Un jeune marié damande au rabbin, après le mariage :
- Maintenant, monsieur le rabbin, je vais enfin pouvoir danser avec mon épouse ?
- Pas question ! C'est interdit.
- Je pourrai au moins coucher avec elle ?
- Oui, bien entendu, mais uniquement dans le but de procréer.
- Et nous pourrons faire l'amour dans toutes les positions ?
- Il n'y a pas d'obligation ni d'interdiction.
- Même sur la table de la cuisine ?
- A part l'inconfort, je ne vois pas de problème.
- Même en position assise ?
- Aucun problème.
- Même debout ?
- Ah non, pas question ! Vous pourriez vous mettre à danser.
Elle est sympa aussi celle-ci dans la veine ridiculisation de l'hypocrisie religieuse (et valorisation de la puissance subversive de la danse).
Mais là encore, dans cette veine les Monty Pythons nous ont fourni pas mal de sketchs semblables qui ne focalisent pas particulièrement sur une religion plutôt qu'une autre.
Ça me surprend toujours que des "apôtres des vertus de la laïcité ou de l'ateïsme" puissent aussi avancer que "Juif c'est mieux" ou "Juif c'est au dessus".
Si jamais c'est parce-qu'un enfant de mère Juive n'a "pas le droit" de ne pas l'être, il me semblerait même que ça craint encore plus que dans le cas des religions transmises uniquement par éducation (bourage de crânes), chantages et prosélitisme !
Les quelques cas de descendants de Juifs qui déclarent travailler à ne pas en référer à la religion de leur mère (et donc à revendiquer de ne pas être Juifs malgré cette "loi du sang") sont vraiment salutaires pour empêcher les maîtres chanteurs coloniaux Israeliens d'amalgamer un passif victimaire, une religion et une population prétendument distincte pour hériter de droits spéciaux et tabous.
Freud Sigmund a fait ce travail de déjudeisation personnelle et a explicitement déclaré que la psychanalyse n'existerait pas sans cet effort d'abstraction à la judéité qu'il a dû accomplir contre l'attente de tout son entourage juif ou non, y compris antisémite (puisque l'anti nécessite une catégorisation adoptée en face).
Mais quelques abruti-e-s du "racisme positif" qui a tout pour accentuer les nuisances du racisme en général, comme par exemple Elisabeth Roudinesco, persistent de nos jours à trouver intéressant de qualifier la psychanalyse de Science Juive en piétinant ainsi les efforts intellectuels de celui auquel elle croit rendre un hommage zélé !
Je me demande s'il n'en va pas de même des gens qui croient définir un humour spécifiquement juif juste parce-que le mot "rabbin" leur semble plus respectable que le mot "imam"... Quand la respectabilité pointe son nez, l'humour perd pourtant beaucoup !