Bonsoir,
Je pense qu'il s'agit justement de l'accident mortel que j'ai cité dans mon message.
Ce n'était pas un "véritable" saut à l'élastique (pour lequel on se jette du haut d'un pont ou d'une grue).
Si c'est bien l'accident auquel j'ai fait allusion (et la fête foraine semble le confirmer), on a installé l'élastique en haut d'une grue, puis on l'a attaché à une personne qui se trouvait au sol (c'était la femme du guide P. Vallençant).
Cette personne a été retenue au sol par plusieurs "gros bras" pendant qu'on tendait l'élastique par en haut (du sommet de la grue).
Puis on a lâché cette femme ; l'énergie accumulée a été suffisante pour la projeter contre la barre de la grue et elle est décédée.
Ceux qui avaient organisé cette stupidité ont plaidé qu'ils croyaient que la personne ne pourrait jamais percuter la grue avec la tension brutale de l'élastique.
Il suffit de mettre un élastique entouré autour d'un doigt, d'accrocher un petit caillou au bout de l'élastique, de tirer vers le bas l'élastique et de le lâcher.
Il est évident qu'en tirant suffisamment l'élastique le caillou va percuter le doigt.
L'inverse n'est pas vrai : si on saute d'un pont, vu la déperdition d'énergie pendant la chute, il est impossible de remonter jusqu'au pont (pour cela il faudrait partir du pont avec une vitesse initiale forte vers le bas, alors que l'on saute avec une vitesse verticale nulle au départ).
Ce n'était pas un saut à l'élastique, c'était de la pure stupidité inconsciente
S'il s'agit bien de cet accident, ce n'est pas contradictoire avec mon message.
Marc Lassalle