+ Le chant du vario +

Les plafonds sont bas et aspirants...

Je me cherche une bonne boussole bien visible et fiable. Idéalement une boule dans son jus, pas trop lourde quand-même, et avec peu d'inertie ni d'amplitude d'oscillations bien-sûr, mais je sais que des boussoles virtuelles sur smartphone sont la solution de certain-e-s, je n'arrive pas à trouver ça approprié sachant qu'en cas de "détresse soudaine" il va falloir manipuler le phone pour faire apparaitre ladite boussole... je me trompe ? Et si ça n'est basé que sur du GPS ça ne me rassure pas complètement dans un éventuel nuage épais... me trompai-je ?

Vos avis expérimentés sont les bienvenus.

Je vols depuis cette année avec un compas Le Chouka sur l'élévateur droit, c'est à hauteur des yeux, le cap est facile à contrôler d'un simple coup d’œil sans perdre l'horizon du regard.
Le système d'accroche est simple et fonctionne bien, ça ne glisse pas sur mes élévateurs.

https://le-chouka.com/parapente/compas-parapente-chouka-aux-elevateurs/ (https://le-chouka.com/parapente/compas-parapente-chouka-aux-elevateurs/)

Avantage pour des sellettes cocon marche et vol c'est que ça n'occupe pas de place sur le tableau de bord relativement petit.

la boussole idéale est celle que tu n'as pas besoin.   :lol:  :P  :canape:  :sors:

Dommage que ça ne s'adapte pas sur des sangles de voiles light (sur la mienne, 7mm)

Je l'utilise sur des élévateurs de Zeolite GT.

peut-être l'occase de rappeler qu'une boussole magnétique boule et la fonction boussole d'un smartphone ou d'un vario ne mesurent pas nécessairement la même chose:

- une boussole magnétique donne le cap, dans quelle direction on est orienté
- la fonction boussole des vario GPS donne souvent l'orientation de la trajectoire, la route vraie parcourue

cap et route vraie sont 2 choses différentes s'il y a du vent latéral (de la dérive).

Certaines applications donnent aussi la boussole magnétique mais c'est moyen fiable en fonction des téléphones et de leur position horizontale sur le cockpit. Mon téléphone demande régulièrement  d'effectuer des mouvements de 8 à plat pour recaler la boussole.
Dans l'utilisation rapport à se faire tirer dans le nuage, peu importe, le tout est d'avoir bien estimé le cap ou route à suivre avant de rentrer dedans et de rester sur le même modèle une fois dedans.
À noter que j'ai déjà vu des gps décrocher le signal sous des gros cums. En ce cas, la route devient faussée.

Et plutôt qu'une boussole, prendre un compas permet de plus facilement suivre un cap en cas de stress

12mm si je ne dis pas de connerie sur Zeolite GT...j'ai demandé à Chouka si ça le ferais sur du 7mm, j'attends leur réponse.

J'utilise aussi la boussole Chouca que j'ai acheté sur Rocktheoutdoor. C'est la version à velcro. Du coup j'ai mis du velcro sur l'élévateur de droite (10mm de large) et j'ai scratché dessus avec un bout de ficelle pour l'assurer. Ca tient, ça marche et la fonction est bonne. C'est bien plus pratique d'avoir ça sous les yeux que d'aller regarder sur XCtrack (que j'ai aussi).

Je découvre la subtile différence entre boussole et compas.

Mais déjà merci à tous, je crois que le "compas" Chouka va faire ma parfaire "boussole" (quitte à devoir bidouiller un peu d'élargissement de la sangle d'élévateur là où je vais clipser).

Si le vent est plus fort que ta vitesse air, le GPS te donne un cap inverse

 :pouce: il n'y a donc que le compas qui soit fiable (attention aux sellettes avec des aimants pour fermer le cocon, ça fausse les compas/boussoles magnétiques)

bonjour.

et il faut aussi rappeler qu'une boussole et un compas donnent l'indication du Nord magnétique qui n'est pas le même que le nord géographique sur une carte.

 :coucou:
Bruno

En effet, il faut prendre en compte la déclinaison magnétique qui change chaque année (mais qui se calcule) ainsi que la déviation du compas (qui varie en fonction du cap, sinon c'est pas drôle...).
Sachant qu'un téléphone à moins d'1m (en gros dans une poche ou sur soi) suffit à amplifier ces écarts voir fausser la mesure. Sans parler des mouvements... sinon il faut le coupler à un gyroscope.

La meilleure référence reste la visualisation au sol (alignements de reliefs, visée de points connus...) et le soleil.

Une petite remarque suite à discussion interne dans mon club et retour intéressant d'un pilote : le fait d'être dans le nuage peut potentiellement engendrer pas mal d'humidité sur l'aile et nécessiter un pilotage aux arrières pour limiter les risques de décrochage (ça sent le vécu du bonhomme). Dans ce contexte, la fixation aux élévateurs engendre des grosses perturbations du compas du fait des mouvements induits par le pilotage, en gros il deviendrait sans doute illisible.

De mon coté, je me dit qu'il doit y avoir le moyen de trouver quelques temps "calmes" pour effectuer des lectures mais c'est loin d'être gagné. Votre avis sur cette remarque pertinente?

Autre point, que je vais tester sur ma boussole actuelle (que je n'utilise pas car boussole et non compas, du coup elle m'induit en erreur) : remplacer le liquide actuel (sans doute tout simplement de l'eau au prix du machin) par de la glycérine de manomètre (j'en ai au boulot), en faisant un petit trou pour purger et reremplir, puis en refermant le trou avec une goutte de loctite. Ca devrait limiter les mouvements parasite par amortissement plus important de la boule. Là encore je suis preneur de vos avis en attendant l'expérimentation.

Pas grand intérêt à mon avis. Suffit d'être vigilent à ne faire que des lectures en conditions calmes. Une montre au poignet, un gps à proximité ou un téléphone dans la poche impactera de manière plus notable et vicieuse les lectures.

Quelque chose me suggère que tu ne t'es jamais fait piéger par un cumulus fourbus dont tu aurais sous estimé le pouvoir de la force.

 J’ai l’équivalent du choucas. Je préfère une boussole traditionnelle flottante aux boussoles de gps ou tph.

Je m'y suis retrouvé un nombre de fois inavouable. J'ai même failli finir fracassé dans un pierrier en pensant qu'il se trouvait dans mon dos  ;)
Mais tu es libre de ne te fier qu'à ton expérience.

Sans prêcher pour le vol dans les nuages, une erreur d'appréciation de la distance verticale et une aspiration est parfois vite arrivée. C'est mieux de l'éviter mais si on est bien équipé et préparé, on évite de transformer une erreur en incident ou en expérience traumatisante, ou pire.
Lorsqu'on est au dessus du relief, les risques sont moindres, on sortira tôt ou tard d'un côté du nuage. Pour ça, repérer le côté du nuage le plus proche avant d'y être aspirer permet de fixer un cap sur le compas, ensuite on s'y tiens le plus possible et on garde son calme.
Si on est en cheminement avec du relief d'un côté, le cap vers la vallée est facile à mémoriser et à respecter si notre imprudence et notre manque d'anticipation nous font défaut.

On emporte bien un secours (ou même deux) avec nous, ce n'est pas pour s'en servir à chaque vol délibérément pour autant  :vrac:

En pratique ca se casse comment : tu montes des briques ? C'est turbulent ? Il pleut ou ca givre? Tu n'y vois plus rien ?

Ou tu peux comme Alf64 : pousser le barreau en regardant ta boussole de temps en temps , lâcher les commandes et défoncer ton paquet de caouetes et siffler une petite poire en attendant de ressortir un jour !

http://www.youtube.com/watch?v=5QzVPBgxRUA

Pour être vraiment honnête, je suis qd même un peu d'accord avec Alf car je considère que le gros truc qui monte des briques dans du givre, au départ c'est quand même une grave erreur et faut vraiment le chercher.
En fait j'aurais dû écrire :
Je m'y suis retrouvé un nombre de fois inavouable et je m'en suis toujours sorti sans l'aide du compas mais une fois j'ai failli finir fracassé dans un pierrier en pensant qu'il se trouvait dans mon dos.

Les rares fois où ça m'est arrivé j'ai engagé le 360 pour augmenter le taux de chute (environ 12m/s) dès que ma voile est rentrée dans les nébulosités, et une fois suffisamment dessous accélérateur et hop je m'éloigne.

En revanche pour être rentré dans des cb en avion c'est une autre histoire, et là je te garantis que les compas ne servent à rien, ils tournent dans tous les sens, j'ai pété des gyroscopes qui n'ont pas aimé les turbulences (plus de 6G), et je ne te parle même pas de l'état des ailes...