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Pour Popper, nous départir de nos conceptions erronées est le meilleur moyen d'améliorer notre connaissance.
Par la même, il prone une attitude critique par rapport à toute science dont les hypothèses et théories ne vaudraient que par leur capacité à survivre un temps à l'évidence de l'expérience.
Cela vaut pour l'évolution de nos sociétés. En cela, on pourrait considérer qu'il est très 'moderne'.
A ceci près qu'il discrédite les sciences.
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Très probablement, je vais pas me faire un pote en écrivant ça mais, ce coup-ci, je ne peux (malheureusement) m'en empêcher (dommage).
Bon, quand même, ce sera (et ça restera) laconique (et surtout, je suis pas sûr que ça va faire péter l'audimat
).
Dire que Popper "discrédite les sciences", à mon humble avis, c'est archifaux. Ou alors c'est très (très) mal dit.
Au contraire, il cherche à mon sens (et sans doute pas qu'au mien) à établir un (ou des) critère(s) "valide(s)" d'une connaissance dite "scientifique". Et ce faisant, il ne discrédite pas la Science (en tant que théorie d'une connaissance "robuste") mais cherche (sans vraiment y arriver d'ailleurs, puisque le critère de réfutabilité n'est
lui-même que "difficilement" réfutable
...), à, comment dire, en "assurer" la "valeur" - terme pris ici au sens de Max Weber, soit celui d'"objectivité" (ou de "neutralité axiologique" ...justement).
Et idem quand ont dit qu'il "prône une attitude critique par rapport à toute science dont les hypothèses et théories ne vaudraient que par leur capacité à survivre un temps à l'évidence de l'expérience" : il me semble parfaitement incongru de parler ici d'
une science, etc., car une science dont les hypothèses et théories ne vaudraient que par leur capacité à survivre un temps à l'évidence de l'expérience ...c'est tout simplement "
la" Science. Autrement dit, "une" science dont les hypothèses et théories seraient définitives (irrévocables, immuables, etc.) ne serait tout simplement pas ...une science (cf., pour un exemple simple, la notion de "paradigme" chère à Thomas Kuhn).
My two cents...
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Salut denben
No soucis : intervention sympathique
Tu as raison. Je me suis mal exprimé.
Mode
ON
Essayons moins mauvais :
'... discrédite la connaissance' auprès des non-scientiques qu'elle incite au scepticisme par rapport à la vonnaissance diffusée.
La connaissance a besoin d'un temps "off" pour être reconnue, diffusée et appliquée au bénéfice -on le souhaite' de la société.
Ce scepticisme peut devenir dangereux quand il devient indifférence ou contradiction systématique vis à vis de préconisations ou de recommandations du type.... contrôler ou remplacer ses suspentes !
Quand des camarades choisissent de les ignorer, c'est leurs vies qui sont en jeu, pas une option philosophique.