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Auteur Fil de discussion: Airbag family & cocons  (Lu 3863 fois)
0 Membres et 1 Invité sur ce fil de discussion.
paul
Invité
« le: 07 Janvier 2017 - 22:16:43 »

En 1996, on volait déjà couché dos en coupe du monde et le marketing s’était emparé du sujet de la sécurité passive au nom de laquelle certains défendaient bec et ongles la pertinence d’un blindage rigide comme protection dorsale

Harnais couché Up 1996


Des années auparavant, Freddy Keller avait inventé son coussin auto gonflé, génial par sa légèreté, son encombrement minime dans le sac et son apparente simplicité qui cachait en fait des années de recherche visant à définir le juste nécessaire en structure et triangulation pour assurer sa stabilité à l’impact

Un chef d’œuvre breveté sous la marque commerciale Cygnus que certains s’évertuèrent à dénigrer (il restait des coques à vendre), tout en préparant la riposte en détournant certains de ses principes pour ne pas avoir à payer de royalties à son inventeur

En France, VLD Diffusion diffusa le 1er cet Airbag en version adaptable

AIR BULLE paya et intégra dans des produits solides le système Keller

SUP AIR, qui fit un temps de faire de même, promouvra avec son habileté marketing habituelle et ses designs élégants des produits alternatifs intégrant des éléments de mousse ouverte, compressible pour le pliage dans le sac

Le marché décida : look pas assez « racé » pour ce qui fut élégamment baptisé « la cuvette WC », la « raie de fesses » (le clapet d’admission à fente qui parfaitement marchait bien dut être abandonné pour cette seule raison, les pilotes ne voulant pas être la risée de leurs camarades), le « boudin », etc.

Pendant six ans d’atermoiements, des dos qui auraient pu être sauvés pétèrent dans un apitoiement et un jugement de circonstance : la « faute à pas de chance » …

Après une campagne d’essai organisée en secret (condition sine qua non de la contribution et de la participation d’acteurs majeurs aux essais), les résultats pourtant sans équivoque furent encore ensurée pendant plusieurs mois (le magazine espagnol de Mario Arque les publia in extenso, ce qui eu pu d’écho en France – Internet n’était pas ce qu’il est aujourd’hui) avant que l’affaire ne ressorte dans les colonnes de Vol Libre, sous l’impulsion de JP Budillon.

Ci-après une série d’articles sur les dispositifs amortisseurs dorsaux dont la pertinence ne se dément pas

20 ans plus tard, où en est-on ?

Quasiment surplace malgré l’adoption d’une norme dédié

En effet, celle-ci n’a pas plus empêché des inepties que la norme de référence applicable aux tests des casques n’a pu empêché la mise sur le marché de casque « aérodynamiques » aux appendices proéminents briseurs de cervicales : des cocons light avec le parachute dans le dos, les dispositifs amortisseurs sous les fesses et rien dans le dos, des boucles de fermeture dissimulées, des verrouillages invisibles, impossibles à contrôler, etc.

Et surtout des pilotes qui se disent incapables de piloter debout dans leur cocon, qui se couchent dès que leurs pieds ont quitté le sol, qui sont encore couchés pour gratter près du sol comme ils le sont en finale à l’atterro

Et ça casse… et beaucoup plus que les statistique nous le disent car nombreux sont les cratons déclarés en accident domestiques : combien sont les pilotes qui s’étant évacués eux-mêmes, où assistés par des camarades inconscients, souvent en voiture, ont découverts le lendemain ou plusieurs jours plus tard qu’ils avaient en fait des vertèbres fêlées ou même fracturés, qu’il avaient subi une commotion cérébrale avec parfois des complications graves à venir, etc.

Car on n’a jamais fait mieux que nos jambes pour amortir une chute, ou faire fusible en se brisant à la place de la colonne ou de nos cervicales !

On a est là où on en était il y a vingt ans, victime du dictat du design, de l’image du compétiteur de haut niveau que nous ne sommes pas, pour des gains de performance maintes fois démontrés comme insignifiants aux allures où volent la majorité des parapentistes

C’est ce que j’appelle le « syndrôme AVATAR »

Voilés dans nos ego, pas aussi vifs et intuitifs dans nos esprits que les Na’vi, ni dotés d’os renforcés de fibres de carbone, nous sommes incapables de formuler avec lucidité ce qui serait le mieux pour nous, endormis par la confiance dans laquelle nous place le confort et le maintien étroit de notre corps dans la position du cocon, alors que celle-ci aggrave indubitablement les conséquence des incidents de vol et augmente le risque de chuter sur le dos, avec des conséquences désastreuses

Oui à la chaussette thermique – pas au cocon suspendu qui empêche de piloter avec les jambes sous l’assise, là où elles les plus à même de stabiliser notre position, d’accroître l’efficacité des nos mouvements dans nos harnais et de sauver bassin et vertèbres en cas de crash

Non aux multiples points de suspension qui ralentissent le redressement du pilote dans son harnais, augmentant d’autant le risque de twist irréversible

Oui au développement de systèmes débrayables ou d’éjecteurs qui permettent de mettre le pilote dans la seule position qui soit censée pour impacter le sol : celle du harnais de parachutiste (une efficacité qu’avaient atteinte les plateaux basculants qui équipaient les sellettes AIR BULLE qui permettaient tout aussi bien de s’installer dans la sellette sans avoir besoin des mains que d’en sortir en quelques dixièmes de secondes)

Oui à l’extension des dispositifs amortisseurs au dos et à la tête

Oui au retour en grâce du système Cygnus

Parce que je ne vois pas encore se présenter sur le marché de matériel plus adapté que mes deux sellettes équipées de volumineux Airbags prolongés jusque derrière la tête, le père de famille que je suis en prend le plus grand soin (merci Xavier), les ensachant dans un sac à voile à la fin de chaque vol

Bonne lecture



















« Dernière édition: 07 Janvier 2017 - 22:36:35 par paul » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
paul
Invité
« Répondre #1 le: 07 Janvier 2017 - 22:43:52 »

En 1992 déjà AirBulle avait produit pour Richard Gallon un harnais semi-couché qui est très proche de la géométrie que certains considèrent aujourd'hui comme optimale (dos redressé, jambes semi-fléchies)
« Dernière édition: 07 Janvier 2017 - 22:55:46 par paul » Signaler au modérateur   parapente Enregistrée
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« Répondre #2 le: 10 Janvier 2017 - 17:47:32 »

merci Paul.
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paul
Invité
« Répondre #3 le: 12 Janvier 2017 - 09:49:50 »

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