La réponse de l'atelier de Contrôle à Fadoli73 est du double foutage de gueule puisqu'il, l'atelier t'explique que c'est un contrôle qui ne sert à rien. Sauf qu'il sert quand même à leur permettre de le facturer et de se le faire payer.
Ben non, l'atelier fait le contrôle qu'on lui demande. Il facture sa prestation.
Il suffirait que ça ne s'achète pas pour qu'il arrête d'en vendre
Certes... mais à minima il devrait avoir l'élégance à défaut d'honnêteté, de le dire autrement qu'il ne l'a fait dans l'exemple rapporté.
Mais c'est vrai il suffirait de ne plus acheter des ailes de marques qui n'assument pas vraiment leurs choix pour qu'elles ne se vendent plus.
Si vraiment Ozone pensent que de telles valeurs n'influencent pas la navigabilité de leurs ailes qu'ils le disent ouvertement et non pas en catimini juste quand on les interroge à propos car on se retrouve avec une aile presque neuve et presque invendable.
Et puis est ce que les ateliers de contrôles proposent des forfaits de révision ou la porosité n'est pas contrôle et de fait pas facturé ?Mais ton exemple met bien en évidence l'immaturité de notre millieu parapente
L'immaturité est chez les consommateurs qui continuent à demander et regarder (preuve = ce fil) du contrôle de porosité alors que ça doit faire 20 ans qu'on sait que ça ne sert à rien (ou alors une preuve très indirecte du vieillissement du tissu)
Notes que j'ai écrit "
l'immaturité de notre millieu parapente et non pas "l'immaturité du milieu professionnel du parapente". La nuance est d'importance car elle inclue tout le monde, moi y compris, de notre milieu parapente.
Mais on a quoi comme alternative ? si vous avez d'autres indicateurs, je prends !
Tu peux utiliser la résistance à la déchirure.
En fait, sur une aile qui tu achètes neuve et dont tu veux mesurer le vieillissement, la vraie alternative, c'est le vol d'essai réalisé par un copain (assez fin pour sentir si ton aile vole bien ou pas) ou par un atelier (à l'époque De Quillac faisait ça, je ne sais pas s'il continue). En fait le problème c'est que l'usure (la déformation pour être plus précis) vient très graduellement. donc le pilote habituel s'habitue. Il faut "juste" un regard neuf
Yes, c'est probablement ce qui se rapproche, en l'absence d'indicateurs fiables donnés par les constructeurs, le plus d'une méthode possible pour évaluer le vieillissement.
Après plutôt qu'un copain, je pense qu'un Pro éduqué à cet exercice sera sans doute plus fiable.
Quoique au delà du coût compréhensible pour de telles évaluations par un Pro, il y a aussi le sérieux voire l'honnêteté du gars en question qui ici ou là sera peut être défaillante. Il n'y a là aucune tentative de procès d'intention, seulement l'idee que les Pros sont aussi serieux et honnête que les humains en général. Et que les erreurs et/ou malversations ne sont pas non plus inexistantes dans notre petit milieu du parapente.
Reste de soi-même prendre son courage à deux mains et de se montrer honnête avec soi-même pour suivre l'usage et le vieillissement de son matériel. Des indices existent au-delà des tests de résistances pour évaluer le vieillissement.
À commencer par le calage : La symétrie gauche/droite est facile à contrôler. Le calage avant/arrière c'est un peu plus compliqué. Il est intéressant de le vérifier dès le déballage de l'aile toute neuve avant même son 1er vol perso avec et de se noter soigneusement toutes ses constatations.
Ensuite un peu dans la même idée, avoir des traces vidéo de son profil en vol, tout neuf et au fur et à mesure de l'utilisation. Nombreux sont ceux qui ont une voire plusieurs cameras avec. Pourquoi pas se filmer de temps à autres les uns et les autres au décollage, en vol, à l'atterrissage. Non pas pour faire un fim Youtube mais pour réaliser des archives de comment la voile écope/gonfle et à quoi ressenble son profil dans ces moments là. Idem en vol, filmé de derrière et d'au dessus donne des images intéressante de l'état du profil en vol droit. Il faut un peu de rigueur pour le faire avec toujours les même régimes de vol pour permettre des comparaisons dans le temps.
Enfin le comportement, même sans être un champion ou un Pro du vol test on peut trouver des variations de comportements à son aile, si quelque chose à changer dans son calage/profil. La tenue d'un carnet de vol avec des commentaires sur les ressentis de comportements dans toutes les phases de vol aide non seulement à développer nos capacités/compétences dans ce domaine mais en plus sert d'historique utile pour le moment où tout en vérifiant le calage on confirme nos mesures par le visionage des films fait par les copains.
Si on estime que l'on peut remarquer 5 kg de differences de PTV, on devrait à mon avis aussi être capable de vérifier la navigabilité en vol de son aéronef.
Il faut le travailler, ce n'est pas plus que voler inné. Mais le travailler permet aussi de mieux sentir l'éventuelle clef ou autres entourloupes matériel. Et cela peut se travailler déjà au sol avec par exemple un copain qui crée une clef sans que vous le voyez faire et vous, yeux fermés ou gonflage dos voile sans lever la tête, vous essayez de déterminer de quoi il est question, un (gros) caillou ou bout de bois dans un caisson peut aussi être un exercice.
Puis si on est à l'aise avec certaines manoeuvres, on dispose aussi de billes pour évaluer le comportement de sa voile et toujours à l'aide du carnet de vol, vérifier si nos ressentis ont changé ou pas.
On peut aussi continuer à trouver que c'est sans doute pas normal mais que c'est comme ça puisque le monsieur l'a dit.