J'y suis allée en 2009 et c'était si chouette que j'y suis retournée en 2010.
En 2011 j'étais à pied et en 2012 j'avais la 9ème dorsale un peu chahutée, j'espère pouvoir y aller en 2013.
Les Aiguilles d'Arves rendent le paysage grandiose.
Le décollage des Sybelles est assez étonnant :
Il n'y a quasiment pas de pente et il faut bien gambader pour décoller, après quoi on rase le sol avant d'attraper le thermique, et s'il est généreux on prend beaucoup de gaz. En 2009, bien qu'encore très novice, j'étais montée avec ma Joy plus haut que tout le monde, même les deltas !
Le soir, dès que c'est un peu cul, le déco est sans espoir.
L'atterrissage de La Toussuire est très loin, hors de la finesse des voiles standard. Le plouf n'est pas pertinent, c'est le posé aux vaches garanti... mais il y a un peu partout des déclenchements et on arrive sans mal au terrain, avec du gaz.
Le problème c'est qu'il est en dévers avec un thermique en bordure : si on est trop à droite et qu'on attrape le thermique, bernique pour poser sur le terrain. Planfait n'est pas toujours facile mais La Toussuire c'est une vraie vacherie, il faut vraiment bien savoir se poser.
Il y a aussi des gros rochers sur ce terrain, protégés par des matelas de mousse épais. On peut sans mal poser à deux, surtout si on reste sur la bande de gauche.
Le décollage de la Grande Verdette n'est pas mal non plus, par vent de travers.
Une fois à l'atterro, il y a des navettes pour revenir au Corbier, au pied du télésiège.
L'organisation est excellente, sympathique et efficace, la bouffe du samedi soir vaut le coup et le bal qui suit exige de prévoir autre chose que des baskets ou grolles de rando qui donnent hélas une efficacité pachydermique aux meilleurs danseurs.
Salut et fraternité*