Voilà donc une partie de mes commentaires
(partie 1 / 2, le vol du matin aux Sagnes
)
J?aimerais dire, que pour cette journée du 13 janvier, le doux chant des oiseaux m?a gentiment réveillé et que dehors, un grand soleil étincelant trônait dans un ciel bleu azur.
Malheureusement, ça ne c?est pas passé comme ça, c?est la sonnerie stridente d?un réveil réglé trop fort qui m?a éveillé en me déchirant les tympans. Tandis que me relevant de mon lit dans la pénombre glauque causée par les volets, je constatais avec douleur que ma cheville que je m?étais tordue la veille au gonflage n?allait pas mieux.
Fort heureusement arrivé dans la salle de bain, j?ai enfin pu apercevoir le ciel, grand bleu à l?horizon. La fumée des immeuble indiquait un léger vent orienté est mais rien de très marqué.
Ca promettait d?être une très bonne journée finalement et la suite ne m?a pas détrompé.
Hop hop hop, pour gagner quelques précieuses minutes de sommeil, je me suis déjà mis en retard, un bond dans la douche, puis le temps d?avaler un café et de chopper mon sac, me voilà descendu dans la rue.
A peine quelque minutes plus tard le père arnaudco arrive avec sa ford focus flambant neuve (faut dire que le bougre avait insisté pour la prendre, il voulait la tester en montagne et vérifier sa capacité à l?emport de parapentistes, si elle ne passait pas le test elle serait bonne à revendre).
Nous partons donc à l?aventure d?aller chercher cleer. Ca tombe bien la route est facile, elle habite dans la même rue que moi, il suffit de la remonter (la rue bien sûr). Embarqué dans des discussions à propos des boutons bizarres de la voiture, nous en oublions la jeune demoiselle en passant devant son nez sans la remarquer
.
Ce n?est qu?à mon interrogation, "on en est à quel numéro là ?" que nous nous sommes aperçu de notre oubli et que nous avons fait demi tour. La belle était encore entrain de nous attendre avec ses quinze sacs à ses pieds (ben voui c?est une fille alors entre le sac pour la voile, le cockpit, le sac à dos et autres, ça en fait
).
Enfin bon nous voilà parti pour la découverte du Vercors et de notre nouveau club.
Arrivé à Lans, encore perdu à discuter, j?oublie de montrer la route pour arriver sur le domaine de l?aigle, notre point de ralliement. Finalement, avec tout ca, on a même réussit à arriver à l?heure. Sur place, les plus motivés nous attendent déjà, à savoir Bernard, Blue coua, Fabrice et d?autre du club que j?ai honteusement oublié
.
A l?ombre dans ce domaine de l?aigle, il fait sacrément frisquet et les autres se font attendre. Ils finissent peu à peu par arriver, mais avec ma mémoire de poisson rouge, je n?essaierais même pas de citer les noms.
Hop, le temps de charger le tracteur de blue avec les voiles, de se répartir dans les voitures, nous revoilà parti, à près d?une quinzaine direction le déco des Sagnes. On abandonne les voitures juste après le hameau des Egauds(?fin je crois) et là la vue commence à être magnifique
. En enfilade, on contemple Chamechaude, la dent de Crolles et le mont blanc derrière, en face de nous s?étends la crête du Vercors avec ses pucelles, son moucherotte et autre pic St Michel. Et pour couronner le tout, le soleil nous réchauffe délicieusement
.
Ca y est la longue marche commence, le début est facile sur les premiers lacets d?une route forestiere que nous ne tardons pas à quitter pour un sentier plus étroit qui serpente le long d?un petit torrent. Puis une sacrée pente nous permet de retrouver la route forestière au dessus. On ne reste malheureusement pas sur cette route facile car nous arrivons enfin en vue du déco. La surprise est de taille, il est au sommet d?un alpage sacrément pentu. Il va falloir le mériter ce vol, d?autant plus que la montée est rendue pénible par la terre détrempée. Enfin bon, nous finissons après quelques litres de sueur à rejoindre la flammèche qui marque le déco.
Sur place, le vent est bien travers cul, relativement fort
(10-15km/h en moyenne mais j?enregistre une pointe à 25). C?est tout désappointé que j?envisage alors la redescente à pieds.
Mais les doués du club, décident quand même de tenter le coup, Rodolphe, sans se poser de question part en premier, puis c?est le tour d?Arthur (au passage chapeau, le gamin doit avoir 14-15 ans et maitrise mieux sa voile que je n?y arriverait jamais), Christian, Robert et cie se lance à leur tour. Le vent faiblit peu à peu et finalement, dans cette pente, la voile prend tellement vite en charge, qu?elle n?a pas trop le temps de faire sa girouette.
Finalement, une place se libère alors je me dis que pourquoi pas, et je déballe. Alors là, c?était royal, j?avais tout plein de monde à s?occuper de déplier ma voile, me conseiller sur les créneaux, le pied je vous dis.
Donc bien mis en confiance, je me lance et en 3 pas me voilà en l?air. Dans un air doux et laminaire, que du bonheur. En plus le spectacle du paysage est à couper le souffle, j?ai hâte de voir les photos.
Je fais donc un vol balistique avec l?espoir de rejoindre l?attéro de l?aigle, mais peine perdue, je constate que je ne dépasserais pas le village de Lans. Pas grave, ce qui est fabuleux dans le Vercors, c?est que ça pose partout. J?ai donc tout le temps pour me choisir un champ, bien plat et bien sec, juste à coté d?une route qui monte au village.
En deux temps trois mouvements et une approche que ma modestie m?interdit de qualifier de superbe (même s?il l?était
) me voilà posé. Voilà donc ma première vache, je suis tout zému.
Je préviens donc mes petits camarades que je suis posé à coté du musée des automates et voilà que je reprends ma voile en bouchon pour aller plier sur le parking dudit musée.
J?ai du donner des idées à certains car il sont pas mal à être venus poser dans le même coin (sauf qu?ils ont eu l?idée saugrenue de choisir un terrain plus étroit et plus boueux).
Voilà donc Claire et Arnaud qui pose (chapeau à Claire qui a presque ramené sa voile sur le parking, mais pas à Arnaud qui à repeint son pantalon). Ils sont suivit par un petit camarade de Lans dont j?ai oublié le prénom, puis enfin Bernard et Blue qui ne cratérise pas (chuis déçu, déçu).
Angélique, restée là haut hésitait à décoller, c?est pourquoi elle avait proposé à Bernard de redescendre sa voiture. Sauf que la clef de ladite voiture était resté dans la poche de Bernard et donc en bas. Tant pis, la mort dans l?âme la pauvrette se décide à voler
et nous fait un magnifique vol pour finalement venir nous rejoindre à coté du musée des automates (va falloir officialiser cet attéro je crois).
Nous replions donc tous sur le parking et repartons à pieds vers le village pour la suite de nos aventures.
(ladite suite dans un autre épisode parce que là, je vais me coucher)