Au dela de ça ne te connaissant pas "en vrai", je ne juge pas la personne, mais je réagis a ses propos qui sont trop souvent du n'importe quoi.
Pareil. Les gens sont comme il sont et ce n'est pas parce que tel ou telle a un comportement abusif à un moment donné sur un sujet donné que tel ou telle est dénué d'intérêt. On peut parler comme un gros réac sur un sujet sans pour autant
être un gros réac. Il y a ce que les gens disent, comment les gens se comportent et comme ils sont dans telle ou telle situation à un moment donné, on peut en tirer une sorte de personnalité générale parce que le cerveau humain fonctionne comme cela, il généralise à partir l'identification et de l'accumulation de cas particuliers, mais il se trouve que les gens changent, qu'ils disent et se comportent d'une certaine manière à des moments de leur vie mais que nous ne sommes pas, que nos personnalités ne sont pas des blocs de marbre figés.
Personnellement je vois plus des lignes directrices, des routines de réactions comme les routines d'un programme informatique, plutôt que des "un tel est comme ci", "une telle est comme ça" ou si je dis cela c'est sous entendu "un tel a l'habitude de réagir comme ci face à une situation donnée". L'être humain a la possibilité de modifier ses propres routines de réactions, il peut graduellement modifier les routines de son programme. Airnaute version 9.5.24 (stable), toi makumba, il faudrait modifier 1 ou 2 trucs à ta version Béta.
Tu parles de routine, d'échapper à la routine, il se trouve que le cerveau humain fonctionne sur des routines, nous faisons de la "computation", notre cerveau met en place des routines de cognition, des routines de vie pour avoir un semblant de stabilité afin qu'un pseudo apprentissage puisse avoir lieu donnant naissance à l'expérience. C'est cette accumulation qui permet une forme de liberté en s'affranchissant d'avoir à réapprendre ce que nous savons déjà.
Pour réagir de manière la plus adaptée possible il faut apprendre à reconnaitre une (les) situation(s), ça ne vient qu'avec l'expérience, certaines situations deviennent petit à petit des routines. En maitrisant les situation de base, on acquière plus de libertés pour réagir à des nouvelles situations, ceci laissant plus de place à la créativité. La routine n'est pas entièrement néfaste. Elle a des bons et des mauvais côtés/aspects.
Les gens ne cherchent pas a échapper à la routine mais plutôt à l'ennui et à la monotonie que cela génère graduellement. Rien de tel que la découverte d'une nouvelle activité, tous nos sens sont en éveils, avides de sensations, d'apprentissage. Au fur et à mesure que nous apprenons, les sources d'émerveillement d'une activité se tarissent, ce qui était nouveau hier devient routinier le lendemain. J'imagine que ce processus n'est une nouveauté pour personne, nous fonctionnons tous comme cela en dehors des cas de problèmes plus ou moins graves de cognition et d'apprentissage.
Mais vouloir toujours de la découverte, du dépaysement et de l'entertainment en permanence et une fuite en avant, il faut aussi parfois savoir étudier les détails d'une routine pour faire de nouvelles découvertes, savoir utiliser l'ennui pour se ressourcer plutôt que de se tourner systématiquement vers le dépaysement pour "recharger ses batteries". L'occupation permanente à un caractère frénétique qui est aux antipodes du "ne rien faire" et je suis persuadé que la seconde attitude est bien plus seine que la première. L'occupation permanente nécessite des ressources permanentes, physiques et/ou cérébrales, ainsi que des sources extérieures de stimuli, si possible le plus variés possibles pour éviter l'ennui, tout un programme par contre si c'est stimuli sont déclenché par des biens de consommation il faut aussi se démener pour gagner les ressources financières afin de les acquérir.
Dès fois les anciens qui cultivaient un potager durant leur loisir n'avaient pas forcément une vie de merde par rapport à la bande d'excités actuels qui ne savent plus ou donner de la tête pour se distraire et trouver du pognon pour acquérir ces sources de distraction, sans oublier d'acheter des belles fringues, des grosses lunettes et des grosses montres de luxe pour bien épater la galerie.
Finalement nous sommes tellement routinier par nature que nous avons le plus grand mal à changer nos habitudes et modes de vie pour nous adapter aux crises financières, sociales et écologiques que nous générons et qui demandent des changements de plus en plus radicaux ou fur et à mesure que les bouleversements deviennent importants. Il faut souvent une génération pour qu'un changement commence à avoir lieu parce que la génération en cours à précisément le plus grand mal, voire l'impossibilité de changer les habitudes mises en place depuis l'enfance.
Sinon te concernant, loin de moi l'idée de croire une seconde que tu es infréquentable, du moins pour l'instant
Edit:
(Grosse digression avec de la science de comptoir de bar-tabac
)