+ Le chant du vario +

C'est vrai que l'on peut être malade en parapente ?
Je n'ai pas encore volé, mais certains évoquent qu'ils sont malades...
Vous faites quoi dans ce cas la ? vous embarquez un sac à vomi ? vous atterrissez en urgence ? vous faites comme dans un bateau, par dessus bord ? ou bien encore comme sur un bateau vous regardez l'horizon en espérant un jour meilleur...

J'ai essayé plein de trucs et ce que je retiens c'est :
Avoir bien dormi et si possible eviter les soirées trop arrosées la veille
Eviter le café, manger solide au petit dej
Boire modérément de l'eau
En l'air fixer l'horizon, un cap, loin, surtout en enroulant. En plus ça oblige à se concentrer sur les sensations.
Eviter de trop trifouiller les instruments en turbulences.
Voler plusieurs jours d'affilée, le corps s'habitue avec l'intensité  mais aussi avec le temps, je suis beaucoup moins malades qu'à mes premiers vols thermiques.

A savoir que :
-on est tous très différents face au mal de mer/l'air chacun a ses recettes, ses preferences, ses croyances...
-il y a un fil dédié je crois qui date mais avec des choses intéressantes.

fil existant: https://www.parapentiste.info/forum/autres-discussions/mal-de-lair-en-parapente-t11137.0.html;msg162724#msg162724

MAIS je crois qu'il y en a d'autres.

Pour moi (et beaucoup d'autres que je connais) il est possible d'etre malade en tant que passager, quand ça brasse beaucoup, ou que le pilote envoie des rotations violentes.
Quand on pilote (en tout cas pour moi) jamais malade. C'est un peu la meme chose en voilier: passif, mal de mer, actif et/ou à la manoeuvre, rien.

En vol, si quelquefois si je commence à ressentir un début de sensation pas agréable (notamment dans le thermique, je respire plus amplement, j'agrandis mon champ de vision, et je me félicite du privilège extraordinaire de voler... Mais chacun ses recettes.

Bons Vols !

 

 :coucou: en cette période printanière il y a aussi un truc à surveiller :
* on s'habille chaud pour éviter l'onglée
* mais si je zone trop bas, "je" fini par surchauffer. Dans ces cas-là, il faut ouvrir la combi pour aller mieux.

merci pour le lien.
A la lecture des posts même si on est sujet au mal de l'air, cela semble s'estomper avec la pratique... je verrai bien comment ça se passe.

Pour moi:
- en tant que passager, c'est assez fréquent. Limite malade.
- en tant que pilote, ça m'arrive d'être un peu brassé, mais jamais au point d'être malade. Surtout si je fais des 360 un peu appuyés, et je m'habitue au fur et à mesure des vols. Par contre, en fin de journée ça m'arrive d'avoir un bon mal de crane (à cause de mal hydraté, mal protégé du soleil, froid/chaud ,etc...).

Je suis malade en vol dès que je prends un poil de G (vraiment pas beaucoup) ou quand la voile fait des mouvements que je ne maitrise pas (surpris par un cabré en entrée de thermique par exemple). Je vis avec et je rejoins ce qui a été écrit au dessus :
- Régulation thermique : Pas trop chaud, pas trop froid
- Se concentrer sur le vol et la technique pour maitriser + ce qu'il se passe.
- Etre reposé, avoir mangé solide.
- C'est moins fort voir ça disparait avec le volume de vol dans une semaine.
- C'est plus fort comme passager que comme pilote mais pas absent.
Et c'est pareil en voilier pour moi.

Petite astuce :Physiologiquement, le mal de mer fait saliver, et la salive dans l'estomac augmente le mal de mer. Donc (après avoir regardé sous le vent et en dessous) je crache plutôt que d'avaler (titre).

Les bretons parlent des 5F pour le mal de mer :
- La Faim
- La Fatigue
- La Frousse
- Le Froid
- La 'f'oiffe.

Donc surveiller tout ça aide aussi, mais ça ne fait pas de miracles.

J’ai un ami qui est obligé de prendre une pilule environ 1h avant le vol.
Il arrive à faire des cross de plusieurs heures avec cette méthode.
Sans ça, il se vomi dessus après 10 minutes.  :oops:

Quelles pilules ?

Si vous volez sans vario, vous pouvez aussi utiliser des patchs (Scopoderm). Ils sont annoncés sans effets secondaires mais ils ont un impact non négligeable sur la vision de près (type lecture). Si on accepte ce petit désagrément, ça inhibe tout mal de mer.

Pas de nom précis.  C'est une préparation faite en pharmacie contre le mal de transport.
En France apparemment vous avez des patchs à base de Scopolamine.

Merci pour toutes ces info, cela m'a rappelé ce que me disait mon père, marin breton, les 4F...  :+1:  la 'F'oiffe que je ne connaissais pas. Je ne me souvenais plus que le 5F étaient pour le mal de mer...

Salut,
Le mal des transport est lié à une contradiction des sens de l'équilibre. Pour ton oreille interne et la proprioception tu ne pourras rien faire à court terme, reste le plus important : le regard.
Je ne vais pas rentrer dans les détails, évite de trop papillonner (regarder un peu partout rapidement), et n'hésite pas à prendre des points fixes (montagne, falaise...). Évite de fixer un objet en mouvement (autre parapentistes, vautour...), et évite également de fixer hors champs de vision principal (par exemple tourner la tête pour regarder sur les côtés ou derrière toi, pas top).

Les autres facteurs évoqués plus haut sont également judicieux, même s'ils ne sont pas directement responsables du malaise ils vont y contribuer en affaiblissant l'organisme, donc en le rendant plus vulnérable.

Si tu as un doute, prends une petite poche pour vomir, mieux vaut l'avoir et ne pas s'en servir que l'inverse, et mets-la dans un endroit accessible en vol (par exemple une poche sur le genou ou la cuisse, surtout pas les poches de pantalon hautes et encore moins arrière).
J'en fais prendre systématiquement à mes passagers en voltige aérienne (avion), des fois le simple fait de la préparer permet de se sentir mieux.

Pour les médicaments il existe la cocculine qui marche bien, ou sinon l'huile essentielle de gingembre, suffit de renifler le pot quelques-fois dans les minutes qui précèdent le vol, tu peux aussi en mettre une goutte sur les poignets.

Bons vols !