+ Le chant du vario +

Lancer le parachute de secours ne représente que la moitié de l'aventure.
Encore faut il neutraliser la voile correctement pour éviter l'effet miroir.
Sur la vidéo en lien, vous verrez 3 cas différents avec mesure des taux de chute en haut du PTV du secours et 20 kg dessous.
Le taux de chute est mesuré avec une bouée 40 m dessous le pilote, ce qui permet de déclencher le chrono quand celle-ci touche l'eau puids couper lorsque le pilote rentre dans l'eau.

https://youtu.be/QaoqLDwmfOc?si=wEomgHzazRN8Gso8

Très intéressant. Merci !  :bravo:

Merci pour cette expérience instructive (qui donne encore un peu moins envie d'avoir besoin du parachute) !

Merci aussi pour les recommandations personnelles sur les gestes rapides pour une neutralisation suffisante de l'aile et pour l'arrivée au sol.
Juste l'expression "attaquer le sol avec la plus grande énergie possible" ne semble pas très adaptée !
Ça évoque quand-même plus des travaux de tranchée à la pioche (ou alors des conseils à la François Damiens).
La "tonicité" finale fait plus envie !

bonjour.

bienvenue Hervé.
(tu devrais t'inscrire sur le forum comme étant un professionnel)

et mettre le lien de la dernière vidéo des dix lancer de secours de la semaine dernière ...

 :coucou:
Bruno (st léonard des bois)

Super instructif merci!

Pour que les vitesses d'arrivées au sol soient plus parlantes, j'ai calculé la hauteur du mur duquel il faudrait sauter pour arriver à la même vitesse au sol.

Selon la config, la hauteur du mur varie entre 1.05 m à 4.55 m  :koi:

Merci, c'est effectivement très parlant avec cet ordre de grandeur.
Je comprends qu'on passe du domaine du retour au sol sans trop de risques de bobo au retour au sol sans trop de chance d'éviter les blessures sérieuses suivant la configuration.

Le sujet est très intéressant, merci Plaine Altitude.

Merci, c'est très instructif :pouce:
Extrait la norme EN 12491 pour les parachutes de secours "Le taux de chute maximum mesuré sur les 30 derniers mètres, voile de parapente larguée, doit être
inférieure ou égal à 5,5 m/s à charge maximale."

Donc, si on veut avoir de bonnes chances de ne pas se faire trop mal (et accessoirement respecter la norme) il faut impérativement neutraliser la voile principale.

Je ne sais pas si c'est une idée résiduelle dont je ferais mieux de carrément me débarrasser mais malgré ce problème de l'effet mirroir à éviter, je n'arrive pas à trouver intéressant d'avoir de quoi larguer carrément l'aile, dans l'idée que la trainée d'une aile qui flappe salement en décrochage aérodynamique otera toujours un peu de vitesse à l'arrivée.
Et vous ?

(L'idée de ma question n'est pas d'aborder une nouvelle fois le problème technique de la complication d'un système de largage total incluant donc les drisses d'accélérateurs, ni le fait que pour l'usage directionnel des Rogallo c'est pourtant quasi indispensable.)

Si l'aile qui flappe tire de son côté et empêche le secours d'être à son assiette optimale (verticale), alors l'inconvénient peut devenir supérieur à l'avantage : on est suspendu entre deux freins aérodynamiques médiocres.

J'ai bien aperçu ça dans quelques séquences vidéo, y compris dans quelques phases de ces excellents tests filmés diffusés par Hervé Gabet et son école Plaine-Altitude.

Mais ça me semble pourtant difficile d'abandonner l'idée que je serais "content" de pouvoir concrétiser le désir de sauver ma peau "mieux que passivement" en ayant quelque-chose à manipuler à grandes brassées pendant la descente...

Larguer une voile en France est interdit en dehors d'une zone de saut bien définie. La raison est qu'une voile larguée pourrait attérir n'importe où provoquant des dommages comme aller coiffer un véhicule circulant et provoquer un accident. Ceci dit, un pilote sous son secours ne maîtrise pas non plus sa tajectoire...
Mais la loi est ainsi.