Petit update du convoi de la liberté d’Ottawa.
J’y suis retourné vendredi et samedi.
https://m.facebook.com/groups/1115948835646814/permalink/1127140701194294/?m_entstream_source=group&ref=m_notif¬if_t=feedback_reaction_generic5000 policiers ceinturaient la ville.
Une ceinture serrée sur la zone rouge interdite et une ceinture plus large de plusieurs kilomètres.
Il était vraiment pas certain que j’arrive à rejoindre le cœur interdit, ground zéro.
Je devais y arriver pour faire parvenir la contribution de 2 membres du forum.
J’ai réussi à approcher mon auto à 4 km du siège.
En sautant dans le noir une haute clôture de je pense être une école, j’ai pu pénétrer le premier cercle.
Pénétrer la zone rouge a été plus difficile mais la mission est la mission.
Je n’avais pas de pancarte cette fois-ci.
Une fois entrée, c’était une impression d’être dans une autre réalité.
0 policiers à l’intérieur de la zone. Juste la résistance. Ça avait jamais été vu dans les 3 dernières semaines.
J’ai marché jusqu’à une ligne en bordure de la zone où les manifestants tenaient la ligne avec les policiers. Environ 19:00 heures à mon arrivée.
Des manifestants crient des bétises aux policiers.
En écoutant les propos, je commence à questionner des personnes pour savoir c’est quoi qui était arrivé avant mon arrivée.
Des policiers à cheval ont foncés dans la ligne police/manifestants.
On me dit qu’une vieille femme des premières nations (Autochtone) à été piétiné par un cheval et est décédé à l’hôpital. Sa mort est reprit par plusieurs médias.
Il y a donc une tension résiduelle sur la ligne.
Une clôture à été monté entre les 2 partis.
Nous savons maintenant que ce n’est pas vrai qu’elle est décédé.
Paraîtrait cependant qu’elle est une haute placée dans la hiérarchie autochtone. Je ne peux confirmer.
Samedi à 3:00 du matin, je suis sorti de la zone pour aller dormir dans mon auto.
Je ne savais pas si j’allais être capable d’y revenir mais le froid a été le plus fort.
Samedi à 10:00, je réussi encore à pénétrer la zone en utilisant les mêmes passages.
Le terrain gagné par les policiers à avancé de peut-être 200 mètres et est rendu devant le parlement. Leurs objectifs est de vider la rue du parlement et remorquer les véhicules restants.
Je suis directement sur la ligne.
Je peut toucher les policiers matraqueurs en tendant le bras.
7 corps de police différents sont présents.
C’est une rangée de matraque puis tous des armes automatique derrière.
Certains de l’escouade tactique ont même des silencieux sur leurs armes de guerre.
Content de voir qu’ils comptent faire attention à notre audition !
Certains ont même des sacoches accrochées sur le côté de leurs armes pour récolter les douilles.
Comme si ils pensaient tirer 200 balles aujourd’hui pour faire un carnage de pacifistes...
Le ciel est plein de drones des policiers.
Appuie de 2 véhicules blindés avec tour.
Snipers sur les toits.
L’escouade avance rapidement à coup de 15-20 mètres puis fait des pauses de 15 minutes.
Les policiers n’avaient pas de badge d’identification et ne disaient pas leurs noms. Chose qui est obligatoire normalement.
Les manifestants qui ont trébuché en reculant dans la neige et qui n’arrivent pas à se relever assez vite pour ne pas entrer dans la ligne des policiers sont battus pour arrêté.
La grosse caméra de TVA était 1 pied à côté de ma tête.
1 rang de policiers à chevaux fermait l’autre côté de la rue pour nous forcer à prendre une intersection.
Les camionneurs qui sont restés assis dans leurs camions jusqu’à la fin ont été pris d’assaut par l’escouade tactique, mitraillette sous le nez, ils ont été jetés tête première en bas de leurs camions puis arrêté. Eux ne sont pas sortis du bois avec toutes les sanctions qui vont suivre.
Les autres camionneurs qui ont quitté avant que la ligne de policiers arrive à eux l’ont vraiment fait à contre cœur. Plusieurs pleuraient. Au moins ils n’auront pas fait briser leurs camions et leurs camions ne sera pas vendu à l’encan de la ville.
Dimanche, la ville avait été vidée.
Les médias se sont empressés d’annoncer la fin de la crise...
En réalité, les camionneurs se sont repliés sur un site privé à l’écart de la ville pour se restructurer.
Le chapitre 1 est fermé.
Nous ouvrons maintenant le chapitre 2.
Je ne sais pas si le piétinement par chevaux de la femme autochtone est en lien mais, les premières nations sont en train de rallier le site de replis des camionneurs et manifestants.
Mohawks, Warrior et compagnies sont en route.
J’ai vu une estimation de 1000 à 4000 amérindiens serait en route en provenance de l’Ouest Canadiens.
Je ne maîtrise vraiment pas ce sujet.
Je peut dire que la loi des mesures d’urgence qui a servi à Justin Trudeau pour expulser les manifestants ne sapplique pas au premières nations.
Je sais aussi que les Mohawks et autres s’y connaissent en barrages.
Pensons à la crise d’Oka.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Crise_d%27Okaou plus récemment à leurs blocages des voies de chemins de fer avec des AK 47 pendant plusieurs mois.
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1538601/crise-autochtone-manifestations-barricades-canadaLes premières nations ont des droits que nous n’avons pas.
Je n’ai aucune idée de comment cette union inattendue va déboucher.
Une chose est sûr, un peuple qui a souvent été opprimé par les Canadiens et qui nous donne du support aujourd’hui sera un peuple qui recevra du support plus tard par une partie de la population.
Laissons maintenant le deuxième chapitre s’écrire.