+ Le chant du vario +

Forum de parapente

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Auteur Fil de discussion: Vivement le printemps  (Lu 5127 fois)
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py
Invité
« le: 07 Décembre 2011 - 10:57:41 »

[[si vous connaissez l'auteur de ce texte, merci de le créditer  pouce ]]


Attention la saison de vol libre arrive à grand pas, nous privant de bonnes raisons pour ne pas aller voler telles que pluies, brouillard et autres tempêtes de neige ! Heureusement voici une série de trucs qui nous permettra d'éviter soigneusement les décollages, ou le cas échéant de rejoindre rapidement l'atterro, et tout ceci sans perdre la face. Faisons en bon usage !

La reprise

A la différence d'autres sports, le parapente ne demande pas une grande condition physique, ce qui rend impossible d'invoquer la méforme pour tirer au flan. En revanche, notre discipline dispose d'une notion tout aussi utile : la reprise de début de saison. Durant cette période bénie, les bides les plus retentissants, les attitudes les plus timorées sont naturelles et même recommandées. La reprise de début de saison peut raisonnablement s'étirer jusqu'à mi-juillet, tant il est vrai que la pleine saison du parapente débute avec les congés payés. Une semaine d'inactivité peut donner lieu à une reprise. S'il est resté trois jours sans voler, le parapentiste parlera de "reprendre ses marques", ou de "retrouver ses réflexes", ce qui lui donne un petit sursis dans la compétition féroce qui anime le milieu. Une pratique en dent de scie lui permet de vivre dans l'état de reprise permanent. Un accident-plus souvent: "une grosse frayeur"-ouvre des droits à une reprise de longueur proportionnelle à sa gravité. La victime ne manquera alors pas d'annoncer, façon tête brûlée repentie : "Maintenant, je vais calmer le jeu".

La nouvelle voile

On ne connaît jamais assez bien sa voile! C'est pour cela que le parapentiste en change aussi souvent qu'il le peut. Il la choisit alors "plus tranquille et plus perfo" que la précédente. Mais dans ses mains elle est un véritable cheval sauvage, une monture caractérielle qu'il faut dompter petit à petit. Il faut savoir "la tenir", sans quoi elle profitera de la plus petite seconde d'inattention de son pilote pour tenter de le désarçonner. Néanmoins elle est "saine", c'est à dire qu'elle a mauvais caractère mais bon fond. Même pliée et retournée comme une chaussette sale par un caprice soudain, elle saura toujours se laisser convaincre en dernier ressort de ré-ouvrir avant le sol sur commande expresse de son propriétaire. Enfin elle "communique la masse d'air", attestant ainsi de la symbiose naissante mais encore imparfaite entre le pilote et sa monture. La nouvelle voile n'est donc véritablement familière à son pilote qu'après une bonne centaine de vols. Dans l'intermédiaire, pas d'imprudence. Si les conditions sont bonnes il sera de bon ton de tester ses capacités de gonflage sur une pente école mais en ne dépassant jamais 2 m d'altitude. Si les conditions sont vraiment très bonnes (+3 sur toute la France, plafonds à 4000), il est temps de peaufiner son étude en se livrant à toutes sortes de manoeuvres dont l'inconvénient majeur-on n'a rien sans rien-est de consommer de l'altitude (oreilles de toutes tailles, 360 serrés, wings, etc...).

Le club

L'union fait la force. En club, le parapentiste prudent peut toujours compter sur le soutien d'au moins trois autres membres (au bas mot) plus prudents que lui. La logique de l'action collective tempère heureusement les impétuosités. Il faut tenir la buvette du club ("il faut bien que quelqu'un se sacrifie"), nettoyer le déco. ("il faut bien que quelqu'un donne l'exemple"), aider les autres à décoller ("il faut bien s'entraider"). Les clubs organisent des compétitions, qui clouent au sol leurs bénévoles et dévoués membres pendant plusieurs mois ("une compétition, ça ne s'improvise pas!"). Enfin, les clubs les plus dynamiques organisent des week-ends "famille", dont le but vaguement masochiste est de démontrer aux familles que leurs chefs (de famille) savent résister à la frustration. En effet il s'agit de jouer à la pétanque et manger des merguez le seul week end de l'année où les conditions sont tellement fumantes que la traversée des Alpes est possible.

Les conditions

Les conditions sont locales et changeantes. Au même atterrissage au même moment, tel pilote vous dira que c'est tout petit, tout couché, qu'y a rien, que c'est pas organisé, haché, foireux, irrégulier, etc. Tel autre vous dira que c'est sous le vent, rouleauteux, trop fort, instable, turbulent. Ce sont là les mystères de l'aérologie. Chaque aile évolue dans son microclimat, qui lui-même se subdivise en climat d'intrados et climat d'extrados. Quoiqu'il en soit, la seule règle consiste ici à éviter soigneusement le mot "thermique", ce mot sacré qui ne saurait s'appliquer à d'aussi misérables conditions. Face aux grandes énigmes de l'aérologie, le parapentiste s'est forgé une philosophie toute stoïcienne, pleine d'humilité face à la nature chaotique des éléments. De retour sur terre, il me manquera pas de donner son opinion sur les conditions. Il accrochera un instant son regard énigmatique aux nuages lointains, sondant cette matière tumultueuse au moyen du sixième sens développé par des années de pratique dans les aérologies les plus diverses. Puis, pesant ses mot, il lâchera: "oui, les conditions sont un peu bizarres aujourd'hui", avant de s'en aller, méditatif...
Mais surtout, le parapentiste se gardera du cunimb qui se cache au dessus de tout cumulus. Il pourra même légitimement jouer de la peur du noir qui dort en chacun de nous. "Tout d'un coup, c'est devenu tout noir. J'ai fait les grandes oreilles et atterri sans demander mon reste."

La loi des séries

Ce procédé d'alchimie rhétorique consiste à transformer un tas lamentable en l 'heureux aboutissement d'une série d'incidents qui convergeait inéluctablement vers une fin tragique. Exemple: "Je décolle avec une clef dans les freins, impossible de tourner sans décrocher. Je réussis à me reposer au sommet en pilotant à la sellette. Je redécolle, un planeur me passe à ras, qui me dévente totalement : fermeture, autorot, cravate. Je réouvre à cent mètres sol. Je trouve un thermique : panne de vario. Dégoûté. C'est pas mon jour". Incriminer un planeur ne mange pas de pain. On peut aussi avoir été déventé par un allemand, qui grille toutes les priorités et a une traînée naturelle supérieure au français. Certains, qui sont véritablement à plaindre, en sont victimes sur le long terme. L'essentiel, pour notre pilote, est d'accumuler un nombre assez important de tas successifs, de manière à rendre incontestable le mauvais sort qui l'accable. Il arborera alors au déco un air fataliste et résigné: "je vais faire mon tas de la journée", et à l'atterro, triomphera tristement: "Je vous l'avais bien dit". Une série malheureuse est parfois interrompue par un coup d'éclat. Votre magazine préféré reçoit alors, quelques jours plus tard, la bafouille suivante: "Cher Parapente Mag, poursuivi par le sort, je m'apprêtais à abandonner définitivement le parapente, quand tout à coup, j'entendis biper." Suit le récit d'une ribambelle de montées et descentes que le vario et son pilote ont écrit de conserve, le vario se chargeant des données techniques, le pilote ornant le tout de quelques états d'âmes et descriptions de paysages à perte de vue.

Le retour aux origines

Il y a le plouf pour le plouf. Pas le parapente compétitif, objectif, dominateur, égocentrique, kilométrique, machiste et bastonneur. Car le parapente, il faut le savoir, est victime d'une dérive technicienne orchestrée par des marchands âpres au gain d'altitude, qui poussent inconsidérément à la performance au détriment de la simplicité qui a fait son succès. Il est donc urgent de retrouver le parapente des origines. Celui du tout premier vol, suivi d'un bon sauciflard arrosé d'un rouge du terroir. Le pur plané dans un air d'huile au sein des montagnes dorées par le soleil couchant, en sachant accompagner d'une descente intérieure la descente réelle vers la vallée humaine, gage d'un acquiescement au monde qui est le préalable à toute liberté...

Le fer à repasser

Certains pilotes tombent comme des pierres vers l'atterrissage, qu'ils atteignent tout juste. Ils n'ont jamais voulu changer leur Alien. Cette fidélité, vraiment, les honore!

 

Les SPF (Sans Parapente Fixe)

D'autres semblent avoir imparfaitement assimilé la différence entre emprunter et voler. Refusant par principe ou nécessité d'acheter une voile, ils passent leur matinée en coups de fil désespérés à tous leurs amis, avant de s'étonner: "C'est trop con, hier, il pleuvait, et on me proposait trois voiles, aujourd'hui il fait beau et impossible d'en dénicher seulement une !"

La récup

Compte tenu du vent, de l'altitude atteinte, et de la confiance du parapentiste en ses propres moyens, des perspectives de long cross aventureux s'offrent à lui. Hélas, il n'a pas organisé sa récup! Le voilà contraint de renoncer, la mort dans l'âme, vous pouvez l'en croire. Parfois, la récup s'apparente au jugement de Salomon : qui des deux parapentistes actuellement scotchés au plafond partira pour un cross inoubliable pendant que l'autre devra redescendre pour aller le chercher de l'autre coté des Alpes? C'est ici qu'entre en scène le martyre de la récup. : "Vas-y toi. Dieu sait que ça me fait envie. Mais il faut bien que quelqu'un s'y colle. Je serai avec toi de tout coeur. D'ailleurs, j'ai les clefs de la voiture dans la sellette." Le martyre de la récup est aussi systématiquement dénué de passeport, ce qui le contraint à rester en local, car la Suisse, l'Italie, l'Espagne et le Danemark n'étant pas loin, il pourrait s'y vacher sans papiers, ce qu'à Dieu ne plaise.

L'art de faire un tas honorable est sans conteste un art difficile et sous-estimé par les manuels de vol libre. Cependant, il faut bien reconnaître qu'il n'est qu'une propédeutique à l'art le plus noble qui soit , CELUI DE NE PAS VOLER :

La météo et la balise

Pour ne pas s'approcher des décollages, le parapentiste écoute la météo et capte les balises. "Tu aurais du venir aux Limouches hier soir, c'était génial! - Ah bon ? J'ai appelé la météo, elle annonçait du sud". -
ou alors : "Tu nous as pas vus? On était tous au pilier sud ! Y en a même un qui est allé au pré de cinq sous! - Ben non, j'ai consulté la balise, elle disait que c'était fort."

Il faut aussi savoir que certaines balises d'altitudes lointaines, comme celle du mont Meyzenc, ont été spécialement installées pour amnistier le parapentiste au moral défaillant." Il y a déjà 60 km/h de nord à la balise du Meyzenc, ça ne va pas tarder à arriver ici, moi je ne vole pas."

La famille à charge

Combien de fois l'autel du mariage n'a-t-il pas été la tombe des ambitions du libériste? La gentille petite admiratrice qui faisait les récups de tout le monde s'est désormais transformée en intraitable mégère, dont l'austère réprobation fait courber l'échine au plus indépendant des hommes. Les week-ends de vol deviennent de moins en moins fréquents, et malgré les conseils bien intentionnés des amis libéristes sur les avantages de la pilule, un an ne s'est pas écoulé avant qu'un enfant ne vienne bénir cette union. Dans la plupart des cas, c'est la fin. Mais quelques endurcis font encore une apparition annuelle à l'atterro, pâles fantômes amaigris qui jettent des regards nerveux par dessus leur épaule avant d'oser ouvrir la bouche. "Guère le temps de venir à présent, murmurent-ils avec résignation, peux pas prendre les mêmes risques vis-à-vis des enfants surtout." Sur ce, ils sautent sur leur moto ou dans leur coupé GTI, et ils se transforment en malades du champignon, brûlant les feux et terrorisant la piétaille.

BONS TAS, PLOUFS ET NON-VOLS A TOUS !


« Dernière édition: 07 Décembre 2011 - 11:09:52 par py » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
Robou
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WWW
« Répondre #1 le: 07 Décembre 2011 - 13:07:41 »

rho chaque ligne est tellement géniale !
 bisous  +1 au karma
Surtout les phrases  entre guillements :

"oui, les conditions sont un peu bizarres aujourd'hui"
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Mon plus beau vol ? Le dernier !
tux11kin202
les_modos
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« Répondre #2 le: 07 Décembre 2011 - 13:35:17 »

Ce texte est enorme! Je suis particulierement fan de la partie sur la balise du Mont Mezenc! Tellement vrai!!
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lologoeland
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« Répondre #3 le: 07 Décembre 2011 - 14:23:48 »

[[si vous connaissez l'auteur de ce texte, merci de le créditer  pouce ]]
c'est pas du Flyingben ?
« Dernière édition: 07 Décembre 2011 - 14:28:43 par pecaos » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée

Celui qui veut connaitre le divin doit sentir le vent sur son visage et le soleil sur sa main

le coran
pecaos
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« Répondre #4 le: 07 Décembre 2011 - 14:29:40 »

[[si vous connaissez l'auteur de ce texte, merci de le créditer  pouce ]]
c'est pas du Flyingben ?


En tous cas ça y ressemble , un régal !
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"On est vieux dès qu'on n'a que des certitudes ; la jeunesse doute de tout. "

www.pecaos.blogs.fr
py
Invité
« Répondre #5 le: 07 Décembre 2011 - 16:19:55 »

En tous cas ça y ressemble , un régal !
je voudrais pas polémiquer, mais c'est qd même d'un autre niveau !!!  Tire la langue
 je sors
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Man's
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Up, up, and away !


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« Répondre #6 le: 07 Décembre 2011 - 16:22:32 »

En tous cas ça y ressemble , un régal !
je voudrais pas polémiquer, mais c'est qd même d'un autre niveau !!!  Tire la langue
 je sors
Oui. Je préfère de loin le style de tonton Ben ! Tire la langue Tire la langue
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Plus nous nous élevons et plus nous paraissons petits à ceux qui ne savent pas voler - F. Nietzsche
akira
Invité
« Répondre #7 le: 07 Décembre 2011 - 16:22:57 »

Moi aussi ... et de loin  pouce
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py
Invité
« Répondre #8 le: 07 Décembre 2011 - 16:25:33 »

bon faut savoir, ca y ressemble ou pas???  la prise de t?te
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Lololo
Invité
« Répondre #9 le: 07 Décembre 2011 - 16:26:48 »

Nan le style de Tonton Ben est incomparable et en plus il est ... méchant. Et c'est ça qu'est bon!  Mr. Green
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FlyingBen
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« Répondre #10 le: 07 Décembre 2011 - 17:38:07 »

Niveau différent, plus méchant, moins marrant, moins bien écrit ... et alors ? On s'en fout, non ?

L'essentiel est de prendre du plaisir en l'écrivant et en le lisant. T'sais t'as bien des mec qui aiment lire du Dard et d'autres qui préfèrent du Yourcenar. On est pas des concurents non plus, c'est un peu comme quand tu croises un mec au plaf, même si vous vous tirez la bourre, vous y prendrez du plaisir.

Evidement tu as toujours des idoles, des mecs qui ont écrit des textes qui sont pour toi le nirvana, le standard à atteindre. Pour moi, le regretté Bruno Claeyssens (Bébert de Crolles) restera à jamais un modèle, souvent quand j'écris je pense à lui. Je me souviens quand j'ai lu son texte la première fois ... mon assistante m'a demandé pourquoi je pleurais (j'arrive bien à maitriser mon rire, mes rictus, j'arrive même à ne pas pouffer, à juste garder le sourire, mais ce coup là je me marrais tellement intérieurement que je n'ai pu retenir les larmes).

Mais bon, on peut pas plaire à tout le monde non plus et les grognons serviront au pire d'étincelle pour le texte qui en découlera.

Ce serait pas plutôt un alpin ?
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C'est pas la peine de forcer quand on peut utiliser un plus gros marteau et les deux mains !
mike57
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« Répondre #11 le: 07 Décembre 2011 - 17:50:46 »

 salut !

Moi ça me fait un peu penser aux saisons du parapentiste que l'on peut voir là:

http://www.grandvol.com/FFP-manuel/me_10.htm

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Le parapente reste avant tout un cocktail d'aventures avec un soupçon de folie,deux doigts d'émotion et un grand zeste de plaisir.
flaille
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« Répondre #12 le: 07 Décembre 2011 - 18:17:31 »

ce bébert de Crolles, j'ai du le lire 10 fois (la 11ème y'a 5 minutes), a chaque fois pareil, je pars dans un autre monde pendant 10 minutes, un sourire à la con pendu aux lèvres  Mr. Green
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FlyingBen
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Messages: 0



« Répondre #13 le: 07 Décembre 2011 - 19:16:05 »

salut !

Moi ça me fait un peu penser aux saisons du parapentiste que l'on peut voir là:

http://www.grandvol.com/FFP-manuel/me_10.htm



Ca c'était toute une équipe, dont un ancien collistier du forum ffvl@ff-vl.com : Romain Aragon, ancien DTE de Grand Vol (Vosges) et aujourd'hui en Exil dans l'arrière pays niçois.
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C'est pas la peine de forcer quand on peut utiliser un plus gros marteau et les deux mains !
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