http://www.vice.com/en/article/mexico-drug-cartels-recruit-children-to-kill/Des méthodes directement inspirées du Mexique et probablement le trafic en France est tenue par ces cartels.
http://www.booska-p.com/buzz/actualites-buzz/des-enfants-tueurs-a-gages-dans-les-rangs-des-cartels-mexicains/Selon un rapport publié par le Réseau pour les droits de l’enfant au Mexique (REDIM), en 2019, plus de 30 000 enfants travaillaient déjà pour le compte de cartels mexicains comme guetteurs, dealeurs et tueurs à gages (sicarios). Depuis, l’étude avance que le contingent aurait grimpé de 250 000 enfants supplémentaires. Les enfants sont au cœur même du problème : le REDIM informe que plus de 21 000 enfants ont été assassinés au Mexique entre 2000 et 2019.
L’enquête de Vice jouit du témoignage de Juan. Âgé de 18 ans, il est actuellement incarcéré dans un établissement correctionnel, coupable d’avoir tué un membre d’un cartel rival. C’est à l’âge de 15 ans, en parallèle de ses études au lycée, qu’il commence à vendre de la méthamphétamine pour un cartel, après que son père, toxicomane, ait abandonné la famille.
Un an plus tard, son cartel lui assigne une nouvelle mission : abattre un membre d’un gang rival qui aurait empiété sur le territoire de celui qui l’embauchait. Muni d’une arme et d’une photo de sa cible, Juan a obéi. « Je suis allé à l’endroit qu’on m’avait indiqué. Là, je l’ai tué. »
Condamné pour un meurtre, Juan insinue qu’il en a commis plusieurs. Auprès de Vice, il déclare avoir été payé 250 dollars par semaine pour trafiquer de la drogue. Pour un « événement », autrement dit un meurtre, il était rémunéré entre 500 et 750 dollars, selon que le meurtre était effectué seul ou à plusieurs. Le jeune homme suspecte que le cartel embauche des enfants parce que la justice prononce des peines moins lourdes à leur encontre.