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Les pratiques improbables
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sylk
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Re : Les pratiques improbables
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Répondre #325 le:
22 Avril 2011 - 11:30:18 »
hé ben je ne pensais pas que tu arriverais à tenir un sujet sur les maillons, encore une fois bravo
à quand le topo sur les crocs fendus ?
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Gillesf
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Re : Les pratiques improbables
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Répondre #326 le:
22 Avril 2011 - 12:16:42 »
Cela n'a pas été simple , alors de là a faire tout un sujet sur l'utilisation des crocs fendus de deuxième main dans les loisirs parapentesques de moyenne montagne en basse vallée de la Maurienne.... C'est pas pour demain.
Quoi qu'avec la météo prévue sur la région pour ce WE....
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Gillesf
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Re : Les pratiques improbables
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Répondre #327 le:
22 Avril 2011 - 16:48:03 »
Voila de quoi tenir un long WE pluvieux de 3 jours : n'hésitez à rechercher les références
.
La tenue du parapentiste
, outre le fait de renforcer sa prestance et son élégance naturelle, se doit de mettre en valeur ses qualités sportives, intellectuelles et sa haute moralité, tout en préservant d’abord et avant tout sa sécurité. Parmi les accessoires indispensables régulièrement évoqués lors des premiers échanges avec des nouveaux venus à notre discipline, nous citons, en vrac, et afin qu’ils puissent s’y mettent sans trop de conséquences :
le casque, les gants et les chaussures montantes.
Même les plus expérimentés conviennent du caractère incontournable des ces trois éléments, mais bien peu sont effectivement capable d’expliquer, démonstration à l’appui, qu’elle est la véritable utilité de chacun de ces accessoires. C’est donc ce que nous allons faire…puisque nous avons le temps, la météo ne nous permettant pas voler librement en ce week-end pascal.
Reprenons dans l’ordre et de haut en bas, parce que c’est comme cela que l’on écrit généralement le mieux sous nos latitudes :
- Le casque, contrairement à toutes les idées reçues, sur la tête ou ailleurs, il ne protège pas des chûtes. Ni des idées reçues, non plus d’ailleurs. En effet les chutes en parapentes surviennent le plus souvent de haut en bas pour le parapentiste, et donc les chocs, eux, proviennent du contact avec des éléments, qui eux, relativement au parapentiste lui-même, évoluent du bas vers le haut.
Vous me suivez ?
Si vous trouvez-cela compliqué, n’hésitez pas à mimer la scène pour mieux visualiser l’ensemble. Donc, pour protéger un parapentiste des chocs en cas de chute, le casque se devrait d’être porté sur les parties basses du corps et non au sommet du crâne. C’est de la pure logique élémentaire newtonienne issue de la théorie de la relativité des blessures en cas de chute des aéronefs mous. Quand aux idées reçues, on se les prend le plus souvent en pleine face, là par où le casque est grand ouvert pour permettre la vision du pilote. Il est donc notoirement inefficace dans ce contexte précis.
Il n’existe en fait que trois, et seulement trois cas très précis où la protection du casque s’avère primordiale.
En premier lieu, en cas de chute de pierre. Je ne parlerais pas ici des éboulements de falaise, on ne vole pas à se point sous les surplombs rocheux, mais plus simplement lorsqu’un caillou embarqué par mégarde dans l’un des caissons de votre voile lors d’un gonflage agité parvient à s’en extraire par ses propres moyens en vol. Le cas est plus fréquent qu’on ne le pense… on y a même retrouvé un Yorkshire une fois !
Mais aussi en cas de chute de Pierre. Allez savoir pourquoi, Pierre gardien des clefs du royaume des cieux, certainement à cause de son grand âges, n’a plus la démarche très assurée, et il lui arrive souvent de choir, voir de laisser choir ses clés depuis les séchoirs du paradis. Et c’est justement le risque de se prendre un jeu de clés sur le chef, ou dans les suspentes les jours de grand vent qu’il faut prévenir. On ne cesse de vous le répéter : une clé dans les suspentes, c’est la chute assurée. Les femmes, et les prostituées en particulier, toujours plus sages que les hommes qui y ont recours, le savent bien et n’hésitent pas à la dire : les Saints qui tombent, c’est le début de la faim. Et que celui qui n'a jamais prècher me jette le premier Pierre.
Enfin, en cas de chute de Pierre. Et là, aller savoir comment, mais les pilotes prénommés Pierre se sont fait une spécialité de chuter la tête la première… C’est ainsi. L’habitude sans doute, ils parviennent alors le plus souvent à s’en tirer sans trop de difficulté avec une roulade, même s’il en bave tout de même pas mal. Comme le dit la sagesse populaire : Pierre qui roule ne se ramasse pas, il mousse.
Les gants, ils sont l’indispensable complément du distingué bipède que l’on nomme parapentiste. Sans eux, il ne serait point l’homme et les gants qu’il est. Ce n’est absolument pas une question de protection, la preuve : s’il ne s’agissait que de cela des moufles seraient toutes aussi protectrices, sauf que … « un homme et les moufles » cela a autrement moins de prestance et de classe que « un homme et les gants ». Donc on met des gants et puis c’est tout, cela ne soufre plus de discussion.
Les chaussures montantes, sont inconditionnellement associées à la panoplie complète du parapentiste, et ce depuis les débuts de l’activité. La raison en est évidente : lorsqu’on prétend à se jeter dans les airs depuis les sommets enneigés ou les pentes abruptes des montagnes… et bien il faut d’abord y monter ! Et pour cela, rien de tel que des chaussures montantes,… puisqu’elles sont conçues pour monter.
Et donc, si d’aventure ou par esprit de contradiction, vous décidiez de porter des chaussures non pas montantes, mais descendantes : celles avec les talons devant, elles ne vous permettraient pas d’attaquer la pente qui doit vous mener au décollage dans meilleures conditions de stabilité requises. Vos chevilles travailleraient selon un angle inadéquat, et vous risqueriez la blessure fatale !
Par ailleurs, si vous tenez une fois en vol à faire le plafond, des chaussures montantes sont là aussi toutes indiquées. Les modèles descendantes étant irrésistiblement attirées au plus profond de la vallée.
Vous aurez certainement noté à quoi l’on reconnait les chaussures montantes : L’emplacement des talons. Alors à l’avenir faites moi plaisir, et ne vous laissez plus abuser par les boniments des vendeurs de chez Go Soprt ou Décathlon qui n’y connaissent rien et tentent de vous refourguer n’importe quoi.
Tant que vous y serez, et sur recommandation de l’héritière de la Maison princière d’Autriche qui m’avait demandé de vous en parler, ayez soin de bien assortir les chaussures montantes à des chaussettes montantes elles aussi. En dehors d’un positionnement idoine et judicieux des talons, la chaussette descendante qui a tendance tomber en accordéon sur les malléoles au mépris de toute adhérence à votre viril pelage, ne sied pas votre standing d’aérostier. Une chaussette de pilote digne de ce nom se doit d’être ascendante et d’avoir de la tenue, que diable !
Pensez-vous qu’il soit possible d’avoir confiance en la capacité d’un pilote à garder sa voile sur sa tête en toutes circonstances, s’il n’est même pas capable de garder ses chaussettes sur ses mollets alors qu’il n’a même pas encore quitté le plancher des vaches ? Voyons, un peu de sérieux tout de même.
Enfin, une fois confortablement assis dans votre sellette, votre petit pantalon sur mesure en tergal et viscose pied de poule, va immanquablement plisser derrière les genoux. Et par voie de conséquence, il va inévitablement remonter et découvrir vos chevilles ainsi que vos mollets qui seraient alors soumis aux frimas et aux intempéries, si vous n’aviez pas des chaussettes de très haute tenue.
Comme promis, c’est dit votre Altesse Impériale : Voila les choses faites de l’archiduchesse.
CQFD
Or donc, à l’avenir,
Messieurs les enseignants dument certifiés et agrées, merci de ne plus négliger ces explications indispensable à la formation à la sécurité passive de vos élèves. Il en va de votre crédibilité professionnelle !
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Parapente Samoens
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Re : Les pratiques improbables
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Répondre #328 le:
22 Avril 2011 - 17:12:38 »
Je te remercie vivement de donner du contenu et des arguments à mes cours théoriques. J'ai bêtement prescrit des chaussures montantes pendant des années sans même connaitre les chaussures descendantes, quelle erreur !
La parution d'une compilation des pratiques improbables devient de plus en plus indispensable.
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Gillesf
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Re : Les pratiques improbables
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Répondre #329 le:
23 Avril 2011 - 10:56:27 »
Merci Cher Parapente Samoens, ta franchise t'honore,
il est vrai qu'avec le temps et l'habitude on fini par faire des choses sans même plus savoir pourquoi...
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Gillesf
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Re : Les pratiques improbables
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Répondre #330 le:
26 Avril 2011 - 11:22:00 »
Ce matin je visionnais une nouvelle vidéo du Piaf Volant, toujours aussi bien montés, la vidéo et lui… tout au moins en terme d’altitude, hein… Pour le reste la décence m’interdit… et puis on ne se connait pas encore assez intimement.
Et une nouvelle fois, le constat est sans appel :
les pilotes ne volent pas droit : z’arrêtent pas de faire des zig-zag
comme s’ils grimpaient un col en moto avec des épingles à cheveux et des virages relevés tous les 10 mètres… ou s’ils le descendent le col, à croire que c’est sur une piste de Bobsleigh !... Alors j’ai bien tout vérifié : ils ne suivent même pas la route, ni à la montée, ni à la descente, et il n’y a pas de piste de bob ni de parc d’attraction avec le petit train de la mine à Sicié.
Certes, le petit train de la mine à EuroDisney, ces derniers temps, c’est plus tout à fait aussi safe qu’une mini-voile de 14m2 dans du force 7 sur l’échelle des beaux et forts. Pire encore, nos volatiles, en plus de louvoyer, ils montent et descendent sans cesses de manière aussi désordonnée qu’imprévisible !
Etonnement, on rencontre relativement peu ce syndrome du zig-zag et du vol erratique chez les débutants. Ceux-ci volent le plus souvent très proprement du décollage vers le l’atterrissage en respectant un plan de vol clairement préétabli, avec des trajectoires tirées au cordeau, et posent directement en PTI, voir en PTL pour les plus excentriques d’entre eux. Alors si nos volatiles les plus expérimentés ne sont plus capables de voler droit, il doit bien y avoir une raison scientifiquement explicable, non ?
Bien évidement, on pense de suite aux effets aussi pervers que secondaires d’un alcoolisme chronique largement démontré dans cette catégorie du personnel.
Cela se pourrait bien. Toutefois, un argument plaide en la défaveur de cette piste : non pas que nos pilotes ne soient pas alcooliques, c’est dument prouvé, mais plutôt qu’ils ont développés un sens de l’équilibre et une résistance à l’alcool suffisante pout parvenir à marcher droit jusqu’au décollage et ensuite pour se diriger tout droit vers le bar le plus proche une fois posés. Donc cela ne doit pas être ça. Certes au moment de la prise d’élan précédent la phase d’envol, toute les courses ne sont pas totalement rectilignes, mais cela reste dans des proportions « raisonnablement acceptables ».
Vient ensuite la DMLA, plus connue sous le nom de dégénérescence maculaire liée à l'âge.
Les effets pervers de cette atrophie des fonctions visuelles, en créant une zone de flou au centre du champ de vision pourraient nous amener à penser que les pilotes en état de survie permanent lorsqu’ils quittent le sol, zig-zag, montent et descendent sans cesse afin d’éviter en vain cette zone de flou au centre de leur champ visuel. Des tests très simples permettent de vérifier rapidement si le sujet est atteint de ce trouble, c’est le cas de la dire, de la vision ou non : on lui fait fermer un œil et viser une ligne parfaitement droite. S’il lui semble que cette ligne ne soit pas totalement rectiligne, c’est qu’il est atteint, pale ou bronzé, peu importe. Lors des derniers contrôle de rectitude visuel du comptoir du Bar des Amis, nous avons pus constater que même si après 6 bières certains voyaient double, ils voyaient droit, double droit, mais droit. Donc, ce n’est pas ça non plus.
Une étude plus approfondie s’imposait donc. Celle-ci à été menée avec le plus grand soin, en prenant en compte l’ensemble de l’environnement des pilotes. La thèse qui consistait à croire que les parapentes des plus expérimentés étaient moins droits - plus voutés – et donc plus tordus en vol a rapidement été écartée aussi. Les pilotes étant plus tordus encore que leurs ailes, l’effet de base devait venir des pilotes eux-mêmes.
A la plus grande surprise des scientifiques chargés de l’enquête, cette manière de voler a pour origine une grande campagne nationale d’information du ministère de la santé ! Aussi étonnant que cela puisse paraître, les pilotes expérimentés, bien que vigoureusement réticents, se sont sentis particulièrement touchés au plus profond de leur subconscients, et peut-être même plus loin encore, par la grande campagne nationale de lutte contre le cancer colon, et par voie de conséquence : la promotion du dépistage colorectale annuel. Il semblerait que la réticence chez les parapentistes à se soumettre aux tests soit telle, que dés que les pilotes exposent leurs fondements au reste de la population terrienne, inconsciemment, ils zig-zaguent et virevoltent de manière désordonnée pour éviter toute tentative d’introspection surprise de la part du milieu médical autorisé.
Inutile de tergiverser les gars, il faudra bien y passer, l’examen c’est pour votre bien. Arrêtez ces gamineries, et volez droit.
Sinon, les praticiens les plus consciencieux vont rapidement se mettre à l’aéromodélisme radiocommandé avec des mini-caméras et palpeurs embarquées,
dés lors la chasse sur les sites de vol libre risque d’être terrible. On va finir par se croire dans Top Gun !
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Re : Les pratiques improbables
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Répondre #331 le:
26 Avril 2011 - 16:23:49 »
Surprenant en effet, et
pour cette enquéte,Gilles
J'étais persuadé que tous ces zig zag étaient réalisés sous l'emprise du pastaga.N'oublions pas que le circuit Paul Ricard n'est pas trés loin.
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Le parapente reste avant tout un cocktail d'aventures avec un soupçon de folie,deux doigts d'émotion et un grand zeste de plaisir.
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Re : Les pratiques improbables
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Répondre #332 le:
26 Avril 2011 - 16:31:42 »
Certes le Paul Ricard, n'est pas loin, mais il est surtout réputé pour son exceptionnelle ligne droite du Mistral !... alors que nos amis eux sont la plus part du temps à l'horizontale, tantôt face au sol, tantôt face à l'Est !
Et puis jamais un provençale ne prendrait le risque de renverser une goutte de bon Pastis sans bonne raison valable.
D'ailleurs , il n'est pas dit que d'ici 2 ans et mes 50 ans, je n'ai pas appris à voler en zig-zag aussi.... qu'ils essayent de s'approcher un peu pour voir
.
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Re : Les pratiques improbables
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Répondre #333 le:
26 Avril 2011 - 17:16:49 »
le vrai probleme dans tout cela , c'est que indeniablement , nous cherchons à voler droit mais nous n'y arrivons pas
donc sachez que ces zigzagages tordus ne sont que fortuits et involontaires et totalement independants de notre volonté ( faut pas etre couillon , en plus ça habite les suspentes par frottement trop agressifs ).
Mon reve, qui deviendra un jour realité = voler droit
Bon analyse Gillesf , mais tu aurais du venir , t'as raté une bonne session ; la prochaine fois
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Gillesf
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Re : Les pratiques improbables
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Répondre #334 le:
27 Avril 2011 - 08:16:53 »
Je sais
Merci le Piaf.
Il va falloir que je me décide à venir un de ces jours ou je serais dispo... même si je n'y vole pas encore... au moins pour m'imprégner de l'ambiance avant de me décider à me lancer.... en zig-zag.
Et puis en voyant ces quelques images de collègues qui se faisaient un peu embarquer... cela m'a rassuré : je ne suis pas seul à courrir aprés ma voile les jours bien ventés...
pas toujours debout
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Re : Les pratiques improbables
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Répondre #335 le:
27 Avril 2011 - 11:44:50 »
Le décollage est assurément l’une des phases les plus délicates et les plus critiques du vol à négocier, que ce soit au gros ou au détail. De nombreuses vidéos de provenances diverses et variées ainsi que multiples comptes rendus d’incidents, voir d’accidents sont là aussi pour le prouver :
on néglige trop souvent un solide appui ventral
.
Sans doute l’empressement de passer cette phase transitoire entre le pilote debout avec son aile au sol, et le début du vol assis bien confortablement dans sa sellette. C’est pourtant en zappant ce stade intermédiaire incontournable qu’est un bon appui ventral, que l’on risque de se mettre en péril : l’aile qui n’est pas chargée flotte mollement prête à s’effondrer à la première occasion,
le pilote sans appui franc de son coté est hautement instable prêt lui aussi à vaciller, à la moindre sollicitation il va perdre l’équilibre.
Alors justement, qu’est-ce qui déséquilibre le parapentiste moyen – je sais, il y a redondance dans cette dénomination – à ce moment précis, lors de ses tentatives de décollage ?
- Pas la voile : il sait très bien qu’elle va le tirer en arrière au moment le plus inattendu et il s’y est mentalement préparé.
- Pas une pierre ou une motte de terre non plus : sa prise d’élan se fait toujours avec de grands enjambées en levant les pieds bien hauts, comme s’il devait courir dans les rouleaux de la plage de Mimizan avec des palmes aux pieds et un faux nez rouge sur le tarin.
Et bien oui, l’origine son déséquilibre vient presque uniquement des mouvements désordonnées, et incontrôlés lors de la prise d’élan, de l’imposante masse en mouvement que représente : sa bouée d’amour, sa rassurante bedaine expansée, son abdomen rebondis, le tendre oreiller de ses dames, le nid douillet du repos privilégier de sa compagne, son bourrelet de confort, sa tablette de chocolat devenue saladier de mousse, sa rondeur joviale et rassurante. En mot et presque un seul : son ventre ballotant !
Forcément, pris dans l’extrême frénésie de l’agitation du décollage, notre homme se remue dans tous les sens, il piétine vigoureusement, se concentre sur son recentrage, la temporisation, la bouffe d’air qui vient le cueillir, et…. Fatalement il se relâche du coté de la ceinture abdominale. Il ne prend plus soin de bomber le torse d’athlète qu’il a pourtant l’habitude d’arborer fièrement, ni de bander les muscles de sa protubérance ventrale… qui en profitent pour se relâcher, se distendre à plaisir, et balloter à tout va en de très amples mouvements de va et vient aussi incontrôlés que désordonnés. Le tout ayant une masse pour le moins non négligeable.... C’est cette masse instable qui, le plus souvent, déséquilibre l’homme, pourtant réputé costaud et stable, au moment de prendre son envol.
On a déjà vu des bretelles céder sous l’effort, au risque que la pince, ou le l’élastique ainsi libérée brutalement puisse venir blesser le pilote au visage… voir lui crever un œil en pleine prise d’élan, ou encore se prendre dans les élévateurs et faire des nœuds dans les suspentes !
Ce n’est pas rien.
Il lui faut donc impérativement un solide appui ventral pour éviter tout risque fatal d’accident au décollage.
La vie de tous les jours est riche en exemples propices à déstabiliser un rude gaillard, mais dont il se sort avec les honneurs, et ceci uniquement grâce à un solide appui ventral. Tenez, par exemple :
Par une chaude journée d’été, en fin de soirée, lorsqu’on annonce à la télé la défaite de l’OM face au PSG par 12 à 0 et que le Patron offre sa tournée, et alors qu’il a déjà 6 demis dans le cornet, s’il n’y avait pas le solide appui ventral offert par le zinc du comptoir, dieu sait si notre homme ne se laisserait pas aller à quelques pertes d’équilibre du haut son tabouret en tentant d'attraper les olives.
Ou encore, au moment où le serveur apporte le porcelet rôti farcit à la truffe,… après les amuses bouche, les feuilletés aux champignons, le museau vinaigrette, la salade périgourdine, le saumon en croute sur son lit ravioles, et le rizotto au foie gras. Et à ce moment précis, sans le solide appui ventral que lui procurent ses cuisses fermement campées au sol lorsque qu’il est confortablement assis, notre pilote pourrait être déséquilibré au moment de tendre le bras pour attraper le verre de Château St Emile Lion qu’on vient de lui resservir.
Nous devons donc absolument soigner notre appui ventral. Fini les pantalons taille basse, les caleçons tombants qui nous découvrent l’arrêt des poils du dos, exit les tee-shirts flottants tels des abat-jour coiffant nos voluptueuses courbes et autres bretelles un peu lâches. Il nous faut de l’appui, et du solide !
Il existe plusieurs solutions bien connues :
- La ceinture du bon Dr Gibaud qui a eu son heure de gloire dans les 70’s, et dont les plus anciens se souviennent certainement encore, avec larme d’émotion au coin de l’œil. Chaude et solide, 100% pure laine, c’est un appui de qualité éprouvé.
- La gaine Playtex pour ses dames, hé oui, elles aussi pilotent ! Elle aussi a eu son heure de gloire dans les catalogues de la Redoute et des 3 Suisses, de préférence dans les éditions millésimées du début des années 70. On en trouve encore en série limité couleur chaire dans le très sélect catalogue Damart, en édition spéciale réservée aux plus fidèles clientes depuis des décennies.
- En ce qui me concerne, par coquetterie sans doute, j’ai une préférence pour les tenues traditionnelles locales et la célèbre ceinture réalisée à partir de bandage de flanelle rouge. On la retrouve aussi bien dans le folklore basque, que provençale ou savoyard, et même breton, mais en noir ! C’est un gage de qualité, les anciens ne s’y étaient pas trompés. La pression peut être ajustée avec précision, tout comme la hauteur de l’appui, selon les besoins, au moyen d’un serrage plus ou moins prononcé des différents tours et en élargissant copieusement le bandage.
Ainsi paré, je n’ai désormais plus la moindre amorce de début de manque d’appui ventral lors de mes décollages ! Et si d’aventure, par je ne sais quel hasard fortuit et toute l’inconscience dont je fais parfois preuve, je venais à me pencher en avant, la ceinture de ma sellette n’aurait plus le loisir de blesser mes excroissances !
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Re : Les pratiques improbables
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Répondre #336 le:
28 Avril 2011 - 11:24:10 »
Qu’en quarante années le parapente ait progressé en termes de facilité, de sécurité et de performance ne fait aucun doute pour personne. Son plané actuel dépasse celui des deltaplanes de la grande époque. Toutefois, même si dans les années à venir on gagne encore une paire de points de finesse, une paire de kilogrammes en moins sur le poids et une dizaine de kilomètres heures en vitesse de croisière…. Il n’est pas dit qu’on le voit pour autant continuer à multiplier ses pratiquants.
Une remarque sur ces deux derniers points : la pratique de la mini-voile devrait être perçue par tous comme une avancée dans ces domaines, à défaut d’être la panacée ou le mouton à cinq pattes. Pourtant ils ne sont pas rares ceux qui jurent par tous les saints qu’elle est trop rapide et nerveuse, qu’elle ne plane pas assez bien et doit donc être réservée à une élite pour faire des cabrioles au-delà de 30 km/h de vent ! N’est-ce pas un peu le genre de réflexions que lançaient les « montagnards » qui redescendaient à pied des alpages il y a 40 ans en clamant haut et fort que « certains étaient bien idiots de se charger de la sorte pour grimper »…. Pour des raisons équivalentes ?
Avec les conditions météo qui resterons toujours variables et des sites parfois surpeuplés lorsqu’ils deviennent exploitables, de plus en plus réglementation pour les décollages et atterrissages homologués et leurs exploitants, il y a fort à parié que le volume de pratiquants ne stagne…. Sauf,… sauf si on parvient à faire décoller nos parapentes… sans pente digne de ce nom. Puisqu’une fois en l’air, tenir même en plaine est tout à fait possible. Nos records nationaux le prouvent.
S’affranchir des grandes pentes
sera sans doute la prochaine révolution qui permettra une pratique de masse de notre activité. Certains habitants du littoral nous ont montrés la voie avec de gros tas de sable, à nous de poursuivre la réflexion.
Bien sur, il existe le paramoteur, mais le matériel est lourd, encombrant et cher, malgré les avancées technologiques, et puis l’esprit n’est peut-être plus tout à fait le même.
Bien sur, il existe le treuillage, mais là encore, les infrastructures sont lourdes, les terrains encombrants, et la mise en œuvre cher et complexe car il faut du personnel formé et expérimenté.
En cherchant bien, il doit être possible de trouver des solutions afin de décoller par nos propres moyens, sans avoir recours à de la mécanique lourde, par la simple exploitation de notre environnement. Il nous faudra bien sur ensuite travailler la technique, et adapter le matériel, mais cela doit être possible.
Allons chers amis, cherchez bien dans vos expériences passées, vous avez peut-être déjà vécu, involontairement, certaines de ces situations. Faites nous part de vos expériences :
- En faisant du gonflage dans un champ de blé par un bel après midi d’été, le sillage de l’aile doit suffire à détacher du sol la bulle thermique qui va nous faire prendre les quelques mètres nécessaires ?
- En faisant du gonflage à proximité d’une source de chaleur, d’un feu de camp, au dessus des braises encore chaudes d’un écobuage : l’aile est pilotée en courant au dessus de la fumée qui s’élève, et vous avec…
- … La mise à l’air libre du conduit de ventilation d’un tunnel routier ?
- … L’envol depuis la terrasse d’un immeuble vitré, façade sud bien sur !
- … Depuis la montagne de détritus qui borde l’incinérateur intercommunal et ses cheminées fumantes ?
- … Un talus bien entretenu en bord de chemin communal ?
- …. Un bon gros cumulonimbus qui nous aspire depuis le sol avant de nous relâcher vers 8000 m d’altitude. Même avec seulement 7 de finesse d’une mini-voile ça doit tout de même laisser un bon temps de vol et de quoi couvrir une distance raisonnable ?
- … Une butte de terre sur un chantier de travaux publiques ? (Pour l’instant je ne suis parvenus qu’a grimper dessus, je n’ai pas encore réussis à faire du gain, en marche avant, après que mes pieds aient quittés le sol sur une rafale plus forte que les autres.)
- …La voile maintenue déployée en l’air grâce à l’armature de la tente familiale Trigano de Tonton Jacques, en attendant l’arrivée de LA bouffe salvatrice ? La Bouffe d’air, hein ! Pas la bouffe des brochettes au barbecue de Tonton Jacques.
- …Remplir les caissons de votre voile d’eau chaude et vous laisser soulever par son évaporation les jours de grand beau temps ?
- … L’hélium (on en avait déjà parlé), au moins le temps d’avoir fait un peu de gain, ensuite, il faudra travailler les thermiques.
- … Le lance-pierre humain entre les platanes de la place du village ?
- … Le saut depuis le clocher de l’Eglise désertée après la messe de Pâques ?
Faites nous part de vos expériences les plus dingues et laissons aux spécialistes le soin d’en exploiter les observations scientifiques.
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Re : Les pratiques improbables
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Répondre #337 le:
28 Avril 2011 - 11:54:26 »
vient faire un tour chez nous en aquitaine, et tu verra qu'avec moins de 100m de dénivelé tu put faire de grand vols
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Re : Les pratiques improbables
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Répondre #338 le:
28 Avril 2011 - 12:00:02 »
ceci pour illustrer mon post précédent
http://www.parapentiste.info/forum/evenements/cette-semaineun-evenement-a-la-fois-discret-et-a-ma-connaissance-sans-precedent-t14298.0.html;msg207431
hé oui ce n'est pas dans les alpes que vous réussissez a grimper a plus de 4000M au dessus de tout relief
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Re : Les pratiques improbables
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Répondre #339 le:
28 Avril 2011 - 12:00:43 »
C'est déjà une belle grande pente 100 m de dénivelé. Y'a pas toujours ça en Beauce ou en Camargue.
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Re : Les pratiques improbables
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Répondre #340 le:
29 Avril 2011 - 09:36:28 »
Bio-air, mais ce ne sont pas les seules, comme de nombreux autres concepteurs un tant soit peu inventifs, se sont régulièrement inspirés de dame nature pour concevoir ou améliorer les performances de leur créations. Les profils des ailes d’avion ont été inspirés de celles des oiseaux, les revêtements extérieurs des sous-marins sont inspirés de la peau des requins, etc…
La théorie de l’évolution des espèces est ainsi faite que seuls survivent les mieux adaptés à leur environnement. De même chez les ingénieurs, n’ont le plus souvent de réussite que ceux qui savent exploiter les idées les plus probantes. Mais si ce n’était pas toujours le cas et que les copies de la nature n’aient pas toujours été aussi inspirées ?... En clair : et
si on n’avait pas copié ce qu’il y avait de plus judicieux ?
- Si l’on avait retenu des Albatros pour leurs capacités à planer, que leurs becs crochus et leurs pattes palmées… les sellettes cocon auraient des carénages crochus et les compétiteurs des palmes aux pieds.
- Si l’on avait retenu des vautours pour leurs capacités à exploiter les thermiques que leur tête déplumée et leur régime alimentaire… les crosseux seraient tous chauves et exclusivement charognards.
- Si l’on avait retenu des oiseaux que pour voler il fallait être couvert de plumes… à la libération un certain nombre de femmes auraient mises sur orbite,… et aujourd’hui nos ailes seraient couvertes de duvet d’oie.
- Si l’on avait retenu des chauves-souris que pour voler de nuit, il suffit de dormir le jour suspendu par les pieds, le mobilier des chambres d’hôtels d’aéroport et des salles de repos du personnel navigant d’Air France en eut été totalement bouleversé.
- Si l’on avait retenu des abeilles et autres guêpes que pour le vol géostationnaire dans les corolles des fleurs, il suffisait d’avoir un maillot à rayures… on aurait pus craindre l’envol des bagnards au dessus des massifs bégonias au printemps,… ou encore imposer à tous les pilotes d’hélicoptère le port de combinaisons zébrées.
- Si l’on avait retenu des pigeons voyageurs que leur sens de l’orientation était du à leur manière de roucouler : la voix féminine du GPS qui vous indique la direction à suivre en aurait été toute autre, ainsi que la nature des échanges radio sur les fréquences des tours de contrôle des grands aéroports internationaux.
- Si l’on avait retenu du faucon pèlerin qui est l’oiseau le plus rapide en piqué parce qu’il a des petits yeux au regard perçant situé de part et d’autre de sa tête, alors je vous laisse imaginer à quoi ressemblerait la tronche de nos pilotes de chasse.
- Si l’on avait retenu des étourneaux qu’ils bombardaient de leurs fientes leurs agresseurs pour s’en protéger… Je vous laisse imaginer comment nous devrions repousser ceux qui viennent nous em…nuyer que ce soit au décollage ou à l’atterrissage… ou encore la nature des frappes de l’ONU en Libye.
- …Et enfin, si l’on avait retenu des paons que pour impressionner efficacement une femelle et avoir une chance de s’accoupler il faut impérativement faire un large un éventail de couleurs vives avec sa queue et le remuer fébrilement… je ne vous raconte pas les scènes que l’on pourrait observer le samedi soir en boite de nuit, sur certains attéro, ou l’été sur les plages et dans les campings.
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Re : Les pratiques improbables
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Répondre #341 le:
29 Avril 2011 - 16:24:52 »
Attention on nous signale des
restrictions provisoires concernant les autorisations de survol de certaines zones considérées comme sensibles
.
Merci d’en prendre bonne note.
Zone : Londres – De Westminster à Canterbury
Modification : Interdiction totale de survol
Motif : Organisation d’une Kate dans la cathédrale
Durée : Vendredi 29 avril
Zone : Monaco – de Monaco gare à Monaco plage et Monaco château.
Modification : Interdiction de prise du vue aérienne, l’exclusivité est réservée à Gala.
Motif : Une nageuse sud-africaine se jette à l’eau avec un béret. (Albert est basque).
Durée : du 1er au 3 juillet 2011
Zone : Fukushima, de la plage à la zone industrielle et partout autour.
Modification : Interdiction de survol à moins 28 000 mètres d’altitude.
Motif : Une vague de désespoir et des essais de chauffage radian non concluants.
Durée : à partir du 11/03/2011 et pour les 23 000 ans suivants.
Zone : Nord Libye – de Benghazi vieux village à Tripoli centre-administratif en passant par Misrata port et plage.
Modification : Survol par des aéronefs non immatriculés, peu recommandé.
Motif : Centre d’essais, en vol de L’ONU, et au sol des entraîneurs de l’équipe nationale de course en zig-zag.
Durée : Depuis le 19/03/2011 et pour jusqu’à on ne sait pas quand
Zone : Centre-sud des Etats-Unis : de l’Alabama à la Louisiane en passant pas la Géorgie.
Modification : Avis de tempête, le survol est réservé aux participants du stage SIV.
Motif : En raison de la grande quantité d’OVNI signalés dans cet espace aérien entre 0 et 12 000 mètre d’altitude, (893 maisons, 1038 toitures, 72 vaches, 32 Cadillac, 628 réverbères, 5 km de clôture, 1 moissonneuse batteuse,…) la plus grande prudence et le respect impératif des priorités sont requis.
Durée : Du 27 au 29 avril 2011.
Zone : Maroc – Marrakech, place Jamâa El- Fna
Modification : Pour les pilotes européens, évitez la zone non-voilé, même surtoilé !
Motif : Départ incontrôlé d’un thermique virulent, un vrai pétard ! Café bouillu, café foutu (proverbe Aqmi).
Durée : 28 avril 2011
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Re : Les pratiques improbables
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Répondre #342 le:
02 Mai 2011 - 09:03:06 »
Quelque soit l’industrie, l’arrivée sur un marché de constructeurs venu d’ailleurs et la concurrence ont souvent permis d’apporter un souffle nouveau et une vision différente des produits. En d’autres terme de renouveler un genre qui parfois avait tendance à se scléroser dans ses habitudes.
Alors qu’aujourd’hui les fabricants de parapente sont pratiquement tous issus ou tournent autour de l’industrie du parachute, du kite et du speed-riding,
que pourraient bien nous apporter certains constructeurs emblématiques issus d’autres secteurs d’activité, s’ils venaient à développer une branche « parapente » tout en conservant leur savoir faire et leur culture d’entreprise ?
- Microsoft, déclare vouloir conquérir 95% de parts de marché dans les 3 ans à venir avec une voile d’une technologie révolutionnaire à ouverture programmée et compatible exclusivement avec ses propres sellettes. En cas blocage des commandes en vol, refermez la voile, débranchez la sellette, attendre quelques secondes et relancer la procédure d’ouverture. Recommencez autant de fois que nécessaire jusqu’au retour à un fonctionnement normal. En cas de crash, des upgrades payants pourront être téléchargés en ligne… pour les survivants.
- Ferrari vient de présenter au dernier salon de Genève une voile de grand sport très exclusive, ainsi qu’une sellette carrossée par Giugiarro. Le design est à couper le souffle avec des extracteurs en titane, un profil surbaissé grâce aux suspentes 28 pouces en carbone. On annonce des chiffres hors du commun : 12 d’allongement, 0 à 100 m en 4.3 secondes, 17.2 de finesse à 8000 mètres, pour seulement 2.6 kg et 12 m2. La production devrait commencer le mois prochain en série limité à 250 exemplaires numérotés dans un unique coloris : le rouge orné d’un cheval cabré jaune. Inutile de courir chez votre revendeur, ils sont déjà tous réservés pour un prix dépassant les 158 000 €.
- Rolls Royce de son coté ne présente pas réelle nouveauté, mais une énième déclinaison de ses légendaire ailes et sellettes Flying Spirit de luxe qui intègrent les dernières évolutions technologiques réalisées à partir des matériaux les plus nobles. Sellette climatisée en acier chromé suédois recouvert de cuir Connelly pleine fleur, tableau de bord en érable pommelé du Honduras à affichage auto-adaptatif. La voilure est réalisée à la main à partir d’un drapé de soie de chine naturelle véritable 18 grammes au mètre carré imprimé aux armoiries du futur propriétaire, et les maillons sont en inox taillés dans la masse et dorés à l’or fin 23 carats, gravés aux initiales de votre choix. Les valeurs de finesse, et de taux de chute ne sont pas communiquées. Le constructeur se contente comme à son habitude de déclarer qu’elles sont « largement suffisantes », à l’inverse du solde de votre compte en banque, qui lui, est déclaré «totalement insuffisant » par le vendeur.
- Christian Dior nous a présenté sa collection de Printemps-Eté 2011 devant un parterre de VIP. Une collection haute en couleur pour de voiles de haute couture sur mesure. Cette été les voiles seront courtes, de coupe classique, mais en satin imprimé léopard, sans doublure et largement échancrées au dessus du pilote. La tendance sera aux couleurs pastelles pour des sellettes en viscose à paillettes. Les sangles se porteront amples tant à la ville qu’en soirée sur des brodequins à talons aiguille. Naturellement aucun de ses ensembles ne sont prévus pour voler, ils ne prendront l’air que devant les objectifs des paparazzis à Megève, Cannes ou Monaco lors des évènements médiatiques les plus courrus de la saison.
- Lotus nous présente son modèle Moltonel : une voile extra douce sans couture, mais réalisée en triple épaisseur pour votre sécurité et ne jamais vous lâcher dans les moments de solitude les plus délicats. On la trouve aromatisée aux senteurs de pins des Landes ou de brise du large. Elle existe en 3 couleurs pastelles au choix : écru, rose, bleu. Hélas, elle n’est disponible qu’en une seule et unique largeur.
- Kleenex propose des voiles à usage unique en mini-paquet de 12 au format de poche. Selon le constructeur, on éviterait ainsi les soucis d’hygiène communs aux voiles ayant trainées ici et là que l’on se repasse entre pilotes.
- SFR, propose un nouveau concept : le parapente par abonnement au forfait. Vous pouvez opter pour différentes formules selon vos besoins : 2 heures de vol nationaux par semaine à 30€, un forfait 3 heures par mois, crash illimités soir et week-end à 45€, une formule pro avec plafond illimité, navettes gratuites et l’assurance comprise pour 125 € par mois. Les vols hors forfaits sont facturés 0.25 € de la minute supplémentaire et 0.18€ au delà de la 3ème heure. Il semblerait que pour la souscription d’un contrat de 2 ans une sellette soit offerte, mais nous n’avons pas pus en avoir confirmation, le stand SFR était tout le temps occupé et ne répondait pas…
- SEB propose la voile robot adaptative qui peut tout faire grâce à ses 1228 accessoires. C’est bien simple, vous ne pourrez plus vous en passer ! En plus de voler, avec elle et elle seule, vous pourrez, selon les accessoires que vous aurez choisi d’y adapter en un tour de main : faire de l’acrobatie, de la randonnée, du cross, du vol bivouac. Mais aussi, et c’est nouveau, faire sécher le linge ou couper le beurre avec les suspentes, presser les fruits frais et agrumes dans les caissons pour recueillir dans la sellette des jus pleins de bonnes vitamines sans la pulpe ni les pépins, hacher la viande lors départs en vrille grâce aux couteaux adaptables, faire cuire des légumes à la vapeur en rajoutant un seau d’eau dans les caissons que vous aurez pris soin de fermer au préalable avec le zip intégré aux bords d’attaque, … et tout cela Mesdames, pas pour 5000 €, pas pour 4000 € , pas pour 3000 €, mais seulement pour 2500 €, et vous repartez en prime avec son indispensable complément offert gratuitement : cette superbe sellette familiale 4 places qui ira si bien dans votre salon.
- Spécialement pour la coupe Icare, Cetelem propose une offre exceptionnelle à durée limitée de pack voile-sellette en leasing sur 5 ans, payable en 78 mensualités de 52.50€ après un premier versement 1238 € et avec une option d’achat pour 257.38 € à l’issue du contrat. Hors frais d’enregistrement et d’entretien qui restent à votre charge.
- De son coté Lehman-Brothers propose à des clients aisés triés sur le volet, d’investir dans ses voiles de parapente offrant un taux de rémunération de 18% l’an garanti. Avec une mise de fonds de départ de 10 000 € seulement, le parapente ne vous couterait donc plus rien selon les arguments avancés par les courtiers de la compagnie (on ne dit plus revendeur chez L. Bros.), bien au contraire, il vous permettrait de gagner de l’argent !...Voici quelques extraits du détail de certaines clauses du contrat : à condition que vous changiez de voile tous les 3 mois en la revendant au prix d’achat par vos propres moyens. Si vous n’étiez pas parvenu à encaisser le produit de la revente du précédent matériel le 90ème jour suivant sa mise à disposition par L. Bros., vous devriez tout de même payer les mensualités de la voile suivante, même si vous n’en aviez pas l’utilité, à quoi s’ajouteraient les 54% d’intérêt complémentaires pour la non remise sur le second marché obligataire de la voile précédente sous peine de saisie et d’expulsion.
- Dans le réseau de parashop Alain Afflelou, la deuxième sellette Tchoc-Tchoc est offerte pour les plus de quarante ans avec des élévateurs de couleurs interchangeables : Parce que vous volez bien !
- Charles Gervais vous propose des ailes à l’ancienne servies dans une sellette en bois, emballée dans un sac à dos en pure coton à carreaux rouge et blanc. Elles sont préparées avec amour selon une recette transmise par sa maman et dont il garde jalousement le secret. Ces ailes onctueuses sont confectionnées à partir de produits garantis naturels d’origine française, sans OGM, sans colorants ni conservateur. Du coup ils auront probablement tournées en huit jours, voir moins si vous ne les avez pas conservés au frais. Mais quelle saveur inimitable !
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Répondre #343 le:
03 Mai 2011 - 09:29:55 »
Décollage par vent fort.
Sitôt que l’anémomètre vient à flirter avec les 20 km/h, voir à les dépasser lors de joyeuses rafales, le parapentiste moyen change de comportement. Lui qui avait l’air si sérieux, calme, posé, rigoureux et concentrer lorsqu’il se harnachait, on le voit alors devenir joueur, sautillant, et même taquin. On le qualifierait volontiers de facétieux pour tout dire.
En effet, pour la majorité d’entre eux, même les plus austères et parmi ceux qui ont accumulés de nombreuses années d’expérience dans des conditions variées, le gonflage se transforme soudain en un film d’action plein de rebondissement, d’imprévus, de courses poursuite, de bagarres, de retournements de situation burlesques, de rebondissement inespérés, enfin toutes ces choses dont seules les grands artistes touchés par la grâce ont le secret. Non seulement cette super production hollywoodienne voit le pilote affronter sa bâche et quelques kilomètres de suspentes déchaînées par les éléments, le muscle saillant et le torse bombé, mais en plus celui-ci a souvent recours à une bande de hors la loi sans foi ni loi qui lui sont sans doute redevable d’une dette de sang peu avouable pour l’aider ainsi à dompter la bête enragée au péril de leurs vies. Chacun des ces hommes d’honneur ayant généralement son idée bien personnelle et bien arrêtée sur la méthode radicale à employer pour faire taire définitivement la rebelle, et tous vont s’employer à défendre leurs convictions personnelles et mettre tout en œuvre pour parvenir à leurs fins.
Nul ne doute que ça va saigner grave de grave !
Par chance, le plus souvent les « assistants » sont plus occupés à s’expliquer vigoureusement entre eux sur le bien fondé de leur stratégie personnelle, qu’à assister le pilote, ce qui lui laisse une chance unique de pouvoir conduire la manœuvre comme il l’entend… Mais aussi une chance pour la voile de s’en sortir vivante.
C’est généralement ce moment précis ou les assistants sont tout à leurs débats, que le pilote choisi pour libérer la bête et se livrer à ses propres ébats. Selon un style propre à chacun, il se peut qu’il choisisse l’une des techniques suivantes, ou toutes à la fois, c’est selon : La glisse dans les pierres roulantes, se prendre les pieds dans la moquette, surfer sur la terre battue arque bouté en arrière, sur le ventre entre les touffes d’herbes, sur le dos dans les buissons, se faire arraché du sol en y abandonnant une paire de chaussures, dont il réalise seulement à cet instant que deux pointures de trop, c’est vraiment beaucoup trop ! Il prend alors son envol twisté avec une inclinaison approximative, comme tout le reste d’ailleurs, de 70° selon une trajectoire latérale oblongue, peu contrôlée, visant à survoler les spectateurs dans un premier temps, puis dans un coup de reins désespéré, il parvient in extremis à éviter un arbre mort dans un second temps, avant de sembler se rétablir, et par l’occasion il rétabli aussi un peu la situation en faisant face à sa route, à défaut de totalement la maîtriser. Rémy Julienne à fait de talentueux émules !
D’autres encore tentent quelques pas gracieux vers la voile pour essayer de calmer ses ardeurs. Tantôt des pas chassés, tantôt glissé, de petits pas ou des grandes et lourdes enjambées. D’autres encore se livrent à une course poursuite. Les plus pressés en profitent pour tenter la boucle piquée cher aux patineurs artistiques, et d’autres encore s’essayent au retourné, épaulé, jeté tout en force à la manière des haltérophiles.
Si notre pilote à été moins chanceux, il est fort probable qu’il n’ait pas totalement réussis à tromper l’attention bienveillante de « ses assistants » tortionnaires et ne soit parvenu à échapper à leurs griffes. Ceux-ci, afin de le prendre à témoin dans leurs débats sur LA méthode à appliquer par vent fort, n’auront pas hésités à tenter de LE retenir. Tantôt par les suspentes en causant un irréversible départ en vrille de la voile dans les buissons… ou encore en l’agrippant par le pantalon dans l’intention non dissimulée de lui faire perdre ce dernier, afin de le ridiculiser définitivement aux yeux du public. Et c’est bien pour éviter la perte inopinée de cet accessoire que les plus futés enfilent des combinaisons pour voler ! Ni voyez absolument aucun autre intérêt pratique ou calorifique.
Parfois, mais rarement alors, après quelques fractions de seconde de rodéo, la voile abandonne le combat, les assistants font alors mine d’aider par une franche poussée en encourageant de la voix par des « Elle est belle ! », histoire de donner l’impression d’avoir été indispensable, tandis que le pilote s’élève à la verticale avec plus ou moins de grâce, déjà confortablement assis dans sa sellette, goutant à un repos bien mérité après une telle séance de stress.
A ce stade la bataille est gagnée : la voile est domptée.
Alors que le pilote s’éloigne, les assistants osent le plus souvent quelques commentaires désobligeants sur le vélivole envolé et d’autres plus élogieux sur son matériel… avant que de devoir s’y coller eux même pour ne pas passer pour un lâche, le ventre noué par l’angoisse, sans plus de facilité, mais avec tout autant de facéties.
Comme nous venons de le voir, le cérémoniale du décollage par vent fort, outre le fait qu’il serve à alimenter les discussions de comptoir et à distraire le public, se révèle le plus souvent la phase la plus périlleuse du vol. Un bon décollage serein est souvent gage d’un esprit calme pour aborder le reste du vol dans les meilleures conditions. A l’inverse, un déco, trop animé conduit souvent à tirer tout droit à l’atterro.
La phase est critique pour tous, même s’ils sont bien peu à le reconnaitre, vous l’aurez compris, c’est l’effet spi qui intervient durant la montée, avant même que la voile n’arrive au dessus de la tête du pilote. Alors comment parvenir réduire à presque rien ce passage burlesque chez les autres, mais dont on se passerait bien volontiers soit même ?
Ne peut-on envisager une voile portée au bout d’une perche au dessus de la tête de son pilote et qui ne se déplierait qu’une fois arrivée en place ? Ou encore qui ne monterait qu’avec les caissons centraux ouverts, et ne libérerait les autres qu’une fois en position à votre verticale ?
Pour cela il faudrait pouvoir laisser libre les suspentes des deux tiers extérieurs de chaque ailes jusqu’à ce quelle soient bien en place. Puis les tendre à bonne longueur d’une simple pression sur un bouton. Une voile télescopique en quelques sortes.
Eh bien réjouissez-vous ! Le système d’enrouleur de suspente automatisé existe, et il est largement répandu et éprouvé, et même pas cher en plus ! Vous le trouverez facilement au rayon animalerie de votre super-marcher favori : C’est la laisse à enrouleur bien connue des promeneuses urbaines de caniche du troisième âge.
Certes, des esprits chagrins toujours prompts au défaitisme et à la contestation auront vite fait de rétorquer que la tension supportable par le ressort en charge du rappel de la laisse de Kiki le chiwawa, est largement inférieure aux besoins des suspentes du sieur Marcel dont le PTV dépasse le quintal. Ce à quoi je répondrais : « Et les Pitbull, c’est pas aussi costaud, aimable, et grognon que le Marcel ? D’ailleurs, ils sont aussi avenant l’un que l’autre au moment des repas. »
Il suffit donc de faire le bon choix à l’animalerie, et dans le pire des cas, un petit ajustement de ressort est à la portée des moins bricoleurs d’entre vous.
Vous, voyez, il suffisait de réfléchir un chouya pour ne plus passer pour des totales quiches et se râper la peau du dos !
Alors, merci qui ?
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Répondre #344 le:
05 Mai 2011 - 13:55:21 »
Un rapide tour d’horizon dans le milieu parapentiste nous permet de constater qu’il s’agit
d’une pratique fortement masculine
, tout comme la boxe ou l’haltérophilie et contrairement à la danse classique et à la gymnastique rythmique et sportive. Il y a de quoi s’interroger sur cet état de fait. Effet, notre pratique sportive n’est pas d’une exigence telle sur un plan physique qu’elle puisse en écarter la gente féminine dans sa majorité. Il n’est pas de besoin de force herculéenne, de stature de bucheron canadien ni de profil à la Bud Spencer.
Les qualités requises seraient plutôt orientées sur le mental : du calme et du sang froid, le sens de l’observation, l’esprit de décision, une faible émotivité liée à de bonnes facultés de réflexion et d’analyse rapides. A priori rien qui ne soit pas à la portée de ses dames.
D’ailleurs, les femmes libéristes sont pour la plus part charmantes et extrêmement féminines tant dans leurs apparences que dans leurs comportements. Alors ?...
Peut-être que la raison est tout autre et dépasse la logique de base pour trouver ses racines dans le subconscient ? Serait-ce toute la symbolique liée à l’érection bien haut au dessus de la tête, à la vue de la communauté toute entière et des heures durant, d’une enveloppe de toile, telle la représentation d’un totem phallique érigé en symbole de la toute puissance du male sur son environnement ?
C’est pas un peu tordu tout ça ?
Est-ce que tout bêtement, comme les jours de pluie elles savent attendre sous un porche le passage d’un prince charmant avec son parapluie …. ou une Porsche, elles attendent peut-être juste qu’on les invite sous notre ombrelle XXL ?
Une autre piste serait peut-être tout simplement que la déco de nos parapentes et la ligne de nos sellettes serait trop masculine : des couleurs flashy agressives, mais rien dans les pastelles ni de motifs à fleurs au printemps et plus sombre en hiver. Rien de moulant, de cintré à la taille ou qui soit en mesure de mettre en valeur le galbe d’une poitrine ou de jolies jambes.
A bien y réfléchir, c’est probablement cela.
Si les constructeurs de voiles étaient en mesure d’offrir deux collections par an avec des couleurs pastelles et des imprimés tendance en été, et puis des tissus plus épais et du jacquard pour l’hiver. Si les fabricants de sellette proposaient des sellettes dans des couleurs et des matières autrement plus gaies et confortables que l’austère nylon noir dont le catalogue de la production 2011 est presque exclusivement rempli. Et puis coté forme, il faudrait mettre en valeur le galbe d’une hanche, la finesse de la taille, la rondeur d’une poitrine, et éviter de comprimer cette dernière par une sangle mal positionnée, déjà que les wonderbras niveau confort c’est pas top. Alors s’il en plus elles doivent supporter une planchette trop longue qui butte derrière le genou, ne peuvent pas assortir l’air bag à la combinaison, le barreau de l’accélérateur aux chaussures, etc… Et enfin et surtout faute de soldes deux fois par an sur les collections des saisons précédentes pour le plaisir de changer régulièrement de petit haut, et ainsi de faire bisquer les copines, comment voulez-vous motiver les filles à nous rejoindre sous la toile ?
C’est vrai après tout, commet espérer féminiser une activité si l’on ne communique que sur les performances et de PTV du pilote, c’est très indiscret ce genre d’info alors vous voudriez qu’elles l’affichent en choisissant 24 ou 28 m2 ? Qu’elles doivent passer des heures dans les airs sans pouvoir papoter avec les copines pour se détendre ? Même les radios ne sont pas bi-bande, il est impossible de parler en même temps que les autres, et puis il faut lâcher les commandes pour émettre. Alors flute à la fin !…
Et puis ce sac à dos,… le poids, c’est une chose, mais c’est surtout ENORME, avec ça sur le dos elles ont l’air d’Obélix en pleine livraison de menhir. De toute façon, il ne passe pas dans le coffre de la Mini Cooper S.
Ne vous étonnez pas que cela reste un truc de poilus barbus !
Messieurs les concepteurs, vous vous privez de la clientèle de plus de 50% de la population mondiale, celle qui fait les comptes et la plus prompt à faire chauffer la carte bleue qui plus est.
Tout de suite ça fait moins rire dés qu’on parle gros sous !
Messieurs les pilotes, restez entre « Marcel puant la transpiration » sur vos décos et continuez à vous faire engueuler en rentrant parce que vous passez toujours plus de temps à déserter le foyer familiale pour aller pratiquer en égoïste un truc qui n’intéresse que vous !... Vous verrez lorsqu’elles seront parties.
Vous l’aurez bien cherché.
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Re : Les pratiques improbables
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Répondre #345 le:
06 Mai 2011 - 18:02:50 »
Avec les outrages du temps et du soleil, il n’est pas rare que les belles couleurs de nos voiles préférées passent.
Sans compter les effets nocifs des lavages et des vigoureuses séances de frictions à l’eau oxygénée lorsque nous les avons salopées à les trainer sur des décollages boueux à la fonte des neiges, dans la poussière et les pierres des carrières d’uranium enrichi, ou encore lors des atterrissages un peu long dans le marais poitevin, voir un peu courts dans les ronces, en écrasant au passage dans les caissons des mures et des framboises, ou encore dans les vasières du Mont St Michel après un super cross au départ Châteauroux.
Sachant qu’il n’est pas question d’oser se présenter pour un nouveau décollage ou une séance de gonflage devant les copines avec une voile sale, ou pire : décolorée, alors comment faire ?
Fort heureusement, je suis encore là pour vous sauver la mise.
La première des choses consiste à prendre une photo de chaque face de l’aile, ceci afin d’avoir une image témoin des dessins d’origine qui la décorent. Ensuite un petit tour sur le site internet de Rippolin & cie, ceci afin d’identifier les codes couleur des différentes teintes qu’arbore votre aile.
L’heure est maintenant venue d’appliquer un traitement détachant sur les parties souillées. Selon qu’il s’agisse de taches grasses (huile de friture, vidange de la voiture, …), de fruits écrasés, ou d’autres colorants d’origine minérale, vous enduirez les parties concernées de beurre de cacahuète, d’eau écarlate, ou bien de pâte à roder Motul. Si par malchance vous aviez fait plusieurs tâches les unes sur les autres, il vous faudrait appliquer d’abord le traitement adapté à la dernière tâche en date, puis les autres dans l’ordre inverse de leur apparition, et inversement.
Si la dernière tâche en date est en datte, la sauce de tajine sera LE détachant approprié.
Laissez sécher après avoir frotté superficiellement au papier de vers à petits grains. Les petits grains de vers étant généralement les œufs des vers, ces derniers étant riches en protéines, ils favorisent le départ des taches. Cela marche plutôt vite et bien, puisque les tâches partent en marchant si l’on a choisi de préférence des vers à pieds bien vifs. A l’inverse, ce sera plus long pour ceux qui auront sélectionné des vers sans pied mous. En effet, et c’est bien connu, les vers à mous tardent.
Il est temps maintenant de dé-suspenter l’aile afin de ne conserver que la voilure elle-même, pour la mettre en machine à laver, programme synthétique, à 90° minimum. Vous aurez eu soin auparavant de remplir le bac à lessive d’un verre, avec ou sans pied cette fois ci, de Jex Four. Celui-là même qui avait les faveurs d’Alice Sapritch, et dont les vertus para-déca-pente sont universellement reconnues.
N’oubliez pas la petite dose d’adoucissant Cajoline fraicheur citron vert qui va bien dans le bac dédié, c’est tellement plus agréable d’avoir une voile toute douce, qui sent bon et n’irrite pas la peau des joues lorsqu’on doit l’embrasser à plein bras pour la mettre en boule.
Pendant que la machine tourne, profitez-en pour repeindre vos suspentes en blanc. Cela peut sembler un peu fastidieux, mais vous verrez que pendues sous une branche, en s’y mettant à deux à deux face à face de chaque coté des suspentes et au pistolet, cela va très vite. Sachez que si pour les suspentes, la peinture acrylique au rouleau est déconseillée car elle provoque souvent des coulures, elle est tout à fait appropriée aux élévateurs, et puis le blanc ça va avec tout.
Après deux heures trente environ, au programme court, vous pouvez sortir une voile immaculée comme à sa conception de la machine pour l’étendre sur le fil à linge. Évitez d’utiliser des pinces à linge, cela marque et rendra ensuite le repassage sans vapeur plus difficile.
Deux à trois jours plus tard, votre aile est maintenant éclatante de propreté et presque sèche. C’est le moment de refaire sa décoration. Grâces aux photos prises préalablement, reproduisez sur les deux faces les jolis dessins d’origines. Tracez les contours au crayon de papier, mine 2b maximum, sans trop appuyer pour ne pas faire de trous. Si vous vous sentez l’âme d’un artiste, c’est le moment d’y apporter votre petite touche personnelle en ajoutant quelques motifs tribaux discrets et de bon goût, ou les armoiries ancestrales de votre famille toujours très appréciée dans le canton.
Une fois ceci terminé, sortez la boite 24 couleurs de sur-ligneurs Stabylobos sélectionnés selon les codes couleurs idoines et que l’on trouve dans toutes les bonnes papèteries. Remplissez maintenant les cases en ayant grand soin de ne surtout pas déborder des contours tracés lors de l’étape précédente. Ceci fait, pour faire plus propre, vous pouvez alors effacer à la gomme les traits de crayon.
Il vous faut maintenant repasser la voile, sans utiliser la vapeur, afin de fixer définitivement vos couleurs toutes neuves. Un coup de fer à feu vif : position lin-coton, et le tour est joué !
Le remontage des suspentes devrait vous occuper pour le reste du mois à venir car j’avais omis de vous signaler de repérer leurs emplacements sur un petit dessin et de les marquer avant démontage,… et comme personne ne me l’a rappelé !
Vous avez maintenant une voile à nouveau éclatante, mieux que neuve ! Avec le petit boléro à paillettes et le pantalon moulant dont vous venez de faire l’acquisition en solde, sur tous les sites homologués FFVL, et plus loin encore, vous allez briller au soleil tel un véritable toréador en habit de lumière !
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Re : Les pratiques improbables
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Répondre #346 le:
09 Mai 2011 - 09:28:15 »
J’ai la chance d’habiter une région, qui en plus d’être belle, offre un certain nombre de possibilité de vol variés, tant pour les sites, que les conditions météo, et même pour la diversité des engins qui se retrouvent en l’air. Du coup, il n’est pas rare de voir se côtoyer dans une même espace aérien : des parapentes, et des mini-voiles, mais aussi des deltas, des planeurs modèles réduits, et des vrais planeurs grandeur nature. A l’exception de ces derniers, tout le monde décolle plus ou moins du même endroit. Et les plus belles journées, il n’est pas rare que cela se bouscule un peu en bout de piste, mais en toute convivialité. Toutefois, une fois tout ce petit monde en l’air, pour le public, le spectacle en vaut la chandelle.
Pour les pilotes il en va tout autrement
: les performances des aéronefs et des équipages sont très variée, leurs manières de travailler les ascendances, les trajectoires, les prises de terrain et les vitesses n’ont souvent pas grand chose à voir. Alors certes, pour organiser tout cela il y a bien des règles de priorité… mais elles sont avant tout prévues pour limiter les risques de collision entre deux aéronefs de maniabilité sensiblement équivalente volant peu ou prou à la même vitesse sur des trajectoires susceptibles de se croiser.
Toutefois, lorsqu’il s’agit d’exploiter une pompe de 50 mètres de large avec un trafic d’une douzaine d’engins aussi variés, il n’en va plus de même.
Les simples règles de croisement ne suffisent plus.
Je ne vois plus alors, pour le bien public et la sécurité, que la nécessité de mettre en place un code de l’air avec un règlement et des codifications hérités du mode de transport ayant fait la démonstration de sa capacité à faire se croiser chaque jour des millions d’individus, sans trop se télescoper : la circulation routière.
Premièrement, il ne serait plus question de voler n’importe où, n’importe comment et dans tous les sens. Il convient déjà d’instaurer des voies de circulation strictement délimitées à sens unique, ainsi que des parcours balisés et obligatoires. Interdiction d’en sortir. Ensuite, une règlementation de la vitesse avec des contrôles automatiques. En plus on va remplir les caisses de la FFVL comme ça !
Je propose aussi des interdictions de doubler en dehors des zones planes et sans virages. Idem dans les ascendances, avec des policiers cachés dans les fourrés sur la crête pour bien verbaliser… surtout qu’en haut de côte la visibilité n’est pas bonne pour les usagers. Dans les montées les plus longues et les plus raides, on peut imaginer des voies pour les véhicules lents, et à la descente des échappatoires pour les engins en perdition. Il pourraient ainsi finir dans des bacs de gravier en toute sécurité.
L’usage des clignotants serait rendu obligatoire, ainsi les feux stop pour indiquer à l’engin qui vous suit que vous freinez ou que vous aller changer de direction à la prochaine intersection. De même l’usage du chrono-tachygraphe pour éviter de piloter trop longtemps à des vitesses prohibées serait rendu obligatoire, même pour les VL : Vélivoles légers.
.
Il serait aussi nécessaire d’instaurer un permis à points, des contrôles techniques, des contrôles d’alcoolémie, des plafonds maximum et des vitesses de vol minimales…. Enfin tout l’arsenal sécuritaire routier et répressif que nous connaissons.
En allant par là… et en y réfléchissant bien,
ce n’est même pas à la circulation routière que nous devrions emprunter nos usages et règlementations : il y a encore bien trop d’accidents sur les routes. Nous devrions prendre pour modèle la circulation ferroviaire : Décollage à heures fixes d’un train de 10 à 12 aéronefs standardisés et solidarisés circulant en convoi sur des rails. Des horaires prévus six mois à l’avance et des la vente de billet uniquement sur réservation et via internet. Selon la destination des usagers, des changements dans des gares prévues à cet effet, et interdiction de descendre en cours de route ou de se pencher par les fenêtres. Dans les gares, les changements de niveau se font au moyen d’escaliers mécaniques… en panne. Un contrôleur en uniforme passera vérifier les billets avant le décollage.
Les trains d’autres aéronefs circulant sur la même voie ne seront pas autorisés à doubler, et ils seront en retard à causes de vols de câbles ou de travaux sur la voie.... Y’a pas de raison !
… et puis surtout comme ça, il ne voleront pas plus longtemps, plus loin, plus vite, plus haut, en un mot : mieux que moi.
C’est vrai après tout : c’est agaçant à la fin de se faire mettre minable par un gamin avec son modèle réduit à deux balles ou par un senior, très senior en delta.
Enfin, moi, ça m’agace.
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Re : Les pratiques improbables
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Répondre #347 le:
10 Mai 2011 - 12:54:54 »
Dans leurs versions les plus légères, les ensembles parapente-sellette de montagne sont de plus en plus réduits à leur plus simple expression : la surface de voilure diminue à vue d’œil encore plus rapidement que la surface du slip kangourou de Papa qui montait sous les bras pour en arriver aujourd’hui au string ficelle de ses demoiselles. Nos suspentes pas plus grosses que des poils de c… sont dégainées, les élévateurs allégés sont encore plus fins que la gourmette offerte par Tata Simone pour le baptême du petit dernier et nos sellettes en elle-même ont tous les attributs du string préféré précité de nos chères et tendres compagnes.
Ainsi suspendu à du fil de pêche, et la pastenague (c’est une raie !) en équilibre sur un autre, la position n’est pas stable.
Et dire que c’est comme cela que de plus en plus d’entre nous ont choisi de voler !
Heureusement que pour se maintenir des heures durant dans cette position délicate, le seule accessoire qui continue à avoir un peu de consistance propre à nous apporter réconfort, maintient et stabilité, ce sont
les poignées
. D’aucun les appellent les freins, mais c’est faux : personne ne freine avec. D’abord parce que ça sert à quoi de faire des ailes plus rapides si c’est pour freiner ? Et ensuite on tourne très bien à sellette. Enfin, si tu freines, c’est que t’es un lâche !
Revenons-en donc aux poignées, globalement ce sont des boucles de tissus ou de sangle. On peut les prendre à pleine main, en dragonne, pour les plus peureux y rajouter un tour de câble : ça rassure, on à l’impression qu’on va tomber moins vite ? Certains astucieux ont eu l’idée de rajouter une petite boule ou une barrette pour faciliter la préemption par des petits doigts gourds. Pourquoi pas ? Mais reconnaissons bien qu’on n’en est pas encore arrivé pour autant à une véritable poignée de secours à la fois ergonomique, solide, sécurisante et confortable… Sachant que globalement on va devoir resté accroché fébrilement après ces anneaux de toile durant des heures, les pieds dans le vide, et sans vraiment pouvoir compter sur le string précité pour nous laisser dans les annales un souvenir de détente propice au sifflotement rédempteur.
Comme vous l’avez compris, cet accessoire est le dernier rempart de 5000 ans de civilisation de bien être et de confort de l’homme moderne, face à la toute récente religion de la performance extrême au détriment de tout le reste.
Il est temps de revenir à des valeurs sures et donc de remplacer ces minables poignées sans consistance, charme ni élégance, par des modèles ayant fait leurs preuves dans de multiples circonstances, toutes plus variées et délicates les unes que les autres, depuis des siècles, et par delà les continents et les civilisations.
- La poignée de chiotte, l’originale, l’unique, la vraie, celle en porcelaine blanche immédiatement reconnaissable à sa forme de poire allongée pendante au bout de sa chainette à mailles fines, depuis le réservoir positionné deux mètres au dessus de la lunette. Son ergonomie, sa résistance, sa prise en main facile et efficace en font le classique des classiques. Depuis des générations qu’elle est en usage dans tous les lieux privatifs de la planète, Turquie comprise, elle est rentrée dans nos mœurs et notre subconscient. En cas d’urgence, même celui qui n’est jamais monté en parapente, aura le reflex de s’y accroché sans qu’aucun manuel n’ait besoin de lui expliquer comment cela fonctionne. Et en tirant vigoureusement, on ne compte plus ceux qui ont évacués les nombreuses traces de freinage au sol et les odeurs de moisie avec un flair de toute beauté.
- Les poignées de frein à main de Renault 4 : En bakélite beige à intégrer sous le tableau de bord de la sellette cocon. Parfaite ergonomie avec empreinte des doigts pré-moulée et un remarquable système de blocage à cliquets débrayable au pouce.
Ce système qui maintient serré les arrières est d’une étonnante simplicité et d’une efficacité sans pareil pour retenir la voile au sol pendant qu’on s’équipe et la prévol. Il s’agit d’un frein de parking, c’est fou qu’aucun constructeur de voile n’y ait pensé avant !
Elles offrent un très grand débattement pour une efficacité sans brutalité. En cas de jeu trop important dans la commande lié à l’allongement du câble, elles permettent un rattrapage de précision par prétention au 2ème cran.
- La main courante d’escalier mécanique, en 3 mètres de long minimum et 12 cm de large, réalisée en caoutchouc antidérapant noir, elle a été éprouvée sur les escalators des centres commerciaux, dans les stations de métro et les gares et les aéroports les plus fréquentés dans jamais faillir. C’est du solide, du rassurant ! Combien de chûtes, tant individuelles que de groupe ont été évitées grâce à elle !
- Les poignées d’amour, offrent l’avantage d’être livrées de série avec la majorité des pilotes ayant déjà quelques heures de vol… Toutefois, son usage salvateur et bienfaisant doit être réservé aux passagères des vols biplace qui savent apprécier son confort et l’expérience qui va avec… à discrétion du pilote.
- Les poignés Louis XVI, tout en merisier avec de la marqueterie en loupe d’orme sculptée à la main et vernie au tampon. Le charme discret de la noblesse vélivole. Disponibles chez tous les bons antiquaires à partir de 1800 € la paire. Attention tout de même à ce que les vers et autres termites qui demeurent dans les petits trous du bois ne s’en prennent pas aux suspentes !
PS. Tendance à fuir lorsque le temps se couvre fin juin, la tête peut alors se détacher fin janvier.
- Les poignées Jean Paul II, en forme de crucifix ou de couronne, c’est selon, réalisées en épines d’aubépine bénies par le saint père à Katowice. Elles permettent d’expier ses pêchés en priant très fort de finir par rejoindre le sol sans trop de casse… ou à défaut de se rapprocher du tout puissant en réalisant des plafonds d’enfer. Peuvent laisser des stigmates aux mains. Coté efficacité, on y croit ou pas, tout est dans le mental : il suffit d’avoir la foi.
- Les poignées Jean Paul Gaultier, tout en métal façon alu brossé et recouvertes d’un tissus 100% coton à rayure, façon marinière. Très tendance, la même ligne épurée convient aussi bien aux femmes qu’aux hommes. Pour un pilotage plus précis et joueur, un pompon à été rajouté au bout du nœud.
- La poignée 2 mains du poli p’tit chien : une seule poignée pour les deux mains. Méfiance ! Sous un premier contact qui peut sembler franc, solide et avenant, c’est du visqueux et sans consistance. Toujours prompte à transmettre des informations trompeuses sur la conduite à tenir et à transmettre des ordres différents ensuite, dans son propre intérêt plutôt que celui de l’équipage. Elle est peu fiable et incapable de répondre avec franchise aux sollicitations. On en trouve principalement sur les marchés de province le dimanche matin en période électorale. Elles sont faciles à identifier, elles ont la forme d’une grosse langue, un peu comme le logo des Rolling Stones, mais tout en bois… une énorme langue de bois pour dire les choses clairement. Leur seul avantage, elles flottent : elles savent toujours surnager et refaire surface, même après les pires désastres. Après une catastrophe, ce sont souvent les seules survivantes !
- La poignée Deferre dans un gant de velours. Elle a fait les beaux jours de la cité phocéenne dans l’immédiat après guerre et les décennies qui ont suivies. Toujours chaleureuse et d’un contact agréable grâce au gant de velours, il s’agit d’une production locale marseillaise aujourd’hui disparue, caractérisée non seulement par ses liens avec les bouts d’aile, mais aussi avec le milieu ! Bien que rien n’ai jamais pus être formellement prouvé.
P.S. Je suis certain que les freins de parking qui brident les arrières, cela va donner des idées !
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Re : Les pratiques improbables
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Répondre #348 le:
11 Mai 2011 - 14:34:13 »
Il existe dans l’ouest du Massif Central
un grand site de vol unique en son genre
dont la réputation et la légende ne sont plus à faire. Il est toutefois bien regrettable et injuste qu’aujourd’hui trop peu de parapentistes l’utilisent encore. Il s’agit du célèbre
plateau d’Emile Vache.
Rappelons-en ici l’histoire.
Il se trouve sur les contreforts du plus ancien massif montagneux français, aux confins de la Corrèze, de la Lozère et de l’Auvergne. Réputé pour son Cantal, son Roquefort, son St Nectaire, sa fourme d’Ambert, ce plateau est donc sans discussion possible un plateau de fromage !
En ce qui concerne l’aérologie, il bénéficie de la protection des collines du Morvan au nord, de la déflection des monts d’Ardèche à l’Est ainsi que des Cévennes au sud, et de la dérive nord-atlantique à l’ouest. Cet ensemble de reliefs forme un écran qui retient et décharge en partie les précipitations, offrant de la sorte au plateau un taux d’hygrométrie particulièrement stable et favorable. On peut donc raisonnablement affirmer que ce plateau à fromages est recouvert d’une cloche protectrice idoine, certes invisible, mais particulièrement efficace.
C’est en 1892, que le petit Emile arrive dans la région par le rapide de 17h32, en provenance directe de Narbonne, et malgré un changement d’orientation douloureux à Castres. Il n’est encore qu’un simple ouvrier agricole qui n’a pas encore trouvé sa voix. En effet, il pratique aussi le chant à ses heures perdues dans les champs. Ah les chants dans les champs, comme c’est alléchant pour un laboureur léchant une sucette tout en séchant sont linge. Et notre jeune Emile en profite poussant la chansonnette à tous les sansonnets de passage. Ce qui à le don d’irriter les chasseurs locaux.
Ces derniers prétendent qu’il fait fuir le gibier, bien qu’aucune trace qui puisse corroborer ces fuites n’ait été retrouvée au sol. Tant et si bien qu’un jour : Et pan dans l’Emile ! Ils lui tirent dessus, lui trouent la peau et le font fuir pour de vrai, car une peau percée fuit. C’est l’évidence même, car l'Emile s’évide par ces orifices ainsi pratiqués.
Par chance, avant qu’il ne se soit totalement vidé de sont sang, il parvient à rejoindre un couvent tout proche ou il est immédiatement recueilli et soigné. Il y restera caché tout le reste de sa vie parmi les religieuses voilées, en empruntant leur tenue pour se dissimuler des chasseurs toujours à sa recherche.
Un soir de 1907, alors qu’il oeuvre déguisé en costume de religieuse au bord de la falaise, l’esprit tout pris aux travaux des champs et des chants lorsqu’il prie, il prit une bourrasque qui aussitôt s’engouffre sous sa chasuble, gonfle son voile et le projette dans le vide. Coup de bol, encore une fois, le voile ralentit sa chute et il s’en sort sans mâle, normal me direz vous : dans un couvent... y'a pas de mal.
C’est le premier vol à voile de l’histoire, et la découverte de la wingsuit à la bénédictine, pas l’alcool, mais l’ordre religieux. Tout retourné par la bourrasque et ses émotions, il rentre au couvent se prendre sur le champ un petit remontant : il s’enfile derechef une bénédictine, l’alcool cette fois-ci, pas la religieuse !
La nuit portant conseil, au petit matin il décide de perfectionner son invention et de la commercialiser. Pour ce faire, il teste les capacités de différents costumes en jetant du haut de la falaise des carmélites, des cisterciennes, quelques dominicaines émigrées là sans papiers qui ne planent guère, et s’envoit un grand nombre de bénédictine…. Sans qu’on puisse véritablement savoir des quelles il s’agissait pour le coup.
C’est ainsi qu’il met finalement au point le principe d’une sorte de wingsuit moulant équipé d’un voile en forme de cap maintenu au épaule. Malheureusement, en France et en Europe, personne n’en veut. Il se tourne alors vers les Etats Unis ou Rudolph Marvel, le célèbre comique des comic’s associés du même nom. Ce dernier accepte de lui acheter le brevet à prix modique, en échange de quelques droits de hauteur sur l’altitude des vols à venir. Rudolph ne tarde pas à équiper toute son équipe super héros de ce type costume, en ayant soin d’y rajouter un slip par-dessus car les religieuses n'ont pas de dessous, ni dessus, ni dessous, puritanisme anglo-saxon oblige, et de les parer de couleurs criardes, marketing US oblige.
C’est aussitôt le succès planétaire que l’on connait tous. Un succès qui ne s’est toujours pas démenti depuis, et qui fera la richesse d’Emile Vache. Ce dernier, grâce aux royalties ainsi engrangées, rachètera en 1925 le couvent, la falaise qui le borde, et tout le plateau qui est derrière pour poursuivre jusqu’à sa disparition en 1968, et malheureusement sans succès, ses recherches sur la mise au point du vol à cornette de none,… après celui du vol à voile.
Amis parapentistes, si vous êtes de passage dans la région du plateau d’Emile Vache, ayez une pensée pour lui, et en souvenir de ce grand homme,
n’hésitez pas à aller déguster quelques grands crus de fromages locaux avant de tenter, vous aussi, le vol en costume de bonne sœur et de sentir ainsi les joies de la brise vous caressant sous la voilette.
En revanche, et comme son nom pourrait sembler à tord l'indiquer, il n'y a pas de terrain d'aterrissage, il vous faudra vous poser comme vous le pourrez sur le plateau.
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Dernière édition: 11 Mai 2011 - 14:51:21 par Gillesf
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Re : Les pratiques improbables
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Répondre #349 le:
11 Mai 2011 - 15:25:12 »
il me semblais que c'est sur ce fameux plateau qu'un célèbre tennisman a établi ses pénates,
le dénommé CENTAUREAU
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