bien avant l'apparition des micro-ondes, tels portables, wifi, bluetooth, et autres sans fils de tout poil, ca fait quand même un moment que nous sommes complètement plongés dans un bain d'ondes diverses et variées : je pense aux ondes radio, télévision, radars, satellites, etc.
J'imagine qu'il faut une certaine puissance à ces ondes pour pouvoir traverser des distances bien plus grandes que celles suscitées ?
Comment pouvons-être sûr que ces "grandes ondes" sont potentiellement moins nocives que les premières ?
justement : entre tous les types d'ondes qui tu as cités, il y a des différences notoires. outre la fréquence, et la puissance d'émission, le fait que les ondes soient PULSEES ou CONTINUES est un facteur prépondérant du danger. (pulsé veut dire "intermittent").
- radio, télé... sont des ondes à émission continue. ces ondes continues n'ont pas de dangerosité particulière aux puissances où elles sont d'ordinaire utilisées.
- GSM, DECT, Wifi, certains radars... sont des ondes à émission pulsée. indépendamment de leur puissance d'émission, c'est leur caractère pulsé qui est dangereux. même à faible puissance. d'autant plus que nous y sommes soumis en permanence...
la distance est d'abord corrélée avec la fréquence, puis avec la puissance d'émission. une basse fréquence peut aller très loin, même à faible puissance. plus la fréquence augmente (la longueur d'onde raccourcit), plus il faut de puissance pour aller loin.
pendant la guerre froide, les russes ont fait des recherches sur les très basses fréquences. ce genre d'ondes, même s'il est sans danger à des puissances faibles, peut être létal (mortel) à des puissances importantes. ils ont d'ailleurs construit des armes à base d'émissions de basses fréquences. il ne faisait pas bon être ambassadeur américain à Moscou il y a 30 ans...
d'ailleurs, tout corps vivant ou inerte, comme notre corps humain ou la Terre, émet un champ électromagnétique. elle émet en permanence un champ de très faible intensité et à très basse fréquence. tous les êtres vivants sur Terre sont synchronisés sur ce champ. est-ce un hasard ou une coïncidence que quand nous rêvons ou nous méditons, notre cerveau émet exactement la même fréquence que la Terre ?
Renseignez vous au lieu d'écouter benoitement et aveuglément les désinformateurs de tous poils qui nous servent des contre-vérités, parfois aussi énormes que "le nuage de Tchernobyl n'a pas passé la frontière française" (il n'avait pas ses papier, le gredin).
je me rappelle un gars qui bossait pour un grand opérateur de téléphonie mobile français dire à une médecin dans une émission de télé : "de toute façon, vous ne pourrez rien prouver puisque toute la population est soumise en permanence aux champs électromagnétiques des réseaux mobiles, wifi, etc".
moi, ce genre de répartie me fait bondir !
RÉVEILLEZ VOUS non d'une pipe !
Bon : voici un texte publié par des scientifiques reconnus :
CTU ARTAC - 23/03/09
Déclaration du 23 mars 2009 : Champs électromagnétiques et santé
L'évolution darwinienne s'est faite en présence de champs électromagnétiques naturels. La magnétoréception est l'un des mécanismes
biologiques permettant aux oiseaux migrateurs et aux abeilles de se diriger. Nul scientifique ne peut aujourd'hui affirmer que la couverture
de nos territoires européens par de multiples champs électromagnétiques artificiels n'a pas, n'aura pas, de retentissements majeurs sur les
comportements et la préservation de la faune.
Les effets des champs électromagnétiques sur notre santé sont démontrés par l'observation clinique de très nombreuses investigations
toxicologiques et biologiques et certaines études épidémiologiques. Il existe aujourd'hui en Europe un nombre croissant de malades qualifiés
d'«électrohypersensibles », devenus intolérants aux champs électromagnétiques.
Bien que les mécanismes biologiques de l'électrosensibilité soient encore incompris, celle-ci est reconnue légalement comme un handicap en Suède.
Nous, médecins, agissant en vertu du serment d'Hippocrate, nous, chercheurs, agissant au nom de la vérité scientifique, nous tous, médecins
ou chercheurs de différents Etats membres de l'Union européenne, affirmons en toute indépendance de jugement, qu'existe un nombre croissant de
malades devenus intolérants aux champs électromagnétiques, que cette intolérance leur créé un préjudice grave au plan de leur santé et de leur
vie professionnelle et familiale, qu'on ne peut exclure chez eux l'évolution vers une maladie dégénérative du système nerveux, voire
certains cancers, et par conséquent, que ce préjudice nécessite d'être reconnu et réparé par les systèmes de protection sociale des différents
Etats membres de la communauté européenne.
Nous prévenons les pouvoirs publics qu'en l'état actuel de nos connaissances, on ne peut exclure qu'après une période d'exposition
suffisante, cette intolérance puisse concerner aussi les enfants et donc être à l'origine d'un problème de santé publique majeur dans les années à
venir dans tous les pays utilisant sans restriction les technologies modernes faisant appel aux champs électromagnétiques.
Malgré des connaissances scientifiques encore insuffisantes et même l'existence de controverses sur certains points, la communauté
scientifique internationale est unanime pour reconnaître la possibilité d'un risque de santé publique présumé grave, requérant d'urgence
l'application du principe de précaution. Faire le jeu de certains lobbies et brader l'existence même des problèmes de santé et d'environnement au
nom d'intérêts économiques et financiers à court terme ne pourrait être que nuisible à l'ensemble de nos concitoyens.
Pr Franz Adlkofer, European Reflex program coordinator, Verum Foundation, Munich (Germany)
Pr Dominique Belpomme, Université Paris-Descartes, Département d'oncologie médicale, Hôpital Européen Georges Pompidou, Paris (France)
Pr Lennart Hardell, MD PhD, Department of oncology, University Hospital, Orebro (Sweden)
Pr Olle Johansson, Department of neuroscience, Karolinska Institute, Royal Institute of Technology, Stockholm (Sweden)