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Forum de parapente

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Auteur Fil de discussion: Les pratiques improbables  (Lu 192498 fois)
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Parapente Samoens
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« Répondre #350 le: 11 Mai 2011 - 18:31:23 »

Cet ensemble de reliefs forme un écran qui retient et décharge en partie les précipitations, offrant de la sorte au plateau un taux d’hygrométrie particulièrement stable et favorable.

J'ai souvenir d'un séjour de 15 jours sur le plateau d'Emile avec effectivement un taux d'hygrométrie particulièrement stable.

99 % la plupart du temps avec de légères augmentations quand il pleuvait plus fort que d'habitude  averse . C'est effectivement favorable pour l'élevage des grenouilles, la culture du cresson ou la vente de ciré. Pour le parapente, nous sommes descendus à Millau où ça volait tous les jours.
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« Répondre #351 le: 12 Mai 2011 - 08:49:07 »

 salut ! Dans les notes du biographe officiel d'Emile, j'ai retrouvé qu'effectivement il avait fait pas mal de recherches sur les vols à voile en toile cirée.... sans doute un lien da cause à effets. mort de rire 
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« Répondre #352 le: 12 Mai 2011 - 08:50:49 »

il me semblais que c'est sur ce fameux plateau qu'un célèbre tennisman a établi ses pénates,
le dénommé CENTAUREAU  tomate  canap  tomate  tomate  tomate  je sors

 pouce

Môssieur aussi connait la région ?!  Rigole
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« Répondre #353 le: 12 Mai 2011 - 12:30:21 »

Nous voici bientôt à la belle saison : les thermiques fusent en pétards et le soleil brille. Nous avons hâte de prendre notre envol, et pour la plupart d’entre nous, nous arrivons trop tôt au décos, histoire de ne surtout pas rater LE bon créneau pour décoller, des fois qu’il viendrait un peu plus tôt que prévu et nous offrirait la possibilité de prolonger encore un peu le plaisir d’être en l’air.  Toutefois, en attendant THE créneau dans l’air turbulent, allongés dans les herbes folles, les yeux dans les cieux et les pensées bien plus haut encore, il convient d’éviter le coup de chaud, les coups de soleil et par là même le syndrome du homard !

Mais si, vous savez bien, ce homard tout heureux à l’idée de réintégrer son doux milieu aquatique et qui se retrouve plongé dans une casserole d’eau bouillante. Il en sort généralement le teint écarlate et d’humeur courroucée, avec une étoile argentée sur la poitrine si c’est un homard shérif, et toujours prompte à dégainer sa pince vengeresse pour vous faire passer de vie à trépas. Se sentant dépositaire d’une certaine autorité et d’un caractère taciturne, le nocturne crustacé décapode à la pince vigoureuse devient vite nerveux et irritable. Avec lui la mayonnaise ne tarde pas à prendre, il n’est nul besoin de le faire bisquer trop longtemps. Comme cela est souvent admis chez les peuples primitifs aux nombreuses croyances animistes : «  il ne faut pas pousser le homard à bout sous peine de fâcher le sourcier ». Ce qui expliquerait les nombreuses inscriptions retrouvées sur les murs des cavités sous-marines : « Homard m’a tué aaarghhhh….. ».

Vous aurez tous reconnus les profils et les couleurs ces pilotes irritables ayant coup de soleillé en phase d’attente en bout de piste de décollage. Pour ne pas en arriver là, quelques conseils élémentaires et de bon sens :

Tout d’abord évitez les crèmes solaires indice 12 autres Biafine, que ce soit sur les membres ou sur le crâne.

-   Si vous en étaliez sur les membres et votre corps musclé, lorsqu’ensuite vous serez trainés au sol après avoir vainement tenté un décollage, lassé d’attendre le bon créneau, vous ressemblerez alors au vert héros des publicités télévisées Cetelem… Aussitôt vous seriez immanquablement assaillis par les autres parapentistes venus vous solliciter un peu de trésorerie pour changer de matériel. 
   
-   De la crème étalée sur votre crâne, cela le rendrait définitivement gras. Dés la première abatée, il serait  impossible d’empêcher votre casque de vous glisser sur les yeux. Pour ceux qui sont naturellement dépourvus de chevelure et qui ont optés pour une coiffe en complément capillaire de substitution : la moumoute, l’huile ou la crème sous le postiche ont le même effet sur la vision à court terme. Désastreux. 

Il vous reste la solution du couvre-chef à même de vous offrir toute la protection nécessaire,  en préservant votre énorme potentiel d’élégance naturelle : casquette, bonnet, chapeau de paille, mou ou haute forme…. Le choix de manque pas.

La casquette est un excellent moyen de mettre en valeur vos valeurs, selon la marque ou le logo que vous décidez d’arborer fièrement. Ainsi, entre la populaire casquette Ricard récupérée lors du passage de la caravane du tour de France un soir de 14 juillet et celle plus select aux couleurs de l’équipe de polo du Rollex Yacht Club de Megève, il y a une monde.

 Par ailleurs, selon le port d’une même casquette, vous pouvez aussi communiquer votre message au monde entier : bien droite, la visière en avant, « je suis un touriste pragmatique ». Légèrement de coté sur l’oreille, « je suis un ancien du bal à Jo et faut pas me les briser ». En arrière, la visière dans le cou, «Cycliste de père en fils depuis Anquetil 1er, j’en ai dans les mollets ». De travers en arrière, « je suis un Djeunz et un rebelle. Z’y va frère, tu m’cherches là ou quoi ? »… 

Il en va de même avec le bonnet, qui est le pendant hivernale de la casquette. Alors certes certains continuent à porter le bonnet en été, mais c’est très probablement uniquement parce que la substance molle située en dessous n’est pas encore totalement décongelé des rigueurs hivernales.

Passons donc directement au chapeau. Le seul et unique couvre-chef en mesure de permettre à toute la prestance naturelle qui sommeille en chaque pilote de parapente de pleinement s’épanouir au soleil.   

- Le melon, si prisé en Provence et par les banquiers londoniens lorsqu’ils viennent nous visiter. Il est symbole des après midi d’été au soleil et des pique-niques entre amis. Attention,  il murit vite au soleil et quand ça commence à pourrir, il à tôt fait d’attirer les guêpes dont il devient alors fort difficile de se défaire, même en vol. 

- Le Stenson si cher à Chuck Norris, malheureusement si peu usité sous nos latitudes. Il protège aussi vos larges épaules musclées et comme vous l’aurez remarqué, il supporte les scènes d’action les plus mouvementées sans jamais choir ! Et n’oubliez pas que si les gamins pissent dans la neige pour écrire leur nom, Chuck Norris, lui, il le grave dans le béton armé ! Alors une fois équipé du Stenson de Chuck, n’oubliez pas de bien prendre le vent avant de pisser.
Si vous le garder pour voler, ce ne sera plus à vous de prendre de l’altitude, ce sera la terre de descendre ! 
     
- Le canotier … incontournable pour les exercices de SIV manqués.

- Le chapeau de paille, même s’il est le seul ayant les faveurs des écologistes, je le déconseille vivement car il favorise le choriza champêtre (le rhume des foins), et vous laisse donc la goutte au niais. Cette dernière serait notoirement insuffisante pour éviter tous les risques d’incendie de la dite paille par l’esprit enflammé et du corps de braise qui vous caractérisent si bien.     

- Le Borsalino, résiste plutôt bien au vent et protège votre regard de sombre de killer des agressions du soleil. Avec celui là enfoncé sur le front, personne n’osera plus vous regarder dans les yeux ou vous manquer de respect dans les alpages, surtout avec votre costume blanc à rayures taillé sur mesure et vos chaussures bicolores. 
 
- Et enfin, le haute forme, mon favori. C’est un allié précieux en terme de ventimètrie : à partir du moment où il commence à tenir sur votre tête sans s’envoler tout seul, c’est que le vent est suffisamment tombé pour que vous puissiez vous envoler par vous-même. Sa version clac offre en outre l’avantage de se replier afin de prendre moins de place dans les poches de la sellette durant le vol. Et pour ceux qui le garderaient sur la tête lorsqu’ils pilotent, le coefficient d’amortissement en cas de choc vertical est plutôt favorable, c’est un point positif indéniable en terme de sécurité. Et surtout, avouez qu’avec ça en l’air, vous avez la grande classe : même les corbeaux vous doivent le respect et se découvrent lorsqu’ils vous croisent !

Et puis si d’aventure après un décollage à Roquebrune cette été, vous posiez à Monte Carlo  en plein mariage princier, vous pourriez vous fondre dans le paysage, voir même être invité au buffet sans dénoter !

Vous n’aurez sans doute pas manqué de noter que je ne préconise pas le port du casque. En effet, de plus en plus de modèles sont pourvus d’orifices de ventilation sur la calotte qui sont susceptibles de laisser passer le soleil… vous laissant alors des marques de bronzage éparses sur la tête, ce qui pourrait laisser supposer que vous avez attrapé la scarlatine ! Quand aux modèles plus anciens, la seule protection admise par la confrérie des chevaliers du ciel du temps jadis, c’est le heaume en fer blanc avec son panache de plumes d’autruche brillant au soleil. Mais il n’est hélas plus homologué par la FFVL. Donc, point de casque ci-devant mes Seigneurs.   je sors   
   
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« Répondre #354 le: 13 Mai 2011 - 10:49:36 »


Dans notre série de reportages sur « Les sites de vol mythiques », voici une sélection de spots de légende en tous points remarquables et de leurs vols d’anthologie :

-   Marseille, les quartiers Nord, ainsi que dans le 9.3, toute la plaine Nord et Est pour la diversité remarquable de leurs vols à toutes heures du jour et de la nuit : C’est du dynamique, à l’arraché, à la tire, à la tirelire, à la BNP, à la BMW. 2 millions d’euros envolés…. Et le tout réalisé sans treuil et sans secours ! C’est du speed-flying engagé.

-   Le plateau de Langres et la pointe du Raz, pour leurs vols de distance les jours de tempête. Et cela, malgré des plafonds remarquablement bas : sans jamais dépasser les 50cm du sol, voir même le plus souvent carrément la tête dans les touffes d’herbe, les fougères et les ronces. On y voit régulièrement des pilotes amateurs réaliser plusieurs kilomètres en position allongée, ou semi-couchée  et en quelques minutes à peine ! Certains spécialistes ont largement dépassés les 12 kilomètres avant d’être arraisonnés par une haie de cipres, suite à un contrôle de vitesse réalisé par la gendarmerie locale sur ordre du ministre de tutelle.

-   La baie du Mont St Michel, même si les décollages sont interdit depuis le Mont lui-même, les environs du site touristique le plus visité de France forment à marrée basse une remarquable aire naturelle de gonflage. Avantage indéniable : les suspentes se prennent rarement dans les bulots, bigorneaux et autres palourdes, mais méfiez vous tout de même des moules de bouchot et des huitres portugaises de passage, elles sont sensiblement plus tenaces. A marée montante, peaufinez la prise de vitesse et les appuis ventraux avant d’enchaîner sans délai sur les manœuvres de SIV en milieu aquatique mazouté : Survie Instinctive des Volatiles.

-   Le cap Horn, pour ses interminables vols en soaring dans un air totalement laminaire, puisqu’aucun relief ne vient le perturber. A tel point qu’on à déjà vu un gars cracher en l’air, et se reprendre sa propre salive en pleine gueule moins de 36 heures après : congelée sous forme de grêlon,… et cela après qu’elle est faite le tour de l’antarctique par les 50ème hurlants sans le moindre obstacle ! Si d’aventure vous aviez des dérangements gastriques, retenez vous jusqu’à votre retour à Punta Arenas.  Repose au déco obligatoire et surface maximum conseillée : 2m2 !…

-   Le square Maurice Thorez à Soissons (02), malgré un faible dénivelé, il permet des vols de durée remarquables de douceur à l’automne, grâce aux ascendances régulières et parfumées produites par la distillerie de betterave à sucre située en contrebas. Possibilité de speed-riding dans la gadoue à la descente des tas de betterave les jours pluvieux… donc presque toute la saison ! Prévoir les bottes en caoutchouc pour les figures de free-style. 

-   La caldera du Piton de la Fournaise sur l’ile de la Réunion, pour son thermique régulier, quelque soit la période de l’année et l’ensoleillement. Il est toujours parfaitement marqué, même de nuit, à la faveur des coulées de lave rétro-éclairées. Ce qui facilite grandement le noyautage par temps couvert. Il y a bien quelques départ de pétards, rares, une à deux fois par an en moyenne, mais d’une redoutable efficacité pour vous propulser à plus de 4000m en moins de 3.1 secondes. Tachez de ne pas en profiter pour partir en cross trop loin : ce n’est qu’une ile après tout … et ses rivages sont très appréciés des requins blancs.   

-   La cour du palais de l’Elysée au départ de l’obélisque de la Concorde. Les conditions de ce vol d’exception sont très sportives, dignes d’une course himalayenne, et nécessitent donc une préparation méticuleuse incluant le port du casque lourd et une excellente condition physique. Vous devez avoir préparé votre aile et enfilé votre sellette avant même de descendre de la voiture. Ensuite vous devrez être capable d’escalader l’obélisque en moins de 1’16’’, ce qui est le temps moyen d’intervention des forces de l’ordre stationnées au bistrot face à l’ambassade des Etats-Unis. Dés lors, il faudra impérativement décoller sans attendre le créneau favorable, et être aussitôt en mesure de réaliser un prise d’altitude de 50 à 60 m sur la pompe situé à la verticale des voitures arrêtées au feu rouge, avant de transiter au second barreau vers le jardin de l’Elysée en Ouest-Nord-Ouest, tout en ayant soin de contourner largement l’ambassade précitée : ils tirent à vue et sans sommation, surtout si vous portez la barbe. Prévoyez quelques froissements d’aile au passage du mur d’enceinte, alors restez bien concentré sur votre pilotage et ne tenez absolument aucun compte des cris et hurlements incompréhensibles des hommes en uniforme qui s’agitent en bas. Inutile de peaufiner votre prise de terrain, le flair peut bien durer encore deux bonnes heures au bas mot grâce à l’aide des gardes républicains présents. Ils feront en sorte d’éviter que vous ne touchiez le sol jusqu’à votre entrée définitive en cellule dans les locaux de la P.J. situés à hauteur du 36 au quai des Orfèvres. Compte tenu de l’altitude de départ et de la faible hauteur des plafonds réalisés dans les sous-sols de la police, on n’est pas loin d’un remarquable 69 de finesse ! Qui dit mieux ?

-   La place St Pierre à Rome depuis le balcon du grand Hôtel. Peu importe les conditions météo, choisissez impérativement la nuit de Noël ou le lundi de Pâques en matinée… selon que vous êtes plutôt du matin ou du soir. C’est la seule contrainte. Inutile de vous munir de votre parapente habituel, une wingsuit blanche avec des pierreries et des broderies dorées façon matador, un casque profilé en bec de canard du même métal et l’affaire est faite. Soignez la prévol par quelques gestes lents et amples en direction de la foule amassée à vos pieds, lorsque la clameur est à son comble, c’est le signe que le temps du créneau et du crédo dernier est venue. Enjambez le parapet et donnez une vigoureuse impulsion les bras en croix en criant « Habemus Papam ! » : C’est LE base-jump de votre vie ! Ici inutile de prévoir d’ouvrir le secours, porté par la ferveur populaire, vous devriez planer jusqu’au bout de la place sans trop avoir besoin de chercher les thermiques, contentez vous de leur dire qu’il est italien, cela suffit. Les sensations seront divines.   

-   Le Lachens. Pour ceux qui ont eu la chance du Lachens avant que le terrain ne soit miné et ne devienne un site de lancement de missiles sol-sol, sol-air et solaires ou se croisent les scuds en tous genres. Pour l’UCPA, on sait pas. Pour les autres, aujourd’hui la zone semble aussi sinistrée et radioactive que Fukushima elle-même. Là encore il va falloir attendre un bon bout de temps les liquidateurs pour que le réacteur refroidisse sérieusement avant de pouvoir revenir sur les lieux de l’accident.

-   De la pente école du Chatelard (38) au Bar des Amis place de la gare. Il s’agit là d’un vol tout à fait exceptionnel de 2,53m de dénivelé mesuré au pied du bar pour 158 m de long  (soit env. 60 de finesse !), et réalisé une seule et unique fois en  novembre 1976 par Paolo Pétillante, un curiste vichyssois de passage. La performance est d’autant plus remarquable que les portes vitrées de l’établissement n’étaient pas encore ouvertes à l’heure de l’arrivée en terrasse du recordman, précédé de très peu par sa voilure. Le champion à aussi commandé « un dernier verre pour route, du blanc ça porte bonheur ! ».
Depuis, ce record n’a jamais été égalé, le patron du Bar des Amis ayant décidé, malgré toutes les sollicitations répétées dont il a pus faire l’objet de la part des parapentistes locaux, de maintenir son rideau de fer baissé les jours de grand vent.       

Un ajout de dernière minute :

-   Rio-Paris en Airbus. Il pourrait bien s’agir du record toute catégorie des vols de durée : le vol AF447, prés de deux ans après son décollage, le doute plane encore.  La lecture des enregistrements du Reversale, qui lui vient  seulement d’atterrir au Bourget, devrait permettre de valider ou non le record.     



N'hézitez pas à rajouter vos sites et vols mythiques !  bravo     
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« Répondre #355 le: 13 Mai 2011 - 13:03:21 »

Ben, tout simplement encore excellent  !!!  +1 au karma



Mais, vous travaillez jamais ????????


Quoique, moi pas trop non plus..........
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« Répondre #356 le: 13 Mai 2011 - 13:13:27 »

 Embarassé

 Confus Depuis 6 mois le service est en phase de fermeture, aujourd'hui c'est la première vague de départ .... et je rends définitivement les clées des locaux le 30 juin..... du coup effectivement, cela me laisse du temps libre.  Pas content

 Mr. Green

Mais même sans ça, j'ai toujours trouvé le temps pour délirer; quitte à mettre en forme mes idées la nuit. Le plus dur est de noter quand ça vient!....  Clin d'oeil 
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« Répondre #357 le: 16 Mai 2011 - 08:25:19 »

L’atterrissage est la phase ultime du vol, et il n’est pas rare qu’on relâche notre attention, et que l’on ne remarque pas alors les changements intervenus depuis notre décollage dans l’orientation ou la force du vent, ce qui peut s’avérer dangereux en cas de tentative de posé avec de violentes bourrasques de travers ou de cul. En questionnant certains d’entre vous sur les trucs et astuces que vous mettez en œuvre pour éviter ces incidents, un collègue parapentiste digne de foi à affirmé que pour mieux appréhender le sens et la force du vent au sol, lorsqu’on est encore en altitude, il convenait d’étudier la dérive son ombre au sol.  hein ?

 prof Si à première vue cela peut sembler une idée saugrenue…. A bien y regarder, cela à du sens. En effet, si vous vous êtes encore en l’air, votre ombre, elle, est déjà au sol. Et qui mieux qu’une ombre plaquée au sol, peu vous dire quelles sont les conditions météo au niveau 0 ?

Par ailleurs, on connait tous l’extrême légèreté d’une ombre : à ce jour l’élite des chercheurs français du CNRS s’accordent à l’estimer entre 0.008 et 0.009 gramme au mètre carré pour une ombre standard d’environ 2 microns d’épaisseur, même si cette dernière valeur fait encore débat. Avouez qu’avec moins d’un gramme pour un biplace de 40m2 et ses deux passagers, sellettes comprises, il y a de quoi être sensible au moindre souffle de brise. Il convient donc d’y regarder plus près. 

Rappelons les faits de base.

- Tant que vous êtes au sol, votre ombre reste solidement accrochée à vos pas. Pour être plus précis, sachant que vous marchez dessus, elle ne peut vous échapper quelque soit la force du vent. Pour tous ceux qui auraient des doutes, sortez en extérieur sur un terrain plat et dégagé, afin d’éviter les interactions dues aux turbulences aérologiques, et constatez par vous-même. Il peut arriver qu’elle semble s’échapper de sous vos pieds brièvement si vous faites quelques petits sauts, mais sitôt revenus en contact avec le sol, vous la coincerez solidement à nouveau et quoi qu’il arrive.       
 
CQFD.

- Lorsque vous vous envolez, en parapente par exemple, vous libérez votre ombre qui aussitôt s’enfuie, et plus vous montez, plus vous la voyez s’éloigner…. Au point parfois d’être emportée si loin qu’il  puisse arriver de la perdre de vue !

Il est aussi remarquable qu’en pareil cas on puisse expérimentalement voir son ombre donner l’impression qu’elle court dans une direction  - le sens de votre prise de vitesse au décollage généralement – et aussitôt que vous ne la touchez plus, elle glisse sur le coté ou derrière vous contrairement aux mouvements de ses jambes qui peuvent parfois se prolonger encore quelques secondes ! Et c’est là, fort de ce constat imparable qu’il convient d’identifier ce qui pousse les ombres à dériver. 

La démonstration scientifique : 

Si vous poursuivez vos observations méthodiques lors de décollages en parapente, vous noterez que le plus souvent, en toute fin d’après midi, pour le vol de restitution du soir dans une masse d’air uniforme et calme, afin de limiter les turbulences propices à troubler nos analyses, lorsque vous quittez le sol et à mesure que vous prenez de l’altitude, votre ombre part en arrière de vous, globalement vers l’Est. Et ceci, alors que vous-même décolliez vent de face, peu ou prou en direction de l’Ouest.

Imparable ! Votre ombre est poussée loin de vous vers l’Est par la brise d’Ouest qui souffle prés du sol. De votre coté, vous pouvez toujours continuer votre vol dans les directions que vous voulez, profiter des ascendances ici et là, la brise d’Ouest qui souffle au sol emporte irrémédiablement votre ombre vers l’Est, et cela même si en altitude le vent météo passe au Sud ou au Nord ! C’est dingue, non ?

Fort de cette constatation et des lois incontournables de la physique aérologique solaire et céleste que l’on peut en déduire,  vous savez maintenant que si votre ombre n’est pas juste en dessous de vous en vol, c’est que le vent l’emporte. Et selon ou elle se trouve par rapport à vous, vous pouvez en déduire avec certitude l’orientation du vent au sol, sachant que vous êtes alors « au vent » par rapport à cette dernière. 

Hélas, savoir d’où vient le vent  n’est pas suffisant pour réaliser un atterrissage parfait. Il convient aussi de mettre un point final à votre prise de terrain de précision en parvenant à toucher le sol exactement sur votre ombre. En effet, à quoi servirait-il de savoir que le vent souffle dans telle direction à tel endroit bien précis, si c’était pour aller se poser ailleurs ou il peut très bien souffler différemment ? Cela serait prendre des risques bien inutiles en fin de vol. Donc, pour votre sécurité, le « perfect touch-down » doit être réalisé très précisément au centre de votre ombre et nulle part ailleurs !     

Notez bien qu’en ce qui me concerne,… je ne suis pas concerné : je n’ai pas d’ombre. Je n’en ai pas les moyens. Eventuellement de temps à autre quand vraiment j’en ai besoin et que je ne peux pas faire autrement, il m’arrive d’en emprunter une pour quelques minutes à quelqu’un qui ne s’en sert pas. Mais bon… quand ce n’est pas la sienne, ce n’est pas pareil, et forcément cela ne marche pas à tous les coups.   Embarassé 
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« Répondre #358 le: 16 Mai 2011 - 08:52:39 »

 pouce excellent !

moi aussi, mon ombre essaye de se sauver dès que je décolle.
Pour l'instant j'arrive toujours a la rattraper
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« Répondre #359 le: 16 Mai 2011 - 09:03:17 »

je doute que l'ombre soit aussi légère, car bien qu'ayant un ptv de près de 135 kg j'arrive sous mon aile a voler et même parfois a prendre de la hauteur, par contre j'ai toujours vu mon ombre et celle des autres plaquée au sol, et même si parfois elle se plaque contre les murs ou les tronc d'arbres pour tenter d'atteindre l’inaccessible azur jamais au grand jamais je n'ai vu ou croisé une ombre en l'air. cqfd
je sait certains argueront du fait que les turbulences que l'on ressent sur les soaring du soir, sont en vérité l'impact d'une ombre qui s'envole au soleil couchant mais reste encore a le démontrer, mais quand bien même si elle a un effet physique c'est qu'elle a un poids non négligeable
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dans un état totalitaire,
 tout ce qui n'est pas interdit est obligatoire
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« Répondre #360 le: 16 Mai 2011 - 09:35:50 »

joli! Sourire mais le chapeau de Chuck Norris, c'est un Stetson   Tire la langue

http://www.stetsonhat.com/
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« Répondre #361 le: 16 Mai 2011 - 11:17:05 »

je doute que l'ombre soit aussi légère, car bien qu'ayant un ptv de près de 135 kg j'arrive sous mon aile a voler et même parfois a prendre de la hauteur, par contre j'ai toujours vu mon ombre et celle des autres plaquée au sol, et même si parfois elle se plaque contre les murs ou les tronc d'arbres pour tenter d'atteindre l’inaccessible azur jamais au grand jamais je n'ai vu ou croisé une ombre en l'air. cqfd
je sait certains argueront du fait que les turbulences que l'on ressent sur les soaring du soir, sont en vérité l'impact d'une ombre qui s'envole au soleil couchant mais reste encore a le démontrer, mais quand bien même si elle a un effet physique c'est qu'elle a un poids non négligeable

L'argumentation est recevable... mais l'argumentaire ne tient pas compte d'une vérité scientifique : aussi légère soit une ombre et reposant sur un support de forme divers et variée, elle demeure aussi plate que Jane Birkine elle même. 

En fait pour ce qui est de décoller, il lui faudrait un profile d'aile, avec de l'incidence, de la corde, du bord de fuite, du bord d'attaque, de la portance, etc... ce dont elle est totalement dépourvue.... et c'est bien dommage pour Jane !

 hein ?  Donc , l'ombre peut glisser au sol, dériver,  mais pas voler !  Fou
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« Répondre #362 le: 16 Mai 2011 - 11:19:22 »

joli! Sourire mais le chapeau de Chuck Norris, c'est un Stetson   Tire la langue

http://www.stetsonhat.com/

Aurais-je eu le front de dire autre chose ?  hein ?

... Sauf peut-être que les Stenson ont été créés pour couvrir la tête et les oreilles de Chuck Norris.  bisous
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« Répondre #363 le: 16 Mai 2011 - 11:44:36 »

ok Sourire
(j'allais dire que le premier degré est parfois la marque d'humour la plus subtile mais je sens que je vais m'enfoncer Sourire )
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« Répondre #364 le: 16 Mai 2011 - 13:15:40 »

Mais non, mais non, c'est pas s'enfoncer, c'est faire avancer le débat, paul et mickey !  Rigole

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« Répondre #365 le: 17 Mai 2011 - 09:58:58 »

Toujours dans notre série de reportages sur « Les sites de vol mythiques », voici une nouvelle sélection de spots de légende en tous points remarquables et de leurs vols d’anthologie :


-   Etampes (91)  - St Arnoux en Yvelines (78). Il s’agit d’un cross touristique peu banal en son genre, réalisable uniquement à la belle saison, et si elle coïncide avec le Ramadan. Le pilote précurseur en la matière s’appel Jean Maurice Allagard. Ne vous fiez pas à la distance apparemment modeste séparant son point de décollage de celui ou il a regagné le sol. Entre ces deux points jean Maurice à parcouru plus de 5000 kilomètres en 4 semaines sans poser le pied à terre !
Tout avait pourtant commencé par un modeste plouf prévu pour durer 5 à 7 minutes. Le départ s’effectue au treuil depuis un champ de la banlieue d’Etampes. Cette fin d’après midi de juillet était belle et rien ne laissait présager ce qui allait suivre.
Alors que Jean Maurice, dit « Momo », effectuait son approche finale dans les règles, un déclanchement de thermique aussi virulent qu’imprévu le décale au dessus de la N20 qui borde l’atterrissage. A ce moment précis, Momo n’est plus qu’à 12 mètres du sol. L’air bag de sa sellette est alors accroché par le chargement ficelé sur le  toit du J9 de Mr Salim Es-Salam lancé à pleine vitesse, soit environ 75 km/h. Mr Es Salam, est un travailleur marocain émigré aux Pays Bas de son état, et en route pour passer les fêtes du Ramadan au pays. Jean Maurice de son coté se retrouve rapidement pris dans sa voile et ficelé par ses suspentes, la sellette solidement accrochée dans à la galerie. Il ne parvient pas à se libérer par ses propres moyens. Il fera donc ainsi le voyage aller-retour jusqu’à Mekhnès sur la galerie du fourgon et n’en sera redescendu, par la brigade de Gendarmerie mobile, qu’au passage du péage de St Arnoux en Yvelines lors du retour de vacances de Mr Es- Salam fin Aout. 
Ce dernier déclarera qu’il à cru durant toutes les vacances qu’il s’agissait de son épouse qui continuait de bougonner sous le voile suite à un petit différent familiale sans importance concernant l’utilisation du siège passager du J9. Cette dernière avait entre temps été retrouvée assommée au pied du portique à l’entrée de la station Total de Montlhéry, ou son mari avait fait le plein le 12 juillet en après midi.   

-   New York – New York, un nouveau record qui vient de tomber ce week-end, encore une fois il s’agit d’un vol Air France ! Cette fois ci, il s’agit du vol le plus court, en temps et distance. Il a été réalisé par Dominique Strauss-Kahn qui a tout juste eu le temps de s’assoir avant de d’atterrir aussitôt au commissariat de Police de Harlem (NY). Les officiels sont toujours en train d’examiner la validité de sa performance en vue de son homologation.

-   Montélimar, le camping de la plage – Marseille, le port des Goudes. Un magnifique cross pour amateurs de speed-flying en chemin vers la Méditerranée. Il est réalisable de 20 à 30 jours par an en moyenne au départ du camping de la plage, sur les emplacements 58 à 67, ceux qui sont légèrement surélevés sur les bords du Rhône et pas matérialisés par des haies. Ce vol à été réalisé pour la premières fois en Mai 2009 par une famille complète de touristes hollandais, probablement amateurs de vols rando, puisque voyageant à bicyclette et chacun équipé d’une tente Quechua 2’’ et 3’’, selon les PVT. Les pilotes sont arrivés à leur emplacement sur les coups de 17h30, guidés par le gérant du camping, avec leurs tentes sur le dos tandis que le mistral soufflait déjà à prés de 90 km/h. Sitôt sur leur emplacement, les touristes ont commencés à s’entrouvrir mutuellement les fermetures éclaires de leurs sacs circulaires sans mêmes avoir pris le temps de les enlever.
Selon le gérant, un passionné de kite surf, « le gonflage à été instantané, tout comme la prise en charge d’une remarquable franchise. Les bataves ont aussitôt fait preuve d’une grande maîtrise pour éviter les piliers du pont suspendu qui enjambe le Rhône 3 km plus au sud, bien aidés en cela par le suspentage hyper-court des Quechua. Quelques wing plus tard, ils avaient atteint leur altitude de croisière… c’est là que je les aie perdu de vue dans le bleu. Et pour les vélos, ils passent les reprendre quand ?... » 
Un technicien de France Télévision en intervention au Ventoux a déclarée les avoir vus passer bien groupés un peu au dessus de l’antenne vers 18h05, sans qu’ils ne réussissent à l’attraper, sans doute à cause du décrochage régional de FR3. Vers 18h35, c’était au tour des bénévoles du Comité Contres les Feux de Forets de la Ste Victoire de les apercevoir passer à l’ouest d’Aix en faisant les oreilles accélérées. Cette expression les a beaucoup fait rire, parce qu’ils ne pensaient pas qu’on pouvait accélérer quoi que ce soit en se tripotant les oreilles. Du coup, ils ont aussitôt appelé les collègues en poste sur la chaine de l’Etoile pour qu’ils rigolent eux aussi. Ces derniers confirment les faits : « La famille toute entière est passée à quelques mètres à peine au dessus de la vigie à 18h45. Ils tournaient en rond comme des buses, face à la garigue. Les fadas ne se sont même pas arrêtés, et pourtant, on leur avait servi le Pastis bien frais et les cahuettes !… Alors, vous voyez bien, comme quoi les touristes, y font rien qu’à passer sans jamais prendre le temps d’intégrer à la culture provençale ».   
Lorsque les Marins Pompier de Marseille les ont finalement récupérés à la mer peu avant 19h au large du port des Goudes, ils venaient larguer leurs tentes, sur les conseils avisés du seul pilote amateur de mini-voile en l’air à ce moment là au dessus de la cité phocéenne. Un dénommé Frigor & Fisc, inspecteur des impôts de profession, qui profitait des pointes de mistral à plus de 110 km/h pour parfaire sa technique de pilotage d’une semelle anti-transpiration en pointure 52,… qu’il prétendait être « l’ultime gun de speed-flying ….de 7.8 d’allongement pour le pied gauche », selon l’intéressé. 
Les tentes ont été signalée pour la dernière fois par un ferry de la SNCM du coté de St Florent en fin de soirée. 

-   La classique estivale qui relie entre autre St Hilaire, St Vincent, St André, St Gêniez, St Amand, St Philippe, St Jalle, Ste Anastasie, St Die, St Gervais, St Martin, St Pancrace   la Ste Victoire, la Ste Baume, St Antonin, le Pas St Martin, le Pic St Pierre,….. Un vol de groupe réputé pour sa haute spiritualité. Il est aussi connu sous le sobriquet du Cross du Calendrier Grégorien, ou encore du Pèlerinage de St Jacques du Trois-Six. Tant  les décollages que les atterrissages des pilotes doivent être pratiqués sous une voile de bure et à genoux, en signe d’expiation de leurs pêchés pour avoir volé : dans des TMA, en ayant bâclé leurs prévols, après le couché du soleil, le vendredi saint, ou encore en rase-motte au dessus de la piscine d’Adriana Karembeu. Chaque matin, après les derniers mots de la prière en latin retransmise en directe par météo France : « Abéa Cumulonimbus et Stratus, vivum cumulus medio-Christ et alto cirrus », les départs vers les cieux sont donnés sous la bénédiction de Monseigneur l’abbé Beth qui monte, qui monte…

-   Voler n’importe où quand il fait moche : Un sale temps froid, pluvieux et venteux, ou on aurait mieux fait de rester au chaud à l’intérieur. C’est « le vol du con dehors ».

-   En revanche, si vous n’êtes pas sortis par ce fichu temps, et que vous en avez profité pour vous enfiler en douce une boutanche de whisky qui trainait dans le bar d’un ami en écoutant de la musique classieuse : c’était surement « le vol du Bourbon ».   

-   Le vol du dimanche soir à Roissy, lorsque les maris qui bossent le lendemain conduisent leurs épouses à l’aéroport pour qu’elles partent passer une semaine de vacances en promo dans un village du club Med. C’est le « Vol au dessus d’un nid de cocus ».

-   Un vol furtif au dessus du Kremlin : l’un des bâtiments les plus étendus du monde qui abrite la plus imposante administration d’un des plus grands états du qui soit. Si vous y parvenez sans être abattu par les gardes de l’Armée Rouge en faction, c’est « du vol à l’état large ».

-   Pour les amateurs de bonne chaire qui ont souvent un petit creux en l’air, ils peuvent se préparer un émincé de poitrine fumée qu’ils glisseront dans leur poche. A consommer lors des transitions. Ce sera donc un « vol au lard haché ».



 salut ! 

Sur ces belles paroles, je vous laisse les clés de ce fil pour prés de trois semaines. Je pars ce soir en Albanie : Là ou tout le monde s’appel Alban, histoire de voir s’ils ont aussi des pratiques improbables et des vols mi-tique mi-raison.
 salut !

Je vous le confie en nain propre, et vous faits confiance pour l’alimenter de temps à autre afin de ne pas le laisser pour rire.    Tire la langue
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« Répondre #366 le: 08 Juin 2011 - 21:52:41 »

Voile, quelle taille choisir ?

 prof Oubliez toutes les notions de charge ailaire et de PTV qui ne sont que des approximations sans réelle valeur. En effet la forme de l’aile, sa coupe, son tissus, son calage, la marque, le modèle, etc… sont autant d’éléments qui interfèrent sans prendre en compte les spécificités du pilote lui même, ce qui est tout de même le plus important, non ?  Alors qu’un simple test suffit : jetez la voile en boule sur votre épaule, en son point le plus bas, elle doit être entre 10 et 15 cm du sol. Si c’est moins que cela, vous risquez de vous prendre les pieds dedans et l’accident fatal serait inévitable. Et si malgré tout, c’est cette voile et pas une autre que vous voulez, faites faire un ourlet en bas, là ou elle vous tombe sur les talons. Les retouches de longueur sont le plus souvent gratuites en prêt-à-porter.

A l’inverse, si la voile vous découvre les mollets, ce n’est pas bon non plus : vous risquez le coup de soleil, gravissime car toujours délicat à soigner sur une partie névralgique de votre personne. Il est alors impératif de prendre plus grand, ou de faire rajouter une pièce par votre couturière préférée. Ce sont d’ailleurs les rajouts successifs de petites longueurs de tissus supplémentaires pour ajuster la voile à la taille du pilote lorsqu’il grandit, ou lorsque la voile rétrécit au lavage, qui expliquent les bandes de différentes couleurs que l’on note parfois prés du bord d’attaque sur certaines voiles de parapente usagées.

Autant cette pratique est acceptable pour une voile d’occasion ayant évoluée avec ses précédents propriétaires, autant elle est totalement révoltante lorsqu’il s’agit d’une voile qu’on essaie de vous faire passer pour neuve, alors qu’elle a déjà été retouchée une ou plusieurs fois ! Certains fabriquant sont devenus des spécialistes de ce genre de pratiques frauduleuses : ils font produire à bas prix des voiles de petites tailles dans des pays du tiers monde ou les pilotes sont hauts comme trois pommes à genoux… et puis faute de débouchés à forte valeur ajoutée, ils les font agrandir pour les marchés des pays du G8 à niveau de vie élevé, là ou les consommateurs ont des statures de sportifs grâce à une alimentation saine et équilibrée. Et tout cela en essayant de vous faire croire qu’il s’agit d’effets de décoration sur une voile neuve ! Dénonçons ce scandale, refusez de payer au prix fort ces voiles de fin de série dont le tiers monde n’a pas voulu ! Grrrr   

Il est aussi possible de repérer ces voiles à leurs suspentes de couleurs dépareillées. A force de les rallonger avec des bouts de ficelles de toutes les couleurs et de provenances aussi diverses que variées, nouées grossièrement à chaque bout, on dirait un véritable arbre généalogique d’Arlequin. Jamais aucun designer digne de se nom n’aurait l’idée de ne pas les faire en un seul morceau, et dans l’uni de bon ton, ou tout au moins d’assortir les teintes entre elles !

CQFD   pouce

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fait pas beau!!! un petit coup de forum...


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« Répondre #367 le: 08 Juin 2011 - 22:55:51 »

Toujours très en forme notre Gillesf, quelle plume !!!  pouce
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« Répondre #368 le: 09 Juin 2011 - 12:53:55 »

M'ci...  trinquer
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« Répondre #369 le: 09 Juin 2011 - 16:54:17 »

Nous sommes en juin, et traditionnellement, juin, c’est la période des examens, alors voici quelques sujets qui pourraient bien tomber dans les jours à venir… si l’on n’y prend garde.


Problèmes de physique appliquée :

Partant du constat que les volatiles performants sont tous couverts de plumes, est-ce qu’un pilote revêtu d’un anorak en duvet 100% naturel sera meilleur en vol qu’un pilote en combinaison de coton.
Répondez et démontrez, par oui ou par non.
Vous avez 2 heures.


Problème de mathématique :

Calculez, tout en finesse, le taux de chute d’un pilote qui aurait noué entre eux les lacets de ses deux chaussures, sa tendance à l’abattement s’il manque de ressource, et son incidence à partir en lacet après avoir consommé 2 verres de Pastis sans ajout d’eau fraiche.
Les chiffres doivent être donnés avec 2 décimales après chaque virgule que vous jugerez utile de mettre.
Vous avez 7 minutes. 


Problème de philosophie :

Louis Blériot a déclaré : « S’il y a du vent de face, ce sera plus long ».
Santos Dumont a dit : « C’est une sensation hors du commun et inexplicable ».
Georges Tron aurait du penser : « Il y a une couille dans le potage ».
DSK aurait du entendre : « Vous en reprendrez bien une petite louche ? ».
Qui avait raison ? La vérité existe-t-elle ? Et si oui, est-elle ici ou ailleurs selon une approche freudienne ?     
Vous avez 1 heure pour coucher sur le papier ce qui vous passe par la tête, ou 2 minutes pour les précoces.     
   

Question de médecine, examen de fin de 3ème année :

La tectonique des plaques, c’est nerveux ou allergique ?
Quel traitement de faveur préconisez-vous  pour apaiser le feu des éruptions cutanées ?
La tectonique des blacks, c’est le même syndrome le samedi soir à Kinshasa ?


Question d’histoire :

Traitez à propos de l’influence du port de la mini-voile au moyen-âge au Proche-Orient sur le comportement des maxi-méduses échouées en basse Normandie sous le second empire.
Etayez votre réponse avec exemples, citations et dates précises.
Vous avez 4 heures.     

Question de Géographie :

La dérive des continents est-elle due aux flux continus des incontinents ?
Développez.
Vous avez 6 heures et 12 minutes.


Question d’Histoire Naturelle :

Quelle est l’influence de la sécheresse actuelle sur la seiche rêche et la seiche humide qu’on rencontre en milieu aqueux, alors qu’elle en est totalement dépourvue… de queue ?
Prenez votre temps. 


Question de Mécanique Aéronautique :

Calculez et expliquez la bonne longueur des suspentes par couleur.
Démontrez leur utilité sur un parapente de plaine en ascension le week-end et leur inutilité sur un parachute de montagne en plein week-end de l’ascension.
L’usage de la calculatrice n’est pas autorisé.   

 la prise de t?te  la prise de t?te
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« Répondre #370 le: 10 Juin 2011 - 08:27:30 »

Le décollage falaise   

Nous savons tous combien ce type de décollage est risqué et aléatoire. On ne compte plus les accidents liés à une mauvaise prise en charge au moment de passer la cassure qui se termine dans les arbres en contrebas, les fermetures intempestives, les difficultés à gonfler dans les rouleaux et autres joyeusetés en tous genres, surtout lorsque le vent n’est pas parfaitement axé. 
prof Je vais donc vous proposer une série d’exercices approuvés par le haut comité technique national de le FFVL afin de vous permettre d’acquérir les bons gestes et l’expérience indispensable avant le grand saut.

1°  Pour des raisons de sécurité évidentes nous allons de suite commencer par simuler le saut avec une voile non ouverte. Ainsi vous vous sentirez beaucoup plus à l’aise ensuite pour gérer tous les autres incidents susceptibles d’émailler vos décollage engagés.    

Choisissez pour commencer un terrain plat et non venté dont la nature du sol importe peu… à l’exception des orties qui grattent trop. Puis, prenez votre voile en bouchon dans vos bras et lancez là vigoureusement en l’air. Lorsque celle-ci est au dessus de votre tête, profitez de la fraction de seconde ou elle s'y maintien avant de redescendre pour simuler votre chute dans le vide en vous jetant au sol à plat ventre en écartant largement les bras, ceci afin qu’ils ne se prennent pas dans les suspentes. Certes cette position ne vous protègera nullement du contact violent avec la planète, mais si vous faisiez des clés avec vos bras lors d’un vrai décollage, le résultat serait encore plus catastrophique.

Recommencez l’exercice tant qu’il le faudra pour y arriver à tous les coups.  banane qui s'?crase

2°  Passons maintenant aux simulations depuis un trottoir. Choisissez-le de préférence avec une bordure peinte en jaune homologué par la DDE. Non pas que le jaune soit en lui-même d’une importance capitale pour assurer une bonne prise en charge… c’est surtout qu’il devrait vous éviter de voir une voiture venir s’y garer alors que vous serez en pleine prise d’élan pour sauter sur cet emplacement.

Sachant qu’un trottoir moyen ne fait pas plus de 2 mètre de large, il n’est pas question d’étaler la voile dans ce sens en vue de réaliser un dos-voile standard. Les suspentes seraient trop longues pour une bonne prise d’élan.  Vous devrez donc la disposer au sol en corole à une vingtaine de mètres plus loin, en travers, et dans le sens contraire à la circulation. Attendez  patiemment le souffle du passage d’un camion de livraison et lancez vous pour un gonflage dos voile classique. Arrivé à hauteur de l’emplacement prévu, mais pas avant, ceci afin d’éviter de vous prendre le bord d’attaque dans l’éclairage publique, effectuez un quart de tour rapide vers la chaussée, accompagné d’un freinage bref mais marqué du coté désiré, et jetez-vous sur le bitume en ayant soin de réaliser un appui ventrale franc et massif. Si les turbulences du camion précité sont asses virulentes et votre manœuvre prompte et parfaitement synchronisée, vous avez toutes les chances d’être aspiré et maintenu en vol dans la dépression qui suit le poids lourd jusqu’à son retour au dépôt !

NB. Evitez tout de même les rues qui se terminent par un feu tricolore ou un Stop : un camion peut parfois freiner notablement plus fort qu’une voile de parapente… et avec le rappel pendulaire, le contact du hayon peut s’avérer très douloureux.


3° Après le trottoir, passez maintenant au mur du cimetière. Sachant que vous maîtrisez maintenant le gonflage et la prise d’élan en L (dite PEL) avant de décoller, vous évitez ainsi de vous retrouver dans la zone inconfortable des rouleaux qui se créent invariablement en arrière de la cassure d’une falaise. Il vous suffit de reproduire l’exercice précédent avec certes, un peu plus de hauteur et une zone de course de la largeur d’un parpaing standard, mais surtout avec un appel d’air beaucoup moins marqué de la part des convois funéraires de passage, nécessitant de votre par une bonne maîtrise des évolutions à basses vitesses. vrac 

Notez bien que si la disposition des murs s’y prête et que vous avez un angle à 90° minimum, il est possible de réaliser un décollage simultané à deux pilotes, chacun prenant son élan sur sa branche du mur en direction de l’angle, avant tourner ensemble vers l’extérieur bien sur. C’est ce que l’on nomme une PEA, et qui permet une meilleure rentabilité de l’immobilier, toujours très incertain ces derniers temps.   

4° Les conditions en montagne pouvant parfois se révéler toniques, il convient aussi de s’entrainer en conditions ventées. Le rail de sécurité qui borde la rocade sud ou encore celui qui sépare les deux chaussées de la voie express fera parfaitement l’affaire. Toute comme en montagne, commencez par vous exercer en début de matinée ou en toute fin d’après midi, lorsque le trafic est chargé, et donc pas trop rapide. On dispose alors de conditions aérologiques plus laminaires. Progressivement, vous passerez à des décollages un peu plus tôt en milieu de journée pour vous frotter aux pétards que l’on y rencontre lorsque le trafic se fluidifie et prend de la vitesse.

Là encore, soyez raisonnable et ne grillez pas les étapes trop rapidement : laissez les rails d’autoroute et ceux qui bordent les circuits de F1 aux pros et autres bi-placeurs expérimentés, et les rails de coke aux présentateurs de télé en camping-car.         

 Cool

Vous maîtrisez maintenant parfaitement toutes les techniques vous permettant de réaliser à coup sur un décollage falaise en toute sécurité ! Vous pouvez y aller franchement l’esprit libre. N’oubliez par pour autant votre casque, on ne sait jamais.   



N’hésitez pas à me faire part de vos retours d’expérience, car personnellement je n’ai pas encore osé essayer.   Embarassé   


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Vent de cul, vitesse accrue


« Répondre #371 le: 10 Juin 2011 - 09:05:53 »

Afin d'améliorer la portabilité du matériel, la facilité de gonflage et sa sécurité en conditions turbulentes, on peut envisager des parapentes à caissons étanches, ...   

autant que je me souvienne, quelqu'un avait fait des voiles avec un boudin gonflable dans le bord d'attaque, ce qui la rendait infermable ( un peut comme les voiles de kite )
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« Répondre #372 le: 10 Juin 2011 - 15:53:59 »

N’hésitez pas à me faire part de vos retours d’expérience, car personnellement je n’ai pas encore osé essayer.

Moi non plus je ne suis pas près d'essayer
Chaud, chaud le déco

http://www.youtube.com/watch?v=VOV-Fn4Iu6A&feature=youtu.be
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« Répondre #373 le: 10 Juin 2011 - 17:26:37 »

Bien fait pour lui, il n'a pas suivi les justes conseils de Gillesf !   Tire la langue
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« Répondre #374 le: 13 Juin 2011 - 19:36:35 »

C'est justement en voyant cette vidéo quoi  que je me suis dit : "Gilles, mon garçon (car c'est comme ça que je m'appel moi même dans ma petite intimité), dans ton infinie bonté et ta grande sagesse, tu dois faire quelque chose pour ces jeunes intrépides !".... Fou

...Et je suis aller voir de quelle voile il s'agissait, parce que là, on peut dire qu'elle pardonne plutôt bien et ré-ouvre toute seule nickel !   pouce
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