+ Le chant du vario +

Forum de parapente

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Auteur Fil de discussion: Les pratiques improbables  (Lu 192494 fois)
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Van Hurlu
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« Répondre #400 le: 21 Juin 2011 - 13:07:45 »

En kilo de rigolade
tu as un gros PTR
 pouce
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Gillesf
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« Répondre #401 le: 21 Juin 2011 - 21:17:54 »

Merci les gars, mais même au dessus de la canopée, c'est le plus souvent au ras des branches. Rigole



Nous sommes aujourd’hui le 21 juin, et il me semble que le jour soit parfaitement choisit pour nous livrer à une étude scientifique approfondie sur l’intérêt de rechercher sans cesse du matériel plus léger pour voler. En effet, l’idée est couramment admise que pour voler plus haut et plus loin, un allègement du matériel est souhaitable. Ce envers quoi je m’élève catégoriquement en faux ! Fou

Si pour ce qui est du portage du matériel, cela ne fait que peu de doutes, surtout à la montée, en revanche, pour ce qui est de voler ?.... Les choses légères seraient elles plus aptes aux plus hautes altitudes et aux distances les plus importantes ?

Rien de moins sur : Les Cessna volent moins haut et loin que le dernier Airbus 380, bien que l’actualité de ce dernier nous démontre que ce soit au sol, lors de manœuvres proches de hangars que ce dernier éprouve des difficultés et une relative fragilité des ailes. Mr. Green

 prof Des esprits retors s’épanouissant dans la contestation permanente m’objecteront sans doute que dans le cas précédent, tout n’est que question de cahier des charges et de conception adaptée, ….et d’un simple coup d’œil pour ce qui est des manœuvres au sol !  hein ? Et ils n’auraient pas totalement faux,... concernant l’emplacement du hangar.

Pour avoir plus de probité dans notre analyse scientifique, nous nous devons donc d’étudier un sujet qui soit moins sujet aux facteurs humains. Toujours très aléatoires les facteurs humains.. Nous éviterons donc avec le plus grand soin les « centres de tri » et les « petits bureaux de ville » de la Poste, puisque c’est là qu’on rencontre le plus de facteurs humains, et qu’il est parfaitement reconnu qu’ils ne volent pas bien haut. canap

En revanche, en cette belle soirée du 21 juin, premier jour de l’été 2011, nous avons une remarquable opportunité d’étudier de plus prêt la manière dont les notes de musique prennent l’air et montent dans le ciel.

Une première constatation : Si l’on compare la propagation des standards du swing interprétés par le Big Band de Brian Setzer et ses quarante cuivres, à la propagation du même répertoire (pour une meilleure comparaison), réarrangé par Carla Bruni pour le trio à cordes Bergholz, composé d’une harpe celtique, d’une mandoline et d’une Lyre, on constate sans contestation possible que les airs interprétés par des instruments à vent portent plus haut et loin que les autres. On peut donc indubitablement en conclure qu’on a raison de prendre les airs les jours ou il y a du vent.
Air et vent sont faits pour aller ensemble et l’air de rien, les instruments à vent prennent souvent le dessus.

C'est plutôt bon signe puisque nos voiles sont aussi des instruments à vents Clin d'oeil  en quelques sortes ! 

 prof Rentrons maintenant dans le vif du sujet avec l’étude de l’influence du poids.
Musicien moi-même, et ayant à plusieurs reprises eu l’occasion de me produire activement avec la petite formation au sein de laquelle j’officie, à l’échelon de mon quartier lors de cette remarquable création du célèbre Jack Lang qu’est la Fête Mondiale de la Musique. J’y ai interprété, un florilège, toujours varié mais de haute tenue, de compositions allant de la fugue légère en Mi bémol mineur au Heavy Métal bien lourd qui défonce le slip de sa race.
Dans tous les cas, et pour pouvoir maintenir l’homogénéité de la base de données, les instruments, amplis et sono utilisés sont restés strictement identiques. Passé 22 heures l’ingénieur du son n’a plus apporté la moindre correction aux réglages et volume, il était trop défoncé. Et bien, les différences constatées ont été édifiantes : Les riffs de titres Heavy Metal bien lourd tels que « Fuck you to Hell », « Shot them and Shout ! »  s’entendaient depuis bien plus haut et plus loin dans les collines et immeubles environnant que les notes des mélodies plus légères telles que : « Une chanson douche : le loup, la biche et le chevalier du ciel un soir de pluie », « Quelqu’un m’a dit, que tu volais encore ». C’est bien là la preuve par 4 temps binaires que ce qui est lourd s’envole plus haut, et ce sans aucune commune mesure, que ce qui est léger, Non ?

Donc pour qui veut voler haut et loin, il faut envoyer du lourd en l’air.  Cool

Qui oserait prétendre le contraire à présent ? 

Re-lou Powa ! dent  dent  dent
 
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Parapente Samoens
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« Répondre #402 le: 21 Juin 2011 - 21:29:57 »

Donc pour qui veut voler haut et loin, il faut envoyer du lourd en l’air.  Cool

Qui oserait prétendre le contraire à présent ? 

Re-lou Powa ! dent  dent  dent
 

Oh yes !  Enfin un plaidoyer contre la dictature de la légèreté et de la maigreur !

Etre lourd pour voler mieux ? Voila qui m'arrange vraiment  voler
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stephb24
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travailler moins pour voler plus


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« Répondre #403 le: 22 Juin 2011 - 00:40:03 »

faite gaffe une ode a la lourdeur peut nuire a la digestibilité d'un forum a cause d'un effet de masse
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dans un état totalitaire,
 tout ce qui n'est pas interdit est obligatoire
aileF
Invité
« Répondre #404 le: 22 Juin 2011 - 01:23:09 »

Citation
Êtrez lourd pour voler mieux ? Voila qui m'arrange vraiment
j'ai peur qu'on en arrive tous plus ou moins là à partir d'un moment.

mais bon, le haut de fourchette est à la mode...
ça tombe bien, j'en ai un plutôt bon coup. de fourchette.
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lolfox
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« Répondre #405 le: 22 Juin 2011 - 07:05:11 »

"Mais qui a dit que nous faisions du grand portnawak ?      Nous faisions de la digression fondammentale !" > GillesF

Ouais... C'est pas faux...
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Quelques crayons de couleur et un brin d'utopie...
Gillesf
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« Répondre #406 le: 22 Juin 2011 - 18:00:28 »

Pratiquer le parapente n’est pas un acte aussi anodin qu’il y parait. Et même si d’aucun prétendent en fanfaronnant que l’on court plus de risques d’avoir un accident sur la route en venant voler, qu’une fois en l’air, ce qui reste à démontrer, en revanche, les accidents corporels ne sont pas, loin s’en faut, les seules risques que nous encourrons à piloter nos ailes.

En effet, on néglige aussi souvent des pathologies aussi variées qu’inattendues liées à cette pratique, et qui surviennent même sans accident ! Elles peuvent être tantôt douloureuses, tantôt handicapantes, mais elles sont toujours fort désagréables à la longue et difficiles à soigner. Le risque, hors accident, est donc très loin d’être négligeable, tant pour les professionnels que pour les amateurs, et sachant combien la reconnaissance d’une maladie professionnelle est long et difficile à obtenir, surtout pour des pratiquants amateurs, on ne peut que favoriser une prévention de tous les instants.

 prof Alors, quelles sont les différentes pathologies les plus couramment rencontrées chez les parapentistes et comment les prévenir ?

-   La goutte au nez : Commune chez nombreux le vélivol, elle lui sert le plus souvent, de par son équilibre hautement instable à mieux percevoir la force et la direction de la moindre brise… grâce à la répartition des taches qu’elle produit sur le plastron et les épaules de son propriétaire, et dans le pire des cas de ses passagers. Mais en fait,  elle révèle aussi, bien plus souvent qu’on ne le pense, un choriza champêtre lié à une inhalation massive et répéter de pollens à haut pouvoir allergisant en tous genres lors des phases d’attente sur les décollages, ou encore lors des survols à basse altitude de cultures transgéniques à la recherche de l’ultime thermique. La prévention passe par le port et l’entretien soigneux d’une paire de moustache et d’une barbe ZZ Topienne, ou rabbinique parfaitement fournie et soigneusement peignée en guise de filtre à pollens, selon votre confession ou vos goûts musicaux en la matière. Autre avantage : la barbe saura masquer avec beaucoup d’à propos les précédentes taches qui ne seraient pas parties au lavage.   

-   Les escarres aux fesses : que l’on rencontre avant tout chez crosseurs habitués aux vols dont la durée dépasse régulièrement les 3 heures. Cette pathologie est liée à une position assise maintenue trop longtemps ! Elle va souvent de paire avec des varices et  des phlébites, puisque les jambes sont le plus souvent maintenues immobiles en position haute, allongées. La prévention passe donc par les grands classiques de la prévention routière : Toutes les deux heures, la pause s’impose. Sortez de votre sellette et aller vous dégourdir les jambes pendant 20 minutes en faisant quelques pas et un peu d’exercices physiques… sans oublier le port obligatoire des bas de contention et d’un caleçon molletonné au gel de silicone carré d’Amérique centrale. Le célèbre silicone carrée mexicain !

-   Les hémorroïdes sont malheureusement le lot commun de nombreux paralpinistes du fait même de l’utilisation presque permanente de sellette string et de baudrier irritant, manquant d’ergonomie et de douceur, là ou on en a le plus besoin, pendant qu’on sert les fesses dans des faces nord aussi interminables que techniques ou lors de décollages hyper engagés sur des surplombs glaciers qui menacent de rompre à tous moment.
La prévention passe par un certain relâchement des tensions sous toutes leurs formes :
o   Que le reste de la cordée lui foute la paix : qu’ils lui lâchent la grappe et s’accrochent plutôt aux pitons.
o   Que la corde se détende aussi en allant prendre une mousse au « Bar de la Falaise » sur mon compte.
o    Desserrer les sellettes string, le baudrier et les fesses, le mousqueton assure.

NB.  Dans ce dernier cas, assurez-vous bien, s’il s’agit d’un mousqueton à virole, équipé du grand modèle de virole. En effet, si ce n’était pas le cas, il y aurait alors pour vous un fort risque épidémiologique d’attraper par mégarde la petite virole, toujours très désagréable, et généralement suivie d’une rupture avec les conjoints le plus souvent réputés suspicieux et peu tolérants en la matière. Ce serait pour le moins irritant. 

-   Les tendinites aux poignets, coudes et épaules sont des classiques chez les pilotes réguliers en raison de répétitivité des gestes, les bras hauts et les mains aux freins. Certes l’inconfort de cette pathologie et les douleurs peuvent être diminués par l’absorption régulière d’eau pétillante.  D’abord parce que l’eau hydrate et ensuite parce que les bulles ça pétille et c’est plus gai. Et quitte à devoir s’enfiler une aspirine parce qu’on souffre, si ça peut nous apporter un chouia de gaité et de joie de vivre, on ne va pas cracher dessus tout même ? Toutefois, on n’est pas là véritablement dans la prévention.
La vraie prévention consiste à éliminer le coté répétitif du geste, à varier et limiter les efforts dans des positions peu ergonomiques. La faculté de médecine recommande donc vigoureusement de varier votre sens de traction sur les freins lors de chaque action sur les commandes : poussez face à vous, tirez en arrière, vers le haut au dessus des poulies, autours de votre cou, sous les aisselles, dans le dos en faisant le tour du mousse bag, en diagonale comme John Travolta dans la fièvre du samedi soir, enchainez sur des moulinets de poignets… enfin, variez quoi !  C’est le moment d’être créatif, et puis les spectateurs restés au sol vous en sauront grés.
Pour terminer, un gain de confort notable peut être obtenu en ajustant précisément la longueur de vos freins et leur débattement à votre morphologie personnelle, car nous sommes tous unique avec des mensurations qui nous sont propres : Victoria Silvstedt 95 D, Helène deux-trois, Jean-Paul deux, Optic 2000, Benoîts très étroit : seize. Personnellement, sur les coups de midi, c’est plutôt 51. Parce que sans vouloir me vanter, comme disait Rocco Siffredi, « A cette heure là, j’ai l’estomac dans l’étalon ».   
 
-   La verrue plantaire, que l’on retrouve fréquemment chez tous ceux qui utilisent régulièrement des godasses de rando non désinfectées après chaque longue grimpette estivale. Le meilleur traitement préventif consiste à couper les pieds en rond, bien proprement, juste sous les malléoles. Toutes les tentatives consistant à essayer d’assainir l’intérieur de vos chaussures sont irrémédiablement vouées à l’échec : vous avez la sueur plantaire toxique, c’est comme ça et puis c’est tout ! Depuis le temps que vos colocataires vous le disent, que vos conquêtes d’un soir sont toutes parties au petit matin, vous avez tout essayé en vain. On n’y peut rien, alors on coupe.
Cette plantectomie, puisque c’est ainsi que l’on nomme l’acte chirurgical en question, offre en outre de nombreux avantages pratiques aux parapentistes : enfilage des chaussettes plus facile et une aisance incomparable à pivoter dans un sens ou dans l’autre pendant les phases de retournement lors des gonflages face voile. Chaque moignon formant un pivot remarquable en tous points, sans la perturbation des orteils qui pouvaient parfois raccrocher dans les pierres ou la végétation naissante. 


Soignez vous bien ! Portez vous bien, et volez bien.   Cool

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« Répondre #407 le: 23 Juin 2011 - 19:39:14 »

         
Nous avons déjà très largement évoqué les inventeurs et leurs trouvailles qui ont conduit à la création et au développement du parapente. Mais cette grande saga serait bancale et  incomplète si l’on ne parlait pas, aussi ici, des créations qui auraient dues immanquablement conduire à l’invention du parapente… mais dont la destinée en a décidé autrement : Les actes manqués de l’histoire du parapente. 

Les toutes première traces archéologiques crédibles et attestées en ce sens, datent de l’an 12 avant JC, dans les collines de Judée, alors qu'un marchand nabatéen réputé pour la faiblesse de ses jambes, cherchait un moyen pour l’aider à gravir sans peine les montagnes lorsqu’il était lourdement chargé de ses marchandises, et pour pouvoir en redescendre tout aussi facilement sans plus de risque de se laisser emporter dans la pente sous le poids de son chargement.

 prof Les papyrus et les marbres gravés retrouvés certifient ce qui suit :   

Du fait de ses particularités physiques, cet homme au regard fourbe Twisted , tous les écrits en attestent, se prenait régulièrement les pieds dans son burnous dés que le terrain était en pente, trébuchant, et faisant ainsi choir le linge qu’il colportait de col en col et de porte en porte. D’où l’origine du verbe « colporter »… Mais ce n’est pas tout. Le linge ayant chut au sol poussiéreux, il se devait de le laver, aussitôt et au citron, afin de le rendre à nouveau propre à la vente, priant qu’Allah vente, pour le faire sécher. 
 prof Si vous me suivez bien, vous aurez noté qu’après avoir fait ainsi choir le linge, il lui fallait un séchoir à linge… et que tout cela ainsi clairement exprimé avec l’accent nabatéen, avait de doit en abattre plus d’un.

 hein ? Quelques distingués chronologistes n’auront pas manqué de noter que parler d’Allah en 12 avant JC, peut sembler un chouïa anticipé de plus de 600 ans. Mais c’est là que les preuves scientifiques nous éclairent : Si l’Islam n’existait pas encore, et que donc notre nabatéen ne pouvait pas avoir été mis au Coran de son appellation du tout puissant, c’est parce qu’en fait en ces temps reculés et en nabatéen du sud-est, celui des marchands, ce mot avait tout simplement une signification totalement différente. Allah étant l’acronyme local de l’époque de : Association of Local Laundry Addict’s Hebrew. Et là, tout colle, c'est cool. Mr. Green 

Lui vint alors l’idée de résoudre ses deux problèmes d’un coup d’un seul ! Utiliser une sorte de cerf-volant tracté par le vent pour l’aider durant l’ascension des Monts de Judée, et que cette même voilure serve aussi à freiner sa descente lourdement chargée en le faisant planer tel que le font les buses féroces qui abondent dans ces contrées. Et, second point, en utilisant le linge tout juste lavé pour confectionner ce « cerf-tirant-planant », il lui servirait par la même occasion de séchoir à linge !  pouce Finement raisonné !

Notre astucieux marchand nabatéen ne mis pas bien longtemps à concevoir et dessiner les plans de sa machine : une voilure gonflable composée d’une vingtaine de caissons réalisés à partir de housses de draps de lit et de taies d’oreillers reliés entre eux et maintenus ouverts face au vent par quelques renfort amidonnés. Tout un faisceau de fines, mais résistantes, cordelettes de longueur parfaitement étudiée devait permettre un parfait maintien en tension et forme de la voilure en une superbe courbure. Ainsi, la voilure se trouve reliée à la ceinture renforcée de son Sarouel. Des boucles judicieusement nouées à porté de main du Nabatéen sur les différentes ficelles lui permettaient même de guider cette structure volante dans les airs.

Il avait même nommé son invention « Même pas peur la pente ! ». Un visionnaire, un prophète, vous dis-je ! bravo

Tout avait été parfaitement calculé et fonctionnait à merveille, tout… Tout, sauf peut-être que pour ne pas avoir à coudre entre elle des marchandises destinées à la vente au détail, et afin de les fixer sur la structure de cordelette ainsi formée, il préféra un système de maintien au moyen de nombreuses pinces. Elles étaient chacune constituées de deux petites languettes de bois de chêne reliées et maintenues en pression entre elle par un petit ressort de fer blanc. 

Après de multiples tentatives de vols ascensionnels sensationnels et de descentes planantes tous amplement couronnés de succès et largement relayés par la presse locale. Tout semblait marcher pour le mieux pour notre marchand, puisqu’il n’avait plus besoin de marcher et ses marchandises se vendaient à tous les vents. Jusqu’à ce jour de – 12 av JC où il faisait presque plus 18 au dessus niveau de la mer morte, soit environ -2 en données corrigées au thermomètre de le terrasse du Bar des Rabbins, et où, du fait du relâchement des ressorts des pinces, et sans doute en raison d’une certaine usure du fer blanc, sous le coup de boutoir d’une rafale plus forte que les autres, tout le linge composant la voilure fut emporté d’un seul coup.

Notre marchand venait de tout perdre en une fraction de seconde :

-   La totalité de son stock de linge de contrebande.
-   Le contrôle de son «Même pas peur la pente » qui du coup sera rebaptisé sur le champ et à flanc de colline dans les broussailles « Peur la pente ».
-   Son sarouel et la face…. Puisque privé de la force de sustentation de sa machine volante, plus rien ne maintenait son sarouel sur ses hanches, et qu’il lui tombât donc aussitôt sur les chevilles découvrant à la vue de tous ses compatriotes réunis une anatomie intime peu avantageuse.
-   Et enfin la vie, lors de la chute qui s’en suivit immanquablement, faisant de lui la première victime de l’histoire de l’aviation civile. 

Il est fort dommage que l’histoire n’ait retenu de l’existence et du génie de ce petit marchand nabatéen que la création des pinces qui portent encore son nom, à défaut de son sarouel, et qui causèrent sa perte : Les célèbres pinces Tsahal. Tandis que le « Peur la pente » sombrait à jamais dans l’oubli. 

Cet homme, je ne vous l’avais pas encore dit, se nommait : Al Hindj Tsahal. Pincez-vous s’il le faut pour le pas l’oublier, ni lui, ni ses fameuses pinces Al Hindj Tsahal, et surtout pas le « Peur la pente ».

Même avec le recul du temps passé, comment ne pas l'associé avec le "Peur à rebours" ?....   hein ?  hein ?
               
 
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« Répondre #408 le: 27 Juin 2011 - 21:39:15 »

 hein ? Je suis toujours surpris de voir combien les femmes peuvent se révéler douées pour manier un parapente et ses centaines de mètres de suspente en trois, voir quatre lignes qui se démultiplient en prenant de la hauteur. Et si tout cela ne semble pas vous étonner plus que ça, de mon coté, et après des années d'observation quotidiennes et assidues de ces dames, cela m'étonne toujours autant. En effet, l'analyse objective du comportement au jour le jour de nos compagnes et amies a clairement démontré leur plus totale incapacité à utiliser correctement un simple store vénitien de base équipé de 2 ou 3 cordelettes au grand maximum. Yeux qui roulent

Non, je n'exagère absolument pas. Pour vous en convaincre, ouvrez les yeux et les oreilles.

 prof Voila bientôt prés de  trente ans que j'officie dans des bureaux à majorité féminine. Il m'a été donné d'y croiser des centaines de femmes de toutes origines et provenances, représentant un très large panel représentatif de  l'ensemble des formations et des niveaux d'instruction que l'on puisse rencontrer, ainsi qu'un encore plus vaste échantillon de personnalités différentes.   

Et bien, figurez-vous que cette étude scientifique du comportement de la gente féminine face à ce summum de la haute technologie que représente le store vénitien, est à 98% toujours le même.

Que ces dames estiment avoir trop de soleil ou pas asses, la démarche et la gestuelle sont toujours strictement identiques :

La femme se saisie de la poignée de fils et en tire un au hasard avec virulence, délaissant les autres sans le moindre remord. Ce qui a pour effet de déséquilibrer les lames qui s'inclinent alors résolument d'un coté ou d'un autre. A la vue de la flagrante prise de gîte incongrue, elle abandonne le généralement le premier cordon pour en agiter un second dans tous les sens, provocant ainsi de fébriles soubresauts sur l'autre coté des lames.

Lorsqu'enfin, par le plus grand des hasards, et sans que la furieuse n'ait véritablement compris pourquoi et comment, les lames aient totalement glissées sur toute la hauteur de la fenêtre, alors elle se décide à  faire varier l'inclinaison de celles-ci.... pour finir dans tous les cas  par les aligner juste  dans le sens et avec l'inclinaison précise des rayons de l'astre du jour.

Au bout d'une bonne quinzaine de minutes de manipulations frénétiques, voir même hystériques, elle décrète alors que définitivement, "Ce store ne marche pas !" et qu'elle doit donc ouvrir la fenêtre pour avoir un peu d'air frais... Tout en laissant le store, qui est fixé au mur au dessus de la dite fenêtre, baissé. De toutes façon "Il ne veut pas tenir remonté, alors !".

C'est alors qu'elle se met donc en quête de saisir la poignée de l'huisserie à double vitrage en plongeant la main à travers les lames du store, et de tourner la dite poignée à 90° pour être certaine de bien retenir toutes les lames de passage. Maintenant, c'est bon, elle peut tirer franchement sur le poignée pour ouvrir la fenêtre... qui bien évidement se refuse obstinément d'obtempérer, toute coincée qu'elle est par ce foutu store de M...

Du coup, cela mérite un retour agacé sur les cordelettes pour les agiter à nouveau avec toute la vigueur, aussi désordonnée qu'inefficace dont ces dames sont capables.... Puisque la poignée et l'angle de la fenêtre sont pris dans les lames.

Parfois, alors, chez les moins fiers d'entre elles, un appel au secours se fait entendre en direction des hommes de l'assistance : "Bon sang, fait chier ce store de merde, y marche jamais !".

Un être plus dévoué que les autres accède alors à la demande de la femme perdue, et pour la 218ème fois depuis l'arrivée des beaux jours, il offre son aide. Joignant le geste à la parole, le bon Samaritain tente d'expliquer tout l'intérêt de tirer simultanément sur les trois cordelettes à la fois et vers le bas pour faire remonter le store, sur le coté pour le faire harmonieusement descendre, ainsi que les subtilités de l'inclinaison des lames vers le haut pour casser les rayons de lumière et les renvoyer vers le plafond afin d'obtenir un superbe effet d'éclairage indirecte, et enfin de l'utilité de replier le store avant toute tentative d'ouverture de la fenêtre.

Généralement le dévoué sauveteur prend même le soin attentionné de demander à la malheureuse victime du store sauvage si elle a bien compris. Cette dernière ne manque alors jamais de lui lancer le regard noir qui tue et semble invariablement signifier :"C'est ça, prends moi pour une conne ! Comme si je ne savais pas me servir d'un store...." avant de recommencer à se bagarrer de plus belle avec le malheureux accessoire dont les spasmes indiquent la fin toute proche.

Si elle ne parvient pas à le faire définitivement tomber, ne pouvant accepter la défaite face à l'objet, de dépit, la dame se tourne généralement vers la commande de climatisation pour se venger. Elle tripote frénétiquement l'ensemble des boutons qu'elle tourne en tous les sens avec encore plus d'incohérence : vitesse de ventilation au maximum, température sur -12°, sélecteur de mode sur chauffage... et l'interrupteur de marche sur O!

C'est à ce moment précis que le plus souvent, la moitié du reste de la population féminine du bureau se décide à intervenir bruyamment en hurlant que "ça va pas de mettre le clim sur -12° ?! Déjà que je suis bloquée du cou avec l'air froid qui me tombe juste là dessus !", tandis que l'autre moitié répond haut et fort que "A mon thermomètre de bureau (en plein soleil derrière la vitre exposée au sud) il fait déjà 28° et qu'on peu pas travailler comme ça !" en prenant à partie la déléguée syndicale. " Et puis de toutes façons, avec cette clim de M..., soit on crève de froid, soit on meurt de chaud. C'est toujours pareil ici !"

Vous comprenez donc pourquoi, de voir une femme manier seule les suspentes d'un parapente, avec justesse, mesure, précision, à propos et sureté du geste, en un mot : dextérité, me laisse toujours béat d'admiration.

Vous voyez mesdames de quoi vous pouvez être capables, lorsque vous n'êtes pas entre femmes avec la pression de tenir son rang face aux regard des autres femmes.    pouce     

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« Répondre #409 le: 28 Juin 2011 - 00:51:29 »

heu
j'ai juste peur que ton étude de cas, bien que semblant porter sur un nombre de cas conséquent "bien que pas très incisif voir coupant", et portant sur des origines diverses et disparates, ne se résume au final qu'a une population ayant choisi de se fondre dans l’éden idyllique des harems moderne et modernisés ou une seule pression de quelque grammes bien placée suffit au bonheur des dames.
mais je ne suis pas certains de la présence systématique voir éventuelle au sein de ces oies "ives" des quelques frégates et autres buses qui émailles les cieux de nos terrains de jeu préférés.
ou alors a t'on a faire a des cas prononcés d'ubiquité, ou simplement de cas précis ou ces demoiselles savent n'utiliser la pleine puissance de leurs cerveau que sur une tache "ce qu'elle nous reproche bien souvent" cad utiliser un parapente tomate  tomate  tomate  canap  je sors
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« Répondre #410 le: 05 Juillet 2011 - 11:48:23 »

gillesf tu manque d'inspiration, tu es débordé ou tu es reparti en vacances ?

parce que là ça fait une semaine sans rigolade
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« Répondre #411 le: 05 Juillet 2011 - 14:04:05 »

Désolé, je manque à tous mes devoirs.... et d'inspiration.  Embarassé

Pour ce qui est des vacances, ou du manque de temps, c'est plutôt l'inverse : j'en dispose de trop depuis une semaine.  Confus

Ceci dit, ce topic n'est pas qu'à moi, tous peuvent intervenir.... et me stimuler au besoin.  Clin d'oeil
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« Répondre #412 le: 07 Juillet 2011 - 10:05:06 »

Pourquoi le vent vient-il toujours de travers au moment de décoller ? De travers gauche, de travers droite, peu importe et ce n'est pas une question d'opinion politique, mais jamais de face. Et pour couronner le tout, il est le plus souvent trop fort ou trop faible. Et le pire, c'est que même en attendant des heures entières, ou en parcourant des kilomètres à pied lourdement chargé en terrain instable, cela ne s'arrange pas forcément. hein ?  

Alors comment ça se fait ? Il y a quelqu'un qui nous en veut à ce point et qui a décidé de passer sa vie à nous pourrir la notre ? On a dit merde au sorcier dans une vie précédente ?

J'ai beau chercher et rechercher pourquoi il en est ainsi à longueur de temps, et pas seulement pour ce qui est de la pratique du parapente, je ne vois à la finale qu'une seule explication plausible : dieu existe !

Seulement le seul truc, c'est qu'il n'est pas du tout comme les différentes religions ont tentées de nous le présenter depuis des siècles. Fou  Ce n'est pas cet être bon et charitable qui pardonne et tend la main à celui qui est dans le besoin. Ce n'est pas celui qui guide l'aveugle dans sa lumière et soutient le malade au moment de franchir la rivière qui le mène vers la félicitée. C'est encore moins celui qui nous couve tous de son œil bienveillant et aimant, tenant les comptes de nos bonnes et mauvaises actions pour nous recevoir au jour du jugement dernier à la porte du paradis. Fou    

Non, assurément non, il n'est pas cela. boudin  Ce serait même plutôt tout le contraire : un vieil aigri qui après avoir créer le paradis terrestre et les hommes pour y vivre, ne pouvant pas y descendre lui même, tout coincé qu'il est dans son royaume des cieux, serait devenu jaloux. Et dés lors il n'a eu de cesse de tout faire pour nous emm..., mettre des grains de sable dans les rouages, du sel dans l'eau, des épines aux roses, et même changer brusquement le sens du vent quand tu pisses. C'est dire s'il n'à que ça à faire !

 prof  Jamais il ne nous fout la paix, alors qu'il prétend exiger de notre part que nous soyons des hommes de paix ! Tous ses messagers sur terre ont portés des message de paix, d'amour et de solidarité, mais c'est au nom de ces message qu'on a tué et qu'on continue de tuer le plus !

Comment expliquer sinon que le sort s'acharne toujours sur les mêmes, avec à chaque fois des nouveaux coups bas et des saloperies pas possible sans jamais les lâcher et jusqu'à faire disparaitre dans des conditions insupportables, alors qu'ils sont le plus souvent des gens biens et bons qui n'ont jamais fait de mal à une mouche ? Pleure

C'est pas humain ça. C'est boulot à plein temps pour pouvoir s'acharner ainsi sur autant de monde à travers le monde sans jamais leur laisser un instant de répit... sauf si c'est pour mieux les claquer aussitôt après. S'il fallait que ce soit les hommes qui s'en chargent, il y n'y aurait plus un chômeur ou un oisif sur la planète, et même dans ce cas je ne suis pas certain que nous parvenions à être aussi efficace. Y'a qu'a voir l'efficacité des administrations sous toutes les latitudes !

Alors je ne vois que dieu.

Tu auras sans doute noté vieillard, que je ne t'ai pas mis un "d" majuscule comme cela se fait en général. Tu ne le mérite plus depuis le temps. Aujourd'hui, c'est moi qui fait le "jugement premier" et qui te donne une chance de rédemption l'ancien : tu laisses les gens peinard, tu oublies de t'occuper d'eux à ta manière, et tu viens faire un peu de parapente avec nous ! ça va te détendre, t'aérer les bronches et les méninges, et puis comme ça, pendant ce temps là, tu penseras à autre chose. On t'offre le baptême, le stage initiation, et même le perfectionnement ! Si tu en as un peu dans la calebasse entre les deux oreilles pour être en mesure de réfléchir de manière intelligemment constructive, comme le disait à juste titre Elwood Blues dans l'opus 1 de ses œuvres. Après ça, il ne devrait même plus y avoir besoin de faire de stage SIV. Dommage pour Miss POB, il lui faudra trouver une autre réponse à presque tout, puisque le vent devrait à l'avenir être mieux orienté, et pas trop soutenu.

 salut ! J'espère sincèrement que tu vas accepter ma proposition, l'ancien, ce serait dommage de passer à coté et de ne pas en profiter pour essayer ce truc qui a changé nos vies et qui devrait à nouveau illuminer la tienne pour presque rien et jusqu'à la fin des temps.

Et puis je pense aussi qui si tu lâches un peu ceux sur qui tu t'acharnes, et bien il ne t'en aimeront et t'en seront que plus reconnaissant encore. Clin d'oeil  

Allez, viens, essais un coup. Juste pour voir. S'il te plait.

Je suis certain qu'ici il y a plein de bi-placeurs et de BE prêts à te former juste pour le plaisir.                              
« Dernière édition: 07 Juillet 2011 - 10:14:16 par Gillesf » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée

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« Répondre #413 le: 07 Juillet 2011 - 11:34:42 »

Hier, un copain (Berchouet) a photographié son œil qui nous regardait au déco.

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« Répondre #414 le: 07 Juillet 2011 - 14:56:55 »

 salut ! Gilles

On a pas de chance,l'ancien préfère le foot,le tennis et le golf.C'est le paradis pour les champions de ces disciplines  mort de rire
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Le parapente reste avant tout un cocktail d'aventures avec un soupçon de folie,deux doigts d'émotion et un grand zeste de plaisir.
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« Répondre #415 le: 15 Juillet 2011 - 15:51:09 »

hey gillesf c'est quand que tu redescends nous donner un cours parce que moi au lycée mon prof de math nous faisait des cours sur les probabilités prof  mais finalement l'improbabilité c'est quand meme bien plus marant  Rigole

bon vol  voler
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« Répondre #416 le: 15 Juillet 2011 - 21:07:05 »

si tu est à cours de moquette : une seule adresse
http://www.ecrans.fr/Silk-Road-un-site-de-livraison-de,13079.html
 mort de rire
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« Répondre #417 le: 16 Juillet 2011 - 09:36:21 »

 quoi  T'as bien fait d'en parler : dans la rubrique "voile débutant" , il y a régulièrement des post "débutant en herbe".

ça veut dire qu'ils se mettent à la fumette ? C'est que c'est pas bon pour voler ça... pour planer peut-être, mais pour ce qui est de voler c'est risqué, vaudrait mieux arrêter de suite, parce qu'une fois l'habitude prise... vrac

Ou bien ça veut dire que pour l'instant ils ne font que courir dans les herbes avec les bras en croix et rien sur le dos.... histoire de simuler un gonflage dos voile pour le jour ou ils auront un parapente?  salut ! 

 prof Ben oui, même le gonflage ça peut être dangereux, alors il ne faut pas hésiter à commencer les entrainements sans voile.



A moins qu'ils l'aient déjà, mais qu'ils ne posent que selon la méthode des deltistes : allongés à plat ventre, face la première dans la végétation.  taupes Ce qui à la longue va faire d'eux des experts herboristes.


Faites gaffes tout de même : en cette saison une allergie aux graminées est si vite arrivée et ça file le rhume des fois. bisous

A propos de débutants, si tout comme moi vous avez des problèmes à garder une voile solidement gonflée au dessus de votre tête sur les déco avant de prendre votre envol sans précipitation vrac , je viens de découvrir LA solution : amidonnez les suspentes, ça tient beaucoup mieux et cela facilite considérablement le démêlage. Clin d'oeil

Pour ce qui est du pliage...... Grrrr 


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« Répondre #418 le: 15 Août 2011 - 13:47:03 »

Qu'il s'agisse d'un excès d'optimisme, d'une erreur d'appréciation de la météo, d'un cross trop engagé, ou encore d'un pilote en perdition, ou plus simplement encore pour aller faire les commissions ... Nul n'est à l'abri un jour ou l'autre de devoir se poser en ville.

 prof  Il est bien dommage que les écoles ne nous enseignent pas plus souvent les rudiments de ce type d'atterrissage, somme toute asses techniques compte tenu du terrain hostile à tout ce qui vient du ciel. C'est bien connu, les ville n'est conçue que pour ce qui circule au sol, voir en sous sol, et lorsqu'un parapentiste achève son vol sous le niveau de " ground zéro", ce n'est pas bon signe pour lui.  taupes help   

Les différents essais d'attaque de tours,  jumelles ou non,  en parapente, même bi et tri place l'ont clairement démontré : s'attaquer aux constructions d'une agglomération moderne avec moins de 25 tonnes de PTV n'est pas raisonnable et de faible portée médiatique.  Renoncez donc à toute velléité agressive et contentez-vous de vous poser le plus discrètement du monde... surtout aux States ou les autorités sont devenues très irritables envers tous les pilotes amateurs d'origine étrangère.  Grrrr  Grrrr   

Abordons maintenant la technique proprement dite. Quelques axiomes de base absolument incontournables :

- Respectez les sens uniques et autres giratoires. Si les automobilistes dans leur ensemble s'arrêtent bien  au feu rouge et au stop, s'ils laissent la priorité à droite et gardent un œil sur ce qui vient de leur gauche, bien peu surveillent ce qui pourrait leur tomber sur la tête à chaque instant. On évitera donc ainsi les flairs à contresens sur les voies express aux heures de sortie de bureau.

- La direction du vent au sol.... on s'en fout. C'est le sens de la circulation qui compte. Même en l'absence de toute circulation, le risque de se faire trainer au sol sur des centaines de mètres lors d'un atterrissage à Mach II vent de cul est minime : Il y aura toujours un réverbère, une borne à incendie, une voiture en stationnement ou mieux encore, un employé municipale dont l'immobile fixité et les solides encrages au sol suffiront à bloquer net votre voile et sont pilote. 
En revanche, si vous touchiez le sol a contre-sens ! Je n'ose pas imaginer les conséquences si vous vous vous étaliez sur le bitume face à un camion poubelle dans l'exercice de ses nobles fonctions. Ou encore, si vous deviez subir la charge d'une horde des Djeunz du quartier en scooter trafiqués.

- Recherchez la compagnie bienfaisante des camions ! C'est signe que les voies de circulation empruntées ne sont pas trop étroites, que les lignes électriques et les ponts ne sont pas trop bas... et éventuellement, dans le cas d'une semi-remorque, vous disposerez d'une piste d'atterrissage mobile parfaitement dégagée,  face au vent apparent de 12 x 2.50 m.  Ce qui, convenez-en, n'est pas négligeable du tout compte tenu du prix du mètre carré dans le quartier, surtout avec une telle vue !
Enfin le camion, de par sa hauteur, vous met à l'abri des petites racailles qui trainent souvent désœuvrées sur les trottoirs de nos grandes citées et sont toujours promptes à dégrader sans raison votre matériel sophistiquées.

- Les jardins, qu'ils soient publiques ou privés, sont à éviter  à tout prix : avant d'en avoir fait la douloureuse expérience, on a peine à imaginer combien les jardiniers citadins, pro ou amateurs sont des inconditionnels des cactus urticants, plantes grasses piquantes, et autres haies défensives. Et c'est sans compter les grilles qu'elles dissimulent et ou l'on a tôt fait de s'empaler joyeusement comme à la belle époque de Néron !     

- Visez plutôt les parking de centres commerciaux. Outre le fait que les toits des voitures modernes aient un contact bien plus moelleux qu'on ne pourrait le penser, vous y trouverez aussi bien plus facilement quelqu'un en mesure de vous ramener chez vous en stop. Et puis dans le pire des cas, un jeton et vous poussez le caddie lourdement chargé de tout votre attirail jusqu'à la maison.  Soyez pratique, mais pas trop : ne tentez pas les parking en sous-sol, même si un panneau lumineux vous indique qu'il reste des places libres, ce qui est exceptionnel et on veut bien comprendre que dés lors vous soyez tenté !  La hauteur des sous-sol n'est pas compatible avec celle de votre cône de suspentage, et on ne compte plus  les pilotes qui se sont écrasés sur les frontons des entrées de parking sous-terrain, tels des moustiques sur des visières de CRS, suite à une ressource mal gérée due au dégagement d'air chaud qui en sort généralement par l'entrée.
 
- Enfin, le must du summum de l'atterrissage urbain en douceur  pouce : la sortie d'école maternelle. Un groupe compacte  de jeunes enfants ainsi que leurs mamans et institutrices offre à tous les coups un amortissement de grande qualité. La difficulté réside principalement dans le respect d'horaires strictes : entrées, sorties des classes, récréations... Ne confondez surtout pas une école maternelle avec une primaire, ou pire encore une collège ! Vous risqueriez de toucher le sol en terrain ennemi, avec des jeunes armés jusqu'aux dents, et plus encore, ils considéreraient votre irruption comme une agression caractérisée !

Comme vous le voyez, rien de bien extraordinaire en soit, juste quelques règles de bon sens et de sécurité élémentaires et la grande ville est ses lumières sont à vous !   

CQFD ! Merci qui ?      trinquer       
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« Répondre #419 le: 15 Août 2011 - 22:53:21 »

heu il semblerais que tu a oublié de nous parler des tramways et des métros aériens, je m'en fout un peu il n'y en a pas chez moi mais cela peu toujours servir, sinon il y a toujours le stade de foot, histoir qu'il puisse y avoir un évènement marquant au cours de 90 mn de désobligeante torpeur induite tout en sauvant l'arbitre d'un lynchage pas toujours médiatique
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« Répondre #420 le: 16 Août 2011 - 08:47:18 »

Merci Stephb24 pour avoir corrigé mes négligences  Clin d'oeil

Pour le tramway, toutes villes n'en sont pas équipées, il est vrai.... et puis il faut aimer sécher sur une corde à linge. Hight Voltage Rock 'n' Roll comme ils disaient chez ACDC. 

Et pour rester dans la série assés d'essais, plutôt que le stade de foot ou l'on risque de tomber sur un paquet de holigan imbibés et dangereux.... surtout si votre voile n'est pas aux couleurs de l'OM ou du PSG local, je préconise plutôt le stade de rugby ! prof

2 avantages incontestables :

- Les poteaux marquent clairement la fenêtre d'entrée pour la prise de terrain. Il convient juste de se méfier avant le passage entre ces derniers qu'une transformation n'est pas en cours ! Pas vraiment pour le fait que vous puissiez vous prendre un ballon ovale en pleine poire.... non, ça on en guérit assez vite, mais c'est surtout pour ce qui risque de vous arriver ensuite dans la poire si vous avez fait raté la dite transformation à cette bande de solides gaillards au tempérament pas vraiment câlin.

En revanche si vous arrivez à faire le touch down sur la mêlée, pas de soucis, personne ne vous remarquera : ils sont tous tête baissée en train de dire du mal sur l'arbitre qui boude dans son coin parce qu'il n'a pas été invité à la causerie.

Attention, une petite remarque concernant les terrains de sport, et ceux destinés aux jeux de ba-balle  en particulier : il n'est pas rare qu'ils soient bordés de hauts grillages qui ont pour objectif de faire office de moustiquaire à parapentistes. Alors ne vous laissez pas prendre. Surtout un mercredi ou un samedi après midi, c'est le jour d'entrainement des scolaires et ils auraient tôt fait de vous prendre pour cible lors de leur séance de tir au but !  canap 

Bon vol urbain ! Mr. Green   
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« Répondre #421 le: 16 Août 2011 - 09:31:42 »

 bravo tu a l'air de péter la forme Gilles
notre PTR (poids total de rigolade) va encore augmenter
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« Répondre #422 le: 16 Août 2011 - 09:50:31 »

Je suis d'accord avec gilles surtout que c'est bientôt la coupe du monde de rugby, on décolle donc de france pour un cross jusqu'en nouvelle zélande, trop facile en passant par l'himalaya pour gagner de l'altitude, disons 20000 métres minimum, n'oubliez pas l'oxygéne, et aprés on prend quelques thermiques histoire de rester en forme et on attérit dans le stade en nouvelle zélande lors du match de finale, résultat coup médiatique pour le parapente incroyable et nouveau record du monde de cross, qui m'accompagne ?

P.S pour ce genre de défit, il faut avoir au moins fait 2 jours de pente école, cela va s'en dire   prof
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« Répondre #423 le: 16 Août 2011 - 11:22:49 »

Tu rigoles ! quoi

Si tu réussis à tenir 2 jours sur une simple pentékole,... alors alors un Cross de 24 000 km en passant Lézalpes, Les Karpates, la "qu'a pas d'os", l'hymne à la Y'a, reprise de gain sur les ascendances volcaniques indonésiennes avant de fondre en soaring le long de la grande barrière de corail puis la Nouvelle Zélande en 5 jours, c'est du tout cuit !  pouce 

Chrigel, p'tit joueur ! Coco moux du g'noux ! Mr. Green

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« Répondre #424 le: 16 Août 2011 - 12:11:45 »

tout cela c'est bien beau, respecter le sens giratoire , faire gaffe au métro aérien , se poser dans le sens de l'autoroute (speciale dédicace a coco ) mais prenons un peu de recul et ayons une pensée pour un parapentiste lambda Italien, qui décollerai des dolomites et qui voudrait, porté par le sirocco, attérrir ..

.. A Venise !

alors, gillesF, alors ?? y fait comment notre parapentiste amoureux des stores dont tu parlais précédemment, qui supporte une équipe de rugby qui nous a PTZ le score au dernier tournois des 6 nations, hein , pour attérir à Venise ?

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