+ Le chant du vario +

Ce fil a pour objectif de jeter en pâture aux commentateurs en fauteuil club les (très) bons pilotes qui ferment remettant en doute une loi universelle* du parapente : les bons pilotes ne ferment jamais  !

* loi autrement appelée loi de Pinot

Mon préféré : Damien Lacaze, à voir et à revoir ! On ne s'en lasse jamais !

Mont Lachat de Thônes

Chalet de Cotagne

Après la Clusaz

https://www.youtube.com/watch?v=BCEt8wq3z8A&t=2s









PS1 : Max t'es le meilleur, ce fil est humoristique !

PS2 : oui je sais ; ce fil n'a aucun intérêt mais je suis en train de traverser l'océan sur un cargo et je m'occupe comme je peux

PS3 : les vidéos de SIV ne sont pas admises

https://www.youtube.com/watch?v=_AQ6vYp5vMM

Collector mais je suis preneur d'une explication du début de l'incident de 17:23 à 17:30 ; le pilote amorce une drôle de rotation. La suite c'est du sur-pilotage.

Je parle pas allemand mais le titre du chapitre you tube c'est flug im lee, ça voudrait pas dire vol sous le vent?
Je vois un décrochage en virage en tournant à gauche tout en mettant beaucoup de frein et de la sellette à droite (quelle idée), surement aidé par un cisaillement.

  Oui ça veut dire vol sous le vent. Ça sent le bon cisaillement, après quand c’est du tatoué qu’elle que soit la gestuelle,  çà cisaille.

Wô pitin !

Video virale, trop bon ! merci pour le rappel !!!
Tu le vois fermer massivement toi ?
Je le vois se faire tordre, prendre à peine un 1/3 d'aile pas plus, et vu les missiles c'est presque un minimum syndical !
On est loin des 75% de fermeture évoqué dans le post initial......

Aller, je retournes à mon  :canape:

Tu t'es arrêté trop tôt. Il s'en prend un belle après.

Edit : oups, au temps pour moi, j'ai pas vu que tu parlais de la vidéo de Lacaze.

Pour le coup il rejoint la légende, malgré coin merdique, l'allongement de l'aile, il maitrise parfaitement ! Mais effectivement cette vidéo est toujours sympa à revoir !

Pour autant et aussi sympa qu'elle puisse être à voir, cette vidéo ne peut pas être considérée comme un exemple de ce qui serait usuellement le vol thermique et cross de la très (très) grande majorité des pilotes.

Perso si je me fais essorer ainsi, une 1ère fois me fait réviser mon plan de vol pour en éviter une 2ème session. Et si cette 2ème session je n'arrive pas à l'éviter, il est certain que je fais de mon mieux pour aller me poser pour m'éviter une 3ème.

Faire le parallèle avec les exploits de pilotes de très haut niveau n'a pas beaucoup de sens pour imaginer la  pratique des pilotes lambdas que nous sommes majoritairement ici sur le forum et dans le ciel en général. Leurs ambitions et engagements sont ce qu'ils sont, de mêmes que leurs compétences et capacités physiques, mentales et de pilotage. Avoir les mêmes ambitions et engagements sans disposer du reste, c'est encore plus engagé avec à priori, mon avis, l'ambition de finir mal. Bref d'être au choix ou dans l'illusion optimiste, dans un manque de lucidité ou encore plus simplement inconscient.

 :canape:
En tout cas il fait bien mieux de faire du parapente dans son coin, que de promouvoir la langue française sinon un vocabulaire respectueux.  

Les donneurs de leçons en action...

Je n’ai pas la prétention de donner des leçons. Je constate juste le haut niveau d’élocution (un tantinet misogyne d’ailleurs).

Une journée de Nord fortement instable ; le rodéo permanent !

C'était le cas hier avec 20km/h de N minimum bien établi et une forte instabilité : c'était le printemps !

Pourtant le ciel était parsemé de voiles (et pas que des CCC) avec des stagiaires en satellisation.

Avec la particularité que Planfait est sous le vent et que dès que tu décolles tu as vite compris les risques que tu prends dans cette lessiveuse.

L'atterrissage était bien rafaleux et thermique aussi.

Oui, et alors... que conclus-tu à propos sur la consciences de risques, la lucidité ou l'optimisme illusoire d'une grande partie des pilotes en vol ou est-ce qu'il n'y avait que des pilotes de haut niveau ? Ou était-ce une obligation que de voler dans ces conditions (je sais bien que le "quoi qu'il en coute" est à la mode)

Toi-même as-tu volé ? Et si oui comment ça c'est passé pour toi, fermetures or not fermetures this is the question ?

Il se raconte que personne n'a jamais vu fermer le légendaire pilote Sébastien Bourquin. Mythe ou réalité ?

Je n'ai jamais entendu personne dire que "les bons pilotes ne ferment jamais".
En revanche, je suis assez convaincu que toute fermeture est une erreur de pilotage.
(... mais l'erreur est humaine, done l'erreur est humaine, d'ailleurs parfois l'humain est frontal, c'est dire)

Ce sont les pilotes médiocres qui ont un égo au dessus de leur niveau, qui aimeraient être bons mais qui ne le sont pas assez pour gérer une fermeture qui disent que "les bons pilotes ne ferment jamais"

Mais justement personne ici me semble-t-il a prétendu que les fermetures n'arriveraient jamais aux bons pilotes. Au contraire on peut même supposer que des pilotes de très bons voire hauts niveaux envisagent des vols plus engagés que la très grande majorité des pilotes et que logiquement la physique étant ce qu'elle est, leurs voiles plus allongées et pilotées aux incidence minimales possibles pour optimiser les temps de vols au travers de la vitesse, que ces voiles se font plus tordre et fermer que les voiles des pilotes lambdas (tels moi par ex)

Maintenant avec mon niveau et mon ambition de pratique de pilote (de presque 1/4 de siècle), si ma voile se fait tordre et fermer à chaque vol. Je devrais soit me dire que j'ai un souci de pilotages ou de choix des conditions aérologiques de vol.

Maintenant s'il y a beaucoup plus de pilotes très bons voire de hauts niveaux que je ne me l'imagine, soit.... excusez moi alors de mon ignorance.
 :canape:

Le niveau va monter ; Gabriel Attal est annoncé à la tête de la FFVL.

Gand il s'agit de propos tenus par Maxime Pinot ; comprendre "si tu fermes trop souvent ; remets toi en question" !

Wowo la fréquentation quotidienne de Planfait me laisse penser que les pilotes de tous âges et de tous niveaux ont poussé à la hausse le curseur des conditions dans lesquelles "ca vole".

Si je prends l'exemple d'une journée fortement instable avec 25km/h de N ; le ciel est encombré ! Et comme m'a dit un moniteur : tant qu'ils ne reculent pas tout va bien.

PS : pas de fermetures depuis bien longtemps !

Oh, merci, je n'avais pas la référence !

Pour moi c'est un truc qu'on entend souvent sur les atteros ... Et en caricaturant, ça concerne des pilotes qui ont des voiles trop exigeantes pour leur niveau ... "bien sûr que j'ai le niveau pour passer sur une D, je ne ferme jamais avec ma C"

L'évolution des voiles de toutes les catégories d'homologation vers plus d'allongement et de charge alaire mais aussi des profil plus performants qui sont effectivement plus solides (mais pour autant pas indestructibles) laisse penser à de nombreux pilotes qu'ils sont meilleurs qu'ils ne le sont réellement et participe à créer sûr-confiance, sûr-motivation, manque de lucidité voire inconscience de comment on peut passer de "en vol" à "en dehors du domaine de vol". Et c'est que peut se révéler le "Hyde" de nos voiles qui pour les mêmes raisons de leurs évolutions citées ci-avant, sont aussi plus sensibles que par le passé à tout sur-pilotage (sensibilité qui.n'est pas vérifiée dans les tests normalisés de l'homologation)


Justement que penser de ce ripage de curseur ou encore de ton exemple Plan fait ou cet avis (fataliste) de moniteur ? (Moniteur dont 4, faut-il le rappeler, sont impliqués dans les 20 accidents mortels recensés au jour d'aujourd'hui en 2024)

Bravo si tu vis peu de fermetures, c'est qu'à priori tu es lucide sur tes compétences et tu ne souffres pas de sûr-confiance ou pire inconscience des risques et que tu prends soin de tenir compte des exigences que les conditions environnementales t'imposent lors de chaque vol.

Je reste un pilote du dimanche mais j'ai plusieurs règles :

1. un décollage moche est inadmissible et ce qui est beau est sûr  :speedy:
2. si je ne comprends pas la masse d'air je vais poser (ça c'est du Maxime PInot)
3. si je dépense trop d'énergie à garder la voile sur la tête je vais poser
4. coller au relief n'est pas toujours la bonne solution
5. voler dans toutes les conditions et avec le plus de volume possible
6. se faire plaisir et se réjouir des performances des copains
7. l'atterrissage est la phase la plus sensible ; il doit être parfait et dans la cible

En terme de pilotage je suis aficionado de la démarche de Fabien Blanco pour la double approche mécavol et mental, son humour et ses histoires !

Je connais mes limites : l'autorotation twistée  ROTFL  ROTFL  ROTFL

Pour l'instant j'ai toutes mes vertèbres ; je ne m'autorise pas la moindre fermeture en vol même sous le vent !

Mais tu ne réponds pas à la question  :mrgreen:

Dans le feu de l'action et en mode sketch, qui ne lance pas quelques jurons ? :grat:

Moi évidemment ! Et surtout je n’exhiberais pas ce genre de commentaires pas sur les réseaux.
En tout cas je n’accuse pas ma compagne de vol ni ne lui transmets des injures sexistes !
Je souhaite qu’il ne réagisse pas de façon similaire avec son entourage lorsque celui-ci le stresse …

J'insulte très rarement dans la vie et dans un vol mais au volant d'une voiture, quand un chauffard me fait une xxx, je deviens quelqu'un d'autre, donc je suppose que pour un pilote dans des conditions difficiles, les mots peuvent dépasser la pensée