+ Le chant du vario +

Progresser en parapente => Le secours => Discussion démarrée par: Michou le 25 Avril 2023 - 13:41:26



Titre: L'accidentologie du secours
Posté par: Michou le 25 Avril 2023 - 13:41:26
hello! :coucou:

Savez vous s'il existe une étude qui traite un peu de l'accidentologie liée à l'utilisation ou à la non utilisation du secours en parapente.

Plus précisément la réponse aux questions:
 Sur combien d'accidents l'utilisation d'un secours a t'il eu un impact?
ou, moins évident:
Sur combien d'accidents l'utilisation d'un secours aurait-il potentiellement eu un impact? Je pense bien entendu aux secours non jétés lors d'un incident de vol, mais aussi aux éventuels accidents sur lesquels les pilotes n'étaient pas équipés de secours (vol rando par exemple).
Je n'ai pas trouvé ces infos de manière évidente sur les stats de la fédé. Peut-être ai-je mal cherché, ou peut être n'y a t'il pas d'analyse de cet aspect de l'accidentologie?


Titre: Re : L'accidentologie du secours
Posté par: Le Plantigrade le 25 Avril 2023 - 14:38:00
J'avais participé a une information club menée par Jean-Marc Gallant qui nous avait dit qu'il n'y avait jamais eu d'accident ou de blessures liée à l'usage d'un secours. Donc que 100% des secours avait fonctionné et donc sauvé la vie de leurs pilotes. Mais je n'ai pas de chiffre précis par contre...


Titre: Re : L'accidentologie du secours
Posté par: Man's le 25 Avril 2023 - 14:49:49
J'avais participé a une information club menée par Jean-Marc Gallant qui nous avait dit qu'il n'y avait jamais eu d'accident ou de blessures liée à l'usage d'un secours.
Peut-être jamais d'accident rapporté, mais j'en connais au moins un avec blessures ayant entrainé une hospitalisation conséquente.


Titre: Re : Re : L'accidentologie du secours
Posté par: Michou le 25 Avril 2023 - 15:07:44
J'avais participé a une information club menée par Jean-Marc Gallant qui nous avait dit qu'il n'y avait jamais eu d'accident ou de blessures liée à l'usage d'un secours. Donc que 100% des secours avait fonctionné et donc sauvé la vie de leurs pilotes. Mais je n'ai pas de chiffre précis par contre...
Des accidents dans lesquels l'usage du secours est générateur d'accident je ne pense pas qu'il y en ait beaucoup effectivement. Les cas d'ouvertures intempestives éventuellement?
Par contre le fait que 100% des secours aient fonctionnés me semblent surprenant au vue du nombre de vidéos dans lesquelles on voit des secours qui ne s'ouvrent pas ou qui s'emmelent, sans compter les risques liés à l'arrivée au sol sous secours. D'autre part l'accidentologie de s'intéresse pas uniquement aux décès (cf "sauvé la vie de leurs pilotes") mais prend également en compte les autres dommages corporels, d'où la remarque de Man's.
Mon questionnement étant plus porté sur le nombre d'accident où l'absence de l'usage d'un secours est considéré comme facteur aggravant de l'accident (mortel ou non) que ceux où l'usage du secours a été efficace.
En gros les accidents en vol, hors phase de décollage et d'atterrissage, pour lesquels le secours n'a pas été utilisé ou n'était pas présent.


Titre: Re : L'accidentologie du secours
Posté par: wowo le 25 Avril 2023 - 17:43:22
À minima tu peux consulter la base de données sur le propos des accidents mortels. Et te faire une idée certes encore très imparfaite sur la proportion de ces accident ou les résultats de l'enquête permettent d'imaginer quelle incidence possible le lancer du secours aurait pu avoir sur les conséquences finale ; la mort.

Le secours ne sauve effectivement sans doute jamais de blessures et même potentiellement de la mort, mais il reste dans certaines circonstances la seule carte qui reste à jouer sans savoir si elle un veritable joker ou non.

S'en priver, c'est jouer sans atouts et jokers.

 :trinq:


Titre: Re : Re : Re : L'accidentologie du secours
Posté par: piwaille le 25 Avril 2023 - 19:16:29
Des accidents dans lesquels l'usage du secours est générateur d'accident je ne pense pas qu'il y en ait beaucoup effectivement. Les cas d'ouvertures intempestives éventuellement?
quelques-uns effectivement.
Et dans un souci de justice, si on fait le calcul des + (les fois où le secours aurait sauvé des vies) il faut aussi faire le calcul des - de façon à apprendre -comme il faut- à utiliser ce nouveau truc en plus.
  :trinq:


Titre: Re : Re : L'accidentologie du secours
Posté par: Michou le 26 Avril 2023 - 13:58:44
À minima tu peux consulter la base de données sur le propos des accidents mortels. Et te faire une idée certes encore très imparfaite sur la proportion de ces accident ou les résultats de l'enquête permettent d'imaginer quelle incidence possible le lancer du secours aurait pu avoir sur les conséquences finale ; la mort.

Le secours ne sauve effectivement sans doute jamais de blessures et même potentiellement de la mort, mais il reste dans certaines circonstances la seule carte qui reste à jouer sans savoir si elle un veritable joker ou non.

S'en priver, c'est jouer sans atouts et jokers.

 :trinq:

Tout à fait. Et mon propos n'est pas de remettre cette idée en question mais juste d'avoir une vision plus précise de l'efficacité du secours, notamment en prenant en compte les conséquences de son absence. On peut facilement établir une liste des causes d'accidents ayant entrainé l'usage d'un secours (collision, incident de vol, ...) mais la conclusion est biaisée par l'absence de prise en compte des cas où le secours n'a pas été utilisé (oubli, voile noir, ...) et les cas où le secours n'est tout simplement pas présent (vol rando, ...). A t'on par exemple une idée du nombre d'accident en vol rando sans secours dans lesquels la présence du secours aurait éventuellement pu changer les conséquences?

Il y a effectivement ces documents https://view.officeapps.live.com/op/view.aspx?src=https%3A%2F%2Ffederation.ffvl.fr%2Fsites%2Fffvl.fr%2Ffiles%2F2022_12_31__base_accidents_Parution_site_internet_m%25C3%25A0j_fev23.xlsx&wdOrigin=BROWSELINK dans lesquel on peut sélectionner le filtre "présence du secours". Ca fait une grosse base de donnée à étudier. La base sur les accidents mortels est (heureusement) moins volumineuse, mais du coup moins riche.