Donc le rendez vous est donné à Lumbin pour 11h 30. Quand j?arrive, Arnaudco est déjà là en compagnie d?un certain Marc (un autre, un certain jojo je crois sur le forum).
On voit bien que les voiles tiennent là haut, il fait beau et le ciel nous sourit.
Man?s arrive, puis repart faire le point avec des gens du club St Hil? sur les conditions. Apparemment, ça va être tout bon. Brigitte arrive aussi. Allez hop, on charge la 306 avec 4 parapentistes et 4 voiles (c?était serré à l?arrière).
Là haut on voit bien que c?est le St Hil des grand jour, il y afoule sur la moquette et foule à démêler les voiles sur le coté. On se pose un peu histoire de laisser partir les gens, puis enfin vient notre tour de se préparer (malheureusement, un voile de cirrus s?épaissit).
En sortie de déco, j?ai le choix, à gauche la combe de St Hil? où ça tient, mais ou l?effet grappe joue à mort. A droite, personne, l?inconnu. Ni une ni deux, je choisis de partir direct à droite (sans même faire un petit plein dans la combe, erreur fatale). Et je découvre le son de mon vario, le beep sourd de la descente. J?y jette un coup d??il, -2m/s intégrés. Ouch, mais ça ira mieux après là je suis à coté de l?ombre trop fraîche de la cascade.
Et bien non, ça n?allait pas mieux après, le long des falaises ensoleillées je continue de me faire plomber. Mais vaille que vaille je continue.
J?arrive aux antennes, je suis maintenant en bas de la falaise, les pieds dans les arbres (enfin presque).
C?est sûr, je ne rentrerais pas à l?attéro en finesse, ni à St Nazaire, ni à Lumbin. Bon donc le temps est venu de repérer une vache potentielle.
C?est fait (un vaste champ en contrebas), donc je continue à taquiner sur ma lancée et enfin, le beep de descente s?arrête en même temps que je ressent (certes bien avant mon vario) des petites bullettes salvatrices. Après quelques huit, je remonte petit à petit le bas de la falaise.
Je tente donc de faire demi tour, je suis encore bas, mais je peux déjà peut être viser le funi (enfin pas sûr mais qui vivra verra). Sur ma route, une nouvelle bulle, je suis assez loin du relief, donc j?essaie d?enrouler et ooooh joie
, ça monte petit à petit.
Finalement, je regrette pas mon vario, car sur le coup, il m?a bien aidé à centrer la pompe et optimiser ma montée. C?est donc avec pas mal de gaz sous les pieds que je reviens à l?attero (j?aurais peut être pu aller jouer dans la combe ou ça tenait mieux mais il y avait beaucoup trop de monde à mon goût).
Donc posé content à l?attéro. Je n?ai certes pas fait un vol d?anthologie (à peine 20 minutes en l?air), mais je me suis battu pour enrouler des petits trucs et je suis arrivé à rentrer alors que je ne passais pas en finesse.
A l?attéro, le voile de cirrus s?est épaissit et finalement, tout le monde viendra poser. Car la facture edf n?étant pas payée, ils ont fini par couper le gaz sous les thermiques
. Enfin tout le monde, sauf mes petits camarades que je ne vois pas dans le ciel
.
En fait les bougres s?étaient vachés, Arnaud pas très loin du funi, les deux autres au niveau de Crolles. Quand à Brigitte, je l?ai retrouvée à l?attero.
Voilà pour le premier vol, maintenant, j?explique pourquoi j?ai si vite disparu...
Je me suis sauvé un peu vite car Arno qui était revenu à pieds m'attendait pour aller chercher en voiture nos deux autres camarades vachés à Crolles.
Finalement, les deux autres nous ont rejoins en stop et un rapide conseil de guerre nous a orienté à Allevard. Pour ne pas perdre de temps, on est parti tout de suite (on en a même oublié de prévenir Brigitte, chuis archi désolé
).
Une fois rendu aux plagnes le voile de cirrus est parti pour laisser place à un magnifique ciel bleu
. Un bon vent de sud et 1h de soaring d'enfer ('fin sauf une repose au déco imprévue pour éviter une
d'aspen rouge).
Là haut c'était un peu le far west, des duels voile face contre voile à celui qui tournera le premier
(priorité ? connais pas, bon sens ? connais pas non plus). Mais c'était bien qd même (j'ai même poussé jusqu'au pied du sommet voisin, le grand charnier je crois, ou je me suis fais un peu plomber).
Au dessus des crêtes qui descendent à la station, une petite activité thermique me permettra d?enrouler un peu loin de la foule pour m?entraîner à jouer avec mon nouveau bippeur magique (pour le coup j?étais plus serein qu?au ras des arbres à St Hil?).
Posé à la digue en visant le seul coin ou l?herbe était un peu sèche.
Une bien belle après midi décidément, j?en garderais encore des étoiles plein les yeux
.