Titre: Allongement maxi classe D et incertitudes des calculs. Posté par: plumocum le 17 Mai 2024 - 08:39:51 Suite à la discussion sur l'allongement de la Lynx2 une autre question me taraude concernant les calculs d'allongement : la classe D est limitée par un allongement à 7. On voit un certain nombre de voiles à 6,95. Si c'est si boiteux comme calcul, comment on peut certifier enD des voiles qui sont peut-être au dessus ?
:grat: Titre: Re : Allongement maxi classe D et incertitudes des calculs. Posté par: pad le 17 Mai 2024 - 10:53:14 La XC Racer 2 est même à 7 ;)
Titre: Re : Allongement maxi classe D et incertitudes des calculs. Posté par: chrislam22 le 17 Mai 2024 - 18:05:31 Citation de: plumocum r=topic=64041.msg846201#msg846201 date=1715927991 Suite à la discussion sur l'allongement de la Lynx2 une autre question me taraude concernant les calculs d'allongement : la classe D est limitée par un allongement à 7. On voit un certain nombre de voiles à 6,95. Si c'est si boiteux comme calcu,eu comment on peut certifier enD des voiles qui sont peut-être au dessus ? :grat: J’ai déjà du mal à avoir une explication fiable pour la lynx….😎 Mais ne te taraude pas trop l’esprit c’est dur à calculer un allongement car une voile souple bla-bla-bla… Mais pour une D on est au top et au cm…😁 Une question : on nous prendrais pas pour des cons??🤔 Titre: Re : Allongement maxi classe D et incertitudes des calculs. Posté par: ottaflodna le 18 Mai 2024 - 21:55:36 En Suisse, tu dois désormais te présenter aux examens solo préalable à la formation biplace avec une aile d'au moins 5 d'allongement. Il y aurait un (minuscule, ok) intérêt pour les marques à annoncer un allongement de 5.0 à certains modèles bien adaptés (peu de chance que ça arrive, mais les actuels possesseurs d'ailes à 4.9 auraient adoré).
Et on retombe sur le même problème : sans une définition standardisée de la quantité, qui inclut la manière dont on la mesure, ça me semble délicat de faire appliquer un règlement. Évidemment, si t'es autour de 8, ça sera compliqué de te faire passer pour 7. Ou vice versa autour de 4 pour 5. Mais de mon point de vue, l'incertitude peut être utilisée par le constructeur dans son intérêt. Et je pense également que personne n'est lésé: c'est bancal mais pas vraiment critique. Titre: Re : Re : Allongement maxi classe D et incertitudes des calculs. Posté par: laurentgedm le 19 Mai 2024 - 08:34:17 Citation Une question : on nous prendrais pas pour des cons??🤔 http://george-abitbol.fr/v/6c4cd2ea Titre: Re : Re : Allongement maxi classe D et incertitudes des calculs. Posté par: Willitou le 19 Mai 2024 - 10:26:34 Citation de: plumocum r=topic=64041.msg846201#msg846201 date=1715927991 Suite à la discussion sur l'allongement de la Lynx2 une autre question me taraude concernant les calculs d'allongement : la classe D est limitée par un allongement à 7. On voit un certain nombre de voiles à 6,95. Si c'est si boiteux comme calcu,eu comment on peut certifier enD des voiles qui sont peut-être au dessus ? :grat: J’ai déjà du mal à avoir une explication fiable pour la lynx….😎 Mais ne te taraude pas trop l’esprit c’est dur à calculer un allongement car une voile souple bla-bla-bla… Mais pour une D on est au top et au cm…😁 Une question : on nous prendrais pas pour des cons??🤔 Deux ailes ayant le même allongement sont elles comparables ? Quel est l'influence des winglets ? Titre: Re : Allongement maxi classe D et incertitudes des calculs. Posté par: wowo le 19 Mai 2024 - 19:27:59 L'allongement considéré seul ne fait pas les caractéristiques ni les performances intrinsèques d'une aile de parapente.
Pour les winglets, tant qu'il n'y avait qu'Advance qui les utilisait dans ses conceptions. Tous les pilotes afficionados d'Ozone, Air-Design, Sol, etc. auraient jurés leurs grands dieux, que les winglets ne servent à rien et que c'est moche. Aujourd'hui... ROTFL Titre: Re : Re : Re : Allongement maxi classe D et incertitudes des calculs. Posté par: plumocum le 20 Mai 2024 - 07:50:08 Citation de: plumocum r=topic=64041.msg846201#msg846201 date=1715927991 Suite à la discussion sur l'allongement de la Lynx2 une autre question me taraude concernant les calculs d'allongement : la classe D est limitée par un allongement à 7. On voit un certain nombre de voiles à 6,95. Si c'est si boiteux comme calcu,eu comment on peut certifier enD des voiles qui sont peut-être au dessus ? :grat: J’ai déjà du mal à avoir une explication fiable pour la lynx….😎 Mais ne te taraude pas trop l’esprit c’est dur à calculer un allongement car une voile souple bla-bla-bla… Mais pour une D on est au top et au cm…😁 Une question : on nous prendrais pas pour des cons??🤔 Deux ailes ayant le même allongement sont elles comparables ? Quel est l'influence des winglets ? Quant aux Winglets, dans les classes D ou CCC, ça fait longtemps que même Advance a renoncé à son symbole commercial. Titre: Re : Allongement maxi classe D et incertitudes des calculs. Posté par: denben le 22 Mai 2024 - 14:27:04 Pour le plaisir de l’argumentation écrite, je m’y colle encore (un peu) !
Ce que je pense, c’est que l’allongement est à la base un « concept » (une représentation générale et abstraite d’un objet) ; concept (ici) mathématique, qui définit (ou mesure) une « réalité » (de res, la chose qui est ontologiquement, qui existe). Et la différence entre un concept et une réalité, c’est que si la chose constitue (ou plutôt « peut » constituer, mais passons là-dessus) une « donnée » qui, par définition, doit, pour être telle, résister à un « changement de point de vue » - c’est en particulier Paul Dirac, le Prix Nobel de Physique qui l’affirmera dans les années 30 -, le concept, autrement dit le « point de vue », lui, peut évoluer, se transformer. Et du tout au tout en plus (cf. l’idée de « paradigme » chez T. Kuhn). Certes, n’importe quel c… (qu’il le soit vraiment et/ou qu’il soit ou non pris pour tel, voir plus haut :roll: ) peut constater (sans faire de mathématiques) qu’entre une A et une CCC, c’est pas vraiment pareil : la « chose » est effectivement différente… Mais après, pour mesurer (et plus que précisément, exactement) cette différence physique (« réelle »), on utilise (notamment) un « concept », celui d’allongement donc, et la méthode de détermination « conceptuelle » qui va avec, par définition ici, mathématique. [Cf. là-dessus cette excellente vulgarisation : « Peut-on comprendre d’où provient l’efficacité des mathématiques en Physique », Etienne Klein (08/06/2015) sur https://www.youtube.com/watch?v=YQMhrVSR6X0]. Méthode qui, manifestement (perso, je le découvre), n’est pas unique. Alors quelle est la « bonne » méthode ? Certaines méthodes ne relèvent-elles pas du sophisme et/ou de la stratégie …marketing, qui plus est ? A mon sens, seuls peuvent répondre à ce type de questions des concepteurs qui, comme leur nom l’indique, construisent et utilisent au quotidien dans leur job de création (d’une complexité sans aucun doute colossale) ce type de concepts. En l’occurrence, des assemblages cohérents de concepts (soient des théories) différents pour appréhender la réalité de ce qu’ils étudient (et, d’une certaine manière, qu’ils « confectionnent », mais là encore passons) : à savoir (notamment) la « chose » (désignée par le concept d’) allongement (puisqu’on en parle). Maintenant, il est évident que pour constituer une « jauge » à proprement parler – par exemple, pour déterminer (à toutes fins utiles) la valeur d’allongement nécessaire pour faire partie d’une catégorie de voiles, ou en être exclu –, il faut que quelqu’un (un organisme « officiel ») indique très précisément quelle est la méthode de détermination choisie et (nécessairement) à employer (celle-ci et pas une autre …et, en disant cela, on ne peut certes pas ne pas supposer que plusieurs méthodes, co-existantes, sont pertinentes). D’après ce que je comprends – en fait, je n’en sais rien et « quand je n'ai rien à dire, je veux qu'on le sache » (Raymond Devos) …ce qui à mon sens pourrait, malheureusement, constituer la devise la plus courante de pas mal de monde –, c’est bien de là que provient cette polémique sur l’objet allongement : sa « bonne » méthode de mesure n’a pas été clairement, formellement, explicitement, officiellement définie (ou « déposée »). Ce qui est, le cas échéant, certainement dommageable parce que (outre le bordel ambiant) toutes les interprétations relatives à l'application d'une méthode de mesure ou d'une autre – y compris les plus farfelues ou « complotistes » (ainsi nommées dans l’attente de leur éventuelle validation) – sont dès lors permises. Bref… Sincèrement navré pour le grand discours (à deux balles)… Titre: Re : Re : Allongement maxi classe D et incertitudes des calculs. Posté par: mike57 le 22 Mai 2024 - 14:44:50 Pour le plaisir de l’argumentation écrite, je m’y colle encore (un peu) ! Ce que je pense, c’est que l’allongement est à la base un « concept » (une représentation générale et abstraite d’un objet) ; concept (ici) mathématique, qui définit (ou mesure) une « réalité » (de res, la chose qui est ontologiquement, qui existe). Et la différence entre un concept et une réalité, c’est que si la chose constitue (ou plutôt « peut » constituer, mais passons là-dessus) une « donnée » qui, par définition, doit, pour être telle, résister à un « changement de point de vue » - c’est en particulier Paul Dirac, le Prix Nobel de Physique qui l’affirmera dans les années 30 -, le concept, autrement dit le « point de vue », lui, peut évoluer, se transformer. Et du tout au tout en plus (cf. l’idée de « paradigme » chez T. Kuhn). Certes, n’importe quel c… (qu’il le soit vraiment et/ou qu’il soit ou non pris pour tel, voir plus haut :roll: ) peut constater (sans faire de mathématiques) qu’entre une A et une CCC, c’est pas vraiment pareil : la « chose » est effectivement différente… Mais après, pour mesurer (et plus que précisément, exactement) cette différence physique (« réelle »), on utilise (notamment) un « concept », celui d’allongement donc, et la méthode de détermination « conceptuelle » qui va avec, par définition ici, mathématique. [Cf. là-dessus cette excellente vulgarisation : « Peut-on comprendre d’où provient l’efficacité des mathématiques en Physique », Etienne Klein (08/06/2015) sur https://www.youtube.com/watch?v=YQMhrVSR6X0]. Méthode qui, manifestement (perso, je le découvre), n’est pas unique. Alors quelle est la « bonne » méthode ? Certaines méthodes ne relèvent-elles pas du sophisme et/ou de la stratégie …marketing, qui plus est ? A mon sens, seuls peuvent répondre à ce type de questions des concepteurs qui, comme leur nom l’indique, construisent et utilisent au quotidien dans leur job de création (d’une complexité sans aucun doute colossale) ce type de concepts. En l’occurrence, des assemblages cohérents de concepts (soient des théories) différents pour appréhender la réalité de ce qu’ils étudient (et, d’une certaine manière, qu’ils « confectionnent », mais là encore passons) : à savoir (notamment) la « chose » (désignée par le concept d’) allongement (puisqu’on en parle). Maintenant, il est évident que pour constituer une « jauge » à proprement parler – par exemple, pour déterminer (à toutes fins utiles) la valeur d’allongement nécessaire pour faire partie d’une catégorie de voiles, ou en être exclu –, il faut que quelqu’un (un organisme « officiel ») indique très précisément quelle est la méthode de détermination choisie et (nécessairement) à employer (celle-ci et pas une autre …et, en disant cela, on ne peut certes pas ne pas supposer que plusieurs méthodes, co-existantes, sont pertinentes). D’après ce que je comprends – en fait, je n’en sais rien et « quand je n'ai rien à dire, je veux qu'on le sache » (Raymond Devos) …ce qui à mon sens pourrait, malheureusement, constituer la devise la plus courante de pas mal de monde –, c’est bien de là que provient cette polémique sur l’objet allongement : sa « bonne » méthode de mesure n’a pas été clairement, formellement, explicitement, officiellement définie (ou « déposée »). Ce qui est, le cas échéant, certainement dommageable parce que (outre le bordel ambiant) toutes les interprétations relatives à l'application d'une méthode de mesure ou d'une autre – y compris les plus farfelues ou « complotistes » (ainsi nommées dans l’attente de leur éventuelle validation) – sont dès lors permises. Bref… Sincèrement navré pour le grand discours (à deux balles)… Pour faire plus court ,L'allongement (aspect ratio) se calcule donc exactement en divisant le carré de l'envergure par la surface de l'aile. :prof: Titre: Re : Re : Re : Allongement maxi classe D et incertitudes des calculs. Posté par: piwaille le 22 Mai 2024 - 15:01:02 Pour faire plus court ,L'allongement (aspect ratio) se calcule donc exactement en divisant le carré de l'envergure par la surface de l'aile. :prof: :clown: surface à plat ou surface projetée ?Pareil pour l'envergure, on doit bien pouvoir trouver au moins deux méthodes d'obtenir "une" envergure mesurée différente Titre: Re : Re : Re : Re : Allongement maxi classe D et incertitudes des calculs. Posté par: plumocum le 22 Mai 2024 - 15:28:00 :clown: surface à plat ou surface projetée ? Pour ce qui concerne la question initiale, c'est obligatoirement à plat.Pareil pour l'envergure, on doit bien pouvoir trouver au moins deux méthodes d'obtenir "une" envergure mesurée différente Titre: Re : Re : Re : Re : Allongement maxi classe D et incertitudes des calculs. Posté par: mike57 le 22 Mai 2024 - 15:57:01 :clown: surface à plat ou surface projetée ? Pareil pour l'envergure, on doit bien pouvoir trouver au moins deux méthodes d'obtenir "une" envergure mesurée différente Dans les caractéristiques techniques de mon aile ,j'ai les 2 données : 6.1 à plat et 4.74 en projeté. Titre: Re : Allongement maxi classe D et incertitudes des calculs. Posté par: Nicolas - AirDesign le 22 Mai 2024 - 18:44:11 Allez, j'essaie...
Effectivement, pour l'allongement à plat, ça part de la surface à plat. Mais pour la surface à plat, ce n'est pas aussi simple qu'une aile d'avion (pas forcément si simple non plus d'ailleurs). J'essaie une justification des écarts parfois constatés. Une aile, c'est un assemblage de cellules, formées par des pièces de tissu, plus ou moins grandes, avec des découpes plus ou moins complexes, des coutures, des pinces etc. L'assemblage de ces pièces est prévu pour donner un volume tridimensionnel (pléonasme pour insister). Imaginez une seule de ses cellules. Si on la pose à plat par terre, rien que la surface de l'extrados devient compliquée à calculer. Est-ce qu'on "projette" le ballonnement (ou la "voute") créée par le tissus, est-ce qu'on crée des plis pour bien tendre entre les 2 cloisons ? Oui mais si on fait ça, on impacte forcément les pièces du bord d'attaque en les déformant... Mince, je m'embarque dans un truc trop compliqué déjà. Prenons... un Slip. On pourrait parler de la sellette, très facilement palpable, mais aussi de celui qu'on met avant son pantalon. Si je le mets à plat par terre, il y a déjà une bosse prévue pour loger un truc, qui fait... une bosse. Ca c'est pour devant. Pour derrière c'est encore différent. Si je veux faire disparaitre la bosse, je tire sur les bords et joue sur l'élasticité. Sinon je l'écrase et crée des plis. C'est quoi le plus "à plat" ? On est sur des matériaux et des structures souples. Des volumes qu'on veut mettre à plat. Des surfaces hautes et basses qui sont différentes. C'est ça qui crée les écarts. Chaque concepteur utilise / a développé un logiciel de dessin qui lui est propre, ou presque (quelques-uns sont plus communs, mais souvent avec des spécificités). Chaque logiciel utilise sa propre formule de calcul de surface à plat. Et projetée. Que chacun des concepteurs de logiciel adapte à ce dernier, au plus près "d'une vérité". Et on ne peut pas forcément redessiner l'aile de A dans le logiciel de B et vice-versa. C'est aussi ce qui fait le savoir faire d'un concepteur. Et c'est pareil en projeté. Donc, les valeurs données sont intéressantes pour comparer une taille à une autre, une aile à une autre chez le même concepteur... mais comparer 2 ailes de 2 concepteurs qui ont 0,2m2 d'écart ou 0,1 point d'allongement, et en tirer des conclusions, ce n'est pas forcément judicieux. La précision est bonne. Mais pour chaque logiciel utilisé individuellement. Je ne pense pas avoir 100% raison en écrivant ça... mais je ne dois pas être trop loin. Enfin, pour ce qui est de l'allongement maxi... c'est souvent lié à des règlements de compétition il me semble. Pendant longtemps, les classes "serial" (par exemple à la FAI) étaient limitées aux ailes à allongement inférieur à 7, et qui devaient être homologuées au maxi EN D. Beaucoup d'ailes de compet sont donc dessinées à 6,95. Citation FAI rules: https://www.fai.org/page/civl-competition-class-paragliders All EN A, B and C gliders are accepted as they are. All EN D gliders with flat aspect ratio of 7.0 or less are accepted as they are. Si la SRS impose un allongement maxi de 6,5, on peut parier que de très nombreuses EN C resteront en dessous de 6,5. https://sportsracingseries.org/about-us/rules/ Et chaque marque fait de son mieux pour donner la valeur la plus juste possible. En principe. Titre: Re : Re : Allongement maxi classe D et incertitudes des calculs. Posté par: Kriko le 30 Mai 2024 - 13:22:11 L'allongement considéré seul ne fait pas les caractéristiques ni les performances intrinsèques d'une aile de parapente. Pour les winglets, tant qu'il n'y avait qu'Advance qui les utilisait dans ses conceptions. Tous les pilotes afficionados d'Ozone, Air-Design, Sol, etc. auraient jurés leurs grands dieux, que les winglets ne servent à rien et que c'est moche. Aujourd'hui... ROTFL Aujourd'hui, on remarquera qu'Advance a déplacé ses winglets pour les mettre au même emplacement que ceux utilisés récemment par d'autres constructeurs (regarde les images de la nouvelle sigma dls). Alors, esthétiquement je trouve toujours ça aussi moche, mais il semblerait que, placés là, ils aient pour effet de stabiliser le roulis et de retarder la neutralité spirale. Titre: Re : Re : Re : Allongement maxi classe D et incertitudes des calculs. Posté par: wowo le 30 Mai 2024 - 14:00:01 L'allongement considéré seul ne fait pas les caractéristiques ni les performances intrinsèques d'une aile de parapente. Pour les winglets, tant qu'il n'y avait qu'Advance qui les utilisait dans ses conceptions. Tous les pilotes afficionados d'Ozone, Air-Design, Sol, etc. auraient jurés leurs grands dieux, que les winglets ne servent à rien et que c'est moche. Aujourd'hui... ROTFL Aujourd'hui, on remarquera qu'Advance a déplacé ses winglets pour les mettre au même emplacement que ceux utilisés récemment par d'autres constructeurs (regarde les images de la nouvelle sigma dls). Alors, esthétiquement je trouve toujours ça aussi moche, mais il semblerait que, placés là, ils aient pour effet de stabiliser le roulis et de retarder la neutralité spirale. Si tu as un lien pour des photos de Sigma-DLS, je suis preneur car pour le moment je ne vois que des images de Sigma-11. Et sur les Epsilon et Iota DLS, les winglets son peu ou prou positionnés comme pour toutes les dernières générations d'Advance. :forum: Titre: Re : Re : Allongement maxi classe D et incertitudes des calculs. Posté par: Limonade67 le 30 Mai 2024 - 15:19:46 L'allongement considéré seul ne fait pas les caractéristiques ni les performances intrinsèques d'une aile de parapente. Pour les winglets, tant qu'il n'y avait qu'Advance qui les utilisait dans ses conceptions. Tous les pilotes afficionados d'Ozone, Air-Design, Sol, etc. auraient jurés leurs grands dieux, que les winglets ne servent à rien et que c'est moche. Aujourd'hui... ROTFL On pourrait aussi oser une hypothèse hardie en estimant qu'à l'époque Advance a fait des winglets pour se démarquer visuellement et qu'aujourd'hui Ozone les implantent pour des raisons de tension sur l'envergure. :canape: Titre: Re : Re : Re : Re : Allongement maxi classe D et incertitudes des calculs. Posté par: Kriko le 30 Mai 2024 - 17:22:46 L'allongement considéré seul ne fait pas les caractéristiques ni les performances intrinsèques d'une aile de parapente. Pour les winglets, tant qu'il n'y avait qu'Advance qui les utilisait dans ses conceptions. Tous les pilotes afficionados d'Ozone, Air-Design, Sol, etc. auraient jurés leurs grands dieux, que les winglets ne servent à rien et que c'est moche. Aujourd'hui... ROTFL Aujourd'hui, on remarquera qu'Advance a déplacé ses winglets pour les mettre au même emplacement que ceux utilisés récemment par d'autres constructeurs (regarde les images de la nouvelle sigma dls). Alors, esthétiquement je trouve toujours ça aussi moche, mais il semblerait que, placés là, ils aient pour effet de stabiliser le roulis et de retarder la neutralité spirale. Si tu as un lien pour des photos de Sigma-DLS, je suis preneur car pour le moment je ne vois que des images de Sigma-11. Et sur les Epsilon et Iota DLS, les winglets son peu ou prou positionnés comme pour toutes les dernières générations d'Advance. :forum: https://www.facebook.com/photo/?fbid=836001688561648&set=pcb.836092418552575 C'est pas des photos mais c'est des visuels advance Titre: Re : Re : Re : Allongement maxi classe D et incertitudes des calculs. Posté par: wowo le 30 Mai 2024 - 17:42:16 L'allongement considéré seul ne fait pas les caractéristiques ni les performances intrinsèques d'une aile de parapente. Pour les winglets, tant qu'il n'y avait qu'Advance qui les utilisait dans ses conceptions. Tous les pilotes afficionados d'Ozone, Air-Design, Sol, etc. auraient jurés leurs grands dieux, que les winglets ne servent à rien et que c'est moche. Aujourd'hui... ROTFL On pourrait aussi oser une hypothèse hardie en estimant qu'à l'époque Advance a fait des winglets pour se démarquer visuellement et qu'aujourd'hui Ozone les implantent pour des raisons de tension sur l'envergure. :canape: Si tu veux, si tu y tiens, Mais c'est quand même amusant de constater cette idée que Advance aurait mis des winglets que pour une question d'esthétique et d'image de marque alors qu'Ozone (et d'autres maintenant) aurait enfin su leur trouver une utilité. :mrgreen: Sans doute aussi Qu'Ozone à maintenant enfin trouver une utilité aux émerillons des poignées de freins et qu'Advance en mettait depuis toujours que pour une raison futile. :mrgreen: Ah oui c'est vrai qu'aujourd'hui Ozone (et les autres marques) qui utilise aujourd’hui des winglets sur ses ailes dispose de logiciels hyper perfectionnés pour cela, qu'Advance n'avait pas à l'époque ou ils ont décidés d'implanter des winglets sur leurs ailes de parapente. Logiciels hyper perfectionnés même s'ils ne sont pas capable de calculer des surfaces à plats/projetées et autres allongements d'ailes en pouvant expliquer comment ils arrivent aux résultats qu'ils affichent dans les spécifications techniques de leurs productions. :mrgreen: L'allongement considéré seul ne fait pas les caractéristiques ni les performances intrinsèques d'une aile de parapente. Pour les winglets, tant qu'il n'y avait qu'Advance qui les utilisait dans ses conceptions. Tous les pilotes afficionados d'Ozone, Air-Design, Sol, etc. auraient jurés leurs grands dieux, que les winglets ne servent à rien et que c'est moche. Aujourd'hui... ROTFL Aujourd'hui, on remarquera qu'Advance a déplacé ses winglets pour les mettre au même emplacement que ceux utilisés récemment par d'autres constructeurs (regarde les images de la nouvelle sigma dls). Alors, esthétiquement je trouve toujours ça aussi moche, mais il semblerait que, placés là, ils aient pour effet de stabiliser le roulis et de retarder la neutralité spirale. Si tu as un lien pour des photos de Sigma-DLS, je suis preneur car pour le moment je ne vois que des images de Sigma-11. Et sur les Epsilon et Iota DLS, les winglets son peu ou prou positionnés comme pour toutes les dernières générations d'Advance. :forum: https://www.facebook.com/photo/?fbid=836001688561648&set=pcb.836092418552575 C'est pas des photos mais c'est des visuels advance La belle affaire que ces visuels, Advance a implanté les winglets entre les cellules 8 et 9 sur ces visuels de Sigma 11, quand sur une Sigma 11 ils sont entre 6 et 7 et sur une Epsilon DLS entre 5 et 6 ou sur une Iota DLS entre 6 et 7 alors que respectivement sur les Epsilon 9 et Iota 2 c’est entre 5 et 6 et 6 et 7 ou encore entre 3 et 4 sur une Alpha 7. Pour vraiment visualiser de combien de pourcent les winglets glissent vers le milieu de l'envergure, il faudrait comparer en connaissance du nombre de cellules au total sur les différentes envergures considérées et/ou encore vis-à-vis de l'allongement des différents modèles. La Sigma DLS aura peut-être plus d'allongement et/ou de cellules que la 11 ? Et qu'importe pourquoi Advance ne devrait-il pas faire évoluer leur concept de winglets de générations en générations si Ozone s'est permit de faire évoluer après x génération leur conception de fixation de leur poignée sur la drisse de freins après des décennies à affirmer que c'était mal de mettre de mettre des émerillons. :mrgreen: :forum: Titre: Re : Allongement maxi classe D et incertitudes des calculs. Posté par: skywalkeramoteur le 02 Juin 2024 - 23:46:44 Pour le plaisir de l’argumentation écrite, je m’y colle encore (un peu) ! j'adore :)Ce que je pense, c’est que l’allongement est à la base un « concept » (une représentation générale et abstraite d’un objet) ; concept (ici) mathématique, qui définit (ou mesure) une « réalité » (de res, la chose qui est ontologiquement, qui existe). Et la différence entre un concept et une réalité, c’est que si la chose constitue (ou plutôt « peut » constituer, mais passons là-dessus) une « donnée » qui, par définition, doit, pour être telle, résister à un « changement de point de vue » - c’est en particulier Paul Dirac, le Prix Nobel de Physique qui l’affirmera dans les années 30 -, le concept, autrement dit le « point de vue », lui, peut évoluer, se transformer. Et du tout au tout en plus (cf. l’idée de « paradigme » chez T. Kuhn). Certes, n’importe quel c… (qu’il le soit vraiment et/ou qu’il soit ou non pris pour tel, voir plus haut :roll: ) peut constater (sans faire de mathématiques) qu’entre une A et une CCC, c’est pas vraiment pareil : la « chose » est effectivement différente… Mais après, pour mesurer (et plus que précisément, exactement) cette différence physique (« réelle »), on utilise (notamment) un « concept », celui d’allongement donc, et la méthode de détermination « conceptuelle » qui va avec, par définition ici, mathématique. [Cf. là-dessus cette excellente vulgarisation : « Peut-on comprendre d’où provient l’efficacité des mathématiques en Physique », Etienne Klein (08/06/2015) sur https://www.youtube.com/watch?v=YQMhrVSR6X0]. Méthode qui, manifestement (perso, je le découvre), n’est pas unique. Alors quelle est la « bonne » méthode ? Certaines méthodes ne relèvent-elles pas du sophisme et/ou de la stratégie …marketing, qui plus est ? A mon sens, seuls peuvent répondre à ce type de questions des concepteurs qui, comme leur nom l’indique, construisent et utilisent au quotidien dans leur job de création (d’une complexité sans aucun doute colossale) ce type de concepts. En l’occurrence, des assemblages cohérents de concepts (soient des théories) différents pour appréhender la réalité de ce qu’ils étudient (et, d’une certaine manière, qu’ils « confectionnent », mais là encore passons) : à savoir (notamment) la « chose » (désignée par le concept d’) allongement (puisqu’on en parle). Maintenant, il est évident que pour constituer une « jauge » à proprement parler – par exemple, pour déterminer (à toutes fins utiles) la valeur d’allongement nécessaire pour faire partie d’une catégorie de voiles, ou en être exclu –, il faut que quelqu’un (un organisme « officiel ») indique très précisément quelle est la méthode de détermination choisie et (nécessairement) à employer (celle-ci et pas une autre …et, en disant cela, on ne peut certes pas ne pas supposer que plusieurs méthodes, co-existantes, sont pertinentes). D’après ce que je comprends – en fait, je n’en sais rien et « quand je n'ai rien à dire, je veux qu'on le sache » (Raymond Devos) …ce qui à mon sens pourrait, malheureusement, constituer la devise la plus courante de pas mal de monde –, c’est bien de là que provient cette polémique sur l’objet allongement : sa « bonne » méthode de mesure n’a pas été clairement, formellement, explicitement, officiellement définie (ou « déposée »). Ce qui est, le cas échéant, certainement dommageable parce que (outre le bordel ambiant) toutes les interprétations relatives à l'application d'une méthode de mesure ou d'une autre – y compris les plus farfelues ou « complotistes » (ainsi nommées dans l’attente de leur éventuelle validation) – sont dès lors permises. Bref… Sincèrement navré pour le grand discours (à deux balles)… |