J'ai lu il y a pas mal de temps un article ou Zebulon était sortie d'un cumulonimbus en décrochage.
Jamais testé
En décrochage complet tu fais entre les -10 et -12 m/s, alors pour sortir d'un Cb énervé...? En marche arrière tu es même plutôt autour de -6 m/s ou à peine plus.
@Wilitou, il faut croire que tu es vraiment un super athlète et super pilote puisque tu es si convaincu que le 3.6 face planète sur 1000 m et plus est dans ta capacité. Si tel est le cas, tant mieux pour toi et tu pourrais nous faire une démonstration-tuto vidéo. Si tel n'est pas le as, n'essaye pas de nous faire cette vidéo car je ne voudrais pas me sentir responsable de ta déconvenue.
Quand on te lit, on a l'impression que tu as connu le parapente que par la fenêtre de ton bureau qui doit donner sur le déco de Planfait ou encore par YouTube sur l'ordi de ton bureau. C'est vrai qu'il est aussi possible que tu fréquentes peut-être trop des supers pilotes athlètes et acrobates...
Perso, il fut un temps où j'ai poussé régulièrement les 3.6 face planète à plus de -16 m/s (-18 m/s même) pour autant jamais sur plus de 200 peut-être 300 m de dénivelé et aujourd'hui, un dizaine d'années plus tard... Si je veux tenir des 3.6 engagés sur 300 m, je me limite à -10 voire moins m/s. Avec mes 3 lignes si c'est pour rester dans la même zone, je préfère carrément le décrochage aux B là au moins je peux tenir sur 1000 mètres et +.
D'un autre côté en 25 ans je ne suis rentré qu'une fois dans un nuage malgré moi et ce fût il y a longtemps et j'ai toujours su éviter d'avoir à user de mes capacités à spirales vers le bas pour sauver mes miches. C'est l'avantage quand on réfléchit avant plutôt que de prier pendant pour ne pas éventuellement pleurer ensuite.
N'essaie pas de me faire dire ce que je n'ai pas dit. Je dis simplement que la descente en 360 est un outil comme les autres qui a ses avantages et ses inconvénients.
Evidemment les oreilles accélérées sont un outil presque passe-partout.
Et en général je fais comme tout pilote lambda : chercher où ca descend, oreilles, accélérer et puis cela ne (me) suffit pas je prends des g.
Et surtout j'anticipe les emmerdes.
Je n'ai jamais prétendu que faire 500m de descente en 360 à 3g et -10m/s (restons modestes) dans un contexte turbulent et rafaleux était un exercice garanti et facile.
J'estime que le 360 (planète ou pas) sortie chandelle est un excellent exercice pédagogique (d'ailleurs quand même assez pratiqué du côté Annecy).
Ce fil ne concerne pas ma personne et mes sur ou sous capacités dont tout le monde se fout ; s'il m'arrive de faire plus de 1000m de descente depuis le haut des dents pour rejoindre mon bureau où je suis payé à regarder des vidéos de parapente ; probablement j'étais en train de rêver dans ma chambre à ma pause du midi.
Les deux fois où j'ai du envoyer du 360 de cochon ; j'ai estimé que rester aux oreilles accélérées m'exposait plus que de descendre vite.
Un passage de front froid qui a bien cartonné une pilote qui n'a pas pu descendre à temps et un front de rafales que je voyais arriver par le lac.
Pour en revenir au SIV chacun se ferra son avis ; les exercices convenus habituels donnent pour beaucoup une fausse assurance.
Qui peut prétendre de maîtriser le pilotage en 3 jours?
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Ce fil concerne une vidéo que tu as posté concerant l'orage de mardi dernier.
Le pilote qui se fait plier en quatre est vraisemblement celui qui volait haut alors que l'orage était là, venu des Aravis.
Sa seule action a consisté à fuir le front qui l'a rapidement rattrapé pour finir comme une m.... du côté d'Annecy.
Je pense qu'il avait l'option de combiner une pincée de 360 et d'oreilles pour poser sur le plateau à Verel.
La bonne solution s'était évidemment d'anticiper et d'observer un peu plus.