+ Le chant du vario +

Forum de parapente

18 Novembre 2024 - 03:48:18 *
Bienvenue, Invité. Veuillez vous connecter ou vous inscrire.
Avez-vous perdu votre mot de passe ?
Avez-vous perdu votre courriel d'activation?

Connexion avec identifiant, mot de passe et durée de la session
  Site   forum   Aide Groupes Calendrier Identifiez-vous Inscrivez-vous        GPS2GE Balises  
CSC
Pages: 1 2 [3]   Bas de page
  Imprimer  
Auteur Fil de discussion: voler dans les nuages  (Lu 34681 fois)
0 Membres et 9 Invités sur ce fil de discussion.
blabair
débutant(e)
**
Hors ligne Hors ligne

Aile: gin Léopard XS rouge blanche
pratique principale: cross
vols: + de au - bcp de vols
Messages: 12



WWW
« Répondre #50 le: 03 Mai 2017 - 19:23:12 »

Matthieu, un commentaire?
Signaler au modérateur   parapente Enregistrée

Hub
crossman (woman)
******
Hors ligne Hors ligne

Aile: Hook2 + Escape airbag
pratique principale: apprends à voler
vols: env. 350 vols
Messages: 223



« Répondre #51 le: 03 Mai 2017 - 19:34:14 »

Ne serait-ce que décrocher aux B est bien plus efficace en termes de taux de chute (-8 à -10 m/s) et tout aussi reposant et facile à tenir que de faire le sac sous secours. Et au moins on peut les relâcher les B le moment venu.
As-tu lu le commentaire sous la vidéo ?
Citation
manipulation de descente (spirale engagée 60secondes, oreille + accélérateur 5m puis B-stall sans succès)
Signaler au modérateur   parapente Enregistrée

Il faut être fou pour sauter d'une montagne en parfait état de marche.
JustinBieber
Invité
« Répondre #52 le: 03 Mai 2017 - 20:02:33 »

Je pense que la promotion du cross n'a rien a voir ici, l'incident s'étant produit à environ 1km. du déco.
Les nuages qui aspirent se trouvent partout, au dessus d'un deco comme sur la route d'un immense cross

Autant que je suis d'accord que ce n'est pas la promotion du cross qui est en cause ici et aussi ailleurs, autant je ne peux pas te rejoindre quand tu ecris que ; "Les nuages qui aspirent se trouvent partout, au dessus d'un deco comme sur la route d'un immense cross" et que donc ce ne serait qu'une question de fatalité (chance/pas chance) de se faire aspirer. C'est quand même pousser le bouchon un peu loin.

Au déco personne ne t'oblige de decoller si un (très) gros joufflu tire fort, ni d'aller se coller dessous pour faire le plaf au maximum. Surtout si ton niveau global de compétences ne te permets pas de descendre de façon sereine à plus de -5 m/s (rappel ; taux de chute sous secours)


on est bien d'accord, ce que je voulais dire c'est que mettre ça sur le dos du cross est hors sujet, cross ou pas il faut regarder la tronche du ciel de temps en temps

pour les spirales de descente rapide, c'est pas inutile de s'entraîner un peu exagérément; arriver à descendre à -18m/s en conditions calmes permettra peut-être d'oser assez quand il y a urgence. j'ai remarqué qu'en cas de stress et turbulences, événement imprévu, on pouvait se limiter un peu. bien s'entraîner permettra peut-être d'atteindre 10-15m/s
d'autres techniques sont bien: vraies grosses oreilles accélérées à fond. on peut faire large en prenant sans crainte pas seulement la suspente extérieure, mais la deuxième aussi, un côté après l'autre. accélérateur à fond, cap maintenu au bol si on a pas de boussole et c'est bon. peu de risque de se prendre une montagne si on est au plafond et que ça aspire il y a probablement de la marge...

technique super qui descend très bien: demi aile fermée, 360 bien appuyé côté opposé. ça descend vite, c'est simple. pas trop d'enthousiasme quand on tire le frein pour le 360, demi aile = vitesse de décrochage plus rapide.



Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
cyrille
Rampant
*
Hors ligne Hors ligne

Aile: artik 5 / bi golden
pratique principale: cross
vols: 30 ans vols
Messages: 4



« Répondre #53 le: 03 Mai 2017 - 20:02:45 »

Salut à tous...

J ai vu la vidéo et viens témoigner de ce que j'ai vécu il y a bien longtemps et qui n'a rien a voir avec la vidéo... pour ce qui est de la sortie et des événements a l intérieur.

A Saint Geniez je monte a pied au sommet au dessus du deco en matinée pour le plaisir de la ballade. Petite pause.  Sieste.  Puis decollage alors que les conditions se sont bien installées. Rapidement  je suis dans le thermique, enroule, prends bien du gaz avant de commencer a me rapprocher sérieusement du nuage. Je pars en vol doit face au vent sous la base,  j arrive en bordure du nuage avant de rentrer dedans... le ciel présente encore beaucoup de bleu entre les nuages qui ne sont pas congestus... je redescend....pourtant j ai quitté au vent mon nuage depuis peu, quand je rentre dans une autre ascendance puissante et ça forme rapidement au dessus, je passe directement dedans et ça monte fort vario bloqué +8.  N étant pas a l aise avec les 360 engagés je tire immédiatement les b en prennant les suspentes le plus haut possible.  Largement au dessus des maillons. J arrive a obtenir entre -1 et -2m/s, ça roule un peu de droite et gauche mais sans trop d amplitude, c est pas trop physique (faut quand même des bras mais physiologiquement et psychologiquement c est confortable).. je maintiens en essayant de tirer le plus bas possible et finis par sortir du nuage....  j ai maintenu jusqu'à ce que le vario afiche le plus gros taux de chute capable d afficher (-8)  le temps de reprendre de la marge par rapport au nuage et a la pompe.
Je ne sais pas dire de combien je suis monté dedans, ni le temps que ça a duré.  Je n'ai pas eu le temps d'avoir de l'eau  sur les suspentes ni froid.  
Ce qui est sur c est que je n ai pas attendu 3 plombes avant d'engager une manoeuvre qui descend vraiment...



Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
nairolf
Rampant
*
Hors ligne Hors ligne

Aile: Mentor 4 light
pratique principale: vol rando
Messages: 3



« Répondre #54 le: 03 Mai 2017 - 20:10:13 »

Ne serait-ce que décrocher aux B est bien plus efficace en termes de taux de chute (-8 à -10 m/s) et tout aussi reposant et facile à tenir que de faire le sac sous secours. Et au moins on peut les relâcher les B le moment venu.
As-tu lu le commentaire sous la vidéo ?
Citation
manipulation de descente (spirale engagée 60secondes, oreille + accélérateur 5m puis B-stall sans succès)

Ceci dit si le décro au B est resté sans succès comment peux-il espérer descendre mieux sous secours ? Je suis assez d'accord avec Wowo sur  cette phrase
"C'est le constat indéniable d'un abandon du navire, d'un sauve qui peut lié, sans beaucoup de doute possible, à un état de panique"
Ce qui et tout à fait compréhensible d’ailleurs dans une telle situation.
Quand à tirer des 360 pour sortir d'un nuage je ne m'y hasarderait pas après avoir ressenti une telle désorientation j'aurais trop peur de merder qqch et de ne plus me retrouver dans une configuration de vol stabilisé .
Dans ce sport ou l'on cherche les ascendances quasi tout le temps lacher un thermique n'est pas forcément évident et la limite du moment ou il faudrait le faire extensible ,
 je me demande si cela n'arrive pas plus souvent que ça , pour avoir une idée plus précise sur la question :

http://www.parapentiste.info/forum/les-sondages/voler-dans-un-nuage-t47668.0.html;msg596364#msg596364

 

 
Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
fbi
Invité
« Répondre #55 le: 03 Mai 2017 - 20:14:24 »


technique super qui descend très bien: demi aile fermée, 360 bien appuyé côté opposé. ça descend vite, c'est simple. pas trop d'enthousiasme quand on tire le frein pour le 360, demi aile = vitesse de décrochage plus rapide.

j’imagine la tronche du mec qui a lu le forum et qui dans deux ans dans un gros noir se demande de quel côté se pencher et se balance sèchement côté fermé  mort de rire
Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
JustinBieber
Invité
« Répondre #56 le: 03 Mai 2017 - 20:19:56 »


technique super qui descend très bien: demi aile fermée, 360 bien appuyé côté opposé. ça descend vite, c'est simple. pas trop d'enthousiasme quand on tire le frein pour le 360, demi aile = vitesse de décrochage plus rapide.

j’imagine la tronche du mec qui a lu le forum et qui dans deux ans dans un gros noir se demande de quel côté se pencher et se balance sèchement côté fermé  mort de rire

ouais  bravo  bon remarque il descendra bien aussi  Razz

a chacun d'entraîner des techniques et de choisir celle qui conviendra au moment venu, tout s'entraîne, il faut être à l'aise sous son aile. il faut connaître aussi les techniques avant de les entraîner évidemment. de mon côté, je remercie mes formateurs qui dès le 2ème vol m'ont inculqué les oreilles accélérées, je sais pas combien de fois ça m'a déjà sauvé, scotché au bout d'une combe pourrie ou en bordure de nuage quand ça commence à gonfler par surprise sous les pieds
Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
nairolf
Rampant
*
Hors ligne Hors ligne

Aile: Mentor 4 light
pratique principale: vol rando
Messages: 3



« Répondre #57 le: 03 Mai 2017 - 20:20:08 »


technique super qui descend très bien: demi aile fermée, 360 bien appuyé côté opposé. ça descend vite, c'est simple. pas trop d'enthousiasme quand on tire le frein pour le 360, demi aile = vitesse de décrochage plus rapide.

j’imagine la tronche du mec qui a lu le forum et qui dans deux ans dans un gros noir se demande de quel côté se pencher et se balance sèchement côté fermé  mort de rire

Oui ,et se balancer sèchement dans un nuage c'est plutôt rare  Rigole 
Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
stephb24
Rampant
*
Hors ligne Hors ligne

Aile: tempest bigolden2
pratique principale: vol / site
vols: 450 vols
Messages: 0


travailler moins pour voler plus


WWW
« Répondre #58 le: 03 Mai 2017 - 20:21:50 »

les techniques de descente rapide, c'est bien beau,
mais temps que l'on reste dans la zone ascendante du nuage cela risque de ne pas suffire
en effet entre l'expérience d'ewa wisnierska et de quelques parachutistes pris dans les nuages et recrachés entre nulle part et le milieu de nulle part, sans compter toutes les analyses météo faites dans les nuages on sait qu'il peut y avoir des courants verticaux a plus de 120 km,
on peut donc être le meilleur pilote d'accro qui soit, sous une 8 m2, je doute qu'il y en ai un capable de descendre d'un nuage a cette vitesse là.
donc concrètement, tout du moins pour moi, on ne sort pas d'un nuage par en dessous.
ce  qui implique que l'on doit faire son possible pour ne pas y rentrer "je sait c'est dit redit et rabâché" mais bon.
a ma connaissance le seul élément qui puisse "éventuellement" te donner un point fixe dans le nuage c'est le soleil a condition de ne pas être trop loin a l'intérieur du nuage.
je pense qu'il peut aussi être utile de chercher les zone ou la brume est la moins dense ou la plus lumineuse qui pourrais donner une information sur sa direction ou son azimute.
Signaler au modérateur   parapente Enregistrée

dans un état totalitaire,
 tout ce qui n'est pas interdit est obligatoire
wowo
papoteuse(eur)
*
Hors ligne Hors ligne

Aile: Sigma/Magnum/EZ
pratique principale: cross
vols: Plus que certains, moins que d'autres mais quand même déjà pas mal de vols
Messages: 631



« Répondre #59 le: 04 Mai 2017 - 00:42:56 »


Je ne peux pas te rejoindre quand tu dis ; "On a quand même eu des conditions de vol très fortes, souvent très ventées, carrément malsaines en de nombreux endroits, avec énormément de pratiquants, des journées de déclaration pléthoriques, pour des distances très longues avec des branches de parcours très difficiles compte-tenu des conditions... Et je n'ai pas eu l'impression que ça tombait du ciel dans tous les sens.

9 morts !


Une fois de plus, tu mets en rapport le nombre de morts avec les conditions "fortes".
Moi je dis "On est sûr de ça ?". Ou bien on parle sur du vent, sur nos peurs personnelles ?
Est-ce qu'il y a un professionnel de la statistique qui fait un vrai travail sur les données fédérales ? Ou est-ce à la libre interprétation de chacun ?

Non, je ne mets pas en rapport le nombre de mort avec des conditions fortes mais avec ce que tu as écrit dans le post d'avant, à savoir ; "On a quand même eu des conditions de vol très fortes, souvent très ventées, carrément malsaines en de nombreux endroits, avec énormément de pratiquants, des journées de déclaration pléthoriques, pour des distances très longues avec des branches de parcours très difficiles compte-tenu des conditions... Et je n'ai pas eu l'impression que ça tombait du ciel dans tous les sens.

Pour moi, 9 accidents mortels au 03/05 cela fait déjà beaucoup de pilotes "tombés du ciel". Surtout si on se remémore que cela ne représente que la pointe de la pyramide de l'accidentalité. Combien de blessés graves, de blessés, d'incident ou la différence avec un accident fatal ne s'est joué qu'à un cheveu ?

Après peut-être que je n'ai pas compris tes questions et ou tu voulais en venir ?

Ne serait-ce que décrocher aux B est bien plus efficace en termes de taux de chute (-8 à -10 m/s) et tout aussi reposant et facile à tenir que de faire le sac sous secours. Et au moins on peut les relâcher les B le moment venu.
As-tu lu le commentaire sous la vidéo ?
Citation
manipulation de descente (spirale engagée 60secondes, oreille + accélérateur 5m puis B-stall sans succès)

Comment expliquer alors, Nairolf le relève, il aurait obtenu un meilleur taux de chute negatif sous secours plutôt qu'en 3.6 engagés. Pour ma part en spirale engagé mon taux de chute est au-delà des -14 m/s alors que sous secours l'homologation prévoit un maximum tout en haut de PTV, de -5,5 m/s.

En fait ces commentaires de ce pilote tendent à me laisser penser que mon hypothèse de panique à bord se vérifie.
Il à certainement essayé de s'échapper par le bas de ce nuages et il pense sincèrement que ces 3.6 étaient engagés et aussi que ces oreilles étaient vraiment énormes avec le 2èm barreau poussé à fond avec les orteils en extension.
Mais la réalité était certainement toute autre. Notre esprit est ainsi fait, il sarrange avec la réalité quand elle est trop désagréable à envisager.

Pour moi il est inconcevable de faire secours alors même que ma voile vole encore, que j'ai du gaz en veux tu en voila sous les fesses et que je sais que le taux de chute auquel j'aspire pour ne pas me faire plus aspirer par le nuage est bien plus faible sous mon secours qu'en 3.6 engagés s'ils le sont même seulement à peu près ou un décro aux B. Même des vraies grandes oreilles accélérées vraiment à fond donnent sans doute un taux de chute équivalent voire supérieure à ce que l'on va atteindre sous secours. Et surtout cela permet aussi et/ou encore de fuir horizontalement en plus de verticalement de la zone d'influence du joufflu tout en stabilisant un minimum l'aile.

Je suis personellement, en 2007 ou 2008 rentré dans un nuage, "aspiré" par lui. Dès mes 1ers mètres dedans, je me suis dit m.... me... mer.. merd. MERDE ! L'humidité, le froid, la ouate... j'ai tout de suite fait les oreilles, ça bipait encore et toujours. J'ai tenté les 3.6, j'en étais encore à mes débuts dans l'exercice et le constat fut cinglant ; ce que je savais faire en situation d'exercice au point de déjà penser le maîtriser, j'en était totalement incapable là, à ce moment là. Finalement, mon esprit un peu ralenti par le stress de cette situation nouvelle, s'est remis à fonctionner. Vraies très grandes oreilles barreau a fonds et hop... le vario s'est enfin mis à pleurer. Sur le coup je pensais avoir vécu le pire 1/4 d'h dd ma vie de pilote. Alors plus tard avec l'analyse de la trace gps et le témoignage du copain qui volait pas loin en bordure du nuage. Force me fût d'admettre que ce 1/4 ne valait qu'une (petite) centaine dd secondes.

Bon je pars de l'idée que l'on parle de beaux gros cum actif et non pas d'un Cb. Et évidemment, je conçois que pour réussir à peu près ces manoeuvres de fuite, il est souhaitable d'avoir encore un cerveau en état de travailler.

Mais bon, là je suis de nouveau en train de faire le vilain et de dire des choses déplaisante.

Bonne nuit,
Signaler au modérateur   parapente Enregistrée

Le plus beau vol ? Sûr, celui à venir !
Charognard
Invité
« Répondre #60 le: 04 Mai 2017 - 01:33:00 »

Je ne comprend pas comment certain réussies à transformer un simple passage dans un nuage en une catastrophe étourdissante!

Je peut comprendre pour un avion ou hélicoptère qui n'aurait pas d'horizon artificielle mais dans le cas d'un pendulaire? hein ? Un parapente est capable de voler sans pilote.

Pour un pilote expérimenté, qu'elle est la différence entre rien voir dans le nuage et se concentrer sur le vario ou fermer les yeux 5 minutes et se concentrer sur le vario? Si vous perdez le contrôle de votre pilotage juste en ferment les yeux, effray  changez de sport.

Si vous rajoutez à ça une boussole ou GPS, franchement arrêtez de déconner avec vos parachutes de secours et sensation de spirale. vrac

La première fois ou j'ai passé pour de vrai dans les nuages, j'étais en Paramoteur et je voulais voir jusqu'à quelle hauteur je pouvais aller avec mon Top 80. J'ai parti avec la moitié du plein d'essence et j'ai gardé le moteur au fond jusqu'à la panne d'essence. (Ça m'a coûté un silencieux)

J'ai fait toute la monté en stationnaire face au vent et soleil du soir.
Panne d'essence à 10300 pieds AGL. Pendant la monté, j'avais traversé un ciel 4/5 de gros cumulus épais et le ciel s'est refermé sous moi une fois en haut.

Passage obligé dans la couche nuageuse pour descendre. Drôle de moment juste avant de me laisser avaler sans savoir qu'elle épaisseur avait la couche.

J'ai perdu le soleil qui était ma seule référence pour rester face au vent.
Le vario qui monte et descend, ça duré très longtemps. La couche avait 3000 pieds d'épais.

Quand j'en suis sorti, je ne reconnaissait plus du tout l'endroit ou j'étais.
Je me suis mi vent de cul sans le savoir.
Je suis sorti à 10 kilomètres de ou j'avais entré.
Grosse marche avec le Paramoteur pour retourner à l'auto mais j'en garde un super souvenir.
Le dessus de la couche nuageuse était tellement en 3 dimensions format géant.
Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
Nico7374
Rampant
*
Hors ligne Hors ligne

Aile: ITV Boxer
pratique principale: apprends à voler
vols: Pas assez... vols
Messages: 0


« Répondre #61 le: 04 Mai 2017 - 08:38:27 »

Je sais que dans la théorie tout est possible mais dans la vrai vie c'est déjà arrivé de tirer le secours et de continuer à monter....  effray

Y'a quand même pas mal de vidéo de secours dans un nuage et à chaque fois il ressorte... (d'un autre coté ceux qui ne ressorte pas bein on a pas la vidéo... hein ? )
Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
Triple Seven France
Invité
« Répondre #62 le: 04 Mai 2017 - 09:39:35 »

Je ne comprend pas comment certain réussies à transformer un simple passage dans un nuage en une catastrophe étourdissante!

Sûrement parce qu'il y a nuage et nuage... Copié/collé d'un exemple célèbre :

"Alors que je fais de grandes oreilles, je ne descends pas et commence même à monter, je change de cap, accélère pour dégrader encore plus mon taux de chute et m’éloigner de cette zone mais rien n’y fait, ça monte de plus en plus vite. Je finis par monter dans le nuage, les autres aussi, la base est à 2100. Je n’ai que 2 heures de vol avec cette voile mais je n’ai pas d’autre choix que de me barrer au plus vite, je décide de tirer les « B », j’ai les commandes autour des poignets, la voile se stabilise, reste tendue d’un bloc et je descends assez vite, c’est parfait, de 2200 à 1600, mais je tétanise et après 600 mètres de descente, c’est trop physique à tenir je dois lâcher. Directement je l’impression de remonter en quelques secondes seulement dans le nuage, je décide de refaire les « B » une seconde fois, mais les conditions sont vraiment devenues bastons dans le nuage et j’ai du mal à garder la voile au dessus de moi et surtout attraper les élévateurs, pendant la descente, c’est beaucoup moins stable que la 1er fois et l’élévateur gauche m’échappe des mains, je me retrouve donc à faire les « B » d’un côté, je lâche tout et je me prends la voile sur la tête, voile fermée à +-70%, je récupère assez facilement (ça à l’air d’être une bonne voile) et je n’ai pas d’autre choix que tirer les « B » pour une 3ème tentative, mais cette fois plus bas, je suis vraiment mal barré et je ne me pose pas de questions, faut descendre. Je tire les « B » plus bas, la voile décroche violemment mais ça descend bien et je maintiens plus facilement que la 1er fois. Pendant la descente c’est très turbulent, la voile commence à bouger de plus en plus fort comme un serpentin et finit par se refermer comme un accordéon, je n’ai plus qu’une boule de chiffon au dessus de la tête et je me retrouve instantanément en rotation très très rapide. C’est fini je n’ai pas d’autre solution que de tirer mon secours Rogallo Vonblon. Il s’ouvre très très vite (2 s max je pense), c’est vrai que je tombais du ciel centrifugé mais ça a été très rapide, il n’avait encore jamais été replié depuis + de 3 ans, pliage constructeur. Ouverture du secours rapide, rotation enrayée très vite, par contre une fois la rotation arrêtée la voile a continué à tourner et s’est enroulée sur plusieurs tours autour du cône de suspentage du parachute. J’avais aussi plusieurs twists avec le parachute, je me suis retrouvé pendu sous le parachute en situation inconfortable, l’impression d’être twisté derrière la nuque, j’ai du jeter mon casque, il me gênait trop. Puis au lieu de descendre pendu sous mon parachute le vario à recommencer à biper et je me suis mis à monter dans le nuage ( + 9 m / s au vario), il y en avait des éclairs tout autour de moi, j’étais trempé aussi, c’était le déluge dans le nuage. A ce moment, j’ai franchement cru que c’était fini, je sais par expérience que les chances de sortir d’un orage vivant sont faibles, j’attendais de me faire frapper par un éclair (c’est ce qui est arrivé au pilote chinois, il était mort bien avant de revenir au sol), bizarrement j’étais relativement calme, il y avait plus rien à faire, j’ai même pris quelques photos, je ne sais pas trop pourquoi. Je suis monté à 2700 mètres, donc environ 600 mètres dans l’orage, c’est bien moins haut que les autres, ( 9946 m pour Ewa et +- 4000 m pour Ruud) mais suffisamment pour ce faire frapper par un éclair. Puis tout c’est inversé et j’ai commencé à descendre très vite ( -10 mètres / s) valeurs enregistrées au vario. J’avais du mal à croire que je descendais, j’ai vu la base du nuage s’éloigner dans l’autre sens à toute vitesse, je descendais vite, un peu trop pour me poser safe mais j’étais trop content de descendre, peu importe l’atterrissage. Puis je me suis mis à tourner sur moi-même pour essayer de réduire la vitesse et défaire les twists, après 3 ou 4 tours à droite, la vitesse de descente s’est stabilisée à 4 m/s. C’est franchement tout bon, le taux de chute d’un parachute classique pull down apex est de 5 à 6 m/s. Par contre le temps de défaire les tours de twists, j’étais déjà très bas et je n’ai pas réussi à attraper les commandes pour diriger le parachute avant de poser, celles-ci étaient scratché par un velcro à la base des mousqueton, un peu trop bas à mon avis et je n’ai pas réussi à les attraper ( elles
2007-02-25
00:56:00
Gabs

sont pourtant bien visibles derrière moi sur les photos) , mais quelque chose me poussait en avant au niveau des épaules et j’étais vraiment dans une position inconfortable pour les attraper, j’étais vent cul avec le rogallo, ça ne descendait pas très vite mais j’avais l’impression de voler assez vite vent cul, je me suis placé en position pour un roulé boulé, puis pas de bol pour moi, j’ai accroché un des rares petits arbres qu’il y avait dans ce champ, 6 ou 7 mètres de haut, le parachute à accroché cet arbre, au lieu d’arriver à la vertical, avec la vitesse j’ai fais balancier et j’ai fini sur le dos. J’ai tapé un peu durement mais j’étais heureux d’être au sol. J’ai réalisé que j’avais eu beaucoup de chance et j’étais persuadés qu’il y aurait des morts…Il n’y en a eu qu’un, c’est un de trop mais c’est incroyable qu’il n’y ai pas eu plus de victimes"
Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
sheebe
Rampant
*
Hors ligne Hors ligne

Aile: iota / little cloud gt22
pratique principale: apprends à voler
vols: 200 vols
Messages: 1


« Répondre #63 le: 04 Mai 2017 - 09:48:57 »


- Le secours est utilisé alors que la situation n'est pas techniquement irrémédiable. Comme dans le cas de Mathieu, le pilote tire le secours alors que l'aile vole. C'est à mon avis une évolution de notre pratique. Les 'vieux' pilotes considérent le secours comme l'ultime chance et ne l'utilise qu'au dernier moment (voir même trop tard Clin d'oeil).

Perso à mon dernier SIV sur une belle cascade d'incident il ne m'est jamais venu à l'idée de tirer le secours alors que je ressors de mon vrac à moins de 50 mètres de l'eau! Quand je vois que des pilotes tirent le secours voile ouverte comme dans ce fil ou après un incident de vol bénin comme le pilote dans les Dolomites, je me dis que nous n'avons pas la même représentation mentale de cet accessoire.


A mon avis il y a aussi un problème de compréhension du parapente (pourquoi ça vol?), quelqu'un comme toi ne pense pas à tirer le secours car il sait qu'il peut remettre de l'ordre dans les ficelles alors que d'autre vont paniquer à la "moindre" cravate et ne pas savoir comment procéder pour s'en sortir.
Signaler au modérateur   parapente Enregistrée

Triple Seven France
Invité
« Répondre #64 le: 04 Mai 2017 - 09:53:54 »


Après peut-être que je n'ai pas compris tes questions et ou tu voulais en venir ?


Oui en effet.
Ce que tu veux voir dans ton coin et moi ce que je veux voir dans mon coin ne sont que les reflets de ce que nos filtres psychologiques internes nous autorisent à percevoir. Ce ne sont en rien des données objectives, rationnelles.

Un exemple : il y a quelques années, je pensais que la compétition en parapente était une pratique dangereuse, pousse-au-crime et accidentogène. Avec exemples à l'appui des accidents en compétition que je connaissais et des récits de compétiteurs qui se mettaient en danger et s'en tiraient par hasard (toutes choses que je voulais y voir).
Ceci était essentiellement de ma part l'extériorisation d'une attitude générale anti-compétition et de mes propres angoisses que je plaquais sur la réalité extérieure.
J'ai pu m'en apercevoir lorsque est sortie une étude statistique montrant que ramenée à l'heure de vol, la pratique en compétition présente la même accidentologie (ni plus ni moins) que la pratique de loisir.
Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
piwaille
l'(quasi)modo
Administrateur
papoteuse(eur)
*****
Hors ligne Hors ligne

Aile: pure bleu/rouge
pratique principale: cross
vols: bientôt 900 vols
Messages: 538




WWW
« Répondre #65 le: 04 Mai 2017 - 09:54:50 »

Je ne comprend pas comment certain réussies à transformer un simple passage dans un nuage en une catastrophe étourdissante!

Je peut comprendre pour un avion ou hélicoptère qui n'aurait pas d'horizon artificielle mais dans le cas d'un pendulaire? hein ? Un parapente est capable de voler sans pilote.

Pour un pilote expérimenté, qu'elle est la différence entre rien voir dans le nuage et se concentrer sur le vario ou fermer les yeux 5 minutes et se concentrer sur le vario? Si vous perdez le contrôle de votre pilotage juste en ferment les yeux, effray  changez de sport.

Si vous rajoutez à ça une boussole ou GPS, franchement arrêtez de déconner avec vos parachutes de secours et sensation de spirale. vrac
c'est bien pour toi ...
je ne peux que confirmer un témoignage qui a eu lieu un peu plus haut :
- avec compas, GPS et tout ça, il est (ou si tu préfères "il m'a été, à moi aussi") super difficile de maintenir un cap dans le nuage,
- malgré la stabilité pendulaire, je me suis retrouvé à faire des chandelles et des départs en spirale et peut être encore d'autres choses

et pourtant je sais enrouler les yeux fermés, (ce que je fais quand il y a peu de monde et que je veux me déconnecter des repère terrestres pour décaler avec le vent par exemple) mais ça n'a juste rien à voir ! dans ce cas, s'il arrive quoi que ce soit de stressant ou d'inhabituel, il suffit de rouvrir les yeux
Signaler au modérateur   parapente Enregistrée

Pas de support par MP. Utilisez http://www.parapentiste.info/forum/le-chant-du-vario-b53.0/
Citation de: Bernard Werber
"L'important n'est pas de convaincre, mais de donner à réfléchir"
wowo
papoteuse(eur)
*
Hors ligne Hors ligne

Aile: Sigma/Magnum/EZ
pratique principale: cross
vols: Plus que certains, moins que d'autres mais quand même déjà pas mal de vols
Messages: 631



« Répondre #66 le: 04 Mai 2017 - 10:36:03 »


Après peut-être que je n'ai pas compris tes questions et ou tu voulais en venir ?

...
Ce que tu veux voir dans ton coin et moi ce que je veux voir dans mon coin ne sont que les reflets de ce que nos filtres psychologiques internes nous autorisent à percevoir. Ce ne sont en rien des données objectives, rationnelles.
...

Oui c'est certain, commes le sont aussi nos ressentis et/ou souvenir de vol, incidents ou pas. Ou encore notre perception des risques, des conditions du jour, du moment, de notre état physique et psychique, de nos compétences de pilotes. L'être humain est complexe et chacun a ses spécificités de fonctionnement.

Pour reprendre ton exemple d'ex-réfractaire à la compétition, de mon côté j'ai toujours pensé que la compétition était un super outil pédagogique dans le cadre d'une progression souhaitée et structurée. Dans toutes mes activités sportives de "loisir", j'ai eu à coeur dès le niveau minimal exigé atteint de participer à des compétitions. À chaque fois ce fut un vrai moteur pour grimper la pente de ma progression personelle. Encore aujourd'hui, je ne loupe pas de prendre ma carte compet avec la licence pour participer ici ou là au gré de nos pérégrinations à une épreuve. Non pas dans l'idée/espoir de performer, juste prendre du plaisir et apprendre... sans me mettre en danger (si, si, c'est possible !)

D'ailleurs Charognard nous donne un exemple de la complexité et aussi dualité de nos esprits quand il écrit :

Je ne comprend pas comment certain réussies à transformer un simple passage dans un nuage en une catastrophe étourdissante!

... Un parapente est capable de voler sans pilote.

Pour un pilote expérimenté, qu'elle est la différence entre rien voir dans le nuage et se concentrer sur le vario ou fermer les yeux 5 minutes et se concentrer sur le vario? Si vous perdez le contrôle de votre pilotage juste en ferment les yeux, changez de sport.

Si vous rajoutez à ça une boussole ou GPS, franchement arrêtez de déconner avec vos parachutes de secours et sensation de spirale.

...

J'ai perdu le soleil qui était ma seule référence pour rester face au vent.
Le vario qui monte et descend, ça duré très longtemps. La couche avait 3000 pieds d'épais.

Quand j'en suis sorti, je ne reconnaissait plus du tout l'endroit ou j'étais.
Je me suis mi vent de cul sans le savoir.
Je suis sorti à 10 kilomètres de ou j'avais entré.

Grosse marche avec le Paramoteur pour retourner à l'auto mais j'en garde un super souvenir.
Le dessus de la couche nuageuse était tellement en 3 dimensions format géant.

Peut-on croire qu'il n'y a eu aucun stress ? Que la situation était parfaitement maîtrisée ? Qu'il n'y avait aucun risque que cette "simple" traversé d'un nuage ne se transforme en catastrophe ?

Mais comme dit plus haut, il est certain que nous n'avons pas tous la même perception des choses.


...


A mon avis il y a aussi un problème de compréhension du parapente (pourquoi ça vol?), quelqu'un comme toi ne pense pas à tirer le secours car il sait qu'il peut remettre de l'ordre dans les ficelles alors que d'autre vont paniquer à la "moindre" cravate et ne pas savoir comment procéder pour s'en sortir.

Tout à fait d'accord avec toi Scheebe.
Et c'est là qu'il faut se poser la question pourquoi en est-il ainsi ? Pourquoi celui qui ne "sait pas encore" va t-il se mettre dans les mêmes situations que celui qui "sait déjà" ?

Comment et de quelles manières les pilotes jugent-ils leurs propres niveau de compétence pour décider de quels vols leurs sont accessibles ? Ou bien la décision n'est-elle que conditionné pas l'envie ? Comme dans le fonctionnement d'un enfant ?.

Bonne matinée,




Signaler au modérateur   parapente Enregistrée

Le plus beau vol ? Sûr, celui à venir !
Parapente Samoens
Invité
« Répondre #67 le: 04 Mai 2017 - 12:00:42 »


- Le secours est utilisé alors que la situation n'est pas techniquement irrémédiable. Comme dans le cas de Mathieu, le pilote tire le secours alors que l'aile vole. C'est à mon avis une évolution de notre pratique. Les 'vieux' pilotes considérent le secours comme l'ultime chance et ne l'utilise qu'au dernier moment (voir même trop tard Clin d'oeil).

Perso à mon dernier SIV sur une belle cascade d'incident il ne m'est jamais venu à l'idée de tirer le secours alors que je ressors de mon vrac à moins de 50 mètres de l'eau! Quand je vois que des pilotes tirent le secours voile ouverte comme dans ce fil ou après un incident de vol bénin comme le pilote dans les Dolomites, je me dis que nous n'avons pas la même représentation mentale de cet accessoire.


A mon avis il y a aussi un problème de compréhension du parapente (pourquoi ça vol?), quelqu'un comme toi ne pense pas à tirer le secours car il sait qu'il peut remettre de l'ordre dans les ficelles alors que d'autre vont paniquer à la "moindre" cravate et ne pas savoir comment procéder pour s'en sortir.

Après relecture, mon message initial n'est pas clair. Je n'ai pas pensé à tirer le secours et à posteriori c'était une grosse erreur. Je m'en tire bien, mais c'est par pure chance que la cascade n'aille pas jusqu'à la surface du lac. Dans mon exemple, tirer le secours aurait été largement plus sur.

Tirer le secours trop tôt alors que la voile est encore pilotable est une ânerie, oublier de le tirer en est une encore plus grosse !
Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
fabrice
Rampant
*
Hors ligne Hors ligne

Aile: VNH
pratique principale: autre (?)
vols: + que cela vols
Messages: 1



WWW
« Répondre #68 le: 04 Mai 2017 - 12:05:43 »

La première fois que j'ai vu quelqu'un jeter un secours pour échapper à un gros cum, c'était à l'époque de la Rainbow (1994?) au dessus du Treh.

Dans une forte ascendance, les techniques de descente rapide seront généralement très longues et donc très  difficiles à maintenir. Il convient donc:
- de connaître le risque potentiel d'orages du jour,
- la proximité du sol / nuage
- éviter le vol dans les nuages
surtout s'ils ne sont pas isolés (règle des 45° : à 10m/s (bras haut), on peut fuir une ascendance de 10m/s selon une pente à 45°. Bref + on monte + on doit aller vers la bordure du nuage.

Si on est pris dedans, on aura une tendance à enrouler  l'ascendance qu'on le veuille ou non. Tenter de voler droit dans une direction est la meilleure solution.
Si le nuage est pyramidal (pointe en haut), isolé et loin des obstacles, il peut être moins stressant de continuer à enrouler pour sortir par le haut..
Signaler au modérateur   parapente Enregistrée

Hub
crossman (woman)
******
Hors ligne Hors ligne

Aile: Hook2 + Escape airbag
pratique principale: apprends à voler
vols: env. 350 vols
Messages: 223



« Répondre #69 le: 04 Mai 2017 - 12:29:22 »

Ne serait-ce que décrocher aux B est bien plus efficace en termes de taux de chute (-8 à -10 m/s) et tout aussi reposant et facile à tenir que de faire le sac sous secours. Et au moins on peut les relâcher les B le moment venu.
As-tu lu le commentaire sous la vidéo ?
Citation
manipulation de descente (spirale engagée 60secondes, oreille + accélérateur 5m puis B-stall sans succès)

Comment expliquer alors, Nairolf le relève, il aurait obtenu un meilleur taux de chute negatif sous secours plutôt qu'en 3.6 engagés. Pour ma part en spirale engagé mon taux de chute est au-delà des -14 m/s alors que sous secours l'homologation prévoit un maximum tout en haut de PTV, de -5,5 m/s.
Mon impression, c'est qu'il a essayé (au mieux de ses capacités) plein de trucs, dont les B, que ça ne lui a pas permis de sortir, qu'il s'est épuisé (physiquement et surtout mentalement) et que dès lors qu'il n'était plus capable de faire des manoeuvres actives pour descendre, voire qu'il risquait de tourner de l'oeil, le tirage du secours peut apparaître comme le moindre mal, à défaut d'une solution assurée.
Signaler au modérateur   parapente Enregistrée

Il faut être fou pour sauter d'une montagne en parfait état de marche.
Pages: 1 2 [3]   Haut de page
  Imprimer  
 
Aller à:  

parapente gratuit
Propulsé par MySQL Propulsé par PHP Powered by SMF 1.1.19 | SMF © 2006, Simple Machines XHTML 1.0 Transitionnel valide ! CSS valide !
Page générée en 0.059 secondes avec 22 requêtes.