un inconvénient des statistiques vient du fait que l'on a parfois envie ou tendance a vouloir tirer des tendances de ce qui n'est qu'au final que du bruit de fond.
je m'explique, le cas le plus visible est celui de la sécurité routière, ou malgré des milliards de trajets annuels effectués par des millions d'utilisateurs, un écart de moins d'une centaine de cas est jugé soit bénéfique "effet supposé des radars et autres" soit catastrophique "violence routière, je-m’en-foutisme des conducteurs,... "
je sait je vais me faire tirer dessus a boulets rouge pour avoir écrit ça, "drame familiaux, coût humain et financier, vie brisées,..." le problème vient que la presse ainsi que ceux qui usent et abusent des statistiques ne le font pas de manière objective, et bien souvent ont tendance a les détourner et les adapter pour les faire coller au message qu'ils veulent faire passer aux forceps.
comme disait coluche si 33 % des accidents sont du a l'alcool cela fait quand même 77% des accident qui sont du a des sobres
toute personne qui a fait un peu de statistique sait qu'il y a une limite en dessous de laquelle un écart n'est plus significatif, et qu'il existe des données et des variations de données qui bien que réelles, sont des "aberrations", qui tiennent plus du bruit de fond que d'une donnée pertinente, c'est pour cela qu'il est très délicat d’interpréter des statistiques ayant trait a l'accidentologie, car il est très dur de ne rester que sur le plan logique et statistique et de ne pas y faire intervenir de l'affectif.
je ne vient pas dire que les statistiques sont inutiles, bien faites, menées, et analysées, elles peuvent révéler des tendances, mais il faut a la base être totalement objectif et non directif, ainsi qu'avoir la possibilité de rester purement logique et de ne jamais faire intervenir de l'affectif dans leur interprétation.
par ailleurs, concernant les "statistiques de la ffvl" le problème serais presque inverse, elle sont tellement dépouillées de tout élément descriptif, qu'il est difficile d’appréhender les divers éléments constitutif, et de les ordonner.
par contre le bruit de fond est toujours là et arrive malgré tout a être exploité, on a tous en tête des exemples de pilotes dont on se dit qu'au vu de leur technique ou de leur pratique, c'est un miracle qu'il ne soit pas encore entrés dans les statistiques, et bien souvent ce n'est qu'une question de temps "dans tous les sens du terme", et a ce moment la, la météo, l'année, l'aile ou quoique ce soit n'y est pas pour grand chose, ils sont le bruit de fond et leur entrée dans les statistiques tient plus a la probabilité qu'a l'évennement déclencheur.
je sait que je vient de me faire des amis pour la vie
je tient a préciser que je ne suis pas insensible, et que moi aussi je connais des pilotes, des conducteurs, et autres personnes qui sont entrés dans ces fameuses statistique par la voie qui ne permet d'y entrer qu'une fois, c'est pourquoi il me semble d'autant plus important de savoir oublier l'affectif quand on étudie des éléments qui ne se rapportent qu'a la logique pure.