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Forum de parapente

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Auteur Fil de discussion: Les pratiques improbables  (Lu 192500 fois)
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Van Hurlu
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« Répondre #200 le: 14 Mars 2011 - 10:12:55 »

A chaque fois, je me dis que ce coup ci tu a épuisé le sujet, je suis sur que tu va caler.
mais là chapeau  bravo
la force de Coriolis est une perle, qui a elle toute seule, justifie ce post
la sécurité est digne de nos grands humoristes de l'absurde

on en veut encore et encore
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FlyingBen
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« Répondre #201 le: 14 Mars 2011 - 10:54:05 »

Je crois savoir qu'un cycliste balaise développe un peu plus de 400 watts, c'est pas assez pour un paramoteur ? c'est ça le ridicule ?

Bin c'est surtout que c'est pas un paramoteur, en fait c'est une moissoneuse-batteuse.
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C'est pas la peine de forcer quand on peut utiliser un plus gros marteau et les deux mains !
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« Répondre #202 le: 14 Mars 2011 - 11:00:51 »

A chaque fois, je me dis que ce coup ci tu a épuisé le sujet, je suis sur que tu va caler.
mais là chapeau  bravo

Je dois reconnaitre que c'est de moins en moins facile  Clin d'oeil

la force de Coriolis est une perle, qui a elle toute seule, justifie ce post
la sécurité est digne de nos grands humoristes de l'absurde

on en veut encore et encore


Pour ce qui est de la sécurité, parmis nos grands humoristes qui m'ont inspirés, on peu cité les différentes commisions parlementaires, les experts de la sécurité routière, de la jeunesse et des sports, pleins de ministres, des journalistes spécialistes du 20h, etc.... Mr. Green
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« Répondre #203 le: 14 Mars 2011 - 14:33:27 »

Les records oubliés :

Le propre des records, c’est que le plus souvent on ne se souvient que du dernier en date que ce soit en distance, altitude, infinity tumbling, …. En oubliant copieusement ceux qui tiennent depuis des lustres dans des catégories moins spectaculaires, ceux qui ont tenu des années avant que les progrès du matériel ne les rendent obsolètes, ceux réalisés dans des lieux moins propices. Mais il y a aussi plus simplement ces records individuels ou locaux, ceux auxquels on ne pense plus, mais qui ont tout de même terriblement contribués à la progression de notre activité, chacun à leur manière.
Nous nous devions ici de leur rendre honneur et justice, afin qu’ils restent dans les mémoires et puissent être admirés à leur juste valeur. Voila qui va être fait, tout spécialement pour vous :

Le Lieutenant Mike Rophon, Pilote de l’US Air Force réalise en février 1991 au dessus de l’Irak le premier tumbling : Après s’être éjecté de son F16 en perdition, il avait réussit à toucher le sol sans dommage sur le flan d’une colline au sud-ouest de Bagdad. En faisant aussitôt un passage de contrôle à basse altitude et à vitesse supersonique, le MIG 21 irakien qui venait de l’abattre le fit redécoller dans son sillage et effectuer le premier Tumbling de l’histoire avant de pouvoir reposer à nouveau 800m plus bas dans l’oued. 

Francis Pastafagoul de Roquefort la Bédoule, dit « l’Gabian », réalise en 2002 au Garlaban, prés de Marseille, et ce dés son premier vol en autonomie, un record de durée de 74 heures et 37mn sous un parapente, du 4 au 7 septembre. Lorsqu’il prend son envol, une rafale de sud-est l’envoi sur la croix ou son parapente largement surtoilé de 32m2 pour une PTV de 63 kg y reste accroché par la plume droite. Malheureusement pour lui, les entrées maritimes fréquentes en cette saison et le plafond nuageux particulièrement bas feront que personne ne remarquera sa position pour le moins délicate sur la croix. Il va tenter de s’en décrocher durant plus de jours sans poser le pied à terre, grâce à un flux continue de sud-est. Ce n’est que lorsque le vent passe à l’ouest que ses suspentes se sont enfin libérées de la croix et qu’il a pu regagner le parking prés de l’atterrissage et sa voiture. Signalons qu’entre temps son autoradio et ses 4 jantes alliages de sa 205 GTI ont été dérobés, cette dernière ayant été retrouvée sur des parpaings : une bien maigre récompense pour un tel exploit, sachant qu’il n’était assuré que pour un vol avec effraction et non avec suspension, sur parpaing ou sur la croix.
 
Un autre record de vol d’anthologie sur la région : la famille Guerini, parvient à se maintenir en l’air depuis les années 1960 malgré les injonctions et les efforts, voir peut-être une certaine complicité, conjuguées des différentes administrations et autorités à être intervenues. Ce record n’a toutefois pas été homologué, les différents témoins ayant disparues dans des conditions restées mystérieuses ou s’étant rétractées depuis.   
     
La jeune afghane Sophie Ben Soufi réalise le 27 octobre 1998 le premier décollage motorisé en mini-voile. Un jour de forte brise, elle est la première femme à porter un mini-voile de moins de 16m2, et à décoller avec en tentant de fuir sur une mobylette dans la banlieue de kaboul. Elle était poursuivie par ses coachs talibans offusqués qu’elle soit si légèrement toilée. Cet exploit sera renouvelé quelques années plus tard dans le même secteur par le Mollah Omar, légèrement plus toilé en raison d’un PTV largement supérieur, qui parviendra à s’envoler en moto au nez et à la barbe des américains venus participer à une rencontre locale.
Ce qui prouve que les voiles afghanes ont de bien meilleurs prédispositions aux décollages motorisés en plaine et dans les zones triballes escarpées que le matériel made in USA. 
 
Plus proche de chez nous : Helmut Von Flughaffen de Dortmund, qui bat le 7 mars 1998 de record d’altitude en bi-place avec sa maîtresse, Gretta Springhaüser, une femme de caractère particulièrement expressive et pleine de bonne volonté avec qui il s’envoient en l’air depuis la banquette arrière de leur coccinelle VW décapotable sur les bords du lac de Constance. Ils seront repérés à la verticale de Garmisch-Partenkirchen à une altitude 8757 m par le vol Lufthansa LH6007 qui reliait Venise à  Francfort. Le copilote de L’Airbus déclara avoir vu Helmut piloter la capote aux freins sous un gros cum… Il déclare aussi ne pas avoir distingué clairement Gretta sur le moment, tant la couverture était dense et mouvante, mais il confirme et atteste de sa présence  par les enregistrements radio de ses vigoureux encouragements vocaux.
         
George Mc Kinsey, sujet britannique et célèbre auditeur du cabinet du même nom, tente et manque un décollage audacieux sur les flans du Ben Nevis en écosse le 14 septembre 1992. Il se prend les pieds dans ses suspentes lors de la course d’élan, chute et roule ainsi prit dans les suspentes sa voilure sur environs 680m. Il réalise ainsi le premier emballage de rosbif bardé de toile 55gr. Enfin, il réussit à l’occasion de cet exploit une autre grande première jamais renouvelé à ce jour sur les iles anglo-saxonnes : à l’arrivée, la viande était saignante et non bouillie.
   
Louis Lapoisse de Lanslebourg, le 13 juillet 1987 au col du Mont Cenis, décolle depuis le barrage ou il faisait des essais de gonflage avec une voilure révolutionnaire de sa conception : Il obtient ainsi là le premier et unique record de finesse négative (-4) dans le venturi du cotés italien en étant parvenu à se poser de justesse au sommet du Mont Cenis. Ce record est le seul homologué dans cette catégorie car l’intégralité du vol a été réalisée en marche arrière uniquement, atterrissage compris. Ce record tient toujours, en effet, tous les autres pilotes ayant fait des tentatives, volontaires ou non à ce jour, ce sont retournée, fut-ce que quelques fugaces instants, durant leurs tentatives.
 
Par soucis qu’équité, nous devons aussi citer son principale concurrent : Euzebio Valfrigo de Suza, qui le même jour, réalisa du même site,  le premier vol-plongée en altitude avec un gain de + 547m après décollage avec retournement suivi d’une plongée à  - 43m dans le Lac du Mont Cenis, qui rappelons-le, est situé à prés de 2000m d’altitude. Une altitude qui impose bon nombre de corrections sur les paramètres de plongée et les temps de décompression lors de la remonté avec parapente, ne rendant pas ce type de sports combinés à la porté des néophytes des deux disciplines. Les spécialistes apprécieront.
   
Toujours dans le cadre des joutes aériennes amicales franco-italiennes, en juin 2001 à Sestriere, Maurizio Figatelli décolle pour un vol 57mn durant lequel il parviendra à réaliser la préparation intégrale d’un plat de spaghetti bolognaise « al dente » grâce au bluet fournis par son sponsor : Butagaz Italia. Ce record est d’autant plus remarquable qu’a l’atterrissage la combinaison de vol immaculée de l’élégant pilote italien ne portait pas la moindre tache de sauce tomate !

Plus motivé que jamais par la performance de son ami et concurrent transalpin, le français Joseph Pistou originaire de Briançon s’envole du Mont Dauphin quelques jours plus tard  pour un vol de 2h42 durant lequel confectionne la plus longue andouille de Vire au genépi jamais réalisée hors du Calvados avec 2m38. Elle a été dégustée au barbecue le soir même par les 21 participants de la fête de la musique de Guillestre, tous grand amateurs d’andouilles, qui l’ont trouvée goûtue à souhait.   
     
Mon record perso : 37 tentatives de décollage infructueux depuis la terrasse avant la grande réussite qui s’est soldée par un exercice de SIV au dessus, et dans la piscine gonflable. Depuis je vole avec la bâche de la piscine, bien plus résistante que mon aile précédente. En fait, c’est surtout que mon épouse refuse de la faire réparer que j’en change. Et puis,  j’ai la première bâche de piscine « Little Cloud », c’est pas rien ! 

N’hésitez pas à nous faire part de vos propres records personnels !   

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Gillesf
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« Répondre #204 le: 15 Mars 2011 - 08:39:38 »

Bon, et bien en l'absence d'autres records perso, passons à autre chose.  Shocked


Le premier contact avec l’univers aéronautique est toujours déconcertant pour les non-initiés. En effet le vocabulaire employé par les spécialistes à plus vocation à troubler, voire à tenter de perdre le néophyte, lui rappelant sans cesse combien il n’est qu’une vulgaire larve rampante au milieu des papillons volants ! averse 

Avec des mots qui auraient pus être simples, des étymologies qui auraient dus se révélées limpides, les spécialistes vous assènent votre inculture aéronautique au visage comme les politiciens vous rappellent que pour être élus, ils convient de ne pas avoir de programme réalisable à mettre en œuvre. C’est tout un art et l’entrée au sein de ce saint collège n’est réservée qu’à une élite d’heureux élus, et encore, par cooptation uniquement.  Fou

 prof Comme il n’est pas question que de tels privilèges perdurent, nous allons ici et maintenant étudier l’un des éléments fondamentaux du volatile vocabulaire aéronautique : L’incidence.

Selon Wikipédia, notre nouveau dieu de la connaissance :

•   En épidémiologie, l'incidence décrit, avec la prévalence, l'importance d'une maladie dans une population et signifie chaque nouveau cas d'une maladie par an dans une population définie. En général on rapporte ce taux à 100.000 personnes par an. En pratique, incidence = nombre de nouveaux cas de la maladie /100.000 personnes par an.


Il faut bien reconnaitre que même si le parapente est une pratique qui peut rapidement tendre à l’addiction, de là à parler de maladie voir d’épidémie, il y un fossé… que je m’empresserais de franchir de ce pas assuré qui caractérise si bien ma démarche, non moins assurée à la MAAF.

Il s’agit en effet, le vélivolisme, d’une maladie relevant de la pure psychiatrie, et consistant à détourner un, voir plusieurs mots du vocabulaire courant, et à les compiler pour leur donner un sens nouveau, ceci afin de le rendre plus hermétique à la compréhension des non-initiés. En voici la parfaite démonstration. D’une définition simple, claire et concise en épidémiologie, on passe à cela :     

•   en aéronautique, l'incidence est l'angle formé par la corde de référence du profil d'une surface, (typiquement une aile), et le vecteur vitesse.
             
Tout de suite ça cause moins. Surtout si on note que pour un parapente les seules cordes utilisées servent principalement à relier la sellette à la voile et que par conséquent, elles forment toujours un angle proche des 90° avec la surface de la voile. Quand au vecteur, qu'ils fassent leurs tournées à pieds ou à bicyclette, les PTT étant en grève, ça fait bien longtemps qu’on ne parle plus de vitesse, même pas pour les longs courriers.

En fait et pour parler simple, une aile, qu’elle soit de parapente, de delta, d’oiseau ou d’avion, c’est conçu pour voler droit. Sinon, c’est que c’est pas bien conçu ! L’incident survient quand : au lieu de voler droit par rapport à son plan, tout au moins par rapport aux plans prévus par son concepteur, elle descend légèrement. Tant que ce n’est pas trop, ce n’est pas trop grave et avec un peu de gaz, en tirant sur le manche, ça se rattrape.

Ce qui ne pourrait être en langage commun qu’un vulgaire incident sans conséquence, devient en verbiage aéronautique et par contraction des deux mots « incident » et « conséquence », l’Incidence avec un I majuscule ! 

Et là, tout n’est qu’affaire de mesure : l’incidence est faible, cela se gère. Il ne faut pas en revanche la laisser prendre de l’ampleur, une incidence forte et qui continue de se dégrader peut rapidement tourner à l’accidence : un accident avec des grosses conséquences. Notez là aussi la contraction des deux mots qui n’incite pas à la décontraction du pilote.

La progression de l’incidence à l’accidence, se décompose en de multiples séquences (notez, encore un mot qui se termine par « ence ») bien connues des spécialistes et qu’ils dénomment sous des termes tous aussi barbares les uns que les autres : degrés d’incidence conceptuelle,  sur incidence, fermeture, décrochage, phase parachutale, perte de contrôle totale,….Tout cela est volontairement maintenu au delà du seuil d’obscurités communément admissible par un observateur extérieur lambda. Et encore bien au delà pour ce qui n’est qu’un observateur moyen de lambada. Tandis qu’une fois traduit vocabulaire aux nomes standard ISO 9002 cela donne : Comme d’habitude, presque normal, même pas grave, je gère, ça merde, ça part en couille grave, et là je fais quoi, il est ou le secours, on va tous mourir !

C’est carrément limpide, non ?
   
Donc en clair et sans décodeur : L’incidence, c’est tout ce qui ne se passe pas exactement comme prévu… mais sans aller jusqu’à l’accidence ! 

CQFD 
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Parapente Samoens
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« Répondre #205 le: 15 Mars 2011 - 09:39:24 »

de l’incidence à l’accidence

C'est beau ! Le jour où j'aurais un incident de vol à raconter, j'ai trouvé mon titre.

(nous nous arrangerons pour les droits d'auteur)
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Gillesf
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« Répondre #206 le: 15 Mars 2011 - 10:24:27 »

 Clin d'oeil  Rien à craindre de ce coté là : je suis un pur bénévol,...

Et probablement aussi un peu un "benêt vol", mais assurément pas un "bené plouf", parce que cela ne voudrait absolument plus rien dire.  mort de rire  
« Dernière édition: 15 Mars 2011 - 10:44:25 par Gillesf » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée

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Lololo
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« Répondre #207 le: 15 Mars 2011 - 11:55:25 »

Clin d'oeil  Rien à craindre de ce coté là : je suis un pur bénévol,...

Et probablement aussi un peu un "benêt vol", mais assurément pas un "bené plouf", parce que cela ne voudrait absolument plus rien dire.  mort de rire  
Quand à devenir un "benêt thon"...
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« Répondre #208 le: 15 Mars 2011 - 13:27:38 »

Patience, avec l'âge et les poignées d'amour, ça vient doucement  pouce
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« Répondre #209 le: 15 Mars 2011 - 16:05:51 »

Le Taux de chute.

 prof
Mathématiquement un taux indique la récurrence de survenance d’un évènement donné au sein d’un groupe, et au cours d’une durée définie. Le taux de chute est donc le nombre de fois ou, statistiquement, une chute se produit durant un certain laps de temps.

Le taux de chute moyen constaté, tout les plus éminents spécialistes sont à peu prés d’accord la dessus, pour un enfant de 18 à 24 mois, est de 35 chutes par jours. Ramené à la distance parcourue par ce dernier en 24h, il est d’environ 7 au 100 mètres.

Pour un adolescent moyen, il tombe – si je puis dire – à 0.25 chute par jour et à 0.02 pour 1000m parcourus. Si tant est qu’un ado puisse encore marcher une telle distance quotidiennement sans se plaindre. Si l’adolescent pratique le VTT  ou le skate-board, la prévalence remonte rapidement  à 3.25 chutes par tranche de 24h et 1.75 au 1000 m parcourus, avec une petit marge d’erreur liée à la gène causée par le baggy au niveau de l’entre jambe.

Chez l’adulte standard en pantalon de ville, chaussures plates, mais sans cravate, le taux de chute atteint son minima : 0.01 chute par jour, soit 0.002 au kilomètre. On note toutefois que ce taux est susceptible de doubler si l'adulte est équipé de talons aiguilles et d’une jupe droite, fendue ou non, même si c'est plus jolie en fendue, ou encore des chaussures de foot à crampons et d’un short Adidas siglé aux couleurs du PSG. On ne sait toutefois pas si le sexe a une influence quelconque sur cette dernière statistique. En revanche, si en plus, et simultanément on constate l’usage d’un téléphone portable ou d’un smart-phone, le risque est encore à multiplier par deux.

Chez les séniors nés en période de conflits armés ou de rationnement durant l’immédiat après guerre, le taux de chute est beaucoup plus important : on totalise 2 à 3 cols du fémur par kilomètre de trottoir et par 24h les jours de neige. Ce taux peut-être aisément réduit de moitiés si uniquement les déjections canines sont comptabilisées et par temps sec.

Il est tout à fait l’honneur des fabricants de parapente de nous indiquer le meilleur taux de chute de leurs voiles. Toutefois l’opacité des tests effectués pour obtenir de tels chiffres ne peut réellement pas nous permettre d’effectuer un choix d’aile objectif à partir de ce seul critère, pourtant indispensable en matière de sécurité,… et encore moins en ce qui concerne le choix de la couverture assurance FFVL à souscrire.
Il n’est dit nulle part si ces chutes surviennent principalement lors de la course d’élan précédant le décollage. Donc plutôt en altitude et pouvant nous amener faire intervenir des secours en montagne. Si les chutes interviennent lors du vol, et donc si l’on va devoir faire intervenir des spécialistes du terrain escarpé tels le PGHM avec l’hélicoptère et l’aspirateur à mucosité pour ramasser les morceaux. Ou enfin à l’atterrissage prévu dans la vallée, où un simple recours aux pompiers ou au médecin de garde sera largement suffisant pour traité une entorse de la cheville.

Ceci dit, avec un taux de chute moyen de l’ordre de 1 par mètre et par seconde, ça fait quand même vraiment beaucoup !…  effray Fou  Et même si, pour noyer le poisson, les fabricants utilisent l’abréviation Vz pour « résultat de Vol = Zéro », admettez qu’avec votre matos les gars on est quand même sacrément sursit de crash permanent ! Non ?  rouleau ? patisserie

Un élément statistique serait en mesure d’améliorer considérablement le taux de chute moyen des parapentistes. En effet on ne compte plus les accidents de parapente causés par une pompe défaillante au moment le moins opportun. Alors, passez des chaussures de montagne à lacets aux mocassins bateau. En cas d’oubli, ils sont beaucoup moins sensibles au roulis et au tangage, et plus du tout au lacet. Il y va de votre sécurité.  pouce               
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Aile: vole trop bien !
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vols: Mince,fallait compter les vols
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« Répondre #210 le: 15 Mars 2011 - 19:12:06 »

Merci pour ta prose Gilles, +1 au karma
Tu devrais en profiter pour les poster ausi là:

http://desencyclopedie.wikia.com/wiki/D%C3%A9sencyclop%C3%A9die:Accueil
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Le parapente reste avant tout un cocktail d'aventures avec un soupçon de folie,deux doigts d'émotion et un grand zeste de plaisir.
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« Répondre #211 le: 16 Mars 2011 - 08:40:47 »

Je suis bien trop timide..... Embarassé  ici on est entre intimes Clin d'oeil
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« Répondre #212 le: 16 Mars 2011 - 09:10:14 »

     
Météo

Il faut bien reconnaitre que nous ne sommes pas gâtés par la météo ces derniers jours, même si comparé à certains amis asiatiques, notre situation est plus qu’enviable.  Alors que faire ? Non pas pour vous dire comment voler, je laisse à chacun le soin de décider en son âme et conscience et selon son niveau de pratique : tout le monde n’est pas Frigorifix capable de prendre l’air pour raser une moquette de jonquilles fraichement écloses par un vent frais soufflant à prés de 80km/h, sans risquer de finir dans les argelas ? Ce qui est déjà plus dans mes cordes et mes suspentes rien qu’avec dix fois moins de brise. 

 prof

Non, plus simplement, comment le parapentiste moyen doit-il se comporter de manière préventive face aux prévisions et aux affres liés aux incertitudes de la météorologie, et ceci afin préserver son capital de vol potentiel. Il est impératif, pour avoir la réaction appropriée,  non seulement d’examiner le ciel et la météo des éditions régionales de France 3, mais aussi quelques autres éléments de votre environnement proche. 

Par exemple, voici quelques saines et judicieuses observations, doublées des prescriptions les plus adaptées à vos contextes météo locaux :   

On annonce une dépression arrivant par l’ouest, le crachin est de mise à la crêperie Suzette du port de Ploërmel : Si vous êtes la cette région, prenez 2 Prozac matin, midi et soir pendant les repas durant 8 jours dans un grand verre de Chouchen. Attention la bolée de cidre ayant des effets secondaires indésirables avec la Prozac, ça mousse comme un tourteau sur le dos, évitez donc de consommer les deux simultanément. Laissez passer un petit quart d’heure.

Si la dépression est annoncée par l’est et qu’Angela Merkel a été vue en train de sourire durant les 48 dernières heures : préparez vous au pire, le temps se gâte sérieusement et le japon n’en à malheureusement pas fini. Doublez les doses de Prozac, 450 gr de choucroute flambée au schnaps tous les matins et pas moins de 3 litres de bière blonde par jour. Avec un peu de chance la madone du Bundestag retrouvera sous 48 heures une certaine stabilité des masses en mouvement, l’orage sera passé.
 
Pour les dépressions méditerranéennes, pas de traitement curatif : la dépression n’est qu’un état tout aussi passager pour le méditerranéen que la violence de ses sautes d’humeur. Privilégier le traitement le préventif : évitez toutes source d’information concernant les performances des joueurs de l’OM sur les banquettes arrières de leurs voitures de luxe, les contres performances de l’équipe au niveau européen, ou la poursuite des grèves sur le port…   

S’il survient un front froid, et si en plus, vous constatez la présence, récurrente, d’une goutte froide - elle aussi - pendante à l’extrémité des fosses nasales récurées des automobilistes qui vous entourent dans les bouchons urbains, il y a urgence à traiter comme suit : renfoncez votre bonnet jusqu’aux oreilles, tant pis pour ce qui est d’entendre la brise venir dans les feuillages. Prenez un grand verre de bon jus d’oranges Jafa, c’est le plein de vitamines A et B garanti au réveil !  Enfilez aussi des chaussettes de montagne, car ce front attaque d’abord par les extrémités basses. Protégez donc vos suspensoirs et doublez le molleton des caleçons. Enfin, ayez soin de réchauffer la planchette de la sellette avant d’y poser votre séant séance tenante.

Un front chaud. La plus grande prudence est recommandée ! Surtout s’il est accompagné des pieds moites, des yeux vitreux et d’une haleine aussi lourdement chargée qu’un parapentiste de site : Un sachet de Doliprane 1000 avant chaque repas. Changez de chaussettes et de maillot de corps deux fois par jour, par respect pour votre entourage. Sortez prendre l’air, admirez les autres qui volent, eux. Prenez votre mal en patience et surtout ne confiez pas votre désarroi à vos proches : rappelez vous bien que vous les incommodez avec votre haleine de fennec mort écrasé.   

En cas de forte activité instable, après avoir vérifier le réglage de la sellette et la bonne fermeture des maillons : Lexomil, trois prises par jours avant les apéros. Au cas où on ne constaterait pas d’amélioration significative du patient suite à la prise du traitement classique dans les 72h, on doit le passer à la lecture des œuvres complètes de Bernard Henri Levy.
Attention, il s’agit là d’un traitement lourd réservé aux cas les plus désespérés, et uniquement sous surveillance médicale rapprochée, ceci afin de prévenir tout risque de surdosage léthargique engageant un pronostic mortel à sept contre un, en trois chevaux et dans l’ordre ce dimanche après midi à Auteuil.

Précipitations : Ne pas confondre vitesse et précipitations ! Observez bien les goutes autours de vous. Et tout particulièrement celles qui pendent au nez, comme nous l’avons vu plus haut dans le cas des fronts froids. De part le passage régulier de faibles et brèves dépression dans les fosses nasales, une goutte peut parfois se maintenir en position plusieurs heures durant. Il n’y a donc pas de précipitation, malgré la très haute instabilité locale constatée. Toutefois, une rapide dégradation de la situation peu survenir très brusquement sans que l’on s’y attende : Une seconde d’inattention et la goutte file en vitesse s’écraser sur la cravate, et là, il y a lieu de se précipiter avant que la tâche ne soit plus récupérable. Faute de vitesse de réaction, si l’on n’y prête garde, l’inondation n’est pas loin. L’usage de la mini-voile Kleenex à usage externe unique, à titre préventif, est préférable pour éviter que l’incidence n’en vienne à de l’accidence. 
       
On entend aussi parfois parler d’humidité dans les basses couches. Certes ce type d’humidité est  toujours désagréable, mais ce n’est toutefois rien de bien grave dans l’absolu : les basses couches et les couches d’inversions sont conçues pour cela. Toutefois, c’est nettement plus embarrassant, surtout chez les séniors, lorsque l’humidité déborde des basses couches au profit des couches supérieures, et tout particulièrement au niveau de la ceinture. Une intervention conduisant à une inversion de couches Pampers doit être exécutée au plus vite.

Beaucoup plus grave : vous avez à faire face à un front occlus – est-il encore bien justifier de parler de front sachant que l’occlusion se produit plus généralement au centre d’un système hautement instable, voir même plutôt à l’approche des basses couches ? La situation bien que stable en apparence, n’est pas confortable pour autant dans la durée : vous n’êtes pas encore dans la merde, mais invariablement quand le temps va tourner, cela va se déboucher, ça viendra, et là…. La chute rapide des pressions interne du système de hautes pressions concentré vers une zone dépressionnaire plus vaste va tourner à l’orage, oh désespoir, oh vieilles fesses ennemies : ça va chier des noyaux de pêche. La situation exige de la patience, un confinement sanitaire est de rigueur et parfois un peu de lecture apaisante  bienvenue. 

N’oubliez pas de suspendre les traitements avant de décoller, il serait dommage de les perdre en route.     
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« Répondre #213 le: 16 Mars 2011 - 10:51:23 »

il semblerais que pour certains de nos confrères de forum de parapente il y ai de possibles et fort déplaisantes interférences avec un forum voisin dédié a la pèche le torrent du fariot en  interaction avec un autre forum nommé le vent du lingot le tout orchestré par un forum sédicieux nomme ce paon de parigot.
soyez vigilent car la conjonction des effet secondaires indésirables de ces trois forum a tendance a porter atteinte a l'intégrité mentale de tout parapentistes durablement exposés a leurs effets délétères voler 
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« Répondre #214 le: 16 Mars 2011 - 11:27:00 »

Tsssss Tssss .... Voyons cher amis, l'intégrité mentale de tout parapentiste ne peut en aucun cas être remise en cause, même délétairement, loe conseil de l'ordre des vélivols ne le permettrait pas! Question de déontologie.  Cool

Néanmoins je confirme qu'il faut se méfier du complot et des manipulations des autre forums connexes et de complaisances. 
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« Répondre #215 le: 16 Mars 2011 - 11:45:54 »

Ceci dit, avec un taux de chute moyen de l’ordre de 1 par mètre et par seconde, ça fait quand même vraiment beaucoup !…  effray Fou  Et même si, pour noyer le poisson, les fabricants utilisent l’abréviation Vz pour « résultat de Vol = Zéro », admettez qu’avec votre matos les gars on est quand même sacrément sursit de crash permanent ! Non ?  rouleau ? patisserie


si je retiens bien, nous avons donc:

enfant:           7 / 100m
ado glando:     0,002 / 100m
ado sportif:     0,175 /100m
adulte:           0,0002 / 100m

or pour l'adulte parapentiste je pense qu'il y a encore un probleme dans votre raisonnement.  prof
si nous avons une voile volant a disons 30km/h et un taux de chute de 1m/seconde
aussi 30km/h = 8,3333m/seconde
(soyons scientifiques et parlons donc toujours dans les memes unités)

comme vous l'admettez surement notre vitesse air de 8,3333m/s est superieure a 1m/s, d'où pas de chute!
or comme certains d'entre nous l'ont sûrement déja remarqué, lorsque l'on freine trop sa voile au point d'arriver a une vitesse trop faible (1m/s dans l'exemple), l'aile chute! quoi
lorsque ce cas rentre en jeu nous appelons ceci aussi un décrochage.


aussi, pour ce qui est des enfants, une erreur a faussée la statistique que notre cher Gillesf a soigneusement mise au point. les enfants faisant beaucoup de bruit, les parents ont tendance a essayer de les calmer en leur disant "chut!", surtout en presence d'autrui. ce fût aussi ainsi lorsque professeur Gillesf vint pour faire ses sondages aupres des familles. vous excuserez l'enfant en bas age qui a du mal a faire la difference entre "chut" (silence) et "chute" (imperatif).

 canap
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« Répondre #216 le: 16 Mars 2011 - 12:07:12 »

 pouce  Correction tested and approuved !  Rigole

Si l'enfant chute sur ordre de ses parents, ça fausse les statistiques des taux de chute incontestablement !... surtout au niveau de la grave crise de l'autorité parentale que nous traversons depuis que les Yéyé ont poussés leurs premiers cris de révolte.

Maintenant, l'enfant n'étant pas par nature plus idiot que ses géniteurs, mais pas moins non plus, il y a des limites tout de même à la bienséance, lorsque qu'il décide de choir au lieu d'échoir à la proposition parentale qui est faite sous forme ordonnatoire, n'est-ce pas par simple esprit de rebélion pré-pubert ?

"Poil au noeuds" aurait répondu invariablement Bobby Lapointe. Ce qu'aurait invariablement contesté Françoise Dolto par "Point de poil au noeuds des pré-pubert, c'est encore trop tôt". 

La morale est sauve, mais pas le taux du chute.  hein ?
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« Répondre #217 le: 16 Mars 2011 - 15:32:28 »


Pourquoi est-ce qu’on ne vole pas les jours de pluie ?

C’est vrai après tout, on a tout de même de sacrées surfaces de bâches au dessus de la tête pour nous protéger d’une ondée passagère, certains plus que d’autres d’ailleurs. Qui plus est, s’il s’agit des bâches réalisées dans des tissus haut de gamme de la renommée société française : Porcher et Cie, dont les qualités d’étanchéité ne sont plus démontrer. On aurait bien tord de s'en priver... Alors ce doit être très probablement en raison du risque d’inondation des caissons. Sincèrement, je ne vois que ça…

Et là, il ne faut plus déconner !  prof L’histoire récente, ne cesse de nous rappeler tragiquement les risques de caissons inondés. En effet, on ne compte plus le nombre de sous-mariniers héroïques qui ont tentés en vain de vider des caissons inondés avant que de disparaitre à tout jamais, corps et armes, dans les profondeurs insondables des abysses océaniques sombres et glacés.

C’est pourtant tout con ! Si dans les sous-marins, et autres centrales nucléaires ou pas,  on comprend aisément qu’il ne soit pas recommandé de laisser les fenêtres ouvertes pour changer l’air vicié par de l’air iodée et de mettre ainsi une bonne claque aux petites odeurs de renfermé. Ceci vaut aussi pour la petite fenêtre des toilettes, même et surtout si celui qui vous y a précédé n’y a pas fait preuve d’un comportement social et gastrique totalement irréprochable.

En revanche, en parapente, rien n’empêches de laisser entrouverts les velcros de vidange des caissons situés en bout d’aile. Nul ne vous tiendra rigueur de cet excédent de ventilation salvateur en cas de pluie. J’ai bien dit de pluie et uniquement de pluie. Il n’est nullement question ici de grêlons.

Les grêlons, eux, ne doivent pas être évacués. Ils  pourraient blesser un passant, compromettre une récolte tardive de raisin destinée à la fabrication d’un grand cru millésimé, voir endommager une capote de 2CV, dont on sait maintenant qu’elles sont de plus en plus difficile à trouver sur la marché de pièce de seconde monte.

Les grêlons doivent donc être conservés en vol, et ramenés au sol dans les plus brefs délais et dans le meilleur état de conservation. Ceci afin d’en préserver toutes les vertus universellement reconnues. Comme vous le savez sans aucun doute, en distingués spécialistes de la mécavol que vous êtes, les grêlons sont formés de goulettes d’eau de nuages cristallisées, elles même issue des vapeurs de condensation de rosée du matin et donc totalement déminéralisées. Hé oui, z’en avez déjà vu beaucoup des pavés voler depuis mai 68 ?  Grrrr

Il y a bien eu quelques exceptions concernant certaines roches cristallines entraperçues en déplacement rapide et fugace dans les territoires occupés de Palestine durant les dernières décennies, mais avouons que par ici, et à nos altitudes moyennes de vol, c’est moins courant.

 Vous avez donc le plus grand parti à tirer de ces grêlons. Ceci principalement pour rafraichir vos verres de Whisky et autres soda pétillants toujours vivement appréciés entre amis au bar de l’attero après un bon vol. Et comble du bonheur civique, d’une consommation raisonnée d’énergie certifiée non polluante et totalement renouvelable au bilan carbone neutre : Tout cela sans la moindre crainte de favoriser la survenance de calculs rénaux si courants avec les glaçons à base d’eau minérale !

Grâce aux grêlons, vous pouvez consommer sans modération !  trinquer

Elle est pas belle la vie sous un parapente ?       éclaircie       
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« Répondre #218 le: 16 Mars 2011 - 18:46:55 »

la réponse tient peut être aussi du risque de maladie des caissons que nos opposés plongeurs sous marins "on n'en a jamais vu de sur marins" qualifie du risque de des cons pressions.
nous ne savons toujours pas si cela concerne les piliers de comptoirs suceurs de gueuses  trinquer
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« Répondre #219 le: 17 Mars 2011 - 08:57:47 »

Elle est toujours pas belle la vie sous un parapente ?            
     
Depuis que j’ai découvert en page 8 de ce fil, d’une tenue toute à fait remarquable, et grâce à Thierry ce concept :





Qu’il en soit loué (Thierry) à bon prix, il ne cesse de hanter mes nuits (plus Thierry, mais le concept !). Je me dis qu’il n’a malheureusement pas été porté, poussé, aussi haut qu’il le méritait. La Wondervoile à double balconnet ouvre de nouvelles perspectives aux pilotes amateurs de paysages toujours prompt à partager leurs pratiques et plaisirs.

En effet, si le concept de la voile biplace n’a rien de révolutionnaire en lui même, l’idée de faire voyager cote à cote le pilote et son passager, serait une réelle avancée dans le domaine de la convivialité et du plaisir partagé. C’est tellement plus facile, confortable et rassurant d’échanger dans cette position plutôt qu'à la queue leu leu !...
 
Très honnêtement, si je dois résumer ma première expérience en biplace, probablement proche de la votre, ce serait : Un type essoufflé et transpirant dans mon dos, qui me court après en éructant des « Vas-y, oui continues, restes debout ! »… Le tout en me poussant fermement dans la pente tout en agitant frénétiquement les jambes de chaque cotés de mon bassin… et avec le sentiment de ne rien pouvoir contrôler à ce qui m’arrive sur le moment… Puis à peine une fois le sol quitté, sa voix plus proche de ma nuque qui me susurre : « Tu sens comme ça monte ? » sans trop que je ne sache avec certitude de quoi il parle au juste… Et enfin : « Vas-y maintenant, prends les commandes en main, avec douceur mais fermeté, gardes les points de contact, mais laisses là vivre. ».

Avouons-le tout de go, ce n’est pas le meilleur moyen de faire connaissance avec un BE, homme de l’art respectable s’il en est, en toute sérénité et sans la moindre arrière pensée.

J’ai vu de mes yeux plus d’une jeune femme retoucher le sol dans des états de traumatismes psychologiques pas possible après qu’elles aient survécues à de telles expériences…. Et même quelques hommes ! 

Tandis qu’un déco et un vol cote à cote permettraient d’échanger des regards, sinon complices, tout au moins rassurants. Par la même, de ne pas se sentir impuissant dans cet enchainement de découvertes aériennes. Qui plus est, le fait de disposer chacun d’une demi-voile grand bonnet individuelle au dessus de la tête, certes solidarisées l’une à l’autre par quelques agrafes (et dieu sait que ça tient super bien les agrafes, tous les hommes le confirmeront), permettrait lors des séances pédagogique, que chacun puisse prendre les commandes de son bonnet à bretelles réglables simultanément. Et de la sorte, de pouvoir jouer comme il l’entend afin d’en éprouver les sensations et réactions. Et puis le moment venu, on peut imaginer de simplement libérer les deux bonnets quand vient l’heure pour chacun des partenaires de découvrir les plaisirs solitaires.

Un dernier point positif à cette configuration de voile pour les écoles : avouez que cela serait autrement plus sexy pour attirer les regards, susciter des vocations et faciliter la recherche des sponsors ! Non ?   

A titre tout à fait personnel, voler la dessous me redonnerais certainement un apport de confiance en moi et un sentiment de bien être supplémentaire non négligeable, comme une sorte de protection maternelle recouvrée en quelques sortes. Et puis que de plaisir à faire du gonflage avec cela en main, aussi bien visuellement que pour le jeu tout simplement.  Clin d'oeil  parapente  parapente   
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« Répondre #220 le: 17 Mars 2011 - 09:31:51 »

J’ai vu de mes yeux plus d’une jeune femme retoucher le sol dans des états de traumatismes psychologiques pas possible après qu’elles aient survécues à de telles expériences…. Et même quelques hommes ! 

Je démens avec la plus grande force monsieur le juge !   prof

Malgré tes sous entendus graveleux, ce que tu lis dans les yeux bordés de reconnaissance de nos passagers est surement l'éblouissement dû à la découverte des sensations de plénitude d'un corps libéré des contingences de l'attraction terrestre.

Il existe d'ailleurs une jurisprudence disant "Le biplace parapente implique une certaine promiscuité inhérente à l'activité" (véridique !). Je plaide donc non coupable.
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« Répondre #221 le: 17 Mars 2011 - 09:33:22 »


Très honnêtement, si je dois résumer ma première expérience en biplace, probablement proche de la votre, ce serait : Un type essoufflé et transpirant dans mon dos, qui me court après en éructant des « Vas-y, oui continues, restes debout ! »… Le tout en me poussant fermement dans la pente tout en agitant frénétiquement les jambes de chaque cotés de mon bassin… et avec le sentiment de ne rien pouvoir contrôler à ce qui m’arrive sur le moment… Puis à peine une fois le sol quitté, sa voix plus proche de ma nuque qui me susurre : « Tu sens comme ça monte ? » sans trop que je ne sache avec certitude de quoi il parle au juste… Et enfin : « Vas-y maintenant, prends les commandes en main, avec douceur mais fermeté, gardes les points de contact, mais laisses là vivre. ».

Ne jamais commencer un biplace pédagogique dans un club naturiste  prof
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« Répondre #222 le: 17 Mars 2011 - 09:44:10 »

Il existe d'ailleurs une jurisprudence disant "Le biplace parapente implique une certaine promiscuité inhérente à l'activité" (véridique !). Je plaide donc non coupable.


Interessant ! S'il y a eu jurisprudence c'est qu'il y a certainement du y avoir une "réclammation" d'émise.  Clin d'oeil

Plaisanterie mise à part, personne n'a essayer de faire voler un pilote et son passager de front ? Parce que derrière la plaisanterie, même si je suis certain que techniquement ce ne serait pas de la tarte, je pense sincèrement que cela serait un plus pour l'apprentissage et la mise en confiance. 

Vous vous sentiriez vraiment plus à l'aise si le moniteur d'auto-école refusait de monter à coté de vous et préférait rester seul sur la banquette arrière ?  hein ?   
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« Répondre #223 le: 17 Mars 2011 - 10:14:52 »

Plaisanterie mise à part, personne n'a essayer de faire voler un pilote et son passager de front ? Parce que derrière la plaisanterie, même si je suis certain que techniquement ce ne serait pas de la tarte, je pense sincèrement que cela serait un plus pour l'apprentissage et la mise en confiance.  

Avec les écarteurs actuels, il est facile de passer à coté de son passager et de voler cote à cote. Je le fait souvent sur les vols longs pour "papoter" plus commodément, c'est très confortable et plus convivial.

C'est aussi une bonne position pour rassurer un passager tendu par une présence plus directe.
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Lololo
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« Répondre #224 le: 17 Mars 2011 - 10:33:42 »


Avec les écarteurs actuels, il est facile de passer à coté de son passager et de voler cote à cote. Je le fait souvent sur les vols longs pour "papoter" plus commodément, c'est très confortable et plus convivial.

C'est aussi une bonne position pour rassurer un passager tendu par une présence plus directe.
Ah bon! Et moi qui croyais que c'était juste pour ne pas se faire dégueuler dessus... C'est plus glamour si c'est pour rassurer la jolie blonde... Mr. Green
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