Pas de résumé pour moi, Blue l'a déjà fait. Juste pour signaler qu'on s'est décidé hier matin peu de temps avant de partir pour Gresse. Donc pas facile de prévenir tout le monde sur le forum à l'avance... Voilà, désolé Thib !
on n'a pas à être désolé ...
comme dit man's même si l'info ne parait pas sur le forum, nous continuons tous à répondre au téléphone (je crois que j'ai du recevoir une 10e de
/ jour, le seul à qui je n'ai pas répondu c'est eddie pris en charge par manu)
* St marcel n'est typiquement pas un site où on peut amener n'importe qui : pas d'atterro, déco très
spécifique très vite surpeuplé et surtout à moitié officiel
* Gresse, ça c'est choisi au tout dernier moment pour changer un peu avec des indices météo contradictoires et puis finalement c'est fermé jusqu'au 15 Avril compris
après, si c'est pour être pris en charge pour aller voler sans faire d'effort, ça se fait ... l'info t'arrives toute cuite ... y a plus qu'à voler (mais ça c'est toi qui le fait). Le coût est de l'ordre de 100?/jour... logisitique comprise (si tu veux, je peut organiser ça
)
bon ... maintenant les trucs sympa
donc gresse
ça aurait été bien sympa ... mais
ils ne veulent pas ....
la moitié de la troupe aurait bien fait un peu de franchissement pour que le 4x4 qui pue passe à coté de la barrière et monte vers le déco, l'autre moitié de la troupe plus respectueuse des lois se dit que s'il y a une barrière c'est pas uniquement pour nous péter les roubigniolles ...
finalement le chauffeur (ma pomme) jette l'épogne, on resdescend à monestier rejoindre les lyonnais. Ils partent sur courtet et moi j'y crois pas. je traîne mon monde à st paul... dernière incertitude : déco sud ou déco nord
Je décolle (du nord) ça tombe bien la brise viens de Grenoble (donc le nord est bien orienté). la falaise est thermique... mais faut gratouiller dans les rouleaux de la brise assez proche du cailloux ... mais j'ai la gniak, ça le fait. Je monte, me décalle avec la brise vers le déco sud. Je vois 2 ailes qui on décollé du déco sud se prendre quelques bullettes thermiques mais pas assez à l'attaque pour vraiment monter. Finalement je me retrouve devant le déco sud dans un bon noyaux qui me monte vers 1700-1800. j'ai décalé sur le plateau mais pas assez pour rejoindre le pic st michel qui est pourtant juste à coté. C'est pas grave, je me dis que la falaise devient continue du bas jusqu'au cornafion ... En revanche comme nous avons perdu pas mal de temps en tergiversations diverses il est tard. J'avais déjà dit à manu et cleer qu'on n'avait qu'un petit créneau pour rejoindre les crêtes. je viens de manger 10 minutes... il me reste d'une ½H avant que ça soit l'aprés midi solaire et donc faut impérativmnet rejkoindre les crêtes au plus vite. Je file donc au fond du vallon pour chercher quelque chose là bas ... et je ne retrouve rien que la brise qui me contre sérieusement.
Je vois Clair et manu qui filent tour à tour vers l'atterro... et moi contré par la brise, je commence à être bas. je reviens comme je peux avec l'idée de tenter de rejoindre (ou au moins me rapprocher) de l'atterro malgré la brise très forte (de toute façon là où je suis y a plus rien pour vacher). Sans vraiment me refaire, j'arrive à avancer jusqu'au déco sud et là... re le thermique. En quelques tours il me monte à nouveau à 1800 puis je le reperds. ce coup-ci je branche mes neuronnes ... me dis qu'il suffit que j'attende le train suivant.... et
il passe rapidement. il me monte à une altitude très raisonnable qui me permet de rejoindre le Pic St Michel.
A partir de là, chemin classique des crêtes... je rejoins le moucherotte par le haut. Plaf à 2000 et des brouettes (pas encore déchargé mes traces pour vous dire - je pense un bon 2300, moins que 2500). ça doit être un de mes départ les plus bas du moucherotte, mais je suis confiant. le vent me pousse dans le bon sens. Je rejoins le rachais à une hauteur tout à fait raisonnable et enquille vers le fort du st eynard. Peu avant d'y arriver, je vois des ailes à des altitudes stratosphériques dont une icepeak rouge qui part vers le rachais
je me dis que ça ne peut être que barbulle, mais depuis la veille j'ai plus de radio je peux pas lui faire
. Je fais un petit plein (enfin un plein normal en temps normal mais là y a des ailes encore 2 fois plus ahutes) au st eynard. je regarde l'icepeak rouge qui a atteint le rachais. il est encore plus haut que je ne suis monté au st eynard et il va faire demi tour. Bon s'il est derrière avec son engin de guerre, faut que j'accélère... alors je fais pas dans la dentelle...
vers la dent de crolle. légère petite perte de temps à manival et l'icepeak me rejoint à la dent de crolle. c'est barbulle j'en suis sur
je l'interpelle pour m'en assurer (trop bon de croiser akira hier comme ça puis barbulle aujourd'hui).. on monte la dent de crolles super synchro (t'ice peak elle monte un poil mieux que moi quand même
) un super bon moment avec un copain, en toute confiance, la seule interrogation étant de savoir si j'optimise au mieux mon taux de montée, ma seule occupation, jouir du thermique et regarder la glisse de cet engin superbe (trop beau).
à un moment, je queute la fin de thermique vu qu'il va falloir éviter de rentrer dans les nuages ... ça sert à rien de perdre du temps à monter pour ensuite perdre du temps à contourner les nuages. je détrimme un poil d'accélérro et je file ...
et la icepeak part un poil aprés... et me dépose sur place
'taing comment ça file cet engin de guerre ...
un poil plus tard, une aile se fait satelliser devant nous, barbulle monte sur la tranche dans la bullette nucléaire... et moi plus rien que des miettes ... je cherches, je zones ... mais me suis fait déposer par barbulle que je ne reverrais plus de la chartreuse. je suis dégoutté de son engin de guerre "équipé de la télécommande à bullette"
Petit mot pour la chartreuse. Les sommets sont bien enneigés, les nuages bien sombres ... c'est tout simplement superbe, de la grande cuvée. Je surveille quand même le développement.. ça reste du machin de grand garçon consentant... mais ça reste largement jouable (sur belledonne et partout alentour). Je file sur le Granier rapidement mais j'ai abandonné la course avec barbulle
plein au Granier (~2500) dans un cum qui devient très noir et très puissant. Sortie au nord, je me fais dégueuler proprement. je passe à ~2000m d'altitude alors que je ne suis encore qu'à quelques encablures du granier. Dans les bauges, c'est pas bien beau
il y a un énorme cum qui part du colombier, un autre truc énorme qui part du Margériaz... les deux se rejoignent en haut en faisant une superbe arche ... ça ne présage rien de bon ... une chance sur deux que ça dérive en un truc pas sympa. La belledonne reste acceptable mais si les cum deviennent très joufflus. je retourne sous mon machin qui devient de plus en plus noir et dont la puissance augmente encore. L'idée est de refaire un plein et me barrer en belledonne. pendant ma grimpette, je continue à surveiller les bauges ...
l'arche de triomphe s'effondre... un dernier tour dans le thermique et feu pour la savoyarde.
une icepeak rouge au sommet...
j'ai rattrapé barbulle. je choppe une de ces gniak ... j'ai réussi à refaire (une partie de) mon retard sur barbulle et son engin de guerre. le temps que je me rapproche, il reste au sommet du mont gelas. En bas une simga6 zone depuis un petit moment... je le fume grave : j'arrive dans une bullette thermique puis vais chercher une zone plus puissante au vent du mont gelas. J'imagine la sigma 6 en train de pleurer, il quitte le Gelas pour se vacher vers les marches. En quelques instant j'ai pris une altitude suffisante pour me jeter sur le pic de la sauge. Une aspen a pris un poil d'avance sur une trajectoire un poil plus sur. je le dépose dans la transition. je doute un peu car j'ai vraiment ni assuré le plein ni assuré le chien ... mais je raccroche avant l'aspen. Je fais 2 tours au dessus du lac de la thuile puis je vais chercher une autre zone ascendante. en quelques coups de cuillère à pot je suis au sommet, encore très contré par le nord mais je m'accroche pour rejoindre le barbulle qui n'a plus qu'un (bon) thermique d'avance sur moi. l'aspen jette l'éponge. Je passe la galoppaz bien contré mais sans trop perdre (j'adore ces moment où avec la magic nous volons sur des vapeurs de thermique, luttant contre le vent ...)
Barbulle fais un maxi plein vers les aillons. le thermique le décale fortement vers le sud est (donc contre notre route) mais il est monté jusqu'à la base du nuage. mois je suis bas sur la forêt du mont nau ... mais je rattrape le copain. Soudain il change de route et part vers le margériaz... pendant que je grimpe les marches 4 à 4 vers le nuage... et là ... je deviens prétentieux. toujours dans l'optique de tourner le roc des boeufs, je me dis que le son chemin est plus sur mais plus long. Excès de confiance, je me dis que je vais le doubler en passant tout droit. Je queute la fin de thermique et commence la branche face à la brise. Le sortie du thermique me conforte dans mon erreur : le GPS m'affiche un 40km/h donc je pénètre bien. Je ne pénétrerais pas bien longtemps
je passe en mode survie... je me jette sous le vent du colombier (enfin des rochers du relief qui mène vers le colombier) ... je parviens à avancer jusu'au colombier. Je monte au sommet. .. mais là je me tanque la brise plein pif. Je suis sur la dent de Rossana. Chaque tour me fais dévier derrière la croix, je suis limite à passer dans les rouleaux. la branche face que zef ne se fait plus qu'à l'accéléro ou sur les ressources du virage... je suis mort jamais je ne parviendrais à rejoindre la dent de pleuven, barbulle a gagné, je m'en veux d'avoir péché par prétention comme ça. Il est trop tôt pour faire demi tour, trop tard pour retourner chercher le chemin de barbulle. Je regarde le début du margériaz... j'hésite : ça me permettrait de rejoindre la route de barbulle ... mais la branche face à la brise, j'ai une chance sur deux d'en réchapper, du coup je n'ose pas. En plus ça va êter galère pour la récupe, sortir des bauges ... finalement je préfère assurer le retour.
Je me dis même que, comme il est encore assez tôt, je vais pouvoir tenter bramefarine. je fais demi tour. je n'arrive plus à assurer le thermique du colombier... je me fais éjecter vers la gallopaz. là encore je ne parviens pas à assurer un plein correct et me fais glisser vers la vallée de chambery. je tente de faire un crochet par le mont gelas mais la brise est trop fort, je ne le prend pas au début. Puis la magic décroche son téléphone ... dring dring, on va en croiser un beau .... elle cabre comme un pur sang, j'initie le virage et regarde le vario. Je vois l'intantanné tout blanc... la première fois que je vois les graduations ... ça fais un +12 (en fait il restait encore une barrette d'allumée donc ça doit faire un +11,8)(en fait le vario n'enregistrera qu'un +9 et un -12). le vario intégré est à peine à +1 et des brouettes ... mais il n'a simplement pas encore eu le temps de mettre cette mine dans les valeurs. je tente d'enrouler... mais encore une fois ça ne veux pas jouer. je remonte quand même à 1500 à l'angle de la savoyarde et file sur bramefarine. Le GPS m'affiche des valeurs supérieurs à 60 km/h alors je ne détrimme pas, j'assure de ne pas perdre trop de gaz. Je passe Laissaud et son supermarché à 800m... mais je n'ai plus assez de gaz pour rejoindre bramefarine. Je n'ai plus de manoeuvrabilité pour aller à pontcharra me poser dans le jardin de nogtre poete préféré. Si je joue je vais me perdre dans les champs derrière St hugues... et je n'ai pas envie de risquer une marche trop pénible. je préfère assure le stop le long de la route principale. je crame mon gaz en rejoignant le supermarché de laissaud à raison de 5 km/h face au zef détrimmé et un poil d'accélérro. Je me pose comme une fleur dans un terrain de foot et finalement je ne ferais même pas de stop, juste à synchroniser les copains pour assurer le
de fin de journée.