+ Le chant du vario +

http://www.youtube.com/watch?v=PB6pDloA9yE

Le nombre de tours de twist est phenomenal.

Je ne suis pas sûr que ça soit la cause.
En tout cas, de mon vécu, je regarde très peu la voile y compris lors des reposes au déco aux très grands angles (ce qui suppose quelques amorces de décrochage)
Après, je ne suis pas acrobate et je n'ai jamais eu besoin de décrocher lors d'un cross (ou de quelque vol "normal" que ce soit)

j'ai participé à un SIV où l'un des participants avait appris en solo à faire des décros à la sensation sans regarder sa voile !

Alors même que la recherche de marche arrière se fait avant tout en visuel ... de même que le ré-axage des héli ...

http://www.youtube.com/watch?v=5FkJGyl-GGk

C'est bien ce que je dis : zéro intérêt hors acrobates, pour un vol "normal".

Pas totalement ; des decro "involontaires" dans le retour pendulaire cela s'est déjà vu mais probablement beaucoup moins que des vrilles.

Un départ en négatif est le plus souvent lié à l'exploitation d'ascendances. Par exemple entrée en thermique avec un côté de l'aile qui se soulève plus que l'autre et possiblement dans un mouvement à cabrer. Et un pilote qui n'attend pas le retour à plat pour tenter de forcer le virage du côté où il pense trouver le noyau. Ou autre exemple, en soaring une aile déjà très freiné et onen remet pour tourner dans la zone ascendante. Ou encore un enroulage de thermique devant le relief, une dérive mal évaluée et on tente de forcer le virage pour éviter l'impact voire à minima de se retrouver sous le vent du thermique. Si on l'a perçoit à temps, relever la main intérieure règle généralement le souci et permet une remise dans le domaine de vol. Bon ça n'évite pas forcément de se faire éjecter du thermique voire d'aller impacter la planète vent de cul.

Par contre un décrochage qui se produit dans le rappel pendulaire est la conséquence (presque toujours) d'un freinage durant la phase d'accélération suite à une abattée et là on est alors dans la situation d'un décrochage dynamique qui lui ne va possiblement pas se régler juste en relevant les mains car saut aile très amortie sur l'axe de tangage, il y a vraiment un (très) gros risque à finir emballé dans l'aile.

Avant de vouloir gérer les décrochage, il est sans doute utile d'apprendre et de comprendre comment les éviter.

il y a l'explication dans la description de la video !

Je me suis fait la même réflexion en montant à pied avec 3 vieux briscards. À nous quatre totalisons plus de 120 ans de vols avec un score de km cumulés incalculable et aucun n'a été se specialiser dans ces figures de style. Aucun ne le fera plus maintenant d'ailleurs.
Mais le milieu a maintenant complètement intégré leur réalisation comme un passage obligatoire pour 'sa sécurité'.
On va pas trop gratter la réflexion, des fois que ça chatouille les fesses du grisbi.
 :affraid:

Je ne partage pas ton avis sur le sujet.

Faire des décro. en SIV  ; ca démystifie le truc .

Mais ca (doit) montrer aussi que c'est une manoeuvre aléatoire donc inutilisable dans la vraie vie (pour le pilote lambda).

Sauf exception les voltigeurs en ont mangé quelques milliers avant de maîtriser le sujet.

J'ai posté cette vidéo car je trouvais étonnant que la pilote décroche sans regarder sans voile ce qui rend impossible un décrochage en deux temps.

et pour finir un petit décrochage dynanmique en bi

http://www.youtube.com/watch?v=JohmycEpgp8

Le décrochage dynamique est une manoeuvre plutôt facile, ludique et bien pratique à placer dans une session de voltige. Par ailleurs c’est une nouvelle façon de pratiquer les décrochages. C’est l’occasion de multiplier les essais afin d’acquérir encore plus d’aisance dans cette manoeuvre extrêmement importante pour un pilote et surtout pour un voltigeur en herbe.

Un pilote qui maîtrise réellement l'exercice réussis aussi à décroches son aile proprement en deux temps sans regarder son aile. Le pre-décrochage communique déjà à ce propos. Libre à toi de ne pas le croire.


Mais comme Piwaille ou Plumocum, après quelques années et quelques vols déjà et en ayant su décrocher volontairement mon aile hors SIV, je n'ai jamais eu besoin de l'utiliser dans l'urgence d'une sortie du domaine de vol subie.

A voir ce post, je m'interroge sur la proportion de pilotes ayant deja effectue un decro. du coup go sondage : https://www.parapentiste.info/forum/index.php/topic,64606.0.html

J'en ai strictement aucune idée. Pour un pilote lambda, je dirais que décrocher en deux temps sans regarder sa voile est totalement aléatoire (déjà qu'en regardant la voile ; ca finit assez souvent en vrac).

Pour un acrobate, je n'en sais rien et j'irai poser la question à ceux qui savent.

J'ai quand même le souvenir que Fabien Blanco disait qu'en matière de recherche de marche arrière ou de parachutale tout passait par le regard.

Un exemple

https://www.facebook.com/CertikaFrance/videos/1048678973647000/

A mon avis le nombre de pilotes qui arrivent à faire cela sans regarder la voile ; ca doit se compter sur les doigts d'une main.

Fabien Blanco est celui qui m'a fait faire mes 1ers décros et marches arrières et j'aimais beaucoup alors se pédagogie et son relationnel et présence. Et bien sûr qu'il est bien de regarder son aile, particulièrement quand on est en apprentissage d'un exercice. Mais aussi d'ailleurs, quand c'est possible et que l'on en est apte, de retarder son aile en cas de sketch vie réelle.

Ma réponse était en rapport à ton passage où tu disais qu'il serait impossible de décrocher en deux temps sans regarder. Plus difficile voire moins efficace ne signifie pas impossible.

Mais je me souviens de discussions ici sur le fofo où je décidais l'idée qu'en.cas d'incident de vol, il était utile de regarder d'abord et agir ensuite en connaissance de cause pour une meilleure efficacité et minimiser le risque de surpilotage. À l'époque de ces discussions, une majorité de  contributeurs m'opposaient que non, il fallait (au travers des SIV aussi) arriver à réagir juste de façon totalement instinctive.

Tans mieux, mon avis, si les idées évoluent dans le sens d'agir de manière réfléchie et non pas instinctive.

Mais là aussi, nous n'avons pas que nos yeux pour avoir les informations qui nous permettent d'analyser et réfléchir à une situation pour décider ensuite de la juste action à mener.

L'apprentissage est aussi de développer nos différents moyens pour bien faire de façon progressive, ordonnée et aussi raisonnée car nous n'avons définitivement pas les mêmes capacités et marges de progression.

Comme expliqué avant, j'ai depuis ~5 ans entamé une régression justement de mes aptitudes cognitives et proprioceptives. Mais ce n'est pas un souci si j'en suis conscient et que j'en tienne compte.