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Forum de parapente
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Les pratiques improbables
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drallam
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Hakuna matata!
Re : Les pratiques improbables
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Répondre #125 le:
02 Mars 2011 - 09:56:08 »
Du multiplan en voile souple?
.... pourquoi pas... :
http://d0ppelganger.free.fr/doppelganger.php
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drallam
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Hakuna matata!
Re : Les pratiques improbables
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Répondre #126 le:
02 Mars 2011 - 09:58:59 »
ou encore :
http://www.youtube.com/watch?v=Lv04Iu56Ub4
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Lololo
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Re : Les pratiques improbables
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Répondre #127 le:
02 Mars 2011 - 11:04:40 »
Mais bon sang mais c'est bien sûr! On a qu'a appliquer ça au parapente, plusieurs ailes superposées... Par contre je veux être là pour voir le premier gars (ou la première fille, ne soyons pas sexiste) envoyer un décrochage avec le bignou...
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Gillesf
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Re : Les pratiques improbables
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Répondre #128 le:
02 Mars 2011 - 11:24:52 »
Hola ! Pas s'emballer : on en est pas encore à attaquer les décro volontaires et autre pirouettes. Mais quand on voit la facilité de décollage pour des compétiteurs avec des ailes de 8 d'allongement... Le souple multiplans, c'est pas forcément plus délicat.
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Gillesf
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Re : Les pratiques improbables
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Répondre #129 le:
02 Mars 2011 - 11:29:32 »
D’où vient le vent et ou va-t-il ?
Important ça pour des apprentis volatiles comme nous. C’est même souvent la clé du succès pour des vols d’anthologie, ou plus simplement pour le commun des parapentistes, savoir s’il aura des chances ou non de prendre son envol et de s’envoyer en l’air. A en écouter les experts, la météorologie serait même la partie la plus instablement complexe de l’art du pilotage. Tentons donc d’en percer l’un des secrets les mieux gardés : D’où vient le vent et ou va-t-il ?
Comme souvent, les béotiens tentent de nous expliquer cela en nous présentant des dépressions, des anticyclones, des fronts chauds, des fronts froids, des masses d’air humides, sèches, etc … En fait toutes sortes de choses dont nul ne peut nier l’existence, donc je ne m’y hasarderais pas, ceci afin de préserver toute la crédibilité totalement justifiée dont je m’enorgueillis fort à propos ici.
En revanche, la ou je dis clairement et fermement STOP, c’est lorsque ces éléments sont utilisés pour expliquer l’origine des vents ! Une fois de plus on mélange les causes et les conséquences ! Est-ce que les automobilistes roulent trop vite, parce qu’ils sont flashés aux radars ? Ou est-ce l’inverse ?… Est-ce parce que les pâtes sont collantes, qu’on se doit de les faire trop cuire ? Ou l’inverse… En fait dans ce dernier exemple tout le monde se trompe aussi en croyant avoir raté la cuisson des pâtes, alors qu’en fait, plus justement, c’est la cuisson de l’eau qui a été inconsidérément négligée et totalement ratée.
D’ailleurs, à la demande générale et sous vos regards admiratifs, un de ces jours, il faudra que je vous fasse un cours sur la cuisson de l’eau des pâtes ainsi que celle de l’eau du riz dont je me suis fait une spécialité mondialement reconnue à l’échelle de ma cellule familiale personnelle et du cercle restreint de mes amis les plus proches. La cuisson des aliments par elle-même n’ayant que peu d’intérêt à mes yeux perspicaces, mais fatigués.
Revenons-en aux vents. Dire qu’ils sont expulsés des zones de haute pression pour rejoindre les zones de basses pressions en faisant de zigouigouis sous l’effet du grand styliste et designer français d’origine italienne G.G. Coriolis, et cela peu après la mise à pied de John Galiano, serait oublier un peu trop prestement l’un élément de base de la mécanique des fluides : qui c’est t’y qui appuis sur la marmite pour y coller la pression et c’est t’y qui aspire à l’autre bout pour dépressuriser le bousin ?... Et bien oui, ils ne se font pas tout seuls ces trucs là !...
Ah, ben là, forcément, les prétendus spécialistes météoro-illogiques font moins les malins. En vérité, je vous le dit, ce sont les vents qui désertant au ras du sol, des zones sans intérêt pour eux créent un effondrement des voisins du dessus. La nature ayant horreur du vide, durant sa chute, la masse d’air qui logeait au dessus accélère rapidement avant s’écraser au sol, créant alors, et alors seulement, au moment du crash, une forte pression sur le sol.
Pour une meilleure visualisation du phénomène, prenons un exemple connu de tous sur de la matière bien plus visible : Le 11 septembre 2001, une paire d’étages médians de chacune des deux tours jumelles du World Trade Center décide d’aller voir ailleurs si elles y sont, comme ça, un coup de folie, aspirant au passage par dépression deux Boeing innocents qui circulaient paisiblement dans les environs. Compte tenu du vide laissé par les étages manquants et de la fragilité reconnue des superstructures des Boeing de cette génération incapables de supporter la pression atmosphérique au niveau des étages manquants, et celles des niveaux supérieurs, les étages situés au dessus se décident à descendre par leurs propres moyens après avoir attendu en vain l’ascenseur et les secours durant plusieurs dizaines de minutes.
La brève, mais néanmoins vigoureuse accélération de ces étages va créer une zone de forte pression sur les étages inférieurs au moment de l’atterrissage réalisé, rappelons-le, sans flair ni dissipation d’énergie, en phase parachutale et engagée, et… on connait tous la suite.
Voila donc résolu la première partie de l’énigme : d’où vient le vent ? Il vient tous simplement de là ou il n’avait plus rien à faire.
Voyons maintenant : ou va-t-il ?
Allez, je vous donne quelques pistes : le Mistral souffle de la banlieue lyonnaise vers la Corse et la Riviera italienne. Les Alizés soufflent de la Mauritanie et l’ex-Sahara espagnol vers les Antilles et la Floride. Le Sirocco quitte les zones à rides semi-désertique du Maghreb pour aller sur les cotes de Grèce ou de Sicile dont les rides sont moins marquées grâce à une meilleure hydratation. Alors ?.... Evident, non ?
Et bien le vent, il fait comme tout le monde : il va là ou c’est mieux ! Mieux comme paysage, mieux pour les bronches, mieux pour les vacances… parce qu’entre les raffineries de Feyzin et les plages du désert des Agriates ou encore une petite pension de famille à La Spieza avec vue sur la mer, il n’y a pas photo. Sinon, pourquoi on irait tous là bas pour passer les vacances ? Parce qu’entre la misère et la faim en Mauritanie, les mines enfouies au pied du mur de sable qui borde la frontière, et les hôtels de luxe, les paradis fiscaux aux Antilles, ou encore les casinos avec des bombes en bikini sur les plages de Floride, le choix est vite fait. La constance des flux migratoires depuis des siècles le prouve bien. Entre l’insécurité et les troubles actuels dans les zones environnantes du Sahara et le relatif calme du sud de la zone Euro, le choix est compréhensible.
Donc, on l’a bien vu, le vent, il fait va comme tout le monde, là ou il lui semble que c’est plus sympa. C’est aussi ce qui explique son caractère irrégulier et changeant : On ne sait jamais vraiment ce que l’on veut, et on n’arrête pas de changer d’avis pour un oui ou pour un non… De plus, maintenant avec internet, et tout ce qu’on nous raconte à la télé, c’est encore pire qu’avant. D’où les dérèglements climatiques qui ont pour causes principale le journal télévisé de 20h, CNN et Wikileaks.
Avant la création des journaux d’opinion : stabilité climatique.
Création des grands 20h télévisés en noir et blanc et sans direct : début des grands changements.
Apparition de Wikileaks et des chaines d’infos live en continues = dérèglements majeurs irréversibles !
Revenons-en à nos vents en pleins flux migratoires, lorsqu’ils arrivent à leurs destinations, ils sont comme tout le monde : ils veulent prendre du bon temps, exigent eux aussi leur part du gâteau. Du coup ils bottent le train à la masse d’air qu’était déjà assoupie dans la luxure et l’opulence, qui de sont coté n’avait rien vue venir, se croyant à l’abri de tout. Pousses-toi de là que je m’y mette. Un tel coup de pied dans le séant, envoi la masse prise au dépourvue voler super haut sitôt que la bise fut venue, jurant qu’on ne l’y reprendrait plus.
Du coup, fini les conditions de vie idylliques. Faut reconnaitre, que comme ça quand on ne s’y attend pas, être expulsée de la sorte par une cousine, se retrouver tout la haut, au froids et sans abris, ça a de quoi en filer un coup au moral et vous pousser à la déprime. Et voila : la dépression qui s’installe. Et une dépression, tous les médecins spécialistes vous le diront, on met un temps pas possible à s’en remettre. C’est long à remonter la pente quand on est déjà en haut de la stratosphère.
Bon ben voila, vous savez tout. Vous avez maintenant toutes les cartes en main pour affuter des prévisions météo totalement infaillibles !
CQFD
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La Brune
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Re : Les pratiques improbables
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Répondre #130 le:
02 Mars 2011 - 12:01:18 »
Encore, encore, encore!!!!!! Trop bon, t'arrête pas là!!! Je vais finir par en crever de rire!!!!
Au final:
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Recherche plumes et goudron pour dédicace au responsable des prévisions météo locales....
Van Hurlu
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Re : Les pratiques improbables
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Répondre #131 le:
02 Mars 2011 - 12:22:39 »
lumineux, brillant
j'ai enfin compris les phénomènes météo
je suis sur de réussir mon BPC maintenant
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Lololo
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Re : Re : Les pratiques improbables
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Répondre #132 le:
02 Mars 2011 - 14:11:46 »
Citation de: Van Hurlu de la Berlue le 02 Mars 2011 - 12:22:39
je suis sur de réussir mon BPC maintenant
BPC pour Bon Pour la Camisole???
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Gillesf
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Re : Les pratiques improbables
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Répondre #133 le:
02 Mars 2011 - 17:28:55 »
M'ci, Mci....
ça vô pô et'facil et marteau :, même si j'ai bien encore une paire de sujets d'avance en rayon, on va bientôt avoir couvert tout le manuel du parfait petit parapentiste..... Pour motiver, j'suis aller bouffer chez Quick a midi : c'est hallucinogène.
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Parapente Samoens
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Re : Re : Les pratiques improbables
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Répondre #134 le:
02 Mars 2011 - 21:02:39 »
Citation de: Gillesf le 02 Mars 2011 - 11:29:32
D’où vient le vent et ou va-t-il ?
Il faut être humble et reconnaitre quand on apprend de nouvelles choses. Merci !
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flaille
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Re : Les pratiques improbables
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Répondre #135 le:
02 Mars 2011 - 23:07:15 »
ca mérite une ptite place dansla désencyclopédie ca!
http://desencyclopedie.wikia.com/wiki/Parapente
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Gillesf
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Re : Les pratiques improbables
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Répondre #136 le:
03 Mars 2011 - 09:03:03 »
J'ai pas encore le niveau, mais j'y travail.
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Gillesf
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Re : Les pratiques improbables
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Répondre #137 le:
03 Mars 2011 - 09:04:18 »
Nous allons aujourd’hui peaufiner notre
technique de cross
afin de montrer à ce MÔssieur F. Arnaud que nous aussi, si on veut bien s’en donner la peine, on est tout à fait capable d’aligner, aussi, des étapes dignes de celles du Dakar 86, à l’époque ou les vrais aventuriers, encore amateurs et passionnés, parvenaient à tailler des croupières aux pilotes d’usine, et qu’on en est pas plus fier pour autant.
Nous ne verrons pas ici l’exploitation des ascendances, et ce pour trois raisons principales et incontournables :
1° Avec le matos d’aujourd’hui, tapez le 11+ de finesse et monter au moindre pet tiédasse de moineau n’est plus une difficulté pour personne.
2° Ce n’est pas en montant et descendant sur place tout le temps qu’on avance, c’est en allant de l’avant ! Donc j’y vais.
3° Avec mes 25 ploufs et 32 minutes de vol cumulés au compteur, n’ayant pas encore connu les joies de la gravitation ascendante intentionnelle, je serais donc bien mal placé pour en causer en toute connaissance de cause…
En revanche, les transitions, alors ça, je connais ! Pour tout vous dire : déjà tout jeune, à l’école, je m’en étais fait une spécialité durant plusieurs années d’affilée, alors !... C’est que je suis un persévérant, moi !
Un article d’un récent PP+ faisait état des résultats de tests d’une sellette cocon en soufflerie chez Mercedes. Les conclusions étaient sans équivoques. 0.7 point de finesse gagné et 15% de trainée en moins, simplement en relevant légèrement les pieds ! Il est donc possible de gagner encore au bas mot 1.2 point de finesse et 28% de trainée en rentrant les bras et la tête dans le profil en forme de suppositoire. Ceux qui souffrent d’hémorroïdes le savent bien : mois ça dépasse, mieux ça passe.
La position encore plus allongée du pilote, les bras le long du corps, ne devrait pas trop gêner le pilotage, à condition d’avoir eu soin d’intégrer des doubles des commandes de frein à l’intérieur du cocon, et un pare-brise transparent pour permettre une bonne vision du pilote sur son environnement. Tout un chacun ayant la possibilité de récupérer l’ensemble du matériel ici nécessaire à cette petite adaptation très facilement : Il suffit de vous rendre à la casse la plus proche, le moniteur de l’ECF récemment sortie de la clinique nous ayant signalé que son ex-C3 de fonction venant d’être déclarée comme « épave », nous pouvions disposer des restes à notre guise pour une bouchée de pain.
Nous saisissons cette occasion pour lui présenter tous nos vœux de prompt rétablissement. Ce n’est pas tous les jours que l’on voit un speed-rideur savoyard, skis aux pieds et casquette de travers, traverser son pare-brise en plein centre-ville de Chalon sur Saône en criant « Putain d’run d’enfer, ça envoi grave la 4 m2 Asaka ! ».
L’apprentie conductrice qui était au volant au moment de l’incident n’a fort heureusement pas été blessée, sinon dans son amour propres : elle va devoir expliquer une nouvelle fois, et de manière crédible, à ses parents pourquoi, pour la huitième fois, elle a encore raté son test de conduite accompagnée.
Revenons-en aux cocons. Avec tout cela, les performances sont telles que des transitions de 50 km après un plaf facile à plus de 3500m sont à la portée de tous. Lors de telles phases de transitions particulièrement longues, où le pilote est somme toute très passif, il convient avant tout de soigner un paramètre cruciale pour le bon déroulement de la performance à venir : son confort en vue de toujours plus de performances et une vigilance accrue.
Nous allons donc définir ensemble les règles incontournables de l’aménagement du cocon de haute compétition.
Tout d’abord, les contraintes liées à cette nouvelle position, toujours plus allongée, les jambes relevées : Un tapis à billes de bois de chauffeur de taxi sous les talons et les mollets pour ne pas altérer la circulation sanguine et favorisé une pression musculaire constante sur l’accélérateur. Un petit coussin brodé main aux initiales du pilote entre la nuque et la base du crane pour un excellent maintient des vertèbres, permettant ainsi une décontraction et un relâchement musculaire total de C1 à C7.
On pourra considérer l’objectif de décontraction musculaire totalement atteint lorsque, dans ses moments d’assoupissement, inévitables à ce niveau de compétition, on verra s’écouler un léger filet de bave aux commissures des lèvres du pilote.
Les efforts longitudinaux de traction des freins par les bras le long du corps peuvent vite devenir épuisants. On aura donc soin de disposer de larges accoudoirs en velours de part et d’autres du pilote.
Afin de tromper son ennuie et de le maintenir dans un état veille actif propice à la performance de haut niveau, on pourra aussi disposer une paire de hublots à armature cuivrée sur les cotés du poste pilotage. Ceci afin qu’il puisse observer les filles en bikini sur la plage et faire coucou aux enfants dans les jardins publiques et aux vieux oubliés sur les terrasses des hospices à la nuit tombante…. C’est toujours excellent pour l’image de notre sport auprès du grand public.
Compte tenu du temps que va passer le pilote dans son cocon, il convient aussi de lui donner une ambiance, cossue, confortable, familière et familiale. Cela de sorte à ce que le pilote s’y sente chez lui, parfaitement à son aise, que chacun de ses gestes lui paraisse naturel et sans contrainte : Une poutre apparente en balsa massif ici pour suspendre les trophées glanés ici et là en compétition, sur les murs recouverts de lambris on disposera harmonieusement des cadres avec les dernières photos de la famille en vacance à Pompadour ainsi qu’un poster de Samantha Fox qui vous suit depuis l’adolescence, des petits rideaux aux hublots et au pare-brise pour une ambiance plus intime et tamisée, une table basse Ikéa avec un verre de bière et quelques vieux exemplaires de PP magazine, l’almanach du pêcheur breton 2007, si vous comptez poser au-delà de St Nazaire…. Enfin tout ce qu’il faut pour qu’on s’y sente parfaitement bien !
Vous voila maintenant au top pour exploser les records durant la saison à venir, plus d’excuses ni de faux semblants !
FA, Gares à toi !
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Gillesf
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Aile: BGD Base S - Niviuk Hook 6P
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Re : Les pratiques improbables
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Répondre #138 le:
03 Mars 2011 - 15:32:04 »
Biographie de Francis Charles Amédé Rogallo
, que l’on ne présente plus, et c’est bien dommage, car il gagne à être connus, et s'il l'est avant tout dans notre milieu pour ses timbres poste sur lesquels on distingue un petit bonhomme qui semble faire du cerf volant, un peu comme Pascal est passé à la postérité pour ses billets de 200 Fr, et la Semeuse pour ses bons du trésor, on en oublie souvent le reste. Le parcours d’un homme, d’une vie toute entière ne peut être résumé à son ultime fait d’arme. Les chemins parcourus sont souvent plus formateurs et remarquables que la destination en elle-même.
Rogallo est né en 1912 et décédé en 2009 à 58 ans. Et c’est bien là l’un des traits principaux de ces hommes au destin exceptionnel, que de mourir si jeune après une si longue vie.
Il est bien regrettable que l’on ne se souvienne de cet homme que pour un timbre poste alors qu’il a fait tant pour l’humanité. Revenons donc sur le parcours exceptionnel de cet homme si discret et pourtant remarquable en tous points de vue.
Son père, Ingstrüm Rogallo, bucheron groenlandais d’origine maltaise, quitte son pays en 1906, suite à la grande crise du palmier qui le prive d’emploi. Il s’embarque alors sur un baleinier pour le Brésil. Fort malheureusement, lorsqu’il débarque Montréal, suite à une erreur de correspondance en gare de Mourmansk, ne lisant pas bien les annonces faites au voyageurs rédigées en cyrillique, il découvre que le contact qui lui avait été indiquée en quittant son pays pour l’aider à trouver un emploi n’habite plus à l’adresse indiquée : Casa Torres, 112 Playa del So, San Paolo do Baya.
Ingstrüm doit donc faire face à l’adversité canadienne dans le dénuement le plus total. Beau garçon, grand et costaud, il y croise rapidement une jeune femme blonde demeurant dans une cabane au Canada. Venue d’Armentières, elle anime une superette Casino dans un village semi désertique de la région. Elle va lui fournir travail, gite, couvert et toute l’assistance humaine dont il a besoin. Cette femme c’est Marilyn Rono, la future maman de Francis Charles Amédé Rogallo 1er du nom et pionnier du non.
La naissance du petit Francis Charles Amédé en 1912 se passe tellement rapidement que sa mère n’aura pas le temps de s’allonger sur la table de travail : l’enfant tombe tout seul dans le vide alors que sa maman enjambait la porte de l’ascenseur en panne. Il ne doit sa vie sauve qu’au fait d’avoir été retenu suspendu dans le vide par le cordon ombilical. Il invente à cette occasion le saut à l’élastique qui deviendra si populaire dans les années 80.
Manque de chance, n’étant pas encore majeur, il ne peut déposer le brevet lui même, et c’est le gynécologue obstétricien William Wrigley Jr qui lui grille les droits de l’élastique et de la pâte à mâcher au poteau. De son coté le jeune Francis restera toute sa vie traumatisé par cette première expérience : il aura toujours peur viscérale du vide chaque fois qu’une blonde écarte les jambes.
Très jeune il se fait remarquer par sa créativité ; alors qu’il n’a pas 25 ans, et qu’il est en poste au Caire, chargé des interrogatoires dans les services secrets du Roi Fouad 1er, Il met au point le fil à couper le beurre. Malheureusement la révolution éclate (déjà à l’époque) le force à quitter précipitamment le pays avant d’avoir pus déposer le brevet qui aurait du faire sa richesse au moyen orient.
De retour aux Etats-Unis, il y rencontre Gertrude Lilienthal, la petite fille du célèbre Otto qui, lui aussi inventeur de génie, avait trouvé la mort dans un accident d’aéroplane, et n’eu pas le temps d’en déposer le concept avant sa disparition prématurée.
Gertrude est danseuse orientale le soir, par passion, et cuisinière le jour, pour faire bouillir la marmite. Forte d’un physique hors norme, 1.58 m pour 87 kg, et experte dans l’art de la danse des voiles, danse qu’elle réalise drapée dans les voilures léguées par son défunt grand père. Il ne lui fallut pas longtemps pour séduire Francis qui avait intégré de facto, l’industrie aéronautique en 36, le vagin de Gertrude en 39 et la Nasa fin 46 ! Belle promotion interne !
De cette union naissent deux enfants et un deltaplane… si pour les deux premiers, Rogallo est bien parvenus à faire reconnaitre sa paternité… Personne n’ayant eu le front, ni le nez ou les oreilles de lui contester leurs origine, pour ce qui est du delta, c’est le chamoniard aux racines helvétique, mais aux branches basques : Bastien Cervoz-lent, qui dépose le brevet le 12 juin 1958, soit 48h à peine avant Rogallo !
En marge de ses travaux pour la NASA, Rogallo développe à titre privé un presse-purée qui doit permettre aux futurs astronautes de conserver une alimentation saine et équilibrée au cours de leurs voyages spatiaux. Le projet est rejeté par L’Agence Spatiale Américaine. Toutefois lorsque Rogallo découvre ce qui se passe le 27 janvier 67 lors des tests au sol de ma mission Apollo 1, il comprend aussitôt qu’il a été une nouvelle fois spolié de l’une de ses créations et qu’elle a été détournée de son but initial, dans le cas présent pour favoriser le lobby des frites au détriment de à la purée.
Une fois encore, il passe à deux doigts de la reconnaissance et de la richesse. Bien décidé à en finir avec cette guigne qui le poursuit, il décide de se faire amputer à titre préventif des deux doigts en question : les deux médius.
Est-ce lié au manque réussite de son mari ou à l’amputation ? Toujours est-il que la pulpeuse Gertrude le quitte pour aller s’installer sur la côte Ouest ou elle ouvre un juteux commerce de recyclage de ses soutiens gorge en parachute bi-place. Elle y restera avec succès jusque dans les années 90 et l’avènement du speed flying et des Wonderbras.
C’est un homme brisé et sans médius qui reste seul sur la cote Est en ce début des années 60. En pleine dépression, il refuse toutes les propositions qui lui seront faites. Son attitude négative envers tout fera de lui le créateur emblématique du mouvement alternatif : il est devenu le pionnier du « NON ». Lorsqu’il réalise l’impact de son concept et souhaite en déposer le brevet, c’est trop tard : un certain Georges Marchais l’a déjà fait sur le vieux continent.
Lassé par tant d’injustices, et totalement ruiné, il tente d’obtenir gain de cause à maintes reprises en vin, et en vain, auprès de toutes les instances possibles et imaginables. Il les inonde de courriers et de cabernet de la Nappa Valley. N’ayant plus les moyens de payer l’affranchissement pour ses missives, il contrefait lui-même à la main des timbres poste de contrebande qu’il utilise, et ou il dessine, fort grossièrement d’ailleurs, un petit bonhomme qui tire un cerf-volant.
C’est malheureusement la seule image que la mémoire populaire ait su conservé de ce grand homme. Il nous revient le devoir de réhabilité sa mémoire, avant qu’un autre n’en ait déjà acheté les droits.
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Thierry
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Re : Les pratiques improbables
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Répondre #139 le:
04 Mars 2011 - 09:47:47 »
Vous postez trop vite cher professeur
GillesF
! je m’apprêtais à rebondir sur votre précédent message concernant l’importance du confort des sellettes cocon, et c’est déjà obsolète ...
N’ayant pas votre vivacité d’esprit je n’arrive plus à suivre... tant pi, j’y vais quand même...
Peu des accessoires que vous recommander d’installer dans votre cocon idéal n’inspire à la
zénitude
, alors que son influence dans les vols de durée est maintenant unanimement reconnue.
Je recommande d’installer un petit aquarium, car c’est un fait avéré que la contemplation d’un petit coffre au trésor, qui s’ouvre à intervalles régulier, à l’aide des bulles d’un diffuseur d’air :
et les ronds dans l’eau d’un poisson, calmerait efficacement les plus excités des cross-men.
Mais quel poisson choisir ?
Un poisson rouge, semble à première vue le bon choix, en effet l’emmener avec soi en vol permettrait de surveillé le stock de Chocosuiss et d’éviter des conflits familiaux toujours fort désagréable. Ainsi Maurice, ne pourra plus pousser le bouchon un peu trop loin, et trahir la confiance que vous aurez pris soin de mettre préalablement à l'intérieur.
http://www.youtube.com/watch?v=wXW0CjbLzmU
Reste que les amateurs de poissons exotique n’y trouveront pas leurs compte et qu’a l’atterrissage cela fera un surpoids bien inutile.
Apres moult test en vol, avec des guppy, (pas si super que ça), des pires-anna (aie aie) etc... j’ai enfin trouvé le poisson idéal : l’Exocet :
qu’a donc ce poisson qui semble à première vue bien banale, pour mériter mon engouement ?
Regardez, c’est si bô
http://www.youtube.com/watch?v=OmWRCdUw17E
Veuillez agréer, cher professeur, etc...
Votre toujours dévoué ....
PS Un petit poisson, un petit oiseau
S'aimaient d'amour tendre
Mais comment s'y prendre
Quand on est dans l'eau
Un petit poisson, un petit oiseau
S'aimaient d'amour tendre
Mais comment s'y prendre
Quand on est là-haut
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Van Hurlu
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Re : Les pratiques improbables
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Répondre #140 le:
04 Mars 2011 - 09:57:23 »
Gloire à vous mon cher Thierry
vous venez d'inventer un moyen pour transformer n'importe quel poisson
... en poisson volant
le prix Nobel vous guette
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Gillesf
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Re : Les pratiques improbables
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Répondre #141 le:
04 Mars 2011 - 10:35:55 »
Merci cher Thierry !
Effectivement, surtout chez les pilotes orientaux l'aquarium à poissons rouge et la fontaine en bas relief de l'époque Ming XXI dorée éclairée de l'interieur, ont des vertues apaisantes reconnues et pratiquées dans tous les estaminets asiatiques dignes de ce nom.
Comme vous le signalez à juste titre, le choix du poissons est crucial. N'oubliez pas qu'il doit être choisi bien frais, et que les races de poissons vivant en d'altitude ne sont pas monnaie courrante sous nos latiltudes.
La race plus inapropriée,
à banir impérativement
ne vient pas uniquement d'amérique du sud comme on pourrait le croire, mais plus simplement du pouf du salon, voir éventuellement des zones d'activité alimentaires de la cuisine, on la nomme : la Pire-nana, aussi connue sous le sobriquet usuel de "ménagère commune" !
A moins de 500m, on commence déjà ressentir ses effets anxiogènes et traumatiques sur son environnement....
En revanche
pour coffre de pirate, toujours de bon goûts et qui s'adaptera avec élégance et distinction à votre intérieur de cocon.
Un dernier détail que j'ai omis... le repose mouffle, indispensable à tout pilote distingué et soigné de sa personne, car le pilote est
un homme et les gants
! Et il convient que cela perdure ainsi.
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Re : Les pratiques improbables
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Répondre #142 le:
04 Mars 2011 - 12:05:38 »
Questions pour le WE :
- En quoi la rediffusion sur France 4 le 12 octobre 1998 du 628ème épisode de « Amour, Gloire et Beauté » a-t-il changé votre pratique du vol libre ?
- A quand la commercialisation de voiles Hermes 100% pure soie de chine avec chauffeur en livrée au parapente shop de Megève ?
- En vol bivouac, vous êtes plutôt : Tartiflette ou Museau à la vinaigrette ?
- Jusqu’à quelle altitude peut-on élever le débat ? La couche d’inversion ou la TMA de Marignane doivent-elles être prises en compte ?
- Coriolis ne marchait pas droit : parce qu’il avait bu, parce qu’il avait une jambe plus courte que l’autre ?
- Le sens de l’observation est-il un sens unique, un sens interdit, un sens caché ? Répondre de manière étayée par oui ou par non.
- Un escargot en petite tenue, c’est une limace ?
- Vol à voile ou à vapeur ? Et les raviolis, à voile ou à vapeur ?
- Votre Gin, vous la préférez moulante ou baggy ? A boutons ou zip ?
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travailler moins pour voler plus
Re : Les pratiques improbables
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Répondre #143 le:
04 Mars 2011 - 12:23:49 »
pour les sites de soaring long de 100 km je propose la création d'une aile dahut qui comme l'illustre animal dont elle porte le nom aurais des élévateurs plus court d'un coté que de l'autre.
a mon sens elle devrais aussi être imbattable pour tourner dans les thermiques!
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Re : Les pratiques improbables
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Répondre #144 le:
04 Mars 2011 - 12:57:28 »
Bonne idée, et puis avec des voiles à un seul sens.... les BE sauront où récupérer leurs élèves : tous au même bout de la dune .
"
Pour l'autre sens, faudra revenir a un autre stage" .... et commeça pas de risque de se retrouver face au relief.
Sécurité optimale !
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Van Hurlu
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Re : Les pratiques improbables
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Répondre #145 le:
04 Mars 2011 - 13:45:53 »
je suis certain que les écoles vont approuver cette nouvelle formule
un stage pour aller à gauche
et un stage pour aller à droite
et enfin un stage de perfectionnement pour faire l'aller retour avec une voile non-dahut
sans compter les constructeurs
qui vendrons beaucoup plus de voiles
le marché est très prometteur
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Re : Les pratiques improbables
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Répondre #146 le:
04 Mars 2011 - 15:22:23 »
On était un marché de niches (comme le dirait mon chien), et on s'oriente vers un marché de ruche : trainez pas dans les rayons, vous finirez en cellule
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Re : Les pratiques improbables
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Répondre #147 le:
05 Mars 2011 - 11:39:54 »
Y a un autre marché pour votre voile Dahut auquel vous n’avez pas pensé. Enfin pour y penser il faut avoir une certaine prédisposition (comme dirait Perceval « C’est pas faux »).
Observez que :
Beethoven
avait des prédispositions pour créer des symphonies ... il était sourd.
GillesF
avait des prédispositions pour pondre sa théorie de l’influence des couleurs... il est daltonien.
Concernant ma pomme, j’ai eu la chance de faire une vilaine chute de vélo à la fin de l’année dernière => vis+plaques, bobos divers...... et cadô bonus, je me retrouve avec une jambe plus courte que l’autre... et surtout une prédisposition...
La voile Dahut va me permetre de faire économiser l’achat d’une semelle orthopédique, et ça c’est génial !
Merci
stephb24
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Re : Re : Les pratiques improbables
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Répondre #148 le:
05 Mars 2011 - 18:25:20 »
Citation de: Thierry le 05 Mars 2011 - 11:39:54
Concernant ma pomme, j’ai eu la chance de faire une vilaine chute de vélo à la fin de l’année dernière => vis+plaques, bobos divers...... et cadô bonus, je me retrouve avec une jambe plus courte que l’autre... et surtout une prédisposition...
Bon sang, déjà que d'hab, faire un gonflage bien symétrique, c'est pas facile, mais alors si en plus tu cours pas droit, en demis-travers dans la pente, fuiiiiii...... ça ne facilite pas les calculs des trajectoires.
Faudrait pas qu'en plus il y ait dans le publique quelqu'un qui joue avec un électroaimant a proximité, vue toute ta quincaillerie métalique.
Si un jour t'arrive plus a diriger ta voile, jettes un oeil au sol si des fois il n'y a pas un gamin qui joue avec la radio-commande de son modèle réduit.
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Re : Les pratiques improbables
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Répondre #149 le:
07 Mars 2011 - 08:17:33 »
Bonjour à Tous,
Vu que samedi dernier à Oraison, et pour la première fois de ma trés longue carrière, j'ai enfin réussi à tenir prés de 5' trop perdre d'altitude et sans aller poser direct, je me sents maintenant parfaitement qualifié pour vous filer les bons plans en matière de cross et vols de durée. Plans, qui seont applicables dés le WE pour la compèt de cross amicale de de la Ste Victoire.... comme s'il y avait des compèt amicales entre warriors .....
:
Ou trouver l’ultime pompe
?
Qui ne s’est pas retrouver un jour ou l’autre en train de gratter les pieds ras de la végétation, à la recherche de l’ascendance salvatrice, quelle qu’en soit l’origine, thermique, dynamique ou autre, afin, soit de prolonger encore un peu le plaisir d’être en l’air, ou plus modestement afin d’éviter ou de repousser un peu le crash et la catastrophe qui se profilent de plus en plus inéluctablement.
Je ne parle pas ici du compétiteur de haut vol, qui déjà à une altitude confortable au dessus d’une plaine accueillante, calcul le meilleur coup à jouer entre le maxi-plaf et la transition de la mort qui tue qui va lui assurer une solide avance. Tssss, là c’est trop facile, c’est de la stratégie, point barre. Non moi je parle du gars qui est en pleine dégueulante au dessus d’une plantation cactus joufflus à flanc de falaise. De celui dont les pieds sont déjà tout parfumés à la sève des conifères géants qui l’entourent a perte de vue. De celui-ci qui est littéralement en train de marcher sur la canopée à finesse max depuis 10 mn sans avoir aperçue une seule fois le sol. Le type en pleine PT8 au milieu des Everglades sous les regards avertis et goulus des caïmans qui sont déjà en train de se répartir ses morceaux de choisis.
Pour tous ceux là, et d’autres en situation extrême, je vais vous aider à trouver LA micro ascendance qui, exploitée avec toute l’énergie du désespoir, vous permettra peut être de remettre à un peu plus tard, la triste fin qui vous attend.
- Dans le cas ou vous seriez en phase terminal au dessus d’un troupeau de prédateurs affamés, genre crocodiles, ours polaires, et autres grands fauves, jeter un œil s’il n’y aurait pas à portée de vue les restes d’une précédente victime. En effet, lors des phases de putréfaction et de décomposition des cadavres, il n’est pas rare que des dégagements gazeux salvateurs puissent se produire. Pour peu que la charogne ait séjourné un minimum de temps à bonne température, vous avez une chance. A défaut, si vous ne volez pas seul, laisser les autres pilotes se poser en priorité… certains, c’est connu, souffrent de dérèglements intestinaux en pareil cas : c’est toujours une petite source de chaleur, mais préparez vous a devoir noyauter serré…. Et puis si vraiment cela ne le fait pas, signalez tout de même autres votre position par radio. Sait-on jamais si votre dévouement peut vous rendre utile ultérieurement, vous ne serez pas mort totalement pour rien.
- Si vous êtres à la ramasse dans une contrée moins sauvage et beaucoup plus industrialisée, une centrale nucléaire est toujours une alliée précieuse. Alors rendons grâce ici à nos dirigeants éclairés et avisés qui ont fait le choix du tout nucléaire. Les larges cheminées facilement reconnaissables entre toutes ont pour avantage de permettre de larges virages bien à plat sans augmentation excessive du taux de chute, ni sans se gêner lorsqu’on est à plusieurs. Mais ce n’est pas tout ! Et c’est là qu’on regrette de ne pas avoir recours plus souvent aux services Pallas **** de la COGEMA : la vapeur d’eau émise à la juste température à des effets hydratant pour la peau du pilote, souvent desséchée et maltraitée par les agressions du vent et du soleil. Cette même vapeur, autre propriété, défroisse aussi en douceur les voiles fripées et les visages pleins de faux plis. Les blancs des intrados légèrement passés par la poussière ou ternis par des années d’utilisation intensive retrouvent tout l’éclat de leur jeunesse. Les couleurs chatoyantes des extrados sont ravivées par les rayonnements radioactifs aux fréquences judicieusement choisies !.... Attention tout de même, il ne faut pas croire pour autant que l’approche d’un tel site n’est pas totalement sans risque. Il convient de bien le savoir. On à déjà vu à de nombreuses reprises des pilotes tenter un sauvetage de la dernière chance sur les cheminées de Tricastin ou de la Hague et y rester. Comme les récents évènements de l’hiver passé l’ont démontré, on n’est jamais à l’abri d’une panne, d’un incident de niveau III, d’un arrêt pour maintenance programmé, voir d’une grève surprise ou non de certaines catégories de personnel qui vous ferait vous retrouver avec une centrale qui ne vaporise pas. Rappelons tout de même qu’en pleine période de demande de pointe en décembre dernier, 7 sites de production sur 12 étaient en arrêt programmés, et 2 en panne ! Une bonne lecture de la presse régionale spécialisée s’impose donc avant tout vol.
- Si vous vous êtes laissé entrainer par mégarde en milieu urbain à forte densité, la porte de sortie toute désignée c’est la cours du lycée. Non pas que vous puissiez y poser dans de bonnes conditions, loin s’en faut : C’est surtout qu’une fois au sol, votre sécurité ne pourrait plus y être assurée (racket, vol à l’arraché, agression à l’arme blanche ou lourde,… on ne compte plus les exemples). En revanche arrivé à quelques dizaine de mètres au dessus des groupes d’ado, à portée de voix, mais pas des jets d’objets divers qui pourraient toujours survenir, commencez à noyauter proprement et demander…. un coup de main, par exemple, à un maximum d’entre eux. Demandez leur n’importe quoi en fait : Comment vont les études, ce qu’ils feront plus tard, ce qu’ils pensent de leurs parents, du programme de terminale STI, des réformes à venir, des enseignants en grève, voir même un peu d’aide…. Peu-importe ! Et là attention à bien gérer le pétard qui va arriver dans la foulée. Je ne parle pas du cône à 4 feuilles parfumé aux herbes de provinces ensoleillées, pétard dont ils ne se dessaisiraient pour rien au monde, mais au souffle : Un souffle cataclysmique, atomique, plus redouté ici qu’en cas d’explosion d’une centrale dans l’exemple précédent.
En effet, comme vous le savez-tous, quoi que vous demandiez à un ado, ou mieux encore, à un groupe d’ados, l’unique réponse obtenue est invariablement un profond « Pfffffffff…… » en levant les yeux au ciel. A vous d’en profiter de cette « bouffe », il n’est pas dit que vous les intéressiez suffisamment à l’avenir pour qu’ils écoutent une deuxième question de votre part.
- Une ligne très haute tension d’ERDF peut aussi vous être du plus grand secours, mais elle nécessite un pilotage de haute précision. Tout en finesse, mais vous êtes encore vivant à ce jour, c’est que vous êtes de ceux qui en sont : capables.
Vous êtes en perte d’altitude au dessus du massif alpin et vous pénétrez dans un parc naturel régional d’intérêt capital qui abrite une zone de nidification d’une espèce de Corneille commune en voie de disparition et classée au patrimoine mondiale de l’Unesco. Interdiction formelle de vous poser à moins de 5km, sous peine se servir de cible vivante aux tirs des chasseurs de Corneille défenseurs de la nature. Par chance, un rouleau vous plaque au pied d’une falaise de 1200m de haut, tout juste enjambée par une magnifique ligne très haute tension du collectif de designers contemporain à la mode : ERDF, dont la culture française peut s’enorgueillir sans rougir. Entre la falaise et les 320 000 volts, il va falloir la jouer fine. Vous aurez pris soin préalablement, d’avoir réalisé 15 à 20 minutes de 360 engagés au cœur d’un cumulonimbus de passage à fond de 3ème barreau. Vous aurez ainsi à coup sur emmagasiné dans votre voile argentée et vos suspentes en fibre optique le minimum d’électricité statique requis pour la manœuvre suivante. Présentez-vous sous la ligne, au pied de la falaise. Vous aurez soin de garder entre 1m et 1.25m de marge entre l’extrados de votre aile de compète et le câble principal. Un bel arc électrique constant et régulier est un bon indicateur. Des étincelles et de fumée en plus sur vos mains : vous êtes un poil près. Des craquements intermittents, un bruit irrégulier, vous êtes un chouïa trop loin. Levez alors les mains et poussez encore sur le barreau face à la montagne. Normalement le champ magnétique des câbles doit vous remonter sans coup férir jusqu’au prochain pylône.
Deux choses tout de même, vous devez quitter ce champ magnétique avant d’arriver à moins de 5m du pylône suivant… la dérivation vers le sol des ions chargés qui va alors se créer pourrait se révéler stressante pour les Corneilles communes en pleine nidification dans les superstructures du pylône. Second point : Si vous avez des origines sub-sahariennes, même lointaines, portez des chaussures montantes à semelles de crêpe. Au cas où la manœuvre échouerait, les techniciens d’ERDF qui viendront vous rechercher apprécient toujours les galettes au Sarrazin qu’ils retrouvent sur place. Cela ne coûte presque rien, ça fait toujours plaisir, c’est bon pour le moral des troupes et les relations avec les services publiques.
- Le grand classique rural dans les zones d’élevage extensif… donc peu applicable en Bretagne ou il ne vous reste plus que le lisier pour pleurer : Une bouse !
A choisir impérativement bien fraiche. J’entends par là de facture toute récente et encore tiède : à peine démoulée. La galette desséchée, si elle dispose de remarquables qualités en tant que matière première pour alimenter un feu de camp, ou encore afin de préparer un repas goûtu au fumet de premier plan, même si la tentation est grande, n’est pas adapté au maintien en sustentation du vélivole.
En revanche, une galette directement issue du producteur est une bénédiction, car souvent accompagnée lors du service par quelques émanations de bulles de méthane bienfaitrices.
Il va toutefois vous falloir jouer serré et sans perdre de temps : d’abord en raison d’un diamètre de thermique largement inférieur au rayon d’évolution standard de votre aile, mais surtout parce que la concurrence va être extrêmement rude : à tous les coups un bon nombre de mouches et autres scarabées sont aussi sur l’affaire, et ils tiennent fermement le haut de la grappe à peine l’ascendance détectée. Ne lâchez pas le morceau, ayez du mordant, battez-vous ! Ceux qui ont une solide expérience de la compétition auront ici un avantage incontestable.
Attention, selon les régions, les périodes et le régime alimentaires des ruminants producteurs, nous recommandons la plus grande prudence aux pilotes allergiques aux graminées. Imaginez les conséquences d’une crise d’éternuement alors que vous pratiquez des manœuvres engagées, le nez à quelques centimètres seulement au dessus d’une bouse encore tendre et moelleuse !
- (@) Wikipédia : Myosotis est un genre de plantes de la famille des Boraginaceae. On en retrouve une centaine d'espèces dans les régions tempérées ou montagneuses à travers le monde. Certaines espèces sont utilisées pour le fleurissement des jardins. Elles se ressèment facilement et peuvent devenir envahissantes. Les espèces sauvages présentent des fleurs de couleur bleue, parfois rose ou blanche.
Vous vous demandez sans doute pourquoi je vous parle ici du Myosotis ? Et bien c’est pour vous donner LA solution lorsque vous êtes en perdition à la nuit tombante, avec la canopée qui s’étend sous vos pieds à perte de vue : sachez qu’une sous espèce bien spécifique de cette race : le Myosotis sylvatica qui se rencontre au plus profond des forêts les plus impénétrables, et dont les petites fleurs bleu ciel sont facilement identifiables depuis un parapente orange, ont une particularité aussi étonnante que salvatrice pour nous. Toute la journée durant, les petites fleurs de cette sous-espèce captent avec leurs pétales les rayons ardents du soleil. Son pistil aux vertus adhésives se charge de maintenir au centre de la fleur une bulle de plus en plus chaude. Au coucher du soleil, la fleur se rétracte brusquement, chassant ainsi la bulle d’air chaud vers le ciel avec quelques spores de son pollen à semer aux quatre vents.
Dit comme cela, ce n’est rien. Mais imaginez maintenant un massif de plusieurs centaines de milliers de fleurs de Myosotis qui se rétractent d’un seul coup, d’un seul, et vous obtiendrez une magnifique ascendance thermodynamique non négligeable. Certes, fugace, hautement allergisante, difficilement exploitable tant que vous ne resterez à voler au dessus des fougères qui les recouvrent, mais bien réelle.
A vous de trouver le moyen d’en faire quelque chose, parce que la nature est tellement belle que ce serait bien dommage d’être allé jusque là bas, et de ne pas en profiter !
- Bien plus efficace en termes de rendement dynamique… mais tellement difficile à trouver en outdoor : la réunion de service hebdomadaire, Le conseil d’instances fédérales élargie, l’assemblée générale des colocataires, la réunion syndicale, le meeting politique, Un conseil des ministres… enfin tous ces lieux ou un bon nombre d’individus variés se regroupent en masse pour brasser de l’air et faire du vent à tout va.
LA difficulté majeure ici, c’est que cela part dans tous les sens, de manière tellement désordonnée, que personne n’a jamais réussi à en sortir quoi que ce soit d’exploitable.
CQFD
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