Titre: De la différence de taille en mono-surface Posté par: GrosChat le 14 Août 2024 - 20:37:31 Salut !
Je suis à la recherche de ma prochaine voile. Mon profil : j'ai débuté le parapente il y a un peu plus d'un an, autour des 150 vols, BP en poche, une trentaine de décos de toutes configurations pratiqués, idem atteros. Je vole encore sous ma première voile, une Eazy 3 (Air Design) que j'adore et je ne ressens pas le besoin de changer ou monter de catégorie dans l'immédiat pour ce volet "vol en local, thermiques et débuts de cross" ; je ne suis pas casse cou et préfère monter progressivement et sereinement en expérience. La majorité de mes vols se fait en approche rando, ce que j'adore, parcontre avec mes 15+ kilos sur le dos (en comptant l'eau et tout le matos - sellette Advance Boundless), je suis ravi de l'entrainement que ça me procure mais ça me fait suer de penser à faire des 1500m d+ et à une éventuelle redescente à pieds.. Donc je cherche à me faire un pack adapté pour le vol rando, ou plutôt rando et éventuel vol : m'alléger et surtout réduire le volume ; porter 8 kilos ne me dérange pas plus que ça, du moment que le volume et le confort de portage sont là (et par exemple, je préfère partir serein avec 2 litres de flotte plutôt qu'un seul) Je suis aussi très attiré par les points de vue magiques à la suite d'une belle rando et des décollages improbables, pas forcément typés haute montagne mais par exemple, à côté de chez moi il y a une super rando avec au sommet une possibilité de décollage plutôt plat court étroit et qui demande de se "jeter dans le trou", sur le papier c'est pas très engageant mais ça a l'air moins pire quand on le voit que quand on lit cette description ! Alors, si les coûts de la pratique du parapente correspondaient à ceux de la pratique de la pêche, je pense que je prendrais une Susi 18 ou 21 pour le vol rando avec objectif de tenir un moment en l'air et bouger, une The Spiruline 16 parce que j'accroche à fond à la philosphie et la robustesse du produit, et sûrement une UFO 2 ou Vril One en 14 ou 16 pour le genre de déco dont je viens de parler.. Tiens puis une Vivo 2 certainement aussi ! Mais les coûts étant légèrement plus élevés que ceux de la pêche, je vais dans un premier me contenter de rajouter une seule voile.. Si je devais isoler le critère prioritaire de ma prochaine voile, ça serait : décoller partout (mais pas dans toutes les conditions !). Si je veux vraiment voler et pour ne pas faire un doublon sauf le poids/volume, alors j'accepte de randonner avec mon pack actuel et viser un déco approprié à une pratique en parapente classique. J'ai lu énormément de fils du forum concernant les mini-voiles, les voiles montagnes, les mono-surfaces, les comparatifs des utilisateurs du forum etc. 1 / Il semblerait que pour le critère "décoller partout" (déco plutôt plat, se jeter dans le trou bref toutes ces joyeusetés), la mono-surface ne peut pas être concurrencée par une double surface en terme de prise en charge, quelle que soit la taille de l'une ou l'autre, c'est bien ça ? Aussi j'aimerais comprendre pourquoi.. La mono-surface n'a pas de caissons à mettre sous pression donc prise en charge plus rapide et on peut se "jeter dans le trou" du fait que la polaire des vitesses est moins élevée (façon de parler) qu'une double-surface qui aurait davantage tendance à décrocher directement ? 2 / Il semblerait que pour une mono-surface, il faille privilégier une petite taille pour en tirer un profit idéal sur son programme d'utilisation. C'est ce qui ressort des retours d'expérience des utilisateurs (et professionnels) du forum. D'ailleurs, concernant les mono-surfaces il y a beaucoup de revente des tailles 18m² et plus, beaucoup moins de revente au dessous (ce qui ne vérifie absolument rien, c'est juste une observation) Mais je me pose alors la question de l'accessibilité. Compte tenu de mon profil décrit ci-dessus, et d'un PTV d'environ 72kg (65kg à poils) est-ce qu'une UFO 14 ou Vril One 14 serait adaptée pour moi en passant évidemment par les étapes gonflage, pente-école et plouf tranquille pour une prise en main progressive ? Par exemple, une UFO 14 pour un PTV de 72kg la classe en EN-C, et si on me disait tiens voilà une Volt 5 va titiller le thermos là-bas, je dirais merci bien je préfère aller titiller le bar. Donc : est-ce que le programme de la mono-surface la rend plus accessible en effectuant une prise en main progressive malgré une homologation qui parait élevée, ou est-il réellement nécessaire (pour mon profil) de passer par une 16 ou même peut-être une 18 pour ensuite descendre en 14 ? 3 / En terme de prise en charge au déco, pour un même PTV, quelles pourraient être les différences entre UFO (du moins une mono-surface) 14 et une 16 ? 4 / Concernant la finesse (et sans prendre en compte un vent de face) pour un même PTV (72kg) entre une UFO 14 et une UFO 16 par exemple, j'ai cru comprendre qu'elle est quasi identique du fait que la vitesse plus élevée de la 14 compense son taux de chute augmenté, c'est bien ça ? 5 / Wolfd dans plusieurs fils a insisté de par son expérience sur le fait qu'une UFO 14 chargé à 65kg ou moins n'est pas une bonne idée avec du vent de face (+10/15 km/h). Est-ce que pour un même PTV (72kg disons, ce qui en soit est pas bien plus qu'une base de 65kg on est d'accord), j'aurais plus tendance à être contré face au vent avec une 14 qu'avec une 16 ? J'imagine que la vitesse étant plus élevée ça serait l'inverse non ? 6 / Je suis preneur de tous les avis concernant mon profil et mes besoins et du choix que vous feriez ! Merci si vous avez eu le courage de lire jusque là :ppte: Titre: Re : De la différence de taille en mono-surface Posté par: airsinge le 15 Août 2024 - 00:18:10 Tu parles beaucoup de ce que tu supposes du matériel d'après ce que tu en as lu mais trop peu de ce que tu en attends toi : "décoller de n'importe-où", ça d'accord, c'est compris, mais on ne sait pas si tu comptes pouvoir éventuellement te promener en l'air en enroulant du thermique à l'occasion ou au contraire descendre systématiquement au plus vite...
Et puis on ne sait pas non plus si tu envisages d'y associer une sellette "string" minimale (pour que tout tienne dans un sac de trail de moins de 20 litres) ou si ton actuelle sellette Boundless de 4 kg doit rester l'unique sellette, avec son sac à dos intégré, et donc figer à son état actuel l'ergonomie dorsale et quasiment aussi l'essentiel du volume et de la répartition des appuis (dans ce cas, même une aile très compressible et compacte ne va pas tellement révolutionner ton portage). Pour ce qui est de décoller de n'importe-où, il semble qu'une grande réussite que tu n'as pas mentionnée et qui évite les inconvénients des monosurfaces, c'est la Spirit de Skywalk (avec suspentage court un peu comme chez Little Cloud) : https://skywalk.info/fr/project/spirit/ Elle semble aussi compactable que la plupart des monosurfaces, plus efficace à travers la turbulence et face au vent, et a beaucoup moins de suspentes que les monosurfaces à accrocher dans les cailloux et broussailles au décollage... (Tu l'auras compris, je ne trouve pas beaucoup d'intérêts aux monosurfaces). Reste à déterminer ce qu'évoque le titre de ton fil : la charge alaire qui conviendrait à ton usage et au confort que tu souhaites... mais dont tu n'as pas parlé. En 18,7 m² à plat elle est homologuée enB à ton PTV, assez rapide mais pas la plus facile pour thermiquer, en 21 m² à plat elle est enA pour ton PTV et probablement parfaite pour thermiquer, probablement un peu moins vive et rapide mais sans perdre son caractère agile d'aile de montagne à cône de suspentage court... Ce que tu peux faire c'est m'en offrir une en 21 m² et comme ça je te dis ce que ça donne et si c'est bien ce qu'il te faut. Titre: Re : De la différence de taille en mono-surface Posté par: GrosChat le 15 Août 2024 - 08:56:43 Salut airsinge, merci pour ton message effectivement ça permettra d'apporter davantage d'informations :
- me promener en l'air et enrouler du thermique sera plus qu'appréciable, mais si je ne peux pas décoller ça sera problématique, je préfère donc m'orienter vers une aile qui permettra de décoller dans des configurations exigeantes (en terme de place au sol, très courte course d'élan voir pas du tout, etc) plutôt qu'une aile qui me permettrait de monter voir de changer de vallée mais juste en rêve car la configuration du déco ne me permettrait que.. de rester au sol ! - tu as raison j'aurais dû spécifier que pour ce pack, je partirais sur une sellette string et un sac de portage adapté. Mais le volume du sac ne m'importe pas beaucoup dans le sens ou j'ai bien vu qu'une The Spiruline 16m² pèse 2,9kg et je n'en ai jamais vu mais j'ose imaginer qu'elle doit avoir un volume moindre que ma Eazy 3 de 24m²... Quand bien même je partirais sur une spiruline 16m² de 2,9kg, plus sac, string etc, un pack compact à 7-8kg ne me dérangerait pas.. S'il rentre dans mon critère principale de pouvoir décoller partout ! On en revient alors à la question des aptitudes au décollage entre mono et double surface. - autre précision, un matériel "extrême" comme la R&F ne m'intéresse pas, je souhaite un matériel robuste dans la mesure où le poids et le volume ne sont pas mes critères principaux J'avais regardé la Skywalk Spirit et je l'ai trouvé très intéressante en effet, surtout le paragraphe qui correspond exactement à mes besoins : "L’aile compacte permet des décollages sur les plus petites surfaces ; il suffit d’une légère impulsion et la voile s’élève de manière fiable au-dessus du pilote. Comme l’aile génère rapidement de la portance, la distance entre le décollage et l’envol est réduite en conséquence, de sorte que même les décollages sur des terrains techniquement difficiles sont réussis." C'est sûr ça fait rêver, mais psychologiquement, si je me visualise sur un déco à la topographie exigeante où il vaut mieux ne pas se faire arracher (et je ne parle pas d'y être en conditions fortes c'est pas le but), je pense que je préfère y être avec une petite mono qu'avec une double de 18,7m². Et c'est peut-être une erreur de ma part ! Je pose des questions, notamment le premier point du premier message, pour faire évoluer ma réflexion Titre: Re : De la différence de taille en mono-surface Posté par: wowo le 15 Août 2024 - 09:54:28 @Groschat, salut,
Ce qui suit ne se veut en aucune manière une remise en cause de tes capacités, aptitudes et compétences de pilote. Mais il me semble que tu aborde ta pratique de rando-vol actuelle voire dans un horizon proche par le mauvais bout de la lorgnette. Bien sûr qu'il y a des ailes plus adaptées que d'autres à tes ambitions sportives. Pour autant, perso, je pense qu'il est plus intéressant de choisir le déco et ses conditions qui permettent un envol dans nous mettre aux limites de nos possibilités plutôt que d'essayer de repousser ces limites au travers de palliatifs tels des ailes très spécifique. Déjà parce que l'on risque de remplacer une problématique par une autre, comme de soucis de finesse pour rejoindre un atterrissage, d'autant plus si du vent ou brise se met en place, difficulté éventuelles pour vacher facile le cas échéant, etc. En fait c'est la persistance de ton expression " décoller de n'importe où" qui me fait tiquer car il me semble que se convaincre que cela est possible (pour avoir certaines vidéos, on peut se l'imaginer) c'est commencer à se mettre en danger. D'autant plus si on se retrouve seul sur de tel décos et vols. Je dis ça je dis rien, bons choix bon vols. :trinq: Titre: Re : De la différence de taille en mono-surface Posté par: airsinge le 15 Août 2024 - 10:00:37 Pour du matériau costaud et tout-terrain la Vril One est peut-être la mieux placée, mais essaie quand-même de voir en vrai un étalage au sol de suspentes de monosurface comparé à un étalage de suspentes de Spirit ou même de Spiruline : difficile de croire qu'en terrain "crocheteux" la monosurface ne présente pas plus de risque de foirer le gonflage. C'est d'ailleurs ce qui ressort de l'expérience assidue de Wolfd. Mais là encore la Vril One semble la moins piégeuse des monosurfaces avec ses "grosses ficelles" un peu moins nombreuses.
Titre: Re : De la différence de taille en mono-surface Posté par: GrosChat le 15 Août 2024 - 11:50:56 Salut wowo,
Je comprend tout à fait ta pensée et le sens de ton message, j'y apporte donc quelques précisions : - "décoller n'importe où" n'est pas non plus une expression que j'apprécie, mais je ne trouve pas le terme adéquate pour parler d'un décollage où il ne serait pas possible d'étaler / décoller sans risque (arrachage, course d'élan etc) avec un parapente classique (le mien faisant 24m² et ayant il me semble beaucoup plus d'énergie à gérer qu'une UFO même si je n'ai jamais mis ma tête dessous !). Par exemple, une arrête exposée en haute montage n'est pas "n'importe où" pour mon profil et mes envies ! En revanche, un décollage falaise comme il y en a beaucoup en parapente, mais avec une petite zone pour se préparer (qui ne conviendrait pas à une grande voile), pas beaucoup d'espace pour gérer le gonflage, et la nécessité d'avoir une course d'élan courte et pas forcément pentue, cela correspond à mon "n'importe où", mais peut-être pas encore à mon profil, d'où mes recherches quant au matériel dans un premier temps ! Citation Déjà parce que l'on risque de remplacer une problématique par une autre, comme de soucis de finesse pour rejoindre un atterrissage, d'autant plus si du vent ou brise se met en place, difficulté éventuelles pour vacher facile le cas échéant, etc. En effet, et une mise en danger vis-à-vis des conditions où d'une non possibilité de poser y compris avec marges ne rentre pas non plus dans le cadre de mon "décoller de partout", mais de mon "je redescends à pieds et je suis bien content de pas avoir 15kg sur le dos" - je n'ai aucune intention de concurrencer ou d'imiter DeBlic pour ne citer que lui, à vrai dire je n'ai encore jamais fais de photo en l'air car je trouve plus intéressant et important de piloter son parapente quand on fait du parapente.. - la recherche de matériel / compétences pour "décoller n'importe où" est clairement guidée par mon amour de l'effort physique dans du déniv et des beaux paysages, dans le cas contraire je serais davantage concerné par chercher une B pour avoir plus de perf dans mes débuts de cross, mais en l'occurence mon Eazy 3 fera encore largement l'affaire pour un moment sans que je me sente trop bridé Et toutes les questions de mon premier poste vont en ce sens : compléter ma réflexion sur le "meilleur" choix que je pourrais faire dans cette démarche Airsinge, c'est vrai que l'aspect 2 lignes gainées des Vril One représente un argument attractif, et ça rejoint mon deuxième point sur l'accessibilité des petites surface en mono (la Vril One n'étant disponible qu'en 12 et 14m²). Tu me diras avec raison que le meilleur moyen de savoir est de prendre contact avec les distributeurs pro et d'éventuellement essayer.. Mais je souhaitais dans un premier temps profiter des avis/expériences des personnes ici sur une vision plus globale via mes questions Titre: Re : De la différence de taille en mono-surface Posté par: Lassalle le 15 Août 2024 - 17:28:15 Ce n'est pas la première fois que l'on évoque sur ce forum le fait que les vols en montagne pourraient de temps à autre être associés à des décollages techniques, courts, où même il faudrait "se jeter dans le trou", avec un risque élevé en cas d'erreur lors du décollage.
Cette affirmation est totalement l'inverse de mon expérience personnelle. En 35 ans de pratique, j'ai effectué des centaines et des centaines de vols en moyenne ou haute montagne. J'ai décollé dans ma vie de pilote de 256 endroits différents, dont l'immense majorité d'entre eux se situait en montagne. Et je n'ai pratiqué qu'un seul décollage (j'écris bien "un seul" !) technique et délicat où un décollage raté aurait pu entraîner de graves conséquences. Il s'agit de celui du sommet de l'Aiguille Verte. Avec deux de mes amis, nous savions que l'ascension de ce sommet magnifique n'est pas facile : les 150 derniers mètres de dénivelée sont à 55°, ce qui est pas mal pour les alpinistes moyens que nous sommes et le décollage est réputé technique et exigeant. C'est pour cela que nous avions fait appel à Zébulon pour nous aider à réaliser cet enchaînement ascension + vol et il nous a assistés au décollage. A part cet unique exemple, nous avons toujours trouvé, à proximité des cols ou des sommets où nous sommes allés, des pentes de décollage confortables permettant un décollage en toute sécurité. Il m'est arrivé de rater des décollages en montagne, sans aucune conséquence autre que celle d'avoir à recommencer celui-ci ! Et je suis un pilote tout à fait moyen au décollage, sachant que j'ai toujours fait, ce qui est un tort, très peu de gonflage au sol, car je n'ai jamais aimé cela. Je n'ai jamais volé en monosurface, ni en mini-voile. J'ai toujours volé avec des voiles double surface classiques et assez grandes. J'ai commencé à utiliser des voiles légères à partir de 2004 lorsqu'elles sont apparues (Yéti 1 de 25 m², puis Ultralite1 de 23 m² pour moi, avec un PTV de l'ordre de 80 kg). Il ne faudrait pas faire croire aux pilotes commençant l'activité que les vols en montagne seraient délicats avec des décollages techniques nécessitant des voiles particulières ! Les vols en moyenne ou haute montagne réalisés en bonnes conditions météo tôt le matin sont la plupart du temps de simples vols balistiques tranquilles et superbes, dans des conditions en général souvent plus douces et calmes (décollage compris) que des vols sur des sites officiels. Il ne s'agit que de mon avis personnel, lié à mon expérience vécue de centaines de vols en montagne ! :lol: Marc Titre: Re : De la différence de taille en mono-surface Posté par: GrosChat le 15 Août 2024 - 19:12:25 Salut Marc,
En effet je partage tout à fait ta vision des vols en montagne où il serait dans la très grande majorité des cas possible de trouver un endroit, plus en contrebas du sommet peut-être, possible de décoller dans les meilleures conditions possibles en terme de topographie de déco. Et je dois avouer que ma démarche de réflexion est certainement trop axée sur "ce" déco à côté de chez moi, qui ne présente qu'une seule possibilité d'emplacement (plutôt plat court étroit falaise), mais la démarche convient également à cette idée que l'on trouve majoritairement un emplacement très adéquate pour redescendre en volant. Il est même possible que cette idée et objectif d'entraînement rando + vue magique + décollage incroyable + plouf, tout ça à domicile (un peu comme le cycliste qui partirait faire son tour de 50km pour son plaisir et son entrainement) ne soit pas réalisable, et je fais alors confiance à mon jugement pour ne pas m'engager là dedans. Pour l'heure et avec mon parapente actuel, je sais que c'est impossible (pour mon profil et mon engagement) ; avec un autre matériel et une bonne connaissance de celui-ci, je pense que oui. Par exemple : étaler et démêler une UFO 14 sur quelques mètres de largeur me semble faisable, alors que j'estime que ce ne sont pas de bonnes conditions pour le faire convenablement avec mon Eazy 3 de 24m² ! On pourrait disserter des pages durant de motivations, d'envies, de vols montagne, de pourquoi il faudrait pas penser à ça mais plutôt faire ça ; on pourrait aussi disserter sur l'engagement des pionniers du parapente, des risques, des dangers, de l'évolution du parapente, du ravage des réseaux sociaux et des idées saugrenues que ça pourrait transmettre, des nouveaux arrivants dans la pratique (dont je fais parti), des vols en cumulonimbus qui deviennent la nouvelle tendance (dont je ne fais pas parti !), etc. Toujours est-il qu'en termes de connaissances et de réflexion, je suis réellement intéressé par les questions posées dans mon premier poste.. J'ai d'ailleurs lu les rapports de tests d'homologation des UFO 14 et 16 pour avoir une idée de l'accessibilité des petites tailles et en considérant que la 14 n'est notée C qu'en PTV max (80kg mais à partir de 65kg) sur "Effort / Débattement aux commandes symétrique : croissant / 40 cm à 55 cm" et "Sortie d'un décrochage stabilisé maintenu : bascule en arrière supérieure à 45°", le tout avec une vitesse d'environ 37km/h pour un PTV de 72kg, je me dis que la prise en main peut être accessible sans passer par une 16 ou une 18 avant.. M'enfin, ça ne répond pas à toutes les questions que je me pose et je comprendrais ne pas en recevoir les réponses ! Titre: Re : De la différence de taille en mono-surface Posté par: safafite le 15 Août 2024 - 23:08:38 3 petites notes concernant les Vril-one:
- elles existent en 12, 14 mais aussi en 16 (https://vril-wings.com/vrilone/) - concernant la 12 que je connais bien, il faut mentionner que tes finales doivent être propres, c'est à dire pas de changement de direction à la dernière, ni tenter de faire un "flair". Ca pose super bien en gardant ces 2 points à l'esprit. - je confirme, si besoin est, qu'elle est bluffante de simplicité au démêlage et décollage. C'est l'arme absolue pour des décos (très) courts et rocailleux. Bonne réflexion et puisses-tu trouver ton bonheur :jump: PS: perso j'ai arrêté ce genre de pratique (trop) engagée pour moi. Titre: Re : De la différence de taille en mono-surface Posté par: Binbin38 le 22 Août 2024 - 23:17:22 Aller, je vais y aller de mon avis et de mon expérience perso.
Étant grand amateur de montagne, j'ai rapidement voulu avoir une seconde aile "fond de sac" pour décoller de "prtout" quand les conditions était OK. Je me suis directement tourné vers une mono pour ces qualités : poids, encombrement, facilité, prise en charge... Je fais comme toi un 72kg de PTV en mode léger et parfois vers 90 avec beaucoup de matos de montagne ou à ski. Ma première mono était une Run&Fly première du nom en 16m2, je l'ai vite revendu car hormis son volume hallucinant elle me samblait un poil trop fragile pour mon usage "rocailleux" en montagne et elle n'était pas très joueuse en l'air et j'aime m'amuser quand je descend des sommets. Le truc que j'aimais vraiment et que je regrette peut-être un peu c'est son arrondi à l'attero qui était vraiment top pour une mono. Puis l'occasion à fait que je me suis trouvé une Ufo 2 en 16m2... "Beaucoup" plus volumineux et lourd que la Run&Fly mais la qualité etle sentiment de robustesse n'ont rien à voir... Puis la maniabilité, c'est fun ! Mais c'est pas très rapide à ce PTV. Je l'ai aussi revendu à un pote pour passer sous la 14m2, ça va plus vite mais rien d'extrême et ça prend toujours aussi bien en charge au déco, et j'ai l'impression que ça pose de mieux en mieux (restitution d'énergie due à la vitesse probablement). Du coup depuis peu, je suis passé sous l'Ufo2 en 13m2, c'est vraiment un jouet, la vitesse ça n'a vraiment rien d'extrême, la prise en charge est formidable et permet des décos improbable. En gros, une mono il ne faut pas faire l'erreur de la vouloir "polyvalente", de par sa conception c'est un aéronef "radical" et à mon sens autant pousser le truc à fond. Une mono pour moi, c'est en petite taille que ça se vole. 13m2 en mono ce n'est pas du tout coupe gorge, en double surface je n'aurais probablement pas le même discours. La 13m2 a beau être EN C, je me suis toujours senti en sécurité dessous, ça aime juste pas trop les décrochages, comme la plupart des mono c'est vif ! En tout cas, si c'est pour descendre de la montagne, prend petit, tu y gagnera : en poids, en compacité, en déco dans du vent, en vitesse, en énergie à restituer à l'attero, en fun, en encombrement au sol pour les déco tricky. Titre: Re : De la différence de taille en mono-surface Posté par: Mkebab le 23 Août 2024 - 19:19:20 Je suis assez convaincu par les monos de mon côté poir la montagne.
La prise en charge au déco, le peu de place que ça demande au déco, le peu de volume dans le sac, et la sécu passive importante, sont des atouts énormes. Je vole un pace en 16 et en suis super content. Le suspentage est très clean, facile à démêler, assez utilisable en montagne avec les precautions de rigueur. Bien mieux que les premières générations d'Ozone ultralight par exemple. Je n'hésiterai pas à prendre plus petit ceci dit, la prochaine fois. Même si on parle d'extra-terrestres, les derniers decollages sur le K2 mettent quand même bien en avant les avantages des monos. De plus, je comprends bien qu'on utilise une UFO plutôt qu'une R&F pour sa robustesse dans les cailloux, ceci dit je ne pense pas que les minivoiles ultralight qui sortent à 1.7kg soient bien plus rassurantes dans des cailloux que les plus légères des monos. C'est les mêmes types de suspentages et de tissus finalement pour atteindre des poids aussi bas en double peau. Donc à peu près les mêmes précautions à prendre que les R&F, Pace etc... Quand on voit le déco hallucinant de Benjamen Vedrines au sommet de la Meije, en mono ultralight, on se dit que c'est quand même de sacrés outils, et comme je fais des teucs 15 fois moins engagés (c'est pas dur), la marge de sécu est importante... Enfin, pour ceux qui veulent le meilleur des 2 mondes, la Bantam X de chez Nova a l'air super intéressante : double surface, 1.5kg, un cône de suspentage incroyablement court de 3.2m... Ça a l'air d'être, sur le papier en tout cas, l'arme ultime pour les decos sauvages.... Reste à savoir rester sage et avoir la bonne marge de sécu!... Titre: Re : De la différence de taille en mono-surface Posté par: Mkebab le 23 Août 2024 - 19:28:14 *Bantam X, je parle pour des pilotes expérimentés bien sûr, qui savent où ils mettent les pieds, parceque 11m² de surface projetée (ou sans doute autour de 13m² à plat), en double surface, plus le cône court, ça doit ronfler!...
Titre: Re : De la différence de taille en mono-surface Posté par: Frabo le 25 Août 2024 - 14:03:29 Hello, Tes questions justifiées me semble parfois un peu restrictive:
1) les monosurfaces décrochent à plus haute vitesse que les double surfaces, donc attention, il faut quand même courir sans vent ... 2) mon expérience de monosurface avec une Skin 3 P m'a montré que les suspentes longues et trop nombreuses sont un réel problème et une limitation en terrain crochu ( rochers ou plantes griffues, ou neige glacée...). Donc vérifier la longueur et le nombre de suspentes... 3) Suivants les sites (aussi en rando) une finesse face au vent est nécessaire ! et un gage de sécurité. 4) Un même déco court en vent modéré de face canalisé peut-être très sûr avec une voile montagne double surface comme les Yeti, Double skin, Pi, etc... et être très délicat en absence de vent ou léger arrière quelque soit la voile même monosurface... 5) je vole depuis 35 ans en para, j'adore explorer de nouveaux coins, mais après 100 vols sur le même site / déco tu risque de vouloir voir autre chose... 6) la polyvalence des voiles est importante: cela n'est pas le cas des monosurfaces... Des vidéos de déco du Cerro Torre montre que des voiles comme la Pi, ou la Susi décollent sur la même distance qu'une monosurface , cette dernière monte plus vite mais nécessite une course aussi longue que les doubles surfaces pour prendre de la vitesse en absence de vent de face. Dans tout les cas essaye différentes voiles pour se faire une opinion, on apprend beaucoup en essayant (déco sûr : plat ou raide et avec vent de face, puis sans vent ). Bon vols. Titre: Re : De la différence de taille en mono-surface Posté par: Frabo le 25 Août 2024 - 14:45:49 Hello,
Vouloir comparer des voiles aussi différentes que des Little Cloud : faite pour le vent fort en bord de mer et développées dans des sites ventilés, (mais décolle mal sans vent ou par vent latéral) avec des voiles montagnes faites pour décoller dans la neige par vent nul, donc ultra facile à gonfler, ou bien des mini voiles nécessitant une bonne vitesse donc une longue distance sans vent pour atteindre cette vitesse (déco court s'abstenir si vent nul !) me semble simplement confondre les buts et usages de ces voiles ! Encore une fois ESSAYER ! rien de tel ! Titre: Re : De la différence de taille en mono-surface Posté par: Mkebab le 25 Août 2024 - 14:52:09 Les remarques de Frabo sont toutes pertinentes, et on sera tous d'accord pour dire que chaque construction a ses avantages et ses inconvénients. Reste à savoir les compromis que l'on souhaite faire.
Si je peux me permettre juste une remarque: Parmi les monos, la Skin3p est, à mon sens, (en tout cas pour les 2 premières générations, je ne connais pas la troisième) une des moins appropriées à un usage montagne, comme le fait justement remarquer Frabo. Le cône de suspentage super long et dégainé est affreux pour des décos cailloux ou prairie avec les petites plantes qui attraperont toutes les suspentes. Puis elles n'existent pas en petites surfaces plus adaptées à l'usage montagne. Donc plutôt lentes avec très peu de ressource et d'arrondi au posé. Quand on les compare à des Vril, Ronin ou Pace, il y a un monde!... Mais c'est certain qu'un paquet d'ailes à caisson (Susi, Bantam, Spirit, j'en oublie sans doute un paquet) sont des armes en montagne, et seront avantagées face aux monos dans certaines conditions. Et les monos seront avantagées dans d'autres... Titre: Re : De la différence de taille en mono-surface Posté par: Mkebab le 25 Août 2024 - 14:58:59 *J'évoque surtout des ailes de type minivoile dans ce post parceque la première question portait sur du déco un peu serré sur lequel on cherche à reduire la voilure.
Mais les petits parapentes de montagne qu'évoque Frabo (doubleskin, Pi, Yeti) sont bien sûr tous bourrés de qualités en montagne et ça serait dommage de ne pas les considérer et essayer à l'heure de faire ses choix. Titre: Re : De la différence de taille en mono-surface Posté par: arogues le 25 Août 2024 - 19:30:16 salut,
Une fois sorti de stage progression j'ai pris une Masala, content de l'aile, mais trop de volume pour les vols bivouac (montée, bivouac, descente au matin en air calme). Je suis allé sur l'UFO2. Alors oui, en compacité et poids c'est top ! Par contre faut pas se leurrer : ca ne vole pas comme une double peau et face au vent ca tombe. Je ne suis pas contre les mono, loin de la !!! Mais faut pas leur faire faire ce pourquoi ce n'est pas prévu. Je pense que j'aurai été aussi heureux voir plus avec une EN-A compacte : maintenant tu as la Ultra Light 5 d'Ozone, la Nova double skin, la Kode P, la Spirit, ... Bref, je t'invite à tester une mono avant de l'acheter et si possible test aussi une double peau bien compacte. Grosso modo tu vas gagner : entre 1 et 2 point de finesse, une meilleur pénétration face au vent. Tu vas perdre : entre 3 et 10L et entre 500 et 800gr et env. 1m d'envergure. Encore une fois, les monos ont clairement leur public ! Soit juste certain d'en faire parti ! Titre: Re : Re : De la différence de taille en mono-surface Posté par: Lassalle le 25 Août 2024 - 22:15:00 Je pense que j'aurais été aussi heureux, voire plus, avec une EN-A compacte : maintenant tu as la Ultra Light 5 d'Ozone… Cette voile d’Ozone (double surface légère, très adaptée aux vols montagne), s’appelle « Ultralite » et non pas « Ultra Light » ! Marc Titre: Re : De la différence de taille en mono-surface Posté par: safafite le 26 Août 2024 - 08:38:20 Concernant le suspentage, les remarques de Mkebag et Frabo sont réellement à prendre au sérieux.
Ayant fait pas mal de décollages dans la caillasse en dessus de 2700m, les suspentes sont vraiment le talon d'Achille dans ce genre de déco. Mon expérience avec: - kode-P, fines et délicates, pas terrible - UL-5, fines et délicates, pas terrible - Vril-12, le top du top En complément à Frabo qui dit "il faut courir sans vent", j'ajouterai que c'est pas grave de courir sans vent si ton suspentage et aile sont nickel. Même dans un pierrier bien pentu. Titre: Re : De la différence de taille en mono-surface Posté par: stephou96 le 26 Août 2024 - 08:56:33 C'est marrant que tu ne dises pas "fine et délicate" é propos de la Vril. C'est exacement le même tissu que la Kode et la UL... Le DOKDO 10D.
Au niveau du tissu ça devrait donc être un ressenti similaire. Après effectivement, le suspentage de la Vril 14 est amplement plus simple que ma Kode 18. Cependant, en haute montagne je ne prendrai jamais la Vril. J'apprécie trop la bonne prise en charge, la vitesse face au vent, la facilité et le plané de la Kode. Je garde la Vril pour les sortie en escalade ou en course dans les préalpes. Après niveau ressenti en l'air, la Vril 14 est plus amorti que la Kode en 18 avec moin d'énergie sur tous les plans. Niveau vitesse, à 75kg de PTV, la Kode à la même vitesse que la Vril. Avec du vent de face c'est pas la même... Titre: Re : Re : De la différence de taille en mono-surface Posté par: Buck Danny Le Retour le 26 Août 2024 - 12:48:27 Ce n'est pas la première fois que l'on évoque sur ce forum le fait que les vols en montagne pourraient de temps à autre être associés à des décollages techniques, courts, où même il faudrait "se jeter dans le trou", avec un risque élevé en cas d'erreur lors du décollage. Cette affirmation est totalement l'inverse de mon expérience personnelle. En 35 ans de pratique, j'ai effectué des centaines et des centaines de vols en moyenne ou haute montagne. J'ai décollé dans ma vie de pilote de 256 endroits différents, dont l'immense majorité d'entre eux se situait en montagne. Et je n'ai pratiqué qu'un seul décollage (j'écris bien "un seul" !) technique et délicat où un décollage raté aurait pu entraîner de graves conséquences. Il s'agit de celui du sommet de l'Aiguille Verte. Avec deux de mes amis, nous savions que l'ascension de ce sommet magnifique n'est pas facile : les 150 derniers mètres de dénivelée sont à 55°, ce qui est pas mal pour les alpinistes moyens que nous sommes et le décollage est réputé technique et exigeant. C'est pour cela que nous avions fait appel à Zébulon pour nous aider à réaliser cet enchaînement ascension + vol et il nous a assistés au décollage. A part cet unique exemple, nous avons toujours trouvé, à proximité des cols ou des sommets où nous sommes allés, des pentes de décollage confortables permettant un décollage en toute sécurité. Il m'est arrivé de rater des décollages en montagne, sans aucune conséquence autre que celle d'avoir à recommencer celui-ci ! Et je suis un pilote tout à fait moyen au décollage, sachant que j'ai toujours fait, ce qui est un tort, très peu de gonflage au sol, car je n'ai jamais aimé cela. Je n'ai jamais volé en monosurface, ni en mini-voile. J'ai toujours volé avec des voiles double surface classiques et assez grandes. J'ai commencé à utiliser des voiles légères à partir de 2004 lorsqu'elles sont apparues (Yéti 1 de 25 m², puis Ultralite1 de 23 m² pour moi, avec un PTV de l'ordre de 80 kg). Il ne faudrait pas faire croire aux pilotes commençant l'activité que les vols en montagne seraient délicats avec des décollages techniques nécessitant des voiles particulières ! Les vols en moyenne ou haute montagne réalisés en bonnes conditions météo tôt le matin sont la plupart du temps de simples vols balistiques tranquilles et superbes, dans des conditions en général souvent plus douces et calmes (décollage compris) que des vols sur des sites officiels. Il ne s'agit que de mon avis personnel, lié à mon expérience vécue de centaines de vols en montagne ! :lol: Marc Je partage l'opinion de Marc mais certains cherchent les ennuis, même avec une certaine expérience, (voire une expérience certaine) par exemple: https://youtu.be/vs50KS47hfA?si=SxBrbKkpWSY7wBNW Dans cette vidéo, à noter que cette littlecloud kagoo (apparemment version ultralight) n'est pas une monosurface, mais "montre" que s'il n'est pas forcément possible de décoller de n'importe ou, il s'agit dans le cas présent d'un décollage assez improbable, géré fort calmement. Littlecloud n'apparait pas dans ce fil de discussion, mais peut tout à fait rentrer dans la catégorie de matériel à utiliser en montagne et haute montagne. Il y a quelque part sur le forum une référence à un guide qui préférait mettre dans son sac une bonne spiruline bien solide avec ses grosses suspentes plutôt que d'autres ailes bien plus lègères. Pour ma part en voile légère j'ai toujours une Run & Fly première version. j'en suis très content mais je ne décollerai jamais dans des cailloux (ni dans des espaces restreints) avec cette aile là. Titre: Re : Re : De la différence de taille en mono-surface Posté par: stephou96 le 27 Août 2024 - 08:54:19 Concernant le suspentage, les remarques de Mkebag et Frabo sont réellement à prendre au sérieux. Ayant fait pas mal de décollages dans la caillasse en dessus de 2700m, les suspentes sont vraiment le talon d'Achille dans ce genre de déco. Mon expérience avec: - kode-P, fines et délicates, pas terrible - UL-5, fines et délicates, pas terrible - Vril-12, le top du top En complément à Frabo qui dit "il faut courir sans vent", j'ajouterai que c'est pas grave de courir sans vent si ton suspentage et aile sont nickel. Même dans un pierrier bien pentu. C'est marrant que tu ne dises pas "fine et délicate" à propos de la Vril. C'est exacement le même tissu que la Kode et la UL... Le DOKDO 10D. Au niveau du tissu ça devrait donc être un ressenti similaire. Après effectivement, le suspentage de la Vril 14 est amplement plus simple que ma Kode 18. Cependant, en haute montagne je ne prendrai jamais la Vril. J'apprécie trop la bonne prise en charge, la vitesse face au vent, la facilité et le plané de la Kode. Je garde la Vril pour les sortie en escalade ou en course dans les préalpes. Après niveau ressenti en l'air, la Vril 14 est plus amorti que la Kode en 18 avec moin d'énergie sur tous les plans. Niveau vitesse, à 75kg de PTV, la Kode à la même vitesse que la Vril. Avec du vent de face c'est pas la même... Titre: Re : De la différence de taille en mono-surface Posté par: safafite le 27 Août 2024 - 11:03:21 @stephou96:
j'ai bien précisé que je parlai des suspentes. Donc oui les Kode-p et UL5 ont des suspentes fines et délicates. Ce qui n'est pas du tout de le cas des suspentes de la Vril qui sont beaucoup moins fines et pas du tout délicates. Titre: Re : De la différence de taille en mono-surface Posté par: ptetbenquoui le 27 Août 2024 - 15:17:42 je serais très curieux de voir comment a été modifiée la pace de benjamin vedrine. il a décollé avec de la meije, et on peut pas dire que c'était bien large ;) https://www.ledauphine.com/societe/2024/08/23/benjamin-vedrines-decolle-en-parapente-depuis-le-sommet-du-grand-pic-de-la-meije
Titre: Re : Re : De la différence de taille en mono-surface Posté par: Lassalle le 27 Août 2024 - 17:47:04 Je serais très curieux de voir comment a été modifiée la pace de benjamin vedrines. Il a décollé avec de la Meije, et on ne peut pas dire que c'était bien large ;) https://www.ledauphine.com/societe/2024/08/23/benjamin-vedrines-decolle-en-parapente-depuis-le-sommet-du-grand-pic-de-la-meije Oups ! :pouce: :bravo: Je suis monté deux fois au sommet de la Meije (dont une fois avec mon parapente), mais c'est un tas de gros cailloux où il est même difficile de marcher, alors avoir l'envie d'en décoller ! :affraid: :lol: Dans le texte il est écrit que Bruno Gouvy aurait déjà effectué ce décollage, il y a très longtemps, mais Benjamin a des doutes. On en avait parlé à l'époque et, au vu de ce que faisait Bruno, je pense que c'est possible. Voir par exemple ici : http://www.alpinisme.com/FR/histoire-alpinisme/les-drus/index.php?fic=p26 https://www.montagnes-magazine.com/actus-histoire-chute-libre-snowboard-parapente-folie-bruno-gouvy-drus https://farigouletteconnection.fr/actifs/documents/BioGouvy.pdf Ce qu'a fait Benjamin Védrines est exceptionnel. En plus il décolle dans les nuages. ! :grat: Marc Titre: Re : De la différence de taille en mono-surface Posté par: Horace le 01 Septembre 2024 - 09:44:56 Salut.
Je vais essayer d’apporter ma modeste contribution. Actuellement j’ai 2 voiles « montagnes » une UL5 et une PACE en 21 et 16m2. Les 2 sont géniales, et correspondent à ton programme. Je dirai que l’UL est plus un vrai parapente, permet des vols thermiques, et la finesse est quand même bien meilleure. La PACE permet de redescendre de la montagne. Le décollage des 2 est extrêmement simple. Les 2 sont très très très faciles. À l’usage j’adore la PACE qui avec casque selette et secours tient dans un sac de 18 litres et pèse 3 kg avec une veste et des gants… L’une ou l’autre tu ne fais pas de bêtises, ça dépend si tu privilégies la rando ou le vol. Titre: Re : De la différence de taille en mono-surface Posté par: Lassalle le 01 Septembre 2024 - 11:01:20 Je connais 4 amis qui volent sous Ultralite d'Ozone (2 volent avec l'UL 4 et 2 avec l'UL 5).
Ils font régulièrement des vols rando et ils apprécient beaucoup leurs voiles ! :lol: J'ai moi-même volé pendant 14 ans en montagne avec l'Ultralite 1 (la première de la série !) et j'ai beaucoup aimé cette voile. Mais il est vrai que je n'ai pas essayé les autres voiles légères typées montagne et je ne peux donc pas comparer ! :lol: Marc Titre: Re : Re : De la différence de taille en mono-surface Posté par: airsinge le 01 Septembre 2024 - 18:27:27 J'ai moi-même volé pendant 14 ans en montagne avec l'Ultralite 1 (la première de la série !) et j'ai beaucoup aimé cette voile. Mais il est vrai que je n'ai pas essayé les autres voiles légères typées montagne et je ne peux donc pas comparer ! :lol: Marc Et pourtant ! Avec un peu moins de paresse et de dédain pour les questionnements de GrosChat, ce fil de discussion aurait avantageusement pu bénéficier d'un comparatif entre ladite Ultralite 1 de 15 ans et une Yeti 1 de 25 ans si je ne me trompe... (Et puis on aurait peut-être apprécié de savoir si une de ces ailes avait passé avec succès l'épreuve du décollage de l'Aiguille du Midi, mais ça, mystère et boule-de-gomme...) Titre: Re : De la différence de taille en mono-surface Posté par: wowo le 01 Septembre 2024 - 19:30:07 Citation Le trouble de la personnalité narcissique est une pathologie du narcissisme. L’expression « perversion narcissique » a été proposée en 1986 par Paul-Claude Racamier dans son texte Entre agonie psychique, déni psychotique et perversion narcissique, puis en 1987 dans son ouvrage La Perversion narcissique, et enfin en 1992 dans Génie des origines. La perversion narcissique est tirée de la théorisation psychanalytique qui relie les points de vue de Freud sur la sexualité et sur le narcissisme. Cette personnalité présente un sujet qui agirait comme un prédateur en substituant le besoin d’être obéi au désir d’être aimé, et qui, pour l’obtenir, pourrait aller jusqu’à détruire l’identité de sa proie par la manipulation mentale ou le harcèlement moral. Il se nourrit de la dépréciation de l’autre et se procure l’amour de soi à travers l’autre. La structure de son fonctionnement est en fusion, en lien destructeur avec l’autre. Le pervers narcissique a inlassablement le besoin d’être admiré. Par ailleurs, la quête excessive de reconnaissance et le manque total d’empathie sont d’autres marqueurs de ce trouble. Toute ressemblance avec un quelconque contributeur de ce fil de discussion serait totalement forfuite et pure coïncidence. Maintenant celà n'empêche pas de se poser la question si oui ou non celà ne fait pas penser à quelqu'un en particulier... De l'aide peut être apporté car ce sont des personnes qui souffrent en leurs fors intérieurs et qu'ils essayent désespérément d'exorciser en tentant de faire souffrir autrui par des attaques gratuites et sans fondement. Manquant totalement d'empathie ils ne s'en rendent malheureusement pas compte. https://www.psychologie-integrative.com/pervers-narcissiques/ (https://www.psychologie-integrative.com/pervers-narcissiques/) Titre: Re : Re : De la différence de taille en mono-surface Posté par: Willitou le 01 Septembre 2024 - 20:18:04 *Bantam X, je parle pour des pilotes expérimentés bien sûr, qui savent où ils mettent les pieds, parceque 11m² de surface projetée (ou sans doute autour de 13m² à plat), en double surface, plus le cône court, ça doit ronfler!... http://www.youtube.com/shorts/5Dw3X9QV8Rg Titre: Re : De la différence de taille en mono-surface Posté par: Willitou le 01 Septembre 2024 - 20:32:04 http://www.nova.eu/fr/parapentes/bantam-2/
La bantam 2 permet de se jeter dans le trou mais cela demande un peu d'expérience :ppte: http://www.youtube.com/watch?v=IOOKS5ebLJ8&t=31s Titre: Re : Re : Re : De la différence de taille en mono-surface Posté par: Willitou le 01 Septembre 2024 - 20:43:11 Je serais très curieux de voir comment a été modifiée la pace de benjamin vedrines. Il a décollé avec de la Meije, et on ne peut pas dire que c'était bien large ;) https://www.ledauphine.com/societe/2024/08/23/benjamin-vedrines-decolle-en-parapente-depuis-le-sommet-du-grand-pic-de-la-meije Oups ! :pouce: :bravo: Je suis monté deux fois au sommet de la Meije (dont une fois avec mon parapente), mais c'est un tas de gros cailloux où il est même difficile de marcher, alors avoir l'envie d'en décoller ! :affraid: :lol: Dans le texte il est écrit que Bruno Gouvy aurait déjà effectué ce décollage, il y a très longtemps, mais Benjamin a des doutes. On en avait parlé à l'époque et, au vu de ce que faisait Bruno, je pense que c'est possible. Voir par exemple ici : http://www.alpinisme.com/FR/histoire-alpinisme/les-drus/index.php?fic=p26 https://www.montagnes-magazine.com/actus-histoire-chute-libre-snowboard-parapente-folie-bruno-gouvy-drus https://farigouletteconnection.fr/actifs/documents/BioGouvy.pdf Ce qu'a fait Benjamin Védrines est exceptionnel. En plus il décolle dans les nuages. ! :grat: Marc Une vidéo mythique avec un atterissage en douceur :affraid: même s'il décolle un gros bloc de pierre au passage ! Vous allez donner des mauvaises idées à GroChat ! Titre: Re : Re : Re : De la différence de taille en mono-surface Posté par: Jerome - NOVA le 01 Septembre 2024 - 22:26:07 Bonjour à toutes et tous,
*Bantam X, je parle pour des pilotes expérimentés bien sûr, qui savent où ils mettent les pieds, parceque 11m² de surface projetée (ou sans doute autour de 13m² à plat), en double surface, plus le cône court, ça doit ronfler!... http://www.youtube.com/shorts/5Dw3X9QV8Rg Petite précision : la vidéo ci-dessus montre une BANTAM (version 1, couleurs "Théo") et non une BANTAM X. La BANTAM X a une allure plus "inhabituelle"... Voyez plutôt... https://www.facebook.com/watch/?v=498625506109619 (https://www.facebook.com/watch/?v=498625506109619) Jerome Titre: Re : De la différence de taille en mono-surface Posté par: Limax le 02 Septembre 2024 - 08:59:00 Pour ma petite pièce à l'édifice, je vais faire la promo de nervures ! J'ai une swoop XP 14, je trouve que c'est le bon 4*4 pour décoller partout, cône assez court, suspentes gainées en bas et très lisibles , volume contenu ( 10l en s'appliquant), tissus pas trop papier a cigarettes et seulement 1.8kg.
Sans vent la voile gonfle en 1/4 de secondes, bon faut courir un peu si c'est pas trop pentu ( je décolle du déco est de vallouise avec un léger cul sans souci pour ceux qui connaissent). Dans du vent c'est encore plus simple, tu lâche un peu les trims et tu la jette sans même prendre les avants et hop! Le seul inconvénient est que ça vole pas ouf en vol droit ( je compte finesse 4 pour être large sans vent), résultats tu crame ton gaz super rapidement vu que ça donne envie d'envoyer ! Le posé se fait au choix : posé en douceur a l'arrêt trimé avec une super ressource si t'as pris un peu de vitesse, ou un gros flair si t'as détrimé et qu'il y a la place :D En plus c'est pas cher et français! Faut juste pas habiter a un endroit où les montagnes sont trop plates ^^ Titre: Re : Re : Re : De la différence de taille en mono-surface Posté par: Lassalle le 02 Septembre 2024 - 16:30:23 J'ai moi-même volé pendant 14 ans en montagne avec l'Ultralite 1 (la première de la série !) et j'ai beaucoup aimé cette voile. Mais il est vrai que je n'ai pas essayé les autres voiles légères typées montagne et je ne peux donc pas comparer ! :lol: Marc Et pourtant ! Avec un peu moins de paresse et de dédain pour les questionnements de GrosChat, ce fil de discussion aurait avantageusement pu bénéficier d'un comparatif entre ladite Ultralite 1 de 15 ans et une Yeti 1 de 25 ans si je ne me trompe... (Et puis on aurait peut-être apprécié de savoir si une de ces ailes avait passé avec succès l'épreuve du décollage de l'Aiguille du Midi, mais ça, mystère et boule-de-gomme...) Salut, Je découvre ton message où tu parles de moi. Concernant mes voiles légères montagne : j'ai acheté la Yéti1 (Gin) en janvier 2004 et l'Ultralite1 d'Ozone en juillet 2008 qui était le cadeau (famille + amis + collègues de travail) pour mon départ à la retraite ! :lol: J'ai beaucoup aimé les deux avec un décollage hyper facile, une bonne ressource à l'atterro et un bon amortissement en vol (ce qui me convenait bien puisque j'ai toujours fait peu de vols et que je n'ai jamais fait de cross). Je n'ai jamais fait de fermetures avec ! :lol: Ces voiles sont certainement trop "camion" pour de bons pilotes ! :lol: J'ai fait de nombreux vols en moyenne et en haute montagne avec ces voiles avec toujours beaucoup de plaisir (dont 2 vols à plus de 6000 m avec la Yéti1). Pour le décollage de l'Aiguille du Midi, j'ai décollé 4 fois de là-haut (1 fois en versant nord et 3 fois en versant sud, dont une fois en groupe avec Akira !). Pour ces 4 vols j'ai utilisé : - une Cristal (Ailes de K) en versant sud en septembre 1997 (il ne s'agissait pas d'une voile légère montagne) ; - une Ambre (Windtech, poids : 6,5 kg !) en versant nord en juin 2000 et en versant sud en septembre 2000 ; - une Yéti1 en versant sud en mai 2005 (nous étions une vingtaine là-haut, dont Akira ! :lol: ). Je ne vois pas trop en quoi ces informations peuvent t'intéresser ! :grat: A+ Marc |