au-delà de tournure actuelle de la discussion (est-ce que les autres auraient le droit de nous interdire quoi que ce soit ou une capacité quelconque à nous poser un ultimatum)
il y a un autre aspect de la réflexion sur notre engagement.
Je re cite une partie du texte initial
Je m'excuse d'avoir fait vivre à mes proches cette situation d'inquiétude !
Et je les remercie vraiment vraiment pour leur présence, leur parole, leurs mots réconfortants, encourageants. Vraiment, c'était incroyable et d'une aide infiniment précieuse.
Quand on prend des risques, comme voler ou autre, est-on vraiment conscient de ce que cela peut entraîner pour les autres ?
A-t-on déjà pensé aux conséquences sur
- les traites de la maison,
- le coût des études des enfants,
- le montant des droits de mutation...
Plus largement, comment le conjoint va-t-il réussir à faire bouillir la marmite chaque jour qui reste ?
Un peu moins financièrement :
- Dans quelle galère ma famille se retrouvera-t-elle pour organiser mes obsèques ? Savent-ils seulement si je souhaite être enterré, incinéré ou autre ?
- Mes volontés de legs sont-elles bien claires ? (Sans parler des histoires type Delon ou Hallyday, j'ai vu des familles se déchirer pour une tasse fétiche de la grand-mère, même si elle était ébréchée.)
- Le conjoint survivant saura-t-il gérer les contrats (EDF, eau, etc.) ?
Et encore plus humainement : est-ce qu'on mesure la détresse morale dans laquelle on va laisser la famille ? est-ce qu'on a une idée de comment ils vont surmonter cette épreuve ?
Alors, je rejoins plum : il vaut mieux mourir avec des étoiles dans les yeux que de devenir un vieux con aigri que la famille ne supportera plus
mais, àmha, il faut aussi être au clair sur les risques qu'on fait courir à la famille