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Vols (parapente) => histoire => Discussion démarrée par: tanga le 27 Janvier 2009 - 06:28:37



Titre: 507 KM, Recit traduit par un passionné
Posté par: tanga le 27 Janvier 2009 - 06:28:37
Citation
  traduit, par Fred club passion'aile

Le début de la traduction :



« Il n'y a aucun site par ici, » dit Nevil à propos de son lieu de décollage au treuil à Copperton au milieu de l'Afrique du Sud. J'ai choisi un bout de chemin de terre battue entouré par un désert plat et vide. "Chaude et poussiéreuse, Copperton est une vieille ville de mineurs qui a prospéré brièvement dans les années 70. Elle est maintenant presque abandonnée. Vingt personnes, tout au plus vivent là. Le compagnon de vol James Braid l'appelle la ville morte. "Les environs sont plats, plats, plats, il dit. « Et il n’y a qu’une route qui la traverse /elle va de Prieska à Van Wyksvlei » La ville a en fait un terrain d'aviation – « tout à fait agréable en fait » - mais puisque les routes sont vides, « on ne doit pas s’inquiéter ». Le secteur est rarement survolé. "Il y a un secteur d'espace aérien militaire important juste à l'ouest de ville," dit Braid. C'est un espace actif de mise à l'épreuve des missiles qui s'étend jusqu’à Verneukpan, environ 100 km plus à l’ouest. "Vers l'est, explique t’il," il n’y a absolument aucune recup possible jusqu'à la N10, presque 100 km de distance. "Il n'y a aucune route sur ces 100 km et les mauvais chemins sont sur des terres privées; les barrières fermées abondent.

LE SITE

"Je n'avais jamais été à Copperton auparavant," dit Hulett. Il a choisi le secteur parce qu'il savait qu'il avait le potentiel pour permettre des vols de 500 km - dans de certaines conditions, ici, le système météorologique subtropical rencontre le flux d’air Antarctique (appelé 'brise de mer' par les gens du pays), générant un flux d'est sur des centaines de kilomètres. « Les frères Valic ont prouvé que 500 km étaient possibles en Afrique du Sud, » dit Hulett. Les frères ont réalisé ensemble 426 km dans cette zone le 8 décembre 2006, mais ont laissé échapper un nouveau record du monde.
Hulett il a choisi Copperton parce que de là il n’aura pas à lutter avec une grande montagne barrant la fin d'un vol record. "Utilisant Compe GPS j'avais tracé une ligne de 500 km qui n’exigeait pas que je vole par dessus les montagnes de 3000m du Lesotho," explique Hulett. "Copperton était le début et les contreforts du Lesotho l'atterrissage." Hulett s'était rendu compte que ce qui arrête les vols des sites habituels de treuil De Aar et Vosburg sont les brises de mer venant de l'est. Cela signifiait que si il voulait faire 500 km, il dit « je devait décoller plus au nord et plus à l'ouest. Copperton était cet endroit. "Une route faisant face au vent d'ouest était tout ce dont il avait besoin. Il en a trouvé une « C'était parfait. »

LE TREUILLAGE

Le vent au déco soufflait entre 35 et 40 km/h avec des accalmies avant les thermiques. Les accalmies étaient entre 10 et 15 km/h donc c'était possible au treuil assez facilement, "dit Hulett. J'ai gonflé la voile deux fois parce que la première fois que les plumes ont pris des buissons le côté de la route ... le deuxième traction était bonne." Il à décollé à 11h30. "Le premier thermique est parti 15 minutes avant que je décolle," dit-il. "Derrière moi, vent arrière, se trouvait une section de no mans land d’environ 100 km." Il était important de garder de l’altitude. « Si j'avais atterri le record n’était plus possible. » Non seulement cela, mais il aurait été piégé « Cela aurait été une récup difficile et le téléphone portable ne marche pas. » Dans ces conditions, un mauvais fonctionnement radio signifiait qu’il disposait seulement d’une communication avec son conducteur de récup, sa petite amie Penny Frost, pour les 7 premiers kilomètres de son vol. Copperton est situé à 1229 m d’altitude. Il à été tracté jusqu’à 1502 m avant de larguer. La montée de 273 m était "presque verticale au dessus du treuil et il m’arrivait d’être un peu skotché" quand Penny a annoncé que le câble était presque dévidé. « Alors j'ai largé le cable, le vol était commencé ». Pendant le remorquage Hulett avançait face au vent, mais après 15 minutes de vol, il dit, j'ai arrêté d'avancer". Pendant la première heure le vent variait de 30 km/h à 45 km/h et pendant les deux premières heures il n'a pas dépassé 2,000 m au dessus du sol - "bas pour un vol de Northern Cape" il dit.
Voler bas sur ces premiers 100 km sans chemins était, il dit, relativement lent - 55 minutes pour premiers 50 km, et 50 autres minutes pour les 50 km suivants. Mais il ne s’est pas découragé - il savait que c’éatit une bonne journée. "[Précédemment] j'avais analysé la trace des Valic sur GPS Comp et j'avais les prévisions météorologiques aéronautique du jour où ils ont volé," explique-t-il. Cela lui a montré les conditions qu'ils avaient eues pour leur vol de 426 km et avait aussi révélé la brise de mer qui avait bloqué la fin de leur vol. Dans ma préparation j'avais envoyé par courrier électronique à Deon Van Der Mescht, LE prévisionniste météorologique sud-africain, toutes les informations que j'avais quant au vol des Valics - la trace, le temps ce jour là etc…- et il a identifié dimanche comme étant un jour semblable à ce qu'ils avaient eu, avec un vent de 35 à 40 noeuds (65-75 km/h) en altitude. "Il savait que c'était un jour pour battre des records." Vous avez besoin d'un front froid s'approchant de l'ouest" dit il des conditions exigées. - essentiellement un vent comme le 'berg' ou 'fern' : conditions venteuses très chaudes, sèches avec des thermiques forts. "Tous cela s’additionne, il dit," au vol dangereux ". Certains peuvent demander : « Pourquoi décoller alors ? » Il argumente « Pourquoi monteriez-vous la face nord de l'Everest alors que vous savez que c'est dangereux ? » « Parce que c'est là. » En plus, il ajoute, « c'est la seule façon de casser le record du monde. »

100 km plus loin

A 13h15 il franchissait la barrière des 100 premiers. « J'ai pensé que je devais avancer plus vite si je voulais le record, » il dit, « mais je n'étais ni préparé pour atterrir d'au milieu de nulle part ni à marcher - si je réchappai de l'atterrissage. ».
Voler à travers le désert rouge, venteux, plat, sec, avec des buissons bas, quelques fermes désertées et quelques rares maisons habités sans réception de téléphone portable signifie qu’il devait voler de manière conservatrice. Le point le plus éloigné après ces premiers 100 km n’était plus qu’à 15 km d'une route, « mais le problème avec les routes dans ce secteur c’est qu’il n’y passe parfois que deux voiture en une semaine, ce qui n’est pas suffisant pour ne pas mourir de soif. ». Ne pas avoir de couverture réseau, dit-il, « est un problème mortel ». Comme il s'approchait des 200 km, les conditions ont commencé à lentement s'améliorer. « J'étais impatient de voler à proximité de Aar, qui est l'aire de décollage de ma meilleure distance en Afrique du Sud. » C'était 304 km, un de deux vols de + de 300 km qu’il ait réalisé avant ce record. « J’avais réalisé mon meilleur vol précédent au Brésil, où j'ai volé 337 km en compétition XCEARA. »
Les premiers 100 km ont été parcouru sans nuages, mais à 200 km les cum ont commencé à se former. "Sous ces nuages j'obtenais des +3, +4 m/s," dit Hulett, "et ma vitesse était en moyenne de 90 km/h à 100 km/h." Le vent était "très fort" il dit, mais a par cela « c’était une journée de vol normale, à enrouler les thermiques". Il n’allait plus en être ainsi jusqu'aux 100 derniers km de son vol où utilisant la convergence et pourrait avancer comme un dauphin – sans tourner, volant en ligne droite, ralentissant dans les ascendances et vous accélérant dans les dégueulantes.
"Il peut sembler que j’avance comme un dauphin dès la deuxième 100aine de km, mais c'est parce que le vent était très fort. Et bien que je tournais en cercles parfaits, face au vent je reculais à 50 km/h donc ma trace montre une ligne presque droite."
a suivre
http://passion-ailes.superforum.fr/


Titre: Re : 507 KM, Recit traduit par un passionné
Posté par: ThomasVZ le 27 Janvier 2009 - 12:34:08
Citation
Le vent était "très fort" il dit, mais a par cela « c’était une journée de vol normale, à enrouler les thermiques"
  :mrgreen:
Bientôt pour battre les records faudra voler dans du 60 km/h vent arrière  :vrac:


Titre: Re : 507 KM, Recit traduit par un passionné
Posté par: Man's le 27 Janvier 2009 - 13:04:50
ben là c'etait 80kmh par endroits.... (à 200m/sol en plus)


Titre: Re : 507 KM, Recit traduit par un passionné
Posté par: tanga le 27 Janvier 2009 - 22:45:56
 En tout cas, vu le récit raconté, il n'es pas aussi inconscient que ca, il a préparé son vol minutieusement, il a pris des risques c'est clair, mais le jeu en valais la chandelle.
en lisant le récit (la 1ère partie, Fred nous prépare la suite :dent: ) on ce rend compte que tout  son vol est calculé avant le décollage. les cycles thermique, l évolution des conditons en cours de journée, les trajectoires qui a  pris rien est laissé au hasard et ca à payé.

je pense que faire 200 kill, avec les torchons, qu'ils sortais dans les années 80, relevai du défis :grat: .
de toute façon les records son fait pour être battu. :mrgreen:


Titre: Re : 507 KM, Recit traduit par un passionné
Posté par: Man's le 27 Janvier 2009 - 22:53:32
Personne n'a dit que c'était un inconscient. Si tu te renseignes un peu, tu verras que c'est un excellent pilote, ce qui parait évident. De même, il me parait évident qu'un vol de 500km, ca ne s'improvise pas.
On dit juste que maintenant pour battre des records, il faut prendre de plus en plus de risques, et qu'on commence à atteindre les limites (voler avec 80km/h de vent à 200m/sol, on peut pas vraiment parler de conditions "saines", et il et le premier à le dire).


Titre: Re : 507 KM, Recit traduit par un passionné
Posté par: tanga le 28 Janvier 2009 - 06:41:28
je parlais pas du forum spécialement, mais des connerie qu'on entend sur les déco.
 :forum:


Titre: Re : 507 KM, Recit traduit par un passionné
Posté par: Man's le 28 Janvier 2009 - 07:04:38
:trinq:


Titre: Re : 507 KM, Recit traduit par un passionné
Posté par: tanga le 29 Janvier 2009 - 22:33:29
voilas la suite et fin.


Citation
PRESQUE POSÉ

Après quatre heures de vol il a presque loupé le record. Partant de 4500 m d’altitude il est tombé en une transition à 1400 m – Au deux-tiers de son parcours, sa trace prend la forme d’un V géant. La journée était à un tournant – Les rues de nuages étaient sur le point de se mettre en place après un grand ciel bleu une grande partie de la journée. Il a rencontré une dégueulante monstre, a presque touché la terre - ce n'aurait pas été un atterrissage - et est venu jusqu’à 50 m sol.
« Je n'ai jamais pensé que le vol était fini, parce que ma vie pouvait aussi se terminer là », dit-il. J'avais une vitesse sol de 115 km/h et je descendais à 5m/s. 50 mètres au dessus d’un petit barrage agricole je me souviens avoir pensé « Merde, je vais toucher l'eau ».
Mais, comme tous les bons pilotes de cross le savent, où il y a une dégueulante il y a un thermique et Nevil l'a trouvé juste à temps. « J'ai trouvé une ascendance sur l'eau, elle était si forte que j’ai dû enrouler sur la tranche – mais même dans ces conditions, la turbulence causait encore des cravates dans les deux plumes. » Même s’il devait empêcher les cravates, au moins maintenant il montait.
"Je montais à 5 m/s et je reculais à 50 km/h vers une crête basse." Après quelques tours "j’ai du accélérer en crabe dans le vent vers le côté de la colline pour éviter de descendre directement dans le rotor." Sa vitesse par rapport au sol dans ce déplacement de côté était de 70 km/h.

"Sur le côté de la colline j'ai de nouveau trouvé une ascendance à 5 m/s et j’ai commencé à enrouler fermement." Mais après quelques tours sous le vent de la colline haute de 400 m "une fermeture majeure" a entrainé "trois cascades" - une série de fermetures majeures.
"Si j'en avais eu une quatrième ou une cinquième j'aurais dû jeter mon parachute," dit-il. "Avec 90 km/h de vent, il est peu probable que j'aurais pu survivre entraîné par mon parachute."
Il s’est échappé : "j'ai tendu mes mains vers la voile, aussi haut que je le pouvais, ce qui à permis à la voile de sortir de la quatrième cascade à 120 km/h sol."
De là il a eu la plus grande montée du jour, s'élevant de 1407 m à 5689 m - un gain de 4282 m. "C'était une montée agréable en moyenne à +6, +7m/s intégré sur 30 secondes."
C'était aussi la première fois qu'il s'élevait sous un nuage bien formé et la première fois qu'il arrivait à la base du nuage pendant le vol.
« Je me sentais pris de vertiges et j’étais étourdi, » dit-il. Pendant les cascades d’incidents le commutateur de l'oxygène a été heurté et s’est fermé. « Je me rappelle avoir vu ma sonde de vitesse voler au-dessus de ma tête comme un modèle réduit et avoir pensé ‘ce n'est pas bon’ ».
À la base du nuage il était proche du kilomètre 350. C'était un record personnel, mais il pensait au record du monde de 404 km pour un but déclaré. « Tout semblait aller pour le mieux," dit-il, bien qu’il fasse froid. Il s'est lancé dans la transition : "quand j'ai commencé à descendre cela a pris 15 minutes à frapper mes mains sur les côtés de mon harnais pour que le sang circule de nouveau. Une onglée d’enfer."
De retour à 4000 m, il s'est rendu compte que son oxygène était arrêté, il l'a remis en marche et l’a utilisé pendant l'heure suivante.
"La raison pour laquelle je ne l'avais pas remarqué vient du fait qu’à 5600 m l’hypoxie vous donne la capacité mentale d'un chimpanzé volant!" dit-il.

Le chimpanzé volant a glissé pour saisir son premier record du monde - le but déclaré de 404 km. C’est à ce moment qu’il a su que les 500 km étaient à sa portée. « Je savais que si j’étais capable de remonter au nuage encore deux fois, je pourrais faire 500 km », dit-il. Peu de temps après il était à nouveau à la base des cums. « Normalement, si vous pouvez prendre les montées lentes de la fin du jour, vous pouvez faire de beaucoup plus longues transitions », explique-t’il. « J'étais maintenant tout à fait sûr qu’il me restait 50 à 70 km avant la fin du jour ».
Le record du monde était sûrement dans la poche. « passer les 470 km étaient importants », reconnait-t’il, « mais ce qui était plus important pour moi était de passer 500 km. C'était l'objectif psychologique ».

PASSER LA LIGNE

À 18h30 il y avait toujours de jolis cumulus dispersés avec une base à 5600 m, dit Hulett. Et dès que les escarpements de 3000 m du Lésotho sont apparu à l'horizon, il dit, « j'ai vu, à environ 90 km de distance, la brise de mer heurter ces reliefs nord-est provoquant des orages imposants et des éclairs ». Quelques 60 kms plus au sud et 1000 m au-dessous de lui « un mur solide de cumulus bas montrait que la brise marine se déplaçait vers moi comme un tsunami géant ». Il s'est senti réconforté : "chaque hypothèses que j'avais fait en planifiant le vol s'est révélée être correcte," dit-il. "C'est le même type de vent que les frères Valic avaient rencontré," explique-t-il. "J'en ai été protégé par les haute montagnes du Lésotho!"
Devant lui les cumulus dont la base était à 3700 m ont tourné au rose, la pluie s’est mise à tomber. "Des rideaux verticaux et majestueux de pluie tournant au rose dans le crépuscule." Le jour s’éteignait. « Quand j'ai regardé derrière moi, je pouvais voir le grand Fleuve Orange qui sort des plateaux montagneux du Royaume du Lésotho, en dessinant d’énorme méandres, l'eau reflétant le rose argenté dans la lumière du soleil. C'était beau. » Mais il n'était pas tout à fait arrivé. « Depuis 462 kms je volais comme un dauphin, » dit-il. « Dans les derniers 50 kms je ne savais pas si je passerais la limite des 500 kms et environ 10 kms avant la fin, j'ai utilisé les pics du Lésotho de 2000 m de haut pour faire du soaring et couvrir les 3 kms supplémentaires dont j'avais besoin. » À 500 kms il a survolé les cabanes aux toits d'herbes d'un petit village appelé Habojo. Il y avait un chapiteau rouge et blanc à côté d'elles, disposé pour un mariage. « J'ai lâché un cri de joie quand je l'ai survolé, en appréciant les visages renversés et incrédules des villageois ». Il avait traversé la frontière et était au Lésotho, un petit royaume d'à peine deux millions de personnes. Il a atterri doucement, en marche avant, avec une vitesse normale, 10 minutes avant le crépuscule. Il a poussé un cri « cela a résonné dans les montagnes » et a attiré les enfants des alentours. Il l’avait fait - ces 502.6 km étaient à lui et ils seraient bientôt dans les records. Maintenant la seule chose qui lui restait à faire, c’était retourner à la maison.

super récit  :bravo:
merci Fred.



Titre: Re : 507 KM, Recit traduit par un passionné
Posté par: manu le 29 Janvier 2009 - 23:05:04
Superbe ! Merci pour la trad !  :bravo:
Il me semble de toute manière évident qu'il faut voler dans ce type de conditions pour battre des records... Julien Dauphin avec ces records en faisait autant... dans une moindre mesure bien entendu. Mais je me souviens de son record en partant de la région parisienne et ce jour là, c'était pas fait pour les pilotes qui ont des p'tites b... et des ailes trop lentes !  :mrgreen:
Y'a pas un récit sur son retour maison ?


Titre: Re : Re : 507 KM, Recit traduit par un passionné
Posté par: eddie11 le 29 Janvier 2009 - 23:56:44
Superbe ! Merci pour la trad !  :bravo:
Il me semble de toute manière évident qu'il faut voler dans ce type de conditions pour battre des records... Julien Dauphin avec ces records en faisait autant... dans une moindre mesure bien entendu. Mais je me souviens de son record en partant de la région parisienne et ce jour là, c'était pas fait pour les pilotes qui ont des p'tites b... et des ailes trop lentes !  :mrgreen:
Y'a pas un récit sur son retour maison ?

je dis juste bravo d'avoir eu les couilles, le mental, car la plus que la technique, ce record est au mental, a la bonne previ, en france il se fera 400km, ju le disais, c'est possible mais on a tellement de TMA de merde que ca pu la defaite de craber, mais neanmoins, pourquoi pas...un jour ou la tram n'est pas forte par chez nou faire limoges/et poser au sud de millau en limite nord de monpel ca le ferais, ou bien meme en voyant je ne sais plus qui faire des 260 kilometre en aller retour, en volant a plusieurs pour optimiser et faire de st andré a la suisse une belle journée...fesable? poussé par du sud, sans etre trop fou... des plaf a 4000m 20 de sud en haut... le somail me trouble, bravo a lui, bonne soirée


Titre: Re : 507 KM, Recit traduit par un passionné
Posté par: gcb le 30 Janvier 2009 - 05:28:36
Une vrai promenade de santé !!!

Merci au traducteur  karma+
Bravo pour l'exploit  karma+  karma+


Titre: Re : 507 KM, Recit traduit par un passionné
Posté par: akira le 31 Janvier 2009 - 12:30:55
Je savais pas qu'ils prenaient de l'oxy !!


Titre: Re : 507 KM, Recit traduit par un passionné
Posté par: tanga le 09 Février 2009 - 13:02:14
on c'est ou il faut allé l'hiver maintenant . :mrgreen:  une semaine la bas: et plus peur des conditions ici.  :vrac:   


Titre: Re : 507 KM, Recit traduit par un passionné
Posté par: j'm 7 aile le 09 Février 2009 - 16:49:49
juste comme ca ... il faut un très gros kiki pour voler la-bas ....

j'y suis allé il y a quelques années ( je sais c'est loin) à l'époque le recordman s'appelait Alex Low et il était de là-bas .

super tu décolles en dévidant le treuil ( 40 à 50 km au sol ) .. tu as un bout de papier collé sur la jambe pour écrire dessus quand tu est haut pour voir si la tête et toujours là, tu es habillé comme si tu allais au ski mais il fait entre 40 et 45 degrés au sol et tu as des bouts de plastiques dans le nez pour l'oxygène ... ce n'est que le début ...

il faut te poser soit dans un village, soit sur la route ... tout est privé et les clôtures font 2 à 4 mètres de haut selon les endroits et sont électrifiées, les fermes étant assez grandes il faut parfois faire 20 km pour trouver un portail pour sortir ... et quand tu décolles, c'est sympa d'avoir une voiture qui te suit au sol ça permet  de palier les divers problèmes à l'attérro ...

en l'air ce sont de bonnes conditions bien fortes mais ça on le sait ...

à l'attérro, nouveau soucis, c'est souvent tres venté et très agité, donc tu te prépares à affronter les éléments ...

mais sinon c'est un très joli pays ... j'ai fait plein de tourisme et je n'ai battu aucun record ...

Alors bravo aux mecs ( et filles) qui sont capables de voler dans ces conditions et qui plus est font des trucs complètement fous ...

maintenant à quand les 1000 km 


Titre: Re : 507 KM, Recit traduit par un passionné
Posté par: tanga le 09 Février 2009 - 18:20:41
cet été je vais me contenté d'essayer de boucler, le tour du ptit lac a annecy.


Titre: Re : 507 KM, Recit traduit par un passionné
Posté par: ThomasVZ le 09 Février 2009 - 19:05:18
Citation
super tu décolles en dévidant le treuil ( 40 à 50 km au sol )
Pinaize j'aimerais bien avoir un treuil avec un câble de 50km  :mrgreen:


Titre: Re : 507 KM, Recit traduit par un passionné
Posté par: j'm 7 aile le 09 Février 2009 - 20:10:13
je précise 40 à 50km/h de vent !!!!!   javascript:void(0);


Titre: Re : 507 KM, Recit traduit par un passionné
Posté par: tanga le 17 Février 2009 - 22:18:17
 :mdr:  :mdr:  un treuil de 50 km, ca permet de prendre de l'altitude ROTFL , facile de faire 500 km dans les courant jet. :sors:


Titre: Re : Re : 507 KM, Recit traduit par un passionné
Posté par: DholRinse le 09 Décembre 2011 - 10:58:26
maintenant à quand les 1000 km  

Pour les milles je ne vois qu'une option, voler dans le sens de rotation de la terre ;) histoire d'allonger l'ensoleillement.
 :grat:  :lol:


Titre: Re : 507 KM, Recit traduit par un passionné
Posté par: Gloire du matin le 10 Décembre 2011 - 11:41:58
 :koi: ce n'est pas pour moi ce genre d'exploit ;ça sent le suicide mais bravo au pilote et au traducteur , d'ailleurs même si je suis nul en langue je préfère traduire que de voler dans de telles conditions!