Titre: Mon premier vol de vrai printemps Posté par: Calluomel le 26 Avril 2024 - 10:21:44 Salut je vous fais un court récit de mon 42ième vol qui m'a procuré beaucoup d'émotions ;)
Décollage du Revard à 15h. Conditions printanières fortes au décollage comme en l'air. J'attends que quasiment tout le groupe de mon club se soit mis en l'air pour voir dans quelle mesure la masse d'air est agitée. Je décide de décoller, un collègue qui a a peu près le même niveau que moi me rassure dans sa gestion de pilotage. Mon décollage se fait sans difficulté, néanmoins en sortie de déco, je suis un peu surpris par une rafale qui me fait tourner face à la brise qui n'a pas tout à fait la même direction qu'au déco. Je pense à un effet girouette. Je corrige le cap puis m'installe dans la sellette. Une phase de test de la masse d'air s'ensuit, j'essaie d'être extrêmement vigilant aux réactions de la voile et comme prévu, l'instabilité très marquée participe à la formation de thermiques très toniques. Je repasse devant le déco après avoir laissé de côté deux aigles qui enroulaient tranquilles (ça attaque ces "petites" bêtes) et monte continuellement en enroulant très large avec parfois un vario à +5 +6. Je me sens néanmoins à l'aise après quelques aller-retour au dessus du Revard. Je décide donc de partir pour la première fois au Semnoz. Je pars à 2200m direction Banges. Avec cette altitude, aucune difficulté pour raccrocher en face et je poursuis mon chemin sans enrouler grand chose. Je traverse de temps en temps des turbulences ou des thermiques qui m'impose un pilotage très actif. Je suis assez satisfait de moi car je ne me suis pas laissé surprendre même lorsque la voile shootait très rapidement en avant. Quelques passages m'ont quand même un peu stressé, mais sans me faire peur. Je continue mon cheminement jusqu'au bout de Banges et ne trouve pas de thermiques suffisamment consistants pour partir très haut (Il y en avaient pleins, il suffisait de chercher un tout petit peu). J'aurais certainement dû travailler encore pour trouver quelque de mieux car je pars à 1600m et arrive à raccrocher l'épaule du Semnoz à 1100m, mais je dois ensuite travailler dur pour trouver de quoi remonter Mon placement est franchement moyen car je m'avance trop dans la combe. Contrairement aux prévisions, je trouve qu'il y a déjà du Sud qui me gêne et me contre derrière l'épaule, il aurait fallu que je surplombe l'épaule pour profiter de l'appuis dynamique. Du coup, les thermiques que je trouve sont hachés, je suis très certainement légèrement sous le vent de l'épaule. Au bout d'un moment, je parviens à m'extraire et rejoins le Semnoz et remonte même à quelques mètre des nuages vers 2200m. Je remarque à nouveau le sud très marqué qui me contre fortement. Mon objectif de vol est atteint et j'entends les copains à la radio qui sont déjà dans les Bauges pour faire une boucle. De mon côté, je décide de rentrer, Je me dirige donc sur le chemin du retour et essayant de partir haut mais c'est le début de la longue descente jusqu'au vachage au pieds de Banges. Il aurait fallut partir plus haut ET en étant plus avancé au Sud du Semnoz, j'aurais également dû prendre une direction beaucoup plus marquée dans la plaine (et moi qui croyais faire une belle laisse de chien... Pas du tout !). Je descends à -5 pendant un long moment tout en étant contré. Je repère les champs et finis par atterrir dans la brise avec une petite pointe en branche vent arrière à 55km/h... Posé délicat dans le champ choisi, en bord de route. Plus qu'à rentrer en stop pour un deuxième vol en fin de journée histoire de se refaire plaisir. Une journée bien remplie qui m'a appris plein de chose. J'ai beaucoup de pistes d'amélioration et de travail en conséquence, mais que du bonheur. Titre: Re : Mon premier vol de vrai printemps Posté par: JMPiou le 29 Avril 2024 - 14:22:32 Hello,
super ton partage, moi qui débute aussi les envies de cross, j'aime bien lire ou voir les expériences de chacun dans ce domaine. J'habite dans l'Hérault et vole principalement à la Seranne ou sur Millau. Je te mets le lien d'une video de Baptiste dont la chaîne YouTube est une mine d'infos et qui retrace une partie de parcours qui ressemble au tien : https://youtube.com/watch?v=YJQIsXVFM6M&si=tIVOHtFx7d385och Je viens en septembre/octobre depuis 2 ans du côté d'Aix-les bains et j'ai déjà eu l'occasion de voler au Revard et de poser à Veniper, ainsi qu'au col du Sapenay. Je renouvelle cette année en septembre, on s'y croisera peut-être. Bon vols. JMarc Titre: Re : Mon premier vol de vrai printemps Posté par: piwaille le 29 Avril 2024 - 16:56:53 :coucou: Calluomel
Que de bons souvenirs ce coin. Qu'est-ce que les choses sont devenues faciles avec les ailes modernes. Avec la Fidji, le pont de l'abyme ne passait pas tous les jours, loin s'en faut. Il a fallu que j'attende la bonanza pour que le pourcentage de réussite explose. Il aurait fallut partir plus haut ET en étant plus avancé au Sud du Semnoz, j'aurais également dû prendre une direction beaucoup plus marquée dans la plaine (et moi qui croyais faire une belle laisse de chien... Pas du tout !). mouaip :roll: plus tu décales en plaine et plus tu te prends le sud dans la poire.En fait la vraie bonne décision pour remonter au vent c'était de s'enfiler dans les bauges pour profiter des brises et des reliefs pour revenir au Revard. Mais c'est normal que tu n'aies pas encore envisagé cette option : je pense que ce n'est visiblement pas encore de ton niveau. Mais ça va venir :trinq: En attendant les banges c'est déjà magnifique :bravo: Titre: Re : Mon premier vol de vrai printemps Posté par: chrislam22 le 30 Avril 2024 - 11:24:30 Salut je vous fais un court récit de mon 42ième vol qui m'a procuré beaucoup d'émotions ;) Décollage du Revard à 15h. Conditions printanières fortes au décollage comme en l'air. J'attends que quasiment tout le groupe de mon club se soit mis en l'air pour voir dans quelle mesure la masse d'air est agitée. Je décide de décoller, un collègue qui a a peu près le même niveau que moi me rassure dans sa gestion de pilotage. Mon décollage se fait sans difficulté, néanmoins en sortie de déco, je suis un peu surpris par une rafale qui me fait tourner face à la brise qui n'a pas tout à fait la même direction qu'au déco. Je pense à un effet girouette. Je corrige le cap puis m'installe dans la sellette. Une phase de test de la masse d'air s'ensuit, j'essaie d'être extrêmement vigilant aux réactions de la voile et comme prévu, l'instabilité très marquée participe à la formation de thermiques très toniques. Je repasse devant le déco après avoir laissé de côté deux aigles qui enroulaient tranquilles (ça attaque ces "petites" bêtes) et monte continuellement en enroulant très large avec parfois un vario à +5 +6. Je me sens néanmoins à l'aise après quelques aller-retour au dessus du Revard. Je décide donc de partir pour la première fois au Semnoz. Je pars à 2200m direction Banges. Avec cette altitude, aucune difficulté pour raccrocher en face et je poursuis mon chemin sans enrouler grand chose. Je traverse de temps en temps des turbulences ou des thermiques qui m'impose un pilotage très actif. Je suis assez satisfait de moi car je ne me suis pas laissé surprendre même lorsque la voile shootait très rapidement en avant. Quelques passages m'ont quand même un peu stressé, mais sans me faire peur. Je continue mon cheminement jusqu'au bout de Banges et ne trouve pas de thermiques suffisamment consistants pour partir très haut (Il y en avaient pleins, il suffisait de chercher un tout petit peu). J'aurais certainement dû travailler encore pour trouver quelque de mieux car je pars à 1600m et arrive à raccrocher l'épaule du Semnoz à 1100m, mais je dois ensuite travailler dur pour trouver de quoi remonter Mon placement est franchement moyen car je m'avance trop dans la combe. Contrairement aux prévisions, je trouve qu'il y a déjà du Sud qui me gêne et me contre derrière l'épaule, il aurait fallu que je surplombe l'épaule pour profiter de l'appuis dynamique. Du coup, les thermiques que je trouve sont hachés, je suis très certainement légèrement sous le vent de l'épaule. Au bout d'un moment, je parviens à m'extraire et rejoins le Semnoz et remonte même à quelques mètre des nuages vers 2200m. Je remarque à nouveau le sud très marqué qui me contre fortement. Mon objectif de vol est atteint et j'entends les copains à la radio qui sont déjà dans les Bauges pour faire une boucle. De mon côté, je décide de rentrer, Je me dirige donc sur le chemin du retour et essayant de partir haut mais c'est le début de la longue descente jusqu'au vachage au pieds de Banges. Il aurait fallut partir plus haut ET en étant plus avancé au Sud du Semnoz, j'aurais également dû prendre une direction beaucoup plus marquée dans la plaine (et moi qui croyais faire une belle laisse de chien... Pas du tout !). Je descends à -5 pendant un long moment tout en étant contré. Je repère les champs et finis par atterrir dans la brise avec une petite pointe en branche vent arrière à 55km/h... Posé délicat dans le champ choisi, en bord de route. Plus qu'à rentrer en stop pour un deuxième vol en fin de journée histoire de se refaire plaisir. Une journée bien remplie qui m'a appris plein de chose. J'ai beaucoup de pistes d'amélioration et de travail en conséquence, mais que du bonheur. Salut a toi! Je comprend l'engouement pour les premières fois ou on fait des chouettes vols mais je vais faire mon rabat joie: A 42 vols, tu prends beaucoup de risque en ce moment... Les conditions sont très toniques et jeudi dernier, si tu savais le nombre de sketch et de secours qui ont eu lieu un peu partout…. Même des pilotes très aguerris ont réussis à se faire mal. La météo pourri de ses derniers jours nous amène à vouloir à tout prix voler mais a 42 vols tu ne dois pas être en l'air a 15h au Revard... Désolé de casser ton délire mais trop de gens se font mal ces derniers temps..... Titre: Re : Re : Mon premier vol de vrai printemps Posté par: Calluomel le 30 Avril 2024 - 15:25:03 Hello, super ton partage, moi qui débute aussi les envies de cross, j'aime bien lire ou voir les expériences de chacun dans ce domaine. J'habite dans l'Hérault et vole principalement à la Seranne ou sur Millau. Je te mets le lien d'une video de Baptiste dont la chaîne YouTube est une mine d'infos et qui retrace une partie de parcours qui ressemble au tien : https://youtube.com/watch?v=YJQIsXVFM6M&si=tIVOHtFx7d385och Je viens en septembre/octobre depuis 2 ans du côté d'Aix-les bains et j'ai déjà eu l'occasion de voler au Revard et de poser à Veniper, ainsi qu'au col du Sapenay. Je renouvelle cette année en septembre, on s'y croisera peut-être. Bon vols. JMarc karma+ Je t'y retrouverai avec plaisir ! Je vole avec Batptiste de temps en temps, nous sommes au même club mais il est bien plus expérimenté que moi. Je prends toujours du plaisir à visionner ses vidéos :) Titre: Re : Re : Mon premier vol de vrai printemps Posté par: Calluomel le 30 Avril 2024 - 15:33:08 :coucou: Calluomel Que de bons souvenirs ce coin. Qu'est-ce que les choses sont devenues faciles avec les ailes modernes. Avec la Fidji, le pont de l'abyme ne passait pas tous les jours, loin s'en faut. Il a fallu que j'attende la bonanza pour que le pourcentage de réussite explose. Il aurait fallut partir plus haut ET en étant plus avancé au Sud du Semnoz, j'aurais également dû prendre une direction beaucoup plus marquée dans la plaine (et moi qui croyais faire une belle laisse de chien... Pas du tout !). mouaip :roll: plus tu décales en plaine et plus tu te prends le sud dans la poire.En fait la vraie bonne décision pour remonter au vent c'était de s'enfiler dans les bauges pour profiter des brises et des reliefs pour revenir au Revard. Mais c'est normal que tu n'aies pas encore envisagé cette option : je pense que ce n'est visiblement pas encore de ton niveau. Mais ça va venir :trinq: En attendant les banges c'est déjà magnifique :bravo: Et oui, chaque chose en son temps ! Je pense que je ne chercherai pas à me mettre sous le vent avant un bon moment, même si c'est pour me protéger. du Sud. Pas encore de mon niveau en effet ! Je pense que les conditions n'étaient tout simplement pas optimales pour que je revienne sur le Revard sans vacher. Je retenterai l'expérience avec un régime ouest. Je suis comme toi impressionné par les performances des voiles modernes. J'ai fait mes premiers stages en 2011 et bien que ce ne soit pas si vieux, j'en garde tout de même le souvenir d'un matériel très différent en terme de finesse comparativement à aujourd'hui. Titre: Re : Re : Mon premier vol de vrai printemps Posté par: Calluomel le 30 Avril 2024 - 15:54:48 Salut je vous fais un court récit de mon 42ième vol qui m'a procuré beaucoup d'émotions ;) Décollage du Revard à 15h. Conditions printanières fortes au décollage comme en l'air. J'attends que quasiment tout le groupe de mon club se soit mis en l'air pour voir dans quelle mesure la masse d'air est agitée. Je décide de décoller, un collègue qui a a peu près le même niveau que moi me rassure dans sa gestion de pilotage. Mon décollage se fait sans difficulté, néanmoins en sortie de déco, je suis un peu surpris par une rafale qui me fait tourner face à la brise qui n'a pas tout à fait la même direction qu'au déco. Je pense à un effet girouette. Je corrige le cap puis m'installe dans la sellette. Une phase de test de la masse d'air s'ensuit, j'essaie d'être extrêmement vigilant aux réactions de la voile et comme prévu, l'instabilité très marquée participe à la formation de thermiques très toniques. Je repasse devant le déco après avoir laissé de côté deux aigles qui enroulaient tranquilles (ça attaque ces "petites" bêtes) et monte continuellement en enroulant très large avec parfois un vario à +5 +6. Je me sens néanmoins à l'aise après quelques aller-retour au dessus du Revard. Je décide donc de partir pour la première fois au Semnoz. Je pars à 2200m direction Banges. Avec cette altitude, aucune difficulté pour raccrocher en face et je poursuis mon chemin sans enrouler grand chose. Je traverse de temps en temps des turbulences ou des thermiques qui m'impose un pilotage très actif. Je suis assez satisfait de moi car je ne me suis pas laissé surprendre même lorsque la voile shootait très rapidement en avant. Quelques passages m'ont quand même un peu stressé, mais sans me faire peur. Je continue mon cheminement jusqu'au bout de Banges et ne trouve pas de thermiques suffisamment consistants pour partir très haut (Il y en avaient pleins, il suffisait de chercher un tout petit peu). J'aurais certainement dû travailler encore pour trouver quelque de mieux car je pars à 1600m et arrive à raccrocher l'épaule du Semnoz à 1100m, mais je dois ensuite travailler dur pour trouver de quoi remonter Mon placement est franchement moyen car je m'avance trop dans la combe. Contrairement aux prévisions, je trouve qu'il y a déjà du Sud qui me gêne et me contre derrière l'épaule, il aurait fallu que je surplombe l'épaule pour profiter de l'appuis dynamique. Du coup, les thermiques que je trouve sont hachés, je suis très certainement légèrement sous le vent de l'épaule. Au bout d'un moment, je parviens à m'extraire et rejoins le Semnoz et remonte même à quelques mètre des nuages vers 2200m. Je remarque à nouveau le sud très marqué qui me contre fortement. Mon objectif de vol est atteint et j'entends les copains à la radio qui sont déjà dans les Bauges pour faire une boucle. De mon côté, je décide de rentrer, Je me dirige donc sur le chemin du retour et essayant de partir haut mais c'est le début de la longue descente jusqu'au vachage au pieds de Banges. Il aurait fallut partir plus haut ET en étant plus avancé au Sud du Semnoz, j'aurais également dû prendre une direction beaucoup plus marquée dans la plaine (et moi qui croyais faire une belle laisse de chien... Pas du tout !). Je descends à -5 pendant un long moment tout en étant contré. Je repère les champs et finis par atterrir dans la brise avec une petite pointe en branche vent arrière à 55km/h... Posé délicat dans le champ choisi, en bord de route. Plus qu'à rentrer en stop pour un deuxième vol en fin de journée histoire de se refaire plaisir. Une journée bien remplie qui m'a appris plein de chose. J'ai beaucoup de pistes d'amélioration et de travail en conséquence, mais que du bonheur. Salut a toi! Je comprend l'engouement pour les premières fois ou on fait des chouettes vols mais je vais faire mon rabat joie: A 42 vols, tu prends beaucoup de risque en ce moment... Les conditions sont très toniques et jeudi dernier, si tu savais le nombre de sketch et de secours qui ont eu lieu un peu partout…. Même des pilotes très aguerris ont réussis à se faire mal. La météo pourri de ses derniers jours nous amène à vouloir à tout prix voler mais a 42 vols tu ne dois pas être en l'air a 15h au Revard... Désolé de casser ton délire mais trop de gens se font mal ces derniers temps..... Salut Chrislam ! Tu ne casses pas mon délire, rassure toi :) Je te remercie de ton message. C'est évidemment un sujet éminemment important, et je me suis longuement interrogé si je devais décoller ou non. J'entends tes craintes, et j'ai moi aussi entendu parler de certains sketchs. Par ailleurs les ressentis des conditions sont néanmoins très personnels. Après cette journée, j'ai discuté avec de nombreux pilotes et j'ai constaté qu'il y avait eu tout type de commentaires : Masse d'air saine et tonique ou turbulente et intenable et tous les entre-deux existants. Pour ma part, j'ai pris la décision de décoller et ensuite attendu en l'air d'être sûr de pouvoir gérer avant de partir en cross (petit cross très bien documenté qui ne présente pas de difficulté majeure lorsque l'on se renseigne suffisamment sur les points de chute) Je ne cherche pas à faire le casse-cou j'ai déjà renoncé à décoller dans bien d'autres cas, que ce soit niveau conditions météo ou mental. Je m'interroge encore aujourd'hui si effectivement je n'aurais pas dû décoller à 15h au Revard dans ces conditions. Je pense que je n'ai pas brulé d'étapes ou de joker car j'ai le sentiment d'avoir été en contrôle tout au long du vol. Oui je connais l'effet koenig kruger et me méfies de moi même, j'essaies de me remettre en question, en l'occurrence, ici et après discussion avec des pilotes expérimentés qui m'ont déjà vu voler et étaient présent de jour là, il ne m'ont pas non plus senti en danger. Mon prochain vol se fera en condition plus calme malgré tout ;) Ps. Si même des pilotes très aguerris se sont mis au tas, à partir de combien de vol peut on prendre la décision de voler ? Pour ma part je n'ai pas trouvé les conditions pourries et nombre d'autres pilotes non plus. (Les conditions étaient fortes au Revard mais pas pourries et personnes ne s'est fait peur à cet endroit de l'apres-midi, côté Banges) je ne peux pas en dire autant pour les autres autour des autres massifs. Titre: Re : Re : Re : Mon premier vol de vrai printemps Posté par: chrislam22 le 30 Avril 2024 - 17:29:49 Salut je vous fais un court récit de mon 42ième vol qui m'a procuré beaucoup d'émotions ;) Décollage du Revard à 15h. Conditions printanières fortes au décollage comme en l'air. J'attends que quasiment tout le groupe de mon club se soit mis en l'air pour voir dans quelle mesure la masse d'air est agitée. Je décide de décoller, un collègue qui a a peu près le même niveau que moi me rassure dans sa gestion de pilotage. Mon décollage se fait sans difficulté, néanmoins en sortie de déco, je suis un peu surpris par une rafale qui me fait tourner face à la brise qui n'a pas tout à fait la même direction qu'au déco. Je pense à un effet girouette. Je corrige le cap puis m'installe dans la sellette. Une phase de test de la masse d'air s'ensuit, j'essaie d'être extrêmement vigilant aux réactions de la voile et comme prévu, l'instabilité très marquée participe à la formation de thermiques très toniques. Je repasse devant le déco après avoir laissé de côté deux aigles qui enroulaient tranquilles (ça attaque ces "petites" bêtes) et monte continuellement en enroulant très large avec parfois un vario à +5 +6. Je me sens néanmoins à l'aise après quelques aller-retour au dessus du Revard. Je décide donc de partir pour la première fois au Semnoz. Je pars à 2200m direction Banges. Avec cette altitude, aucune difficulté pour raccrocher en face et je poursuis mon chemin sans enrouler grand chose. Je traverse de temps en temps des turbulences ou des thermiques qui m'impose un pilotage très actif. Je suis assez satisfait de moi car je ne me suis pas laissé surprendre même lorsque la voile shootait très rapidement en avant. Quelques passages m'ont quand même un peu stressé, mais sans me faire peur. Je continue mon cheminement jusqu'au bout de Banges et ne trouve pas de thermiques suffisamment consistants pour partir très haut (Il y en avaient pleins, il suffisait de chercher un tout petit peu). J'aurais certainement dû travailler encore pour trouver quelque de mieux car je pars à 1600m et arrive à raccrocher l'épaule du Semnoz à 1100m, mais je dois ensuite travailler dur pour trouver de quoi remonter Mon placement est franchement moyen car je m'avance trop dans la combe. Contrairement aux prévisions, je trouve qu'il y a déjà du Sud qui me gêne et me contre derrière l'épaule, il aurait fallu que je surplombe l'épaule pour profiter de l'appuis dynamique. Du coup, les thermiques que je trouve sont hachés, je suis très certainement légèrement sous le vent de l'épaule. Au bout d'un moment, je parviens à m'extraire et rejoins le Semnoz et remonte même à quelques mètre des nuages vers 2200m. Je remarque à nouveau le sud très marqué qui me contre fortement. Mon objectif de vol est atteint et j'entends les copains à la radio qui sont déjà dans les Bauges pour faire une boucle. De mon côté, je décide de rentrer, Je me dirige donc sur le chemin du retour et essayant de partir haut mais c'est le début de la longue descente jusqu'au vachage au pieds de Banges. Il aurait fallut partir plus haut ET en étant plus avancé au Sud du Semnoz, j'aurais également dû prendre une direction beaucoup plus marquée dans la plaine (et moi qui croyais faire une belle laisse de chien... Pas du tout !). Je descends à -5 pendant un long moment tout en étant contré. Je repère les champs et finis par atterrir dans la brise avec une petite pointe en branche vent arrière à 55km/h... Posé délicat dans le champ choisi, en bord de route. Plus qu'à rentrer en stop pour un deuxième vol en fin de journée histoire de se refaire plaisir. Une journée bien remplie qui m'a appris plein de chose. J'ai beaucoup de pistes d'amélioration et de travail en conséquence, mais que du bonheur. Salut a toi! Je comprend l'engouement pour les premières fois ou on fait des chouettes vols mais je vais faire mon rabat joie: A 42 vols, tu prends beaucoup de risque en ce moment... Les conditions sont très toniques et jeudi dernier, si tu savais le nombre de sketch et de secours qui ont eu lieu un peu partout…. Même des pilotes très aguerris ont réussis à se faire mal. La météo pourri de ses derniers jours nous amène à vouloir à tout prix voler mais a 42 vols tu ne dois pas être en l'air a 15h au Revard... Désolé de casser ton délire mais trop de gens se font mal ces derniers temps..... Salut Chrislam ! Tu ne casses pas mon délire, rassure toi :) Je te remercie de ton message. C'est évidemment un sujet éminemment important, et je me suis longuement interrogé si je devais décoller ou non. J'entends tes craintes, et j'ai moi aussi entendu parler de certains sketchs. Par ailleurs les ressentis des conditions sont néanmoins très personnels. Après cette journée, j'ai discuté avec de nombreux pilotes et j'ai constaté qu'il y avait eu tout type de commentaires : Masse d'air saine et tonique ou turbulente et intenable et tous les entre-deux existants. Pour ma part, j'ai pris la décision de décoller et ensuite attendu en l'air d'être sûr de pouvoir gérer avant de partir en cross (petit cross très bien documenté qui ne présente pas de difficulté majeure lorsque l'on se renseigne suffisamment sur les points de chute) Je ne cherche pas à faire le casse-cou j'ai déjà renoncé à décoller dans bien d'autres cas, que ce soit niveau conditions météo ou mental. Je m'interroge encore aujourd'hui si effectivement je n'aurais pas dû décoller à 15h au Revard dans ces conditions. Je pense que je n'ai pas brulé d'étapes ou de joker car j'ai le sentiment d'avoir été en contrôle tout au long du vol. Oui je connais l'effet koenig kruger et me méfies de moi même, j'essaies de me remettre en question, en l'occurrence, ici et après discussion avec des pilotes expérimentés qui m'ont déjà vu voler et étaient présent de jour là, il ne m'ont pas non plus senti en danger. Mon prochain vol se fera en condition plus calme malgré tout ;) Ps. Si même des pilotes très aguerris se sont mis au tas, à partir de combien de vol peut on prendre la décision de voler ? Pour ma part je n'ai pas trouvé les conditions pourries et nombre d'autres pilotes non plus. (Les conditions étaient fortes au Revard mais pas pourries et personnes ne s'est fait peur à cet endroit de l'apres-midi, côté Banges) je ne peux pas en dire autant pour les autres autour des autres massifs. Le problème n'est pas de se faire peur ou pas... Le problème c'est que tu connaitras vraiment la masse d'air uniquement quand tu seras sous ta voile... Attention au ressentis des autres aussi car dans le monde du parapente chacun gère et accepte les turbulences de manières différentes et puis l'égo des pilotes.... Un peu a la jo'bar team si tu connais... Tout ça pour dire que dans une majorité de cas ca va passé et tu vas te dire "j'ai bien fait de voler!" c'était pas si méchant que ça... Mais décoller a 40 vols fin Avril a 15h au Revard n'est pas une bonne idée... A 40 vols on vol le matin et le soir sur des sites connus et progressivement on décale les vols . Tu auras toujours des pilotes pour te dire" moi a l'époque j'avais une voile de 5 de finesse et ont volaient a 14h a Cham et on se prenait pas la tête...." Sauf que beaucoup de pilote oublient de te dire qu'ils ont souvent une/des vertèbres en vrac... Sans être moralisateur, fait gaffe à toi. Tu es majeur et vaccinés et on est en démocratie mais je me devais de te le dire... Biz Titre: Re : Re : Re : Re : Mon premier vol de vrai printemps Posté par: Calluomel le 30 Avril 2024 - 19:13:41 Citation Salut Chrislam ! Tu ne casses pas mon délire, rassure toi :) Je te remercie de ton message. C'est évidemment un sujet éminemment important, et je me suis longuement interrogé si je devais décoller ou non. J'entends tes craintes, et j'ai moi aussi entendu parler de certains sketchs. Par ailleurs les ressentis des conditions sont néanmoins très personnels. Après cette journée, j'ai discuté avec de nombreux pilotes et j'ai constaté qu'il y avait eu tout type de commentaires : Masse d'air saine et tonique ou turbulente et intenable et tous les entre-deux existants. Pour ma part, j'ai pris la décision de décoller et ensuite attendu en l'air d'être sûr de pouvoir gérer avant de partir en cross (petit cross très bien documenté qui ne présente pas de difficulté majeure lorsque l'on se renseigne suffisamment sur les points de chute) Je ne cherche pas à faire le casse-cou j'ai déjà renoncé à décoller dans bien d'autres cas, que ce soit niveau conditions météo ou mental. Je m'interroge encore aujourd'hui si effectivement je n'aurais pas dû décoller à 15h au Revard dans ces conditions. Je pense que je n'ai pas brulé d'étapes ou de joker car j'ai le sentiment d'avoir été en contrôle tout au long du vol. Oui je connais l'effet koenig kruger et me méfies de moi même, j'essaies de me remettre en question, en l'occurrence, ici et après discussion avec des pilotes expérimentés qui m'ont déjà vu voler et étaient présent de jour là, il ne m'ont pas non plus senti en danger. Mon prochain vol se fera en condition plus calme malgré tout ;) Ps. Si même des pilotes très aguerris se sont mis au tas, à partir de combien de vol peut on prendre la décision de voler ? Pour ma part je n'ai pas trouvé les conditions pourries et nombre d'autres pilotes non plus. (Les conditions étaient fortes au Revard mais pas pourries et personnes ne s'est fait peur à cet endroit de l'apres-midi, côté Banges) je ne peux pas en dire autant pour les autres autour des autres massifs. Le problème n'est pas de se faire peur ou pas... Le problème c'est que tu connaitras vraiment la masse d'air uniquement quand tu seras sous ta voile... Attention au ressentis des autres aussi car dans le monde du parapente chacun gère et accepte les turbulences de manières différentes et puis l'égo des pilotes.... Un peu a la jo'bar team si tu connais... Tout ça pour dire que dans une majorité de cas ca va passé et tu vas te dire "j'ai bien fait de voler!" c'était pas si méchant que ça... Mais décoller a 40 vols fin Avril a 15h au Revard n'est pas une bonne idée... A 40 vols on vol le matin et le soir sur des sites connus et progressivement on décale les vols . Tu auras toujours des pilotes pour te dire" moi a l'époque j'avais une voile de 5 de finesse et ont volaient a 14h a Cham et on se prenait pas la tête...." Sauf que beaucoup de pilote oublient de te dire qu'ils ont souvent une/des vertèbres en vrac... Sans être moralisateur, fait gaffe à toi. Tu es majeur et vaccinés et on est en démocratie mais je me devais de te le dire... Biz Titre: Re : Mon premier vol de vrai printemps Posté par: JMPiou le 30 Avril 2024 - 19:20:41 Calluomel :
En matière de ressenti de la masse d'air je me suis aussi rendu compte qu'il y en a autant que de pilotes, pratiquement. Quelque part c'est normal, chacun ayant une expérience différente fonction de son bagage, son aile ,sa sellette...etc... Le dernier Wingmaster parlait justement des conditions de printemps, ce que j'en retiens c'est qu'avec le changement climatique les choses deviennent moins prévisibles sur de longues périodes : avant on disait qu'au printemps c'était plus tonique. Maintenant c'est vrai même en hiver, des gars font des cross en février, il y a des journées volables tout le temps en fait, le record de distance vient d'être battu en plein mois d'Avril, et suivant le programme et le niveau qu'on a, que ce soit pour ploufer ou pour démarrer des cross ou apprendre à thermiquer, on trouve des conditions qui correspondent. Alors oui, c'est gentil de la part des anciens volants de nous attirer l'attention sur les dangers, et j'en suis toujours reconnaissant. Le tout est de savoir identifier ces journées volables et même les moments dans ces journées. Par exemple quand on vole à la Séranne ces derniers temps, c'est typique. Le discours classique consiste à dire, tu débutes, il fait beau, tu décolle pas à 15h... en Avril ? En fait, si tu décolle entre midi et 14h, c'est en train de se mettre en place et c'est beaucoup plus turbulent que si tu décolles à 15h ou 16h, où ça a eut le temps de s'organiser...on en a fait l'expérience avec des copains. Mais ceci n'était valable que ce jour avec les conditions de ce jour, qui restent transposables d'autres journées similaires. Évidemment je parle pour un gars en progression qui essaie de comprendre la masse d'air et qui ne cherche pas juste à ploufer. Car c'est normal de commencer à s'habituer à piloter son aile, et donc de commencer à se frotter à des thermiques, bien-sûr pas trop violents, mais là c'est sûr on choisit pas... et quand une petite fermeture pointe parfois son nez, ça apprends à réagir, à se placer mieux la prochaine fois, à analyser le pourquoi. En fait signe des temps, les grosses généralités sont moins vraies même s'il reste des principes à respecter qd même, en matière d'éloignement du relief si c'est turbulent, d'horaires aussi en fonction des conditions du jour par exemple. Vers chez toi, le fait qu'il y ait encore de la neige à certaines altitudes, ça crée un contraste fort quand il fait soleil aux frontières avec le cailloux et dans ces zones ça doit pouvoir être violent, je me méfierais à ne pas chercher trop près du relief il me semble. Suivant notre progression et nos environnements, à nous de garder la tête froide et toujours d'échanger avec nos pairs pour comprendre où on en est, et nous définir des objectifs simples. Restons prudents, bon vols ! :trinq: Titre: Re : Re : Mon premier vol de vrai printemps Posté par: Calluomel le 30 Avril 2024 - 20:00:19 Calluomel : Je trouve ton analyse très juste JMpiou. J'ai appris avec ce vol énormément de choses. J'ai aussi très bien entendu la mise en garde de Chrislam qui est aussi indispensable. Surtout lorsqu'on lit que j'ai quelques 40 vols, donc un vrai Pioupiou ! Je ne suis pas forcément aussi catégorique sur les horaires à respecter ou les conditions à ne pas rechercher avec ce volume de vol. Je pense comme toi qu'il faut moins généraliser et prendre au cas par cas.En matière de ressenti de la masse d'air je me suis aussi rendu compte qu'il y en a autant que de pilotes, pratiquement. Quelque part c'est normal, chacun ayant une expérience différente fonction de son bagage, son aile ,sa sellette...etc... Le dernier Wingmaster parlait justement des conditions de printemps, ce que j'en retiens c'est qu'avec le changement climatique les choses deviennent moins prévisibles sur de longues périodes : avant on disait qu'au printemps c'était plus tonique. Maintenant c'est vrai même en hiver, des gars font des cross en février, il y a des journées volables tout le temps en fait, le record de distance vient d'être battu en plein mois d'Avril, et suivant le programme et le niveau qu'on a, que ce soit pour ploufer ou pour démarrer des cross ou apprendre à thermiquer, on trouve des conditions qui correspondent. Alors oui, c'est gentil de la part des anciens volants de nous attirer l'attention sur les dangers, et j'en suis toujours reconnaissant. Le tout est de savoir identifier ces journées volables et même les moments dans ces journées. Par exemple quand on vole à la Séranne ces derniers temps, c'est typique. Le discours classique consiste à dire, tu débutes, il fait beau, tu décolle pas à 15h... en Avril ? En fait, si tu décolle entre midi et 14h, c'est en train de se mettre en place et c'est beaucoup plus turbulent que si tu décolles à 15h ou 16h, où ça a eut le temps de s'organiser...on en a fait l'expérience avec des copains. Mais ceci n'était valable que ce jour avec les conditions de ce jour, qui restent transposables d'autres journées similaires. Évidemment je parle pour un gars en progression qui essaie de comprendre la masse d'air et qui ne cherche pas juste à ploufer. Car c'est normal de commencer à s'habituer à piloter son aile, et donc de commencer à se frotter à des thermiques, bien-sûr pas trop violents, mais là c'est sûr on choisit pas... et quand une petite fermeture pointe parfois son nez, ça apprends à réagir, à se placer mieux la prochaine fois, à analyser le pourquoi. En fait signe des temps, les grosses généralités sont moins vraies même s'il reste des principes à respecter qd même, en matière d'éloignement du relief si c'est turbulent, d'horaires aussi en fonction des conditions du jour par exemple. Vers chez toi, le fait qu'il y ait encore de la neige à certaines altitudes, ça crée un contraste fort quand il fait soleil aux frontières avec le cailloux et dans ces zones ça doit pouvoir être violent, je me méfierais à ne pas chercher trop près du relief il me semble. Suivant notre progression et nos environnements, à nous de garder la tête froide et toujours d'échanger avec nos pairs pour comprendre où on en est, et nous définir des objectifs simples. Restons prudents, bon vols ! :trinq: Pour ce fameux jeudi en tout cas j'étais bien dans ma tête, bien dans mon corps et j'ai compté 53h de gonflage depuis début 2024 à mon actif. Ce n'est certes pas du vol mais ça me donne suffisamment de confiance dans ma maîtrise au sol et pour le ressenti de ma voile dans une masse d'air active. Tu as également raison, il y avait bien de la neige au déco et l'instabilité était en plus était très marquée. Cela a certainement fortement participé à la formation de ces thermiques énergiques. Après, tout en l'air était sain, pas de turbulences imprévisibles ou de cisaillement notable. Ce sont ces indications données par un pilote, dont je respecte énormément la finesse d'analyse, que j'ai pris en compte pour aller moi même tâter la masse d'air. Mes objectifs "simples" sont : - retenter l'aller-retour Revard-Semnoz dans des conditions plus douces et surtout en ouest (et ne pas me vacher du coup) - faire un vol du soir à la sainte victoire la semaine prochaine (dieu de la météo soyez avec moi ! :jump: ) :trinq: Titre: Re : Mon premier vol de vrai printemps Posté par: piwaille le 02 Mai 2024 - 04:01:57 :grat:
Est-ce que tu as déjà fait un aller retour revard-bange ? Peut-être que ça serait bien de commencer par là :pouce: Si au retour, tu as encore du peps, tu peux peux ensuite rallonger vers le Sire :bravo: Crois moi, raccrocher le revard depuis le massif de bange (surtout avec une visée vers le sire) n'est pas une étape simple. Je pense que tu devrais la découvrir avec un peu moins de fatigue qu'après le semnoz. (peut-être que tu connais déjà ? Ça dépend d'où tu décolles au revard) Titre: Re : Re : Mon premier vol de vrai printemps Posté par: Calluomel le 02 Mai 2024 - 09:06:31 :grat: Est-ce que tu as déjà fait un aller retour revard-bange ? Peut-être que ça serait bien de commencer par là :pouce: Si au retour, tu as encore du peps, tu peux peux ensuite rallonger vers le Sire :bravo: Crois moi, raccrocher le revard depuis le massif de bange (surtout avec une visée vers le sire) n'est pas une étape simple. Je pense que tu devrais la découvrir avec un peu moins de fatigue qu'après le semnoz. (peut-être que tu connais déjà ? Ça dépend d'où tu décolles au revard) Yes, j'ai pu faire Revard > Bange > Croix du Nivolet et retour il y a peu de temps avant ma tentative Semnoz, c'étai mi-Avril. C'est vrai que la transition de Banges vers le Revard est déjà impressionante ! :) Ce vol là est gravé dans ma tête ! Et pour le coup, les conditions étaient plein Ouest, fin de journée, 18h, une masse d'air super douce. Je n'ai quasiment rien enroulé de tout le vol tellement ça portait, le rêve quoi ! Titre: Re : Mon premier vol de vrai printemps Posté par: piwaille le 02 Mai 2024 - 15:01:15 :bravo:
Titre: Re : Mon premier vol de vrai printemps Posté par: Calluomel le 26 Mai 2024 - 20:41:52 Je reviens sur mon dernier vol qui a m'a rempli de bonheur car en effet pour mon 50ieme vol, je remplis mon objectif ! Objectif que je m'étais fixé pour l'année complète, je suis un peu en avance :vol:
Aller retour au Semnoz depuis le Revard puis le luxe de compléter en allant jusqu'à la Croix du Nivolet et revenir me poser comme une fleur à l'atterrissage officiel. je résume dans ma tête à Aix les Bains > Annecy > Chambéry > Aix les bains, soit 51km officiels de distance mais surtout des vues extraordinaires et 3h de vols qui me resteront longtemps en mémoire. Bons vols et fly safe ! |