Stabilo du printemps 2007, Catégorie Récit

[thibaud]

L?idée de cette catégorie est de raconter une histoire liée au parapente.
Cela peut être une aventure extraordinaire vécue, un compte rendu d'une sortie, un récit imaginaire, ou tout autre création littéraire liée au parapente. Ce n'est pas un document multimédia, il doit pouvoir susciter l'émotion sans images ou vidéos jointes. Prière aussi de limiter les smileys.

Vous avez droit à 3 propositions, ces vidéosdoivent avoir été prises durant la période du printemps (donc avril, mai et juin). Mais vous pouvez très bien soumettre plusieurs propositions pour le même mois (à condition de ne pas dépasser les trois propositions maximum sur tout le printemps).

Prière de mettre au début du message ou vous faites une proposition le commentaire indiquant le numéro de votre candidature, par exemple [2]

Pour tous les autres détails de règles, cf. http://www.parapentiste.info/forum/index.php?topic=2662.0


Pour toutes les questions sur le règlement relatif aux récits, les commentaires ou les questions sur les textes postés par ici, prière de les faire par là.

[manu]

Bon bah c'est partit. Le récit que j'ai posté aujourd'hui, je l'avais formaté un peu pour les stabilos d'or.

Donc je soumets :
[1]
http://www.parapentiste.info/forum/index.php?topic=2983.msg37410#msg37410

[thibaud]

Hop hop hop, je me dépêche de soumettre avant que les appels à candidatures ne soient clots

[1]

Un modeste compte rendu de cette journée du 9 avril.
Mais une telle journée ne vient pas comme ça. Elle trouve ses racines bien avant. Repassons en revue ces jours derniers.

Vendredi, belle journées, très bonnes conditions, mais je suis gêné par mon sac à dos qui m’étrangle et contraint de revenir au boulot pour 14h. Frustration

Samedi, une superbe journée, marquée par une certaine jalousie d’avoir manqué le départ pour Gresse et la paresse de me pointer à St Hil’ au beau milieu de la foule. Le soir venu, Arnaudco me nargue avec son premier St Eynard. Envie.

Dimanche, au lever je sens que le St Eynard m’appelle. Mais des contraintes logistiques font Que j’arrive tard au déco. En même temps qu’un voile. J’ai essayé de partir, mais je n’y suis pas arrivé. J’ai du me battre comme un diable pour ne pas vacher en bas de St Pancrasse et rejoindre l’attero de St Nazaire. Désir.

Lundi. C’est le jour qui nous intéresse. J’hésite pour un vol l’après midi à Chamrousse. Mais je retrouve Arnaud sur le net qui est motivé. On décide donc de se faire d’abord un vol à St Hil’ pour enchaîner ensuite sur Chamrousse si la météo le permet encore.
C’est donc parti pour le funi de 12h 30. Mais le premier hic, c’est que de funi à 12h 30, il n’y en a pas, il n’y en a même plus avant 14h. Qu’à cela ne tienne, on va brûler un peu d’essence (surtout que c’est la caisse d’Arnaud) et go pour le deco nord. Là haut c’est la foule des grands jours. Pas grave on laisse passer un peu de temps. Mais on se pose quand même pas mal de question. Le ciel noircit à vue d’œil, le vent de cul se renforce et on sent même quelques gouttes.

Le temps de se décider, d’étaler et de préparer le matos, il n’y avais quasiment plus personne sur la moquette. On s’installe donc, on guette un créneau et c’est parti. Je décolle une poignée de secondes avant Arnaud et je file vers la droite. Dès la sortie du déco une première bulle me propulse une dizaine de mètres au dessus du déco. Je décide de faire un petit huit pour monter encore un peu, tandis qu’Arnaud file tout droit vers le déco des deltistes. Qd à moi, un peu plus haut, je ne tarde pas à le suivre. Ca monte au déco delta, mais on continue vers les antennes.
Là ça monte bien. Arnaud file toujours tout droit, mais moi, moins pressé je fait un petit plein pour passer au dessus du plateau. C’est magique cette sensation, tout devient possible avec de l’altitude. Enfin bon, je part donc en direction de St Pancrasse. Ca zérote et même ça monte tout le long donc je ne m’arrête même pas et je file vers les tunnels. Là je me fait un peu plomber dans la combe et je commence à craindre d’être trop bas pour raccrocher.
Mais si, arrivé de l’autre coté un thermique salvateur me permet de remonter au dessus du tunnel puis petit à petit d’arriver au sommet. On l’appelle Château Nardent c’est ça ? Arnaud qui avait filé tout droit est par contre trop bas. Il est obligé de faire demi tour pour regagner un peu avant de tenter la traversée du manival. Tandis qu’il revient vers moi, j’estime être assez haut (ahauteur du sommet local), ça montait encore mais hop, je file direction les falaises du St Eynard.
La combe du Manival ne secoue pas, par contre ça descend bien, je la passe donc à fond d’accélérateur. Pour arriver, très bas de l’autre coté. Et là je commence à me dire que j’ai fait une connerie. Il n’y a que de la forêt, ça remonte pas et je commence à me poser des questions. Un peu plus loin, une portion de falaise ensoleillée m’attend, je décide de tenter ma chance par là bas. Bingo, ça remonte. Mais l’ombre des nuage me rattrape et commence à cacher la falaise.
S’ensuit alors une course poursuite avec les nuages, à chaque fois que j’ai un peu de marge, je fait des allers retours pour monter un peu. Et finalement dans le dernier tiers je débouche au dessus des crêtes du St Eynard.
L’arrivée au fort est un moment magique. Enrouler au dessus de ce lieu mythique des parapentistes isérois, tandis que les promeneurs nous font de larges signes c’est fabuleux. Presque irréel.
Arnaud me demande à la radio si ça me tente de foncer vers le Vercors. Mais non, ça ne me tente pas. On est pas encore assez haut à mon goût et les nuages s’épaississent en Chartreuse, on ne pourra peut être plus rentrer. Donc demi tour.

Le retour se passe très vite. Et grisé par l’euphorie du premier cross, je néglige tous les thermiques pour rentrer quasiment tout droit. Le manival se passe très bien dans ce sens (même si j’y reçoit quelques gouttes). J’arrive à 1200 mètres au tunnel. Donc toujours tout droit, les combes se passent à l’accélérateur. Ce n’est qu’arrivé aux antennes que je daigne enfin enrouler pour revenir, triomphal au dessus du plateau. Je repasse la moquette près de 200 mètres plus haut puis je continue vers St Bernard. Arrivé au dessus du syndicat d’initiative, je me dit que les nuages ne sont guères accueillants, alors je me pose (tant pis pour les trente bornes, ce sera pour un autre jour).

Et je me pose donc en haut du plateau, rejoint quelques minutes après par Arnaud. Notre première repose au déco (enfin presque) aussi.

La banane nous déforme le visage. Même si quelques minutes après je vois les nuages se morceler et le sommet de la dent de Crolles qui s’éclaire. Un futur défi peut être ?

A chaque jour suffit sa peine et cette journée fût déjà merveilleuse. Il faut savoir se réserver d’autres surprises pour plus tard.

Por l'original, c'est par là.

[Blue coua]

si tu crois qu'on va t'y laisser la victoire tu rêve ......... 

suivant ... 

Me suis réveil trop tôt (10h    j'voulais dormir) je contacte Thibaud qui semblais d'accord pour venir voler dans le Vercors.

Le rdv est posé 14h à la cabane de l'aigle... on projette un vol au Belvédère. Mon idée : réalisé une sortie de bocal pour rejoindre au moins l'atterro de l'aigle se serait une première pour moi ... bref mon petit cross à moi 

On part en direction des allières avec mes parents qui nous ferons la navette... s'en suis une montée à pieds d'environ 3/4h (un peu plus parce que je nous est perdu  )

Le vercors est toujours aussi plaisant ! Les paysages sont épanouissant, tellement qu'on en oublierait les fatiguantes ( ) marches pour accèder aux divers décos... Le Serpaton brille sous la lumière du soleil qui danse ses derniers slows du bal...


On arrive au déco... Thibaud me dis que c'est la 1ère fois qu'il y voit autant de voile. Moi ce n'est pas l'cas mais bon j'y ai passé un stage init là-bas.

On se prépare et analysons les cycles de thermique... Thibaud gonfle une voile qui voile qui monte se place, tout en étant contrôlée parfaitement et zou, un chouette déco    mais en fin de cycle    il cherche, cherche et rien sauf un petit truc devant l'atterro bref 

Entre temps je m'étais préparé, je gonfle ma voile qui me semble lourde mais motivé, je controle je décolle et en sortie de déco me prend une fermeture. bizarrement elle est longue à se rouvrir mais fini par le faire, je suis déjà bas    je continue en direction de la vallé et me reprends une fermeture      (faut vraiment que je tienne plus ma voile) qui se réouvre un peu plus vite.
je part en direction de l'atterro et trouve une tite bulle que je manque pas de prendre, puis une autre et finalement je me refais un peu !!    Je part en direction des falaises en me disant qu'avec un peu d'chance le soaring ... Bingo je repasse au niveau du déco, un thermique un peu désaxé par le vent (SO) me donne de quoi atteindre une altitude confortable je jouille au dessus du plateau, des arbres et je regarde devant la dent percée est à l'ombre du coup je 
Le vario chante encore et du coup ben je  en direction de la dent, me fait tirer par un cum qui trainait par là et continue mon vol. j'arrive à la croix (que je me rappel plus son nom) et reprends un peu d'altitude pour le fun (ça passe largement en finesse)  (je suis à 1550m d'altitude)
Je passe par le 300m du domaine d'aigle et balance quelque wings gentillets au dessus des mono d'Alto qui passaient la Qbi de pilotes. je perds de l'altiude en 3-6 au dessus d'un terrain.
Je sors un peu bas et passe tout près d'un lampadère (qui visiblement n'a rien à faire ici  ) . Je poserai dans le terrain 

Thibaud me rejoind. Il    un peu de son vol qu'il à raté à cause d'une erreur de cycle, et me propose un Montaud... je    deux secondes et lui dis que je pense que ça l'fera pas en SO. Je lui lance une alternative : refaire un Belvédère... il se    je demande à Hugue (un mono) jusqu'a quelle heure ça pourrait le faire il nous dit : " là ? 20h !! au moins " ça semble rassurer Thibaud et on décide d'y retourner ...

ça veut dire encore 3/4h de marche      ... qu'elle idée j'ai eu    ... 
On se trompera pas et on mettra 36 minutes pour monter    (à ce moment là j'suis rincé, j'ai trop pousser sur les jambes  ) l'école est sur le déco mais ce sont des inits et les conditions sont encore assez balaizes donc on se place devant et on décolle (comme à l'armée l'un puis l'autre  ) et dans le bon cycle tout les deux 

Finalement le vol se fera tranquilement, j'ai établis mon plaf à 1730m (le plaf là bas étais à 2100m environ d'après Rodolphe qui à rejoind le Serpaton en décolant du Belvédère)  et j'y suis resté pendant bien 1/2h  .
Thibaud est haut il part plus loin en direction de l'aigle et reviendra bas (par rapport à moi) et j'imaginais à travers sa voile son sourir  ... tand que ça vole je tiens (j'ai décidé) et me reprend à chanter tout seul sous ma voile    puis Fabrice passera dans l'coin avec sa sigma et on jouera un moment à titiller un thermique c'est    sauf quand un hélicoptère de l'armée prends une direction qui passe entre nous et qu'il est bas (environ 150m au dessus de nos voile).

On se posera tard (environ 20h je pense  ) après un vol de presque 1h (54 minutes pour être précis) j'ai fais un gain de 959m cumulés en prenant du +3 et croisant du -3.1 m/s.

Une tite mousse à la cabane, on fini la rotation et décidons d'aller au resto...

je suis rentré à 1h30, claqué complet et je me suis endormis : tout bonne chose à une fin !

Magique le Vercors ! Magique 

l'original est ici (j'ai viré les photos selon le règlement et tenté de décrire un peu le cadre du coup )

[florent]

 

mon histoire
[1]

2006, 3 heures de vol plus une heure dans le Jura quand je suis rentre pour Noel, c’est pas la gloire.
2007, s’annoncait mieux fin Avril je les avaient deja,……….mes 3 heures de vol.

Heureusement les copains ne m’oublient pas, ils m’envoient leurs traces que je decripte sur Google Earth, il y aussi la CFD qui permet de rever en visualisant les vols et puis il y a le Chant du Vario, sacre invention ce truc la, et vas y que je poste a 10h le mercredi pour prevenir que je serai au funi a 12h pour un vol du midi.” Ok moi je viens dis l’autre mais faut que je sois rentre a 14h30, j’ai une reunion” pas facile la vie a Gre.

Enfin maintenant on est fin juin et  j’ai accumule les kms , en voiture surtout parceque en deux mois j’ai  rajoute une heure de vol sur mon carnet.

J’imagine dans cinq ans: Vends Sigma 6 quasi neuve 15 heures de vols. Ca va faire serieux.

Samedi ca s’annonce volable, oui mais voila les previsions ici je les “trust” (croient) plus, de toutes facons ca s’annonce chaud donc stable donc m…. Ce sera donc velo, il y a une rando sympa sur un chemin amenage ombrage a faire le long de l’Ohio, 20 miles, parfait pour passer un bon apres midi et gagner des credits.

A tout hasard, je mets quand meme le parapente dans le coffre, c’est Sud Ouest.

La balade etait nickel, on rentre tranquille et en paix au moins on a fait quelque chose de cette belle journee. Maintenant place au bonus. Les deltistes du coin m’ont parle d’un site, Avonmore, qui marche en SO mais c’est pas pour les parapentes trop court et tres etroit m’ont ils dit, pas etonnant pour la region mais vu qu’on est pas loin on va faire un petit detour , sait on jamais.

Bon le deco pas facile a trouver mais on y arrive. Alors l’attero juste en dessous et immense pas de probleme. Le vent est bien oriente, faible , mais de face. Des oiseaux enroulent environ 100 metres au dessus de la petite falaise. 130 metres de denivelle si il y a quelque chose a prendre va pas falloir le louper, ou alors un peu de restit?
Bon ce deco, ben oui c’est court mais c’est pas pire que le Sud a Poupet, quoique. Les arbres sont pres mais vu que le vent est bien face la voile va monter au milieu ca doit jouer. Allez feu.

On retourne vers la voiture, retire le velo du rack, recupere la voile dans le coffre. Lisa me dit laisse le velo, je vais le remettre, prepares toi plutot pendant que ca peut le faire.
Ok alors que je mets mes chaussures, on entend du bruit derriere les buissons. Ca c’est pas un ecureuil ou alors il est gros. Les feuilles bougent et au milieu que ne voit on apparaitre, une bonne bouille noire bien ronde qui nous regarde. Oh, Oh, “it’s a bear” dis je a Lisa, rentre dans le voiture, pourquoi me dit elle “a deer” , la il faut comprendre qu’avec mon accent francais elle a compris que je disais un daim (deer) au lieu d’un ours (bear).
Toujours est il que l’animal retourne dans les buissons, ok, il se barre ,il aime pas la compagnie. Tu peux y croire, il ressort des buissons tranquillement deux metres plus loin et vient se planter au milieu du deco, 15 metres devant nous, moi je suis toujours debout a cote de la voiture et crie un peu pour l’effrayer mais rien, l’animal ne craint pas le Jurassien. La je rentre dans la voiture et klaxonne un coup pour voir, pas de reaction, il est peut etre sourd. Apres nous avoir regarde 10 ou 20 secondes il traverse le deco et rentre dans les buissons de l’autre cote.

Ok on est dans la voiture , il n’a pas l’air agressif mais qu’est ce qui se passe si il se repointe pendant que je prepare mon aile. On oublie donc le vol mais le velo lui il n’est pas sur le rack, il est pose a cote de la voiture, on est gare juste a cote des buissons du cote ou l’animal est rentre. On decide rapidement qu’on ne laisse pas le velo. Doucement j’ouvre la porte et j’ecoute, rien, les buissons sont denses, meme si il etait a deux metres je ne le verrais pas mais bon quand il est arrive ca faisait du bruit donc si il est la je devrais l’entendre. Je descends rapidement de la voiture attrape le velo le pose sur le rack sans l’attacher et rentre vite fait. Au moins j'ai fait un peu d'adrenaline aujourd'hui.

J’avais déjà vu un ours l’an dernier sur un autre site mais celui la etait parti en courant. Deux en un an et demi c’est pas mal comme moyenne.

Pour les vols, ben c’est tant pis ,enfin non pas tout a fait , j’ai lu sur le Chant du Vario qu’a partir du 28 juin ca pourrait etre bon en France, ca tombe bien c’est le jour ou j’arrive a Geneve et ma chere Sigma sera la aussi…..

[piwaille]

alors mes 3 propositions dans l'ordre chronologique :

• 1/ Quadrilatère en Grésivaudant. Sous titré d'un supersonic st eynard à un perdage de commande en Belledonne
• 2/ Retour à Gresse faudrait le sous titrer "ce matin un lapin ... s'apellait moule"
• 3/ Mon premier hélico en cross ... euf sous titré