Sur le fond je vous rejoints. Nostalgique que je suis du temps ou, par exemple, la moto verte était encore un symbole de liberté et d'amour de la nature ou encore ou l'on pouvait se tirer une bourre en 125 non-bridées dès 16 ans, etc. Et je vais éviter d'évoquer mes regrets d'avoir manqué à quelques mois près les gros-cubes dès 16 ans...
Sur la forme j'émets quelques doute à la réalité d'une responsabilité ou plutôt d'un sens de la responsabilité de nature à assurer la sécurité de l'individu et de la collectivité, suffisamment présent librement et volontairement chez chacun pour ne pas nécessiter Loi et règlements.
Bien sur que les dérives existent et sont, mon sentiment perso pas forcément vérifié dans les faits, en augmentation. Mais la question me semble alors surtout quel serait le juste positionnement du curseur ?
Ou fixer la limite alcoolémie dans la circulation routière ?
Ou fixer la limite vitesse sur les routes ouvertes ?
Ou fixer la limite de l'assombrissement (?) des vitres avant de nos voitures (sans doute visière casques moto dans un futur +/-
lointain proche)
On peut trouver que nos libertés sont par trop et surtout inutilement limité si on aime boire trois bières plutôt que juste deux le soir après le boulot avant de rentrer, si on pense qu'à 150 km/h sur autoroute au guidon de sa Hayabusa on est totalement maître de la situation ou enfin, si on trouve que notre confort visiuel est bien meilleur avec des vitres auto très teintées.
Et de l'autre côté, pour les victimes ou proches des victimes d'accidents ou la cause est avérée dans l'un des éléments pré-cités (alcool, vitesse, visibilité) on aura l'impression que leur liberté de vivre en sécurité est insuffisamment garantie.
Tout est question de sensibilité, sur quoi se baser pour définir quelle sensibilité est plus pertinente, plus respectable ? J'en ai aucune idée. Je ne peux que me fier à ma propre sensibilité pour définir ou pour moi devrait être fixer les curseurs "libertés" et " sécurité" et aussi dans quels domaines.
Force m'est de reconnaître que ma sensibilité à évolué et pas qu'un peu depuis mon adolescence à
ma maturité mon âge "mûr" d'aujourd'hui. Et je ne prétends en rien que ma sensibilité d'aujourd'hui soit forcément plus pertinente qu'alors. Seulement c'est la mienne d'aujourd'hui.
Si on pense maintenant en tant qu'homme politique législateur, il est est un fait qu'ils sont plus souvent d'âge "mûr" que juste sorti de l'adolescence et qu'aussi, leurs électeurs (du moins ceux qui vont encore voter) sont plus souvent dans leurs tranches d'âge que dans celles des deux voire trois générations postérieures.
Du coup, je ne vois pas comment les choses pourraient s'améliorer (car je suis bien d'accord que l'on vit dans un système bien trop aseptisé et du coup, triste)
J'essaie de préserver mon univers de liberté, cela n'est déjà pas simple, cela n'est pas toujours suffisant pour éviter toute frustration, mais pour autant ; je suis convaincu que ma vie est très enviable pour une (très) grande partie de l'humanité et qu'il serait, probablement, indécent de me plaindre d'un manque de libertés.
Bonne journée,
P.S. : Je suis presque déçu de ne pas avoir eu la liberté de lire le post de speudo avant qu'il ne soit
censuré modéré par Piwaille. (Comme quoi la notion de liberté...)