Le RDV est pris
: 11h45 à l’atéro des Blancs sur le plateau entre Lans en Vercors et Villard de Lans. On dépose ma voiture et charge celle de Guillaume pour rejoindre la Côte 2000.
On arrive à la station, et je me rends compte que j’ai oublié ma salade
, je fonce m’acheter un casse croûte avant la fermeture des œufs
.
Les œufs nous déposent un peu plus bas que le sommet, nous entamons alors la montée avec nos deux bardas
.
Nous sommes au déco, a peu près à 13h00, et remarquons que les faces Est donnent toujours (l’exposition de notre site est O ; NO ) Nous allons devoir patienter un petit moment.
Pendant notre casse croûte, un pilote nous rejoins.
Vers 14h15, notre compagnons décide de déplier son aile, une Antéa bluemoon taille M. En discutant avec lui, Guillaume s’aperçoit que c’est un pilote qui a participé à la compète de Villard la semaine auparavant et avec qui il avait enroulé.
Le compétiteur décolle et trouve assez rapidement une pompe qui le monte suffisamment pour lui permettre de transiter sans inquiétude sur les crêtes
.
Nous décollons dans la foulé tout en observant son vol. D’abord Guillaume, qui se retrouve assez rapidement à zéroter sur les falaises sous le déco. Puis c’est mon tour.
Je redoute un peu de me trouver à son niveau puisque, par expérience (faible) sur ce site, je sais que c’est souvent le début de la fin, mais en sortie de déco je tire plus tôt ce qui me permet d’aller jouer un peu plus haut, toujours sur les mêmes falaises mais elle ne me suffit pas et j’essaie de revenir devant le déco.
Le cycle est présent, ça monte bien, Guillaume me rejoins devant le déco. Son habilité à enrouler le thermique, lui permet de me rattraper puis me dépasser et il finira par partir avec autant de gaz que le pilote précédent.
Bon ils y sont
et ça me m’est un peu le bourdon
. Le cycle s'éteins, je vais devoir tenir jusqu’au prochain
. Finalement ça repart, je retrouve le thermique dans lequel nous enroulions Guillaume et moi, et m’obstine à ne pas le perdre cette fois ci.
J’arrive à reprendre un peu et, pressé de me retrouver aux crêtes, je me lance sur la transition
. Je suis partis plus bas que les pilotes précédent et en plus visiblement je ne m’oriente pas là où ça monte
…. Je change mon cap et raccroche le pierrier sous les falaises Ouest.
Je continue de me diriger vers le Cornafion, et là ça remonte assez fort
, c’est assez haché comme aérologie
. Je reste dans le caillou et m’appuis dessus pour continuer mon parcourt.
Je n’avance pas des masses en remontant vers le Nord, sans doute contré, je trouve le temps assez long
mais la vue sur la vallée Grenobloise ainsi que celle sur le plateau est toujours aussi magnifique
.
Je traverse le Cornafion avec un peu de marge et me prépare à être accueilli par les thermiques du pic St Michel après le col de l’Arzelier.
J’aperçois au loin Guillaume qui lui est déjà au dessus du Moucherotte
. (il m’expliquera après qu’il a trouver un vent de Sud à son altitude, ce qui me réconforte : je savais que j’avais mis du temps pour sortir du bocal mais bon …
)
Sur mon chemin aller, je croise le pilote qui nous accompagnait au déco et lui fait de grands
en pensant que c’était Guillaume
, le mec est sympa, il me réponds de la même manière.
Quand j’arrive à proximité du Moucherotte, une Antéa plutôt basse remonte en se décalant dans le thermique, c’est Guillaume
, qui lui ne me fera même pas coucou
en même temps on va pas passer la journée a se faire
comme il me dira avec humour plus tard.
Je survole le Moucherotte, j’ai un peu de gaz et donc ne prends pas la peine de refaire le plein. J’aperçoitles trois pucelles, le grand Ratz, et fais demi tour
.
Après quelques minutes, ma voile semble s’agiter plus que d’habitude
, et je ne comprends pas bien pourquoi. Elle fini par fermer d’une demi aile, que je contre sur un quart de tour mais, sortant d’un stage SIV, je me suis bien rendu compte que encore un peu plus et je me retrouvais en autorotation. S’en suit après réouverture une belle abattée que je gère en entendant encore Dom (qui animait notre SIV) me dire dans l’oreille « maiiiiint’nant » au moment où je devais mettre du frein
. C’est assez rassurant
Je reprend mon cap et continue mon trajet inverse, c’est une crête à mouettes certes mais elle est très jolie
.
Je repasse au dessus du Belvédaire, et quelques voiles y sont dépliées. Je continue en direction de Villard et après y être arrivé, me souvient que ma voiture est à l’atéro des blancs
. Du coup rebelotte, je retourne en direction du Cornafion, le retraverse, et survol les pré-reliefs. je termine mon vol après quelques 3-6 et wings, posé et affichant toujours un large sourire de satisfaction
.
J’ai dû faire 34 kms aller-retour plus un ti peu pour revenir récupérer la Blue mobile…
Sympa ce vol
Merci Guillaume de l'avoir partager avec moi