vice du "pouvoir" est dans l'humain et empêche, sauf à le reprogrammer (en éliminant tout les dysfonctionnants), tout espoir que cela puisse fonctionner comme tu, moi et beaucoup d'autres certainement aussi le souhaiteraient.

Il y a l'utopie et il y a la réalité. 

Je ne sais pas sur quoi tu bases tes assertions sur le "fonctionnement de l'humanité" et sur le "vice du pouvoir", mais ça ressemble à un mauvais devoir de philo qui commencerait par "de tous temps l'humanité, etc..." .

Non seulement pas mal d'études anthropologiques peuvent venir démentir ce que tu supposes être intrinsèque à l'humain, mais en plus, bon nombre de scientifiques spécialisés sont bien moins affirmatifs que toi et avouent notre méconnaissance des fonctionnements sociaux des temps (très) anciens.

Affirmer comme tu le fais que "L'organisation sociale s'est toujours tourné vers un fonctionnement avec une pyramide hiérarchique" ne repose sur aucun fondement scientifique et est même contredit par certains anthropologues ayant étudié des sociétés avec des fonctionnements horizontaux.

Qu'une majorité de groupes sociaux aient adopté un fonctionnement vertical, "pyramidal" ne constitue en rien une preuve que ce fonctionnement serait intrinsèquement lié à l'ensemble de l'humanité, ce n'est pas une fatalité.
Le fait de dire "ça a toujours été comme ça" est un argument très pratique et très utilisé pour faire admettre que, du coup ça ne peut pas changer puisque c'est inhérent à l'humanité.
Hormis le fait que ce n'est pas vrai, il semblerait que nous soyons doté d'intelligence (notion bien vague je te le concède), et cette intelligence serait incapable de contrer notre héréditaire instinct de pouvoir ou de soumission? Freud doit se retourner dans sa tombe!

Je pense que cette organisation est surtout due à notre fainéantise commune.
Il est plus facile de s'en remettre à un chef (accessoirement à un dieu) qui dit où et quand il faut faire, plutôt que de devoir prendre des décisions collectives ou par soi même, et chose encore plus importante, à en assumer les conséquences.
Je crois donc que nos systèmes pyramidaux n'existent pas à cause d'un prétendu "instinct atavique" mais bien plutôt comme une solution de facilité.

Pourtant en terme d'efficacité, plusieurs cerveaux qui réfléchissent à un même problème ont plus de chance de succès qu'un seul (je ne parle évidemment pas des génies qui sont des cas à part, encore que...).

Du coup ça me rend plus optimiste sur une possible (mais peu probable malheureusement) évolution de l'humanité.

Impossible n'est pas humain.  Clin d'oeil
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Tipapy
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« Répondre #427 le: 21 Avril 2020 - 10:49:20 »

il aurait fallu dès l'origine que ce "désir" soit en nous.

Ben ça c'est imposé par nécessité.
Chasser le mammouth ou se défendre contre les australopithèques n'étaient pas des causes individuelles.



Jusqu'à maintenant, il n'y a pas de preuve que l'homo sapiens ait été en conflit avec les australopithèques.

 


Du coup ça me rend plus optimiste sur une possible (mais peu probable malheureusement) évolution de l'humanité.

Impossible n'est pas humain.  Clin d'oeil

Ce n'est pas fait pour me rassurer, mais de très grandes avancées scientifiques ont été faîtes pendant les conflits.

(grandes avancées ne veut pas forcément dire bénéfiques)
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Ça peut toujours être pire, donc tout va bien.
Citation de Daniel François
bruno3166
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« Répondre #428 le: 21 Avril 2020 - 11:09:53 »

Pinaize faut vraiment être con pour être pauvre! Non seulement tu vis plus mal mais en plus tu crèves plus facilement!

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/infographies-coronavirus-les-populations-defavorisees-plus-vulnerables-face-a-l-epidemie_3917541.html

Ah si tous les pauvres du monde se sortaient les doigts et créaient leurs entreprises, on en serait pas là!
Quelle bande de Thons*!

*https://www.youtube.com/watch?v=L2YqsInne_s

C'est comme les chômeurs: je te foutrais tout ça au boulot moi. Sans déc !
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« Répondre #429 le: 21 Avril 2020 - 11:13:20 »

Et c'est pas le boulot qui manque ! Rien qu'ici raboter la crête du pic de Pan de 15 ou 20m me donnerait 2h de soleil en plus en hiver. Le drame c'est qu'on manque de zeks !
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« Répondre #430 le: 21 Avril 2020 - 11:32:40 »

Conséquence directe du covid et de l'arrêt de l'économie, on ne sait plus quoi faire du pétrole, son cours est même largement négatif ! Shocked
C'est piment qui va être content, on vous paye pour acheter du Brent !
https://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/petrole-le-brut-americain-devisse-en-asie-1196311

Voir à ce sujet cet article du journal "Le Monde".
Je mets tout le texte de l'article et non pas le lien vers l'article car celui-ci est réservé aux abonnés.

------------------------
Pourquoi le cours du pétrole américain s’est effondré, jusqu’à passer sous zéro dollar.

La chute de la demande due à la pandémie due au coronavirus et le remplissage des stocks ont contribué à cette chute brutale, qui balaie au passage la stratégie de Donald Trump.

Après près de deux mois de dégringolade continue, le pétrole américain se trouve dans une situation ubuesque : la valeur du baril cotait, à New York, lundi soir 20 avril, au-dessous de 0 dollar. Autrement dit, les investisseurs cherchant à se débarrasser de leurs barils étaient prêts à payer pour trouver preneurs, tellement le marché est saturé. Pour la première fois de son histoire, le cours du baril connaît un épisode de prix dits « négatifs ». Sur certains contrats spécifiques, il a plongé jusqu’à − 37 dollars (− 34 euros) !

Cette situation paradoxale est le fruit de la crise pétrolière provoquée par la pandémie mondiale de Covid-19, qui a fait chuter, en quelques semaines, la demande de 30 %, et par la rupture de l’alliance entre l’Arabie saoudite et la Russie, qui se sont lancées dans une violente guerre des prix en augmentant leur production pour remporter des parts de marché.

Ce conflit a dégénéré en choc majeur, précipitant les prix du baril de brent, qui fait référence au niveau mondial, au-dessous des 30 dollars. Mais l’objectif des Saoudiens et des Russes était de se débarrasser de concurrents devenus franchement gênants : les compagnies pétrolières du schiste américain, notamment au Texas. Et, sur ce plan, Moscou et Riyad sont en passe de remporter leur pari.

Depuis 2018, les Etats-Unis sont devenus le premier producteur mondial, avec plus de 12 millions de barils extraits chaque jour. L’abondance de cette offre faisait peser un risque sur le marché pour les grands pays pétroliers : Russes et Saoudiens se sont imposé des quotas pour maintenir les cours du baril à un niveau acceptable pour eux. Cette réduction de l’offre s’est transformée en piège : plus ils réduisaient leur production, plus les Américains produisaient.

Les barils ne trouvent pas preneurs
C’est cette machine qui est aujourd’hui cassée : le monde produit beaucoup plus de pétrole qu’il n’en consomme, et le prix du baril s’est effondré. Avec un or noir peu cher, les stocks se sont remplis et les barils ne trouvent pas preneurs – d’autant plus qu’avec les mesures de confinement les déplacements en voiture ou en avion sont réduits au minimum.

« La limite de cet équilibre précaire devait finir par apparaître : c’est chaotique d’avoir un régime concurrentiel et agressif – comme le pétrole de schiste américain – dont le développement est subordonné à un régime de régulation au niveau mondial [le cartel de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP)] qui lui permet justement de survivre », analyse Patrice Geoffron, directeur du Centre de géopolitique de l’énergie et des matières premières à Paris-Dauphine.

« Les Etats-Unis, en tant que marché enclavé, ont les plus importants problèmes de stockage », résume l’analyste Jasper Lawler, de London Capital Group : « La demande est tellement inférieure à l’offre que les réserves pourraient déjà avoir atteint 70 % à 80 % de leurs capacités. »

Cette chute illustre aussi la financiarisation du pétrole. « Il ne faut pas oublier que le pétrole est aujourd’hui d’abord un produit financier, et on en voit les conséquences ! », rappelle un patron du secteur. « Ce qui se passe, c’est que des tradeurs ou des spéculateurs qui avaient acheté un contrat pétrolier se trouvent dans l’incapacité de le vendre et n’ont pas de lieu pour le stocker. (…) Ou bien cela peut aussi vouloir dire qu’ils sont totalement inexpérimentés dans ce jeu et qu’ils se retrouvent avec un contrat dont le délai expire et dont ils ne comprennent pas complètement le sens », commente le vice-président de IHS Markit, Roger Diwan, sur Twitter.

Stocks quasi pleins
Mais même si les stocks sont quasi pleins, la production, elle, continue, car il est techniquement et économiquement complexe d’arrêter un puits. Cette baisse illustre également le fait que les tradeurs ne se satisfont pas des appels de Donald Trump pour que l’économie reparte : sans reprise réelle des déplacements, la demande en pétrole restera basse. « Cela veut dire que de coûteuses fermetures de sites ou des faillites vont se révéler moins chères pour certains opérateurs que de payer des dizaines de dollars pour se débarrasser de ce qu’ils produisent », explique Louise Dickson, analyste chez Rystad Energy.

Cette descente aux enfers aura plusieurs conséquences. D’abord, le secteur du pétrole américain fait déjà face à un carnage économique et social. Des dizaines de milliers d’emplois sont en passe d’être détruits et plusieurs milliers d’entreprises sont menacées de faillite à brève échéance. Logiquement, la production américaine va fortement diminuer dans les prochains mois, et il y a peu de chance qu’elle retrouve de sitôt son pic de 12 millions de barils.

C’est un pan du projet énergétique de Donald Trump qui s’effondre : le président américain a multiplié les gestes envers le secteur des hydrocarbures depuis son arrivée au pouvoir, en supprimant des réglementations environnementales mises en place par ses prédécesseurs. Son objectif était d’atteindre la « domination énergétique » des Etats-Unis : il espérait non seulement débarrasser l’Amérique de sa dépendance aux importations, mais aussi exporter des barils pour s’imposer dans le grand jeu pétrolier mondial. L’effondrement du baril américain signe la fin probable de cette stratégie. L’Agence d’information sur l’énergie (EIA) estime que les Etats-Unis vont redevenir, dès 2020, importateurs net de brut.

« L’avril noir du pétrole »
Le pétrole américain pourra-t-il remonter cette pente ? Fin mars, Saoudiens et Russes sont revenus à la table des négociations et ont convenu de coupes massives avec leurs alliés du cartel OPEP+ (qui rassemble les membres de l’OPEP, la Russie et une dizaine d’autres pays) : ils se sont engagés à réduire leur offre de plus de 10 millions de barils, soit 10 % de la production mondiale. Dans le même temps, plusieurs grandes économies, notamment la Chine, l’Inde, les Etats-Unis et la Corée du Sud, se sont engagées à augmenter leurs réserves nationales, pour soutenir la demande. Un « deal » global obtenu sous la forte influence de Donald Trump, qui a convaincu Vladimir Poutine et Mohammed Ben Salman, le prince héritier saoudien, de revenir à la table des négociations.

Mais cet accord ne s’applique qu’à partir du mois de mai : entre temps, les producteurs ont continué à pomper allègrement. Surtout, il a de grandes chances d’être insuffisant à moyen terme pour rétablir l’équilibre sur un marché totalement instable. « Cette volatilité extrême est très mauvaise pour l’économie mondiale », s’inquiétait, mercredi 15 avril, Fatih Birol, le directeur de l’Agence internationale de l’énergie, qui prévenait déjà : « Quand on regardera 2020 dans quelques années, on en parlera comme la pire année dans l’histoire du marché pétrolier. Et on appellera ce mois-ci “l’avril noir du pétrole”. »

Nabil Wakim.
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Marc

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« Répondre #431 le: 21 Avril 2020 - 11:37:28 »

des sociétés avec des fonctionnements horizontaux.

Ha oui mais ça c'était avant l'invention de l'ascenseur mort de rire

Bon plus sérieusement qui, où, quand ? Les amérindiens ? Quoi que...
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bruno3166
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« Répondre #432 le: 21 Avril 2020 - 11:51:58 »

Conséquence directe du covid et de l'arrêt de l'économie, on ne sait plus quoi faire du pétrole, son cours est même largement négatif ! Shocked
C'est piment qui va être content, on vous paye pour acheter du Brent !
https://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/petrole-le-brut-americain-devisse-en-asie-1196311

Voir à ce sujet cet article du journal "Le Monde".
Je mets tout le texte de l'article et non pas le lien vers l'article car celui-ci est réservé aux abonnés.

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Pourquoi le cours du pétrole américain s’est effondré, jusqu’à passer sous zéro dollar.

La chute de la demande due à la pandémie due au coronavirus et le remplissage des stocks ont contribué à cette chute brutale, qui balaie au passage la stratégie de Donald Trump.

Après près de deux mois de dégringolade continue, le pétrole américain se trouve dans une situation ubuesque : la valeur du baril cotait, à New York, lundi soir 20 avril, au-dessous de 0 dollar. Autrement dit, les investisseurs cherchant à se débarrasser de leurs barils étaient prêts à payer pour trouver preneurs, tellement le marché est saturé. Pour la première fois de son histoire, le cours du baril connaît un épisode de prix dits « négatifs ». Sur certains contrats spécifiques, il a plongé jusqu’à − 37 dollars (− 34 euros) !

Cette situation paradoxale est le fruit de la crise pétrolière provoquée par la pandémie mondiale de Covid-19, qui a fait chuter, en quelques semaines, la demande de 30 %, et par la rupture de l’alliance entre l’Arabie saoudite et la Russie, qui se sont lancées dans une violente guerre des prix en augmentant leur production pour remporter des parts de marché.

Ce conflit a dégénéré en choc majeur, précipitant les prix du baril de brent, qui fait référence au niveau mondial, au-dessous des 30 dollars. Mais l’objectif des Saoudiens et des Russes était de se débarrasser de concurrents devenus franchement gênants : les compagnies pétrolières du schiste américain, notamment au Texas. Et, sur ce plan, Moscou et Riyad sont en passe de remporter leur pari.

Depuis 2018, les Etats-Unis sont devenus le premier producteur mondial, avec plus de 12 millions de barils extraits chaque jour. L’abondance de cette offre faisait peser un risque sur le marché pour les grands pays pétroliers : Russes et Saoudiens se sont imposé des quotas pour maintenir les cours du baril à un niveau acceptable pour eux. Cette réduction de l’offre s’est transformée en piège : plus ils réduisaient leur production, plus les Américains produisaient.

Les barils ne trouvent pas preneurs
C’est cette machine qui est aujourd’hui cassée : le monde produit beaucoup plus de pétrole qu’il n’en consomme, et le prix du baril s’est effondré. Avec un or noir peu cher, les stocks se sont remplis et les barils ne trouvent pas preneurs – d’autant plus qu’avec les mesures de confinement les déplacements en voiture ou en avion sont réduits au minimum.

« La limite de cet équilibre précaire devait finir par apparaître : c’est chaotique d’avoir un régime concurrentiel et agressif – comme le pétrole de schiste américain – dont le développement est subordonné à un régime de régulation au niveau mondial [le cartel de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP)] qui lui permet justement de survivre », analyse Patrice Geoffron, directeur du Centre de géopolitique de l’énergie et des matières premières à Paris-Dauphine.

« Les Etats-Unis, en tant que marché enclavé, ont les plus importants problèmes de stockage », résume l’analyste Jasper Lawler, de London Capital Group : « La demande est tellement inférieure à l’offre que les réserves pourraient déjà avoir atteint 70 % à 80 % de leurs capacités. »

Cette chute illustre aussi la financiarisation du pétrole. « Il ne faut pas oublier que le pétrole est aujourd’hui d’abord un produit financier, et on en voit les conséquences ! », rappelle un patron du secteur. « Ce qui se passe, c’est que des tradeurs ou des spéculateurs qui avaient acheté un contrat pétrolier se trouvent dans l’incapacité de le vendre et n’ont pas de lieu pour le stocker. (…) Ou bien cela peut aussi vouloir dire qu’ils sont totalement inexpérimentés dans ce jeu et qu’ils se retrouvent avec un contrat dont le délai expire et dont ils ne comprennent pas complètement le sens », commente le vice-président de IHS Markit, Roger Diwan, sur Twitter.

Stocks quasi pleins
Mais même si les stocks sont quasi pleins, la production, elle, continue, car il est techniquement et économiquement complexe d’arrêter un puits. Cette baisse illustre également le fait que les tradeurs ne se satisfont pas des appels de Donald Trump pour que l’économie reparte : sans reprise réelle des déplacements, la demande en pétrole restera basse. « Cela veut dire que de coûteuses fermetures de sites ou des faillites vont se révéler moins chères pour certains opérateurs que de payer des dizaines de dollars pour se débarrasser de ce qu’ils produisent », explique Louise Dickson, analyste chez Rystad Energy.

Cette descente aux enfers aura plusieurs conséquences. D’abord, le secteur du pétrole américain fait déjà face à un carnage économique et social. Des dizaines de milliers d’emplois sont en passe d’être détruits et plusieurs milliers d’entreprises sont menacées de faillite à brève échéance. Logiquement, la production américaine va fortement diminuer dans les prochains mois, et il y a peu de chance qu’elle retrouve de sitôt son pic de 12 millions de barils.

C’est un pan du projet énergétique de Donald Trump qui s’effondre : le président américain a multiplié les gestes envers le secteur des hydrocarbures depuis son arrivée au pouvoir, en supprimant des réglementations environnementales mises en place par ses prédécesseurs. Son objectif était d’atteindre la « domination énergétique » des Etats-Unis : il espérait non seulement débarrasser l’Amérique de sa dépendance aux importations, mais aussi exporter des barils pour s’imposer dans le grand jeu pétrolier mondial. L’effondrement du baril américain signe la fin probable de cette stratégie. L’Agence d’information sur l’énergie (EIA) estime que les Etats-Unis vont redevenir, dès 2020, importateurs net de brut.

« L’avril noir du pétrole »
Le pétrole américain pourra-t-il remonter cette pente ? Fin mars, Saoudiens et Russes sont revenus à la table des négociations et ont convenu de coupes massives avec leurs alliés du cartel OPEP+ (qui rassemble les membres de l’OPEP, la Russie et une dizaine d’autres pays) : ils se sont engagés à réduire leur offre de plus de 10 millions de barils, soit 10 % de la production mondiale. Dans le même temps, plusieurs grandes économies, notamment la Chine, l’Inde, les Etats-Unis et la Corée du Sud, se sont engagées à augmenter leurs réserves nationales, pour soutenir la demande. Un « deal » global obtenu sous la forte influence de Donald Trump, qui a convaincu Vladimir Poutine et Mohammed Ben Salman, le prince héritier saoudien, de revenir à la table des négociations.

Mais cet accord ne s’applique qu’à partir du mois de mai : entre temps, les producteurs ont continué à pomper allègrement. Surtout, il a de grandes chances d’être insuffisant à moyen terme pour rétablir l’équilibre sur un marché totalement instable. « Cette volatilité extrême est très mauvaise pour l’économie mondiale », s’inquiétait, mercredi 15 avril, Fatih Birol, le directeur de l’Agence internationale de l’énergie, qui prévenait déjà : « Quand on regardera 2020 dans quelques années, on en parlera comme la pire année dans l’histoire du marché pétrolier. Et on appellera ce mois-ci “l’avril noir du pétrole”. »

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En lisant tout ça, je me marre.
Je ne sais pas si je devrais car en matière d'économie ... Yeux qui roulent Mais le fait est là: je rigole.
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« Répondre #433 le: 21 Avril 2020 - 12:13:47 »

Merci beaucoup Marc pour cet article, qui montre que le pétrole n'est pas une énergie propre à bien des égards, pas seulement écologiquement parlant !
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Plus nous nous élevons et plus nous paraissons petits à ceux qui ne savent pas voler - F. Nietzsche
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« Répondre #434 le: 21 Avril 2020 - 12:28:33 »

J'ai une autre hypothèse pour expliquer que le prix de la viande en supermarché peut augmenter alors que le prix diminue chez les producteurs : la division des débouchés entre le grand public et la restauration (restaurant, cantines). Il est possible que la demande globale diminue alors même que la demande dans les supermarchés augmente un peu. Et les invendus d'un côté ne peuvent pas être facilement transférés de l'autre côté,les chaînes de transformation sont différentes, et celle du grand public n'arrive pas à suivre l'augmentation de la demande.

Même problème pour les produits laitiers et le PQ
https://fee.org/articles/dairies-are-dumping-millions-of-gallons-of-milk-while-stores-are-rationing-it-due-to-the-coronavirus-what-s-going-on//amp
https://marker.medium.com/what-everyones-getting-wrong-about-the-toilet-paper-shortage-c812e1358fe0
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« Répondre #435 le: 21 Avril 2020 - 12:45:57 »

Y a qu'à faire le lait avec le pétrole et le PQ avec la viande. prof
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« Répondre #436 le: 21 Avril 2020 - 12:47:08 »

des sociétés avec des fonctionnements horizontaux.
Bon plus sérieusement qui, où, quand ? Les amérindiens ? Quoi que...

Je te joins l'extrait d'un article (https://journals.openedition.org/lhomme/28814) qui en cite quelques unes :

Citation
Parmi les cas typiques citons ceux, classiques, des chasseurs-cueilleurs hadza (Woodburn 1979, 1982), mbuti (Turnbull 1968), !kung (Thomas 1989 [1958]), inuit (très nombreuses publications d’auteurs, parmi lesquels les noms de Birket-Smith, Boas, Rasmussen, Damas, Guemple, Robbe, Freuchen, Malaurie doivent être mentionnés), paliyan (Gardner 2006 : 30 sqq.). Des essarteurs (agriculteurs) appartiennent également à cette catégorie, notamment les Buid (Gibson 1986), les Semai orientaux (Dentan 1968), les Palawan (Macdonald 1977, 2007), les Majangir (Stauder 1972). En font aussi partie des nomades marins comme les Bajau Laut (Sather 1997). La liste peut être considérablement allongée.

Mais n'étant pas anthropologue moi-même ma réponse ne peut être que lacunaire.
Mais même peu nombreux ces groupes prouvent au moins que le pouvoir (et tout ce qui en découle) n'est pas quelque chose d'atavique.
On pense même que l'organisation non pyramidale était celle qui prévalait dans les sociétés d'homo sapiens dans la période allant jusqu'au paléolithique supérieur.
Dans l'état actuel de nos connaissances, avec toutes les zones d'ombre qui existent, il est urgent d'éradiquer les formules toutes faites comme "de tous temps, etc..." ou "ça a toujours été comme ça..." qui sont forcément réductrices et surtout erronées.
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« Répondre #437 le: 21 Avril 2020 - 13:24:44 »

Enfin d'accord avec un message de PiGi  trinquer

"il est urgent d'éradiquer les formules toutes faites"

Le système s'est trop écarté de la normalité, les solutions normales vont avoir du mal à nourrir le pays.

https://medium.com/@brucefenton/where-will-the-food-come-from-66f69c456f11
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« Répondre #438 le: 21 Avril 2020 - 13:42:57 »


Et t'imagine ceux qui ont stocké de l'essence avant la crise ? Toute ressemblance avec un membre du forum est tout à fait fortuite ! Clin d'oeil
Je gère mon "stock" d'essence comme on gère un stock de de nourriture. Ça n'est pas un coût supplémentaire, c'est un achat anticipé. Le bidon de 10L rempli en mai 2019 que je vais utiliser en mai 2020 sera rempli au prix du marché.
Aujourd'hui je roule avec de l'essence plus chère que le marché, mais le jour où le prix du pétrole remontera je roulerais avec de l'essence moins chère que le marché. Sur le long terme, c'est une opération neutre. Sauf si un jour une pénurie très ponctuelle (grève des routiers, par exemple) fait violemment exploser le prix, auquel cas j’arrêterais de remplir mes bidons  jusqu'à ce que le prix revienne à la normale. Dans ce cas, je gagne.
S'il y a une coupure d'électricité de plus d'une semaine et que mon stock d'essence me permet de sauver le contenu de mon congélateur, j'y gagne aussi.

Il n'y a pas beaucoup d'inconvénients à être prévoyant, mais il y a beaucoup d'avantages.
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bruno3166
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« Répondre #439 le: 21 Avril 2020 - 14:47:24 »

Si stockage de 2 X 20 litres, je n'appelle pas trop ça du stockage. J'ai toujours ça chez moi, entre la tondeuse, le rotofil, la tronçonneuse, le groupe électro, le quad et, avant, les trials + le bateau.
Une fois les bleus m'ont questionné sur le pourquoi du gerrican à la pompe, la réponse a été vite faite: le voilier et la tondeuse sur la route ??
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« Répondre #440 le: 21 Avril 2020 - 15:09:51 »

Moi j’ai 12 fois 10 litres.
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« Répondre #441 le: 21 Avril 2020 - 23:32:40 »

Moi j’ai 12 fois 10 litres.

Je trouve que pour "une opération neutre" ça risque de te coûter cher!
Un particulier n'a pas le droit de stocker plus de 20 litres d'essence (il me semble) et ceci dans des conditions particulières: bidons homologués qui coûtent un certain prix, pas à n'importe quel endroit...
En cas d'incendie, tu peux avoir de gros problèmes financiers et même la mort si tu résistes aux forces de l'ordre. effray

 je sors
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« Répondre #442 le: 21 Avril 2020 - 23:49:16 »

Moi j’ai 12 fois 10 litres.

Je trouve que pour "une opération neutre" ça risque de te coûter cher!
Un particulier n'a pas le droit de stocker plus de 20 litres d'essence (il me semble) et ceci dans des conditions particulières: bidons homologués qui coûtent un certain prix, pas à n'importe quel endroit...
En cas d'incendie, tu peux avoir de gros problèmes financiers et même la mort si tu résistes aux forces de l'ordre. effray

 je sors

En cas d'incendie, c'est surtout un problème de couverture d'assurance qu'il risque d'avoir.
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Ça peut toujours être pire, donc tout va bien.
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« Répondre #443 le: 22 Avril 2020 - 00:04:09 »

Moi j’ai 12 fois 10 litres.

Je trouve que pour "une opération neutre" ça risque de te coûter cher!
Un particulier n'a pas le droit de stocker plus de 20 litres d'essence (il me semble) et ceci dans des conditions particulières: bidons homologués qui coûtent un certain prix, pas à n'importe quel endroit...
En cas d'incendie, tu peux avoir de gros problèmes financiers et même la mort si tu résistes aux forces de l'ordre. effray

 je sors

En cas d'incendie, c'est surtout un problème de couverture d'assurance qu'il risque d'avoir.

C'est ce à quoi je pensais, d'où les problèmes financiers qui en découlent...
Dans ce cas Il n'y a pas beaucoup d'avantages à être prévoyant, mais il y a beaucoup d'inconvénients.
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PiRK
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« Répondre #444 le: 22 Avril 2020 - 08:12:56 »

Waouh, la belle psychose collective. Je vous rappelle que vous avez tous déjà 50L d’essence dans le réservoir de votre voiture après un plein. Certains d’entre vous ont même 1000L de fioul stocké dans la même pièce que votre système de chauffage au fioul.

Après, c’est pas interdit de ne pas stocker l’essence dans la chambre des enfants ni dans le four.

« Dernière édition: 22 Avril 2020 - 08:22:46 par PiRK » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
Lololo
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« Répondre #445 le: 22 Avril 2020 - 08:34:25 »

Waouh, la belle psychose collective. Je vous rappelle que vous avez tous déjà 50L d’essence dans le réservoir de votre voiture après un plein. Certains d’entre vous ont même 1000L de fioul stocké dans la même pièce que votre système de chauffage au fioul.

Juste pour préciser (parce qu'en fait c'était une blague ma remarque sur ton stockage). L'essence dans une bagnole est dans un réservoir homologué. Le gasoil, ne s'enflamme pas au contact d'une source de chaleur (genre étincelle, allumette). L'essence, si.
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PiRK
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« Répondre #446 le: 22 Avril 2020 - 08:41:03 »

Dans mon cas c’est du diesel.
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PiGi
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« Répondre #447 le: 22 Avril 2020 - 09:04:48 »

Les cuves à fioul ou autres stockages de carburants (le gazole ; le fioul domestique ; les fiouls lourds ; le combustible liquide pour appareil mobile de chauffage.), pour être aux normes, doivent répondre à différent critères suivant les situations :

un résumé :
https://www.fioulmarket.fr/astuces-conseils/cuve-fioul/chaudiere-au-fioul-regles-de-stockage-du-combustible

la loi :
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000437731

J'ai dû il y a 2 ans changer ma cuve qui n'était pas aux normes (simple paroi sans bac de rétention).
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Lololo
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« Répondre #448 le: 22 Avril 2020 - 09:22:55 »


Ah non, c'est un manifeste visant à l'oppression des individus !
Bon je me moque mais quitte à parler d'interdiction de produire ou de stocker, c'est plutôt celle là qui m'enquiquine quelque peu !  Mr. Green

https://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do?idSectionTA=LEGISCTA000006162924&cidTexte=LEGITEXT000006069577
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« Répondre #449 le: 22 Avril 2020 - 09:23:16 »

Waouh, la belle psychose collective. Je vous rappelle que vous avez tous déjà 50L d’essence dans le réservoir de votre voiture après un plein. Certains d’entre vous ont même 1000L de fioul stocké dans la même pièce que votre système de chauffage au fioul.

Après, c’est pas interdit de ne pas stocker l’essence dans la chambre des enfants ni dans le four.


C'était juste pour te taquiner! Le risque est très faible mais comme tu es une personne qui (apparemment) ne laisse rien au hasard, ça m'étonnais de ta part.
Si c'est du stockage pirate de gas-oil, c'est surtout un problème d'odeurs. Ne pas mettre dans une pièce avec des aliments, du vin...
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